dimanche 2 mai 2010

Doute de moi

Je déteste quand le doute m'envahit. Quand le coeur me verse d'un côté et de l'autre. Quand j'ai une impulsion qui est juste au point limite. Le point tout juste avant celui qui fait que je n'ai plus aucun contrôle de moi. Là, je l'ai et j'ignore la marche à suivre. Je suis trop femme et j'essaie trop de calculer ce qui serait la meilleure chose à faire.

Je déteste ça.

Et dans tous les cas, je risque de m'en vouloir...

Vaut-il mieux s'en vouloir un peu d'avoir trop agit ? Ou s'en vouloir un peu de ne pas avoir assez agit ?

13 commentaires:

Miss Candy a dit…

Je préfère en général m'en vouloir d'avoir trop agi. Mais comme bien des choses, ça dépend toujours de ce que ce "un peu trop" aura comme conséquence. Vas-y avec ta conscience.

Michel a dit…

Je vais tenté de ne pas faire un effet négatif.
Ta question....
Vaut-il mieux s'en vouloir un peu d'avoir trop agit ? Ou s'en vouloir un peu de ne pas avoir assez agit ?
...est très intéressante.

Personnellement je dirais que c'est un catch 22, ni l'un, ni l'autre, plutôt les deux à la fois, un après l'autre, quoi.

L'humain est capable d'émotion et d'intellectualisation. Mais ce qui importe c'est la connexion entre les deux, cette petite courroie de transmission qui permet au coeur de parler à la tête et à la tête de parler au coeur pour en arriver à une décision sans regret.

On peut présumer qu'avoir trop agi est davantage de l'ordre de l'émotion, et pas assez de l'ordre de l'intellect.

Je crois qu'il vaut mieux, ne pas agir, processer les émotions avec sa tête, et processer ses idées avec son coeur pour en arriver à une prise de décision et agir ensuite.

Mais ça dépend, si un camion fonçe sur moi, je n'ai rien à intellectualiser.
Mais pour ce qui est des relations humaines, le plus souvent, il y a un temps de réflexion possible.

Je suis sur d'une chose, il est préférable d'éviter de casser que de tenter de réparer ce que l'on a cassé. Recoller 10 000 morceaux, c'est long et ça laisse des traces.

Unknown a dit…

Fonce! Tu regrettas plus tard, seulement si ça vire pas comme tu l'aurais escompté! Si ça passe toutefois, tu vas juste l'apprécier encore plus ;)

Anonyme a dit…

Chaque fois que j'ai osé foncer, je n'ai pas eu les regrets des remords. En d'autre mots il est plus facile de vivre avec la sensation d'avoir gaffé ou fait une folle de soi que de n'avoir rien fait et possiblement passé à côté de quelque chose.

Sam a dit…

Je me suis toujours dit qu'il fallait mieux regretter de l'avoir fait, que regretter de ne pas l'avoir fait. C'est sûr que chaque situation est différente, mais vaut mieux essayer que se dire qu'on aurait dû le faire...

L'impulsive montréalaise a dit…

@TOUS : Allez va, vous savez bien que je suis impulsive... ! ... !

@Miss Candy : D'accord avec toi puisque je l'ai déjà dit à maintes reprises sur ce blogue. Agir, c'est bien, agir encore plus c'est mieux, c'est vivre.
@Michel : Ta réflexion est intéressante. Cette image des 10 000 morceaux... Mais je suis davantage pour l'agissement. Bien entendu, ce n'est peut-être pas la meilleure sagesse. C'est la mienne. Vaut mieux s'épuiser que s'économiser.
@SP4M : En fait, je crois que même quand ça vire mal, avec le recul, on reste content d'avoir agi. Non ?
@Camille : 100% d'accord. 200% d'accord même. Sauf qu'à la longue, faire une folle de soi effrite un peu mon estime déjà fragile à certains niveaux. Mais je reste d'accord et je continuerai de faire de mon mieux pour toujours agir en folle ! T'as des trucs pour que l'estime n'en souffre pas trop en chemin ??
@Sam : Oui, oui. Comme tout le monde a dit. Comme je l'ai écrit sur mon blogue. Mais putain, comment ça se fait qu'on est toujours une gang de branleux dans le manche ? Qu'on n'agit jamais assez ? Parce que ça, personne ne peut le nier !

Anonyme a dit…

J'ai toujours des doutes. Présentement je doute. Je prône l'action car les regrets causé par les erreurs font moins mal. Je dirais même que ça me rend fier d'avoir essayé. Et quand ça marche pas, j'apprends. Mes doutes me forcent à analyser tous les angles, de prévoir toutes les possibilités. Et normalement, c'est jamais comme ça que ça se passe. Alors, pourquoi douter.

Unknown a dit…

Je suis davantage pour ne pas brusquer les choses. Surtout quand chez moi c'est de l'impulsivité.

Mes dernières expériences m'ont montré que si les choses bouillent, faut retirer la casserole du rond et attendre que l'eau soit confortable avant de plonger le doigt. lol

M'enfin, ça c'est dans ma vie, avec mon tempérament à moi. (mais tu me fais bcp pensée à moi dans plusieurs de tes textes. L'impulsivité moi c'est ma bête noir, toi elle semble être une belle imperfection)

L'impulsive montréalaise a dit…

@redbee2 : "fier d'avoir essayé", "j'apprends". Je suis d'accord avec tout ça. Même se planter vaut mieux que le statut quo. Mais on ne choisit pas d'être paralysée par le doute... Heureusement, je n'y reste jamais encrassée très longtemps !
@Green Head : Je crois en effet que l'impulsivité est une belle imperfection. Il est certain que sur le coup, quand je mets le doigt (ou la main au complet) dans l'eau bouillante, c'est foutrement douloureux. Mais après avec le temps, la douleur part et on finit toujours par s'apercevoir qu'on était loin d'avoir agit idiotement. C'est sur le long terme qu'on apprend ça je crois...

Sam a dit…

Tout le monde a beau le dire, on fini par agir pareil. Ça peut prendre du temps, mais ça c'est normal. J'ai pas dit qu'on devrait le faire sur un coup de tête, mais juste de le faire. Que tu doutes longtemps, ca ne fait pas de toi quelqu'un qui branle dans le manche. À la limite, c'est une belle maturité que de prendre le temps de douter. Certains ne doutent pas et ils font n'importe quoi.

Jane a dit…

Ouf, le doute est un des pires ennemis par moments...
Je sais pas trop c'est quoi ta situation de doute... mais je me dis que c'est quoi en faire trop ou pas assez?? Finalement ne faisons nous pas simplement ce que l'on est capable de faire à cet instant précis? Après les faits c'est facile de se juger car c'est "après", il ne faut pas s'en vouloir (facile à dire, j'sais)...
Attention à toi!

Anonyme a dit…

Quand ça ne tourne pas comme on l'aurait voulu, le seul truc que je connaisse c'est faire comme si il ne s'était jamais rien passé, j'arrive même à m'en convaincre!!! Faut occulter ma chère! ;-)

L'impulsive montréalaise a dit…

@Sam : Je n'ai pas la belle maturité... Ahahahahah ! En fait, je doute de moi. Mais je branle rarement très longtemps dans le manche. J'hais trop ça donc je deviens impulsive. Pour le meilleur et pour le pire.
@Jane : Je m'en veux rarement dans l'après, après. Il y a toujours un délai. Mais au final, c'est FUCK, j'ai fait pour le mieux.
J'essaie de prendre soin de moi. Ce soir, au lieu de plein d'alcool, j'ai choisi le jogging. Et heureusement, car sans endorphines, je serais pitoyable je crois...
@Camille : Ahahahahahah ! Bah ! face à soi-même, on réussit facilement à occulter. C'est le regard de l'autre qui nous gêne...