La dernière fois que j'ai rêvé à toi, tu me faisais l'amour inlassablement. Je m'en souviens bien. C'était la nuit dernière. C'était comme dans mes souvenirs.
Chaque fois, je suis surprise de voir à quel point mon corps a de la mémoire. Chaque fois, je suis surprise de voir à quel point mon corps peut réagir à un simple rêve. Si le rêve n'est pas la réalité, comment peut-on le percevoir comme aussi vrai, le ressentir aussi profondément ? On dirait que c'est là, ça se produit vraiment, ça arrive. Comme dans nos souvenirs les plus fous, comme dans nos mémoires les plus anciennes. Ça existe.
Toi et moi, ça a été un souffle ou deux, mais des milliers de regards. Tellement de regards. Des vrais, des faux, des longs, des courts, des sombres, des lumineux... Mais peu importe. Je me rappelle tout. Et parfois, la nuit, mes rêves se jouent de moi. Me redonnent l'éphémère.
La nuit dernière, tu m'as fait l'amour inlassablement. Tendrement. Nos corps se soudaient parfaitement. Tellement, qu'en me réveillant, j'avais encore tes coups de hanches imprimés dans moi. Mais j'étais seule, fin seule. La nuit était encore sombre.
dimanche 12 décembre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
torride.
Le genre de souvenir qu'on se rappellerait bien longtemps, n'est-ce pas ?
Wow, j'adore ton texte, il est tellement sensuel, l'écriture est formidable!!!
@l'auteur : Si tu trouves ça torride, tu n'as rien vu...
Quoique parfois, il y a plus de torride dans un certain non-dit que dans quelque chose de plus explicite.
@Jeff : Oui. Pourvu que le côté amer soit passé. C'est le cas pour ces souvenirs-ci.
@Juju : Merci ! C'est gentil. Comme je disais à l'auteur, parfois, on dit peu, mais ça fait ressentir, ça parle.
Enregistrer un commentaire