vendredi 18 février 2011

Une épaule rassurante

Je ne sais pas ce qu'il y a de si rassurant dans une épaule. Pourtant, ça l'est. Il y a quelque chose d'apaisant, de doux, dans le fait de poser sa tête sur l'épaule de quelqu'un. Peut-être une force qui se dégage, un échange d'énergie qui se produit, une chaleur qui s'échange, le bruit des battements de coeur en fond sonore.

En fait, c'est un peu tout, c'est un peu rien. C'est de l'amour. Peu importe la forme qu'il peut prendre. Celui d'une mère ou d'un père pour son enfant, celui d'un ami, celui d'un amoureux.

Ce soir, je suis fatiguée. Je dors très mal depuis quelques jours. La saison est déjà prenante en soit au niveau de l'humeur. Aujourd'hui a été une superbe journée, mais sinon, l'hiver ne nous a pas trop épargnés dans les deux ou trois dernières semaines. Cet après-midi, je suis allée au gym. Histoire de courir un peu. Près d'une quarantaine de minutes en fait. En plus du reste de mon entraînement. Ça a pris le peu d'énergie qui me restait. C'est sûrement pour ça que quelque part entre la fin du bulletin de nouvelles et le début du Cercle (mon fond sonore pendant que je suis sur l'ordi), j'ai eu presque les larmes aux yeux. Sans raison. Même pas de la tristesse. La fatigue a beaucoup d'effets sur moi.

C'est là que j'ai pensé à une épaule. À son côté rassurant, réconfortant. Ce soir, je voudrais un homme qui me prêterait son épaule. J'y déposerais doucement ma tête, l'oreille à la hauteur de son coeur, mes cheveux dans son cou. Et je fermerais les yeux.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Virtuellement, je peux t'offrir la mienne si tel est ton souhait. Alors ferme les yeux et laisse-toi bercer sur "mon" épaule, le temps d'une étincelle...

L'épaule est à mon avis et celle de plusieurs psychologue, la partie du corps humain qui est associée au bien-être, au réconfort ou à l'encouragement.

Recevoir une « tape sur l'épaule », s'appuyer sur une épaule, se reposer sur les épaules de quelqu'un, et j'en passe...

prinsessan Fluflu a dit…

Je fais comme Jeff, je t´offre mon épaule !
Dommage que tu habites si loin, tu aurais pu venir faire avec moi une belle promenade par -11° ... mais sous un super soleil et un ciel bleu !
et je t´aurais offert un p´tit café/gâteaux !
Moi, j´ai un correspondant québecois depuis presque 3 ans ,
et il est "mon épaule"
Toujours gentil, c´est très agréable, rassurant.
Comme quoi une " épaule" peut se manifester de mille façons ! :)

Nanou La Terre a dit…

Je t'offre aussi la mienne... La fatigue, le manque de soleil des fins d'hiver, difficile pour le moral...
Tiens, là, je me fais un bon petit feu de foyer. Alors, je te garderai une petite place bien au chaud!
Bizous xxx

Jeff a dit…

je t'offre comme beaucoup d'autre mon épaule cher blogueuse...une épaule virtuele malheureusement je remarque que tu as beaucoup de soutient même si ce n'est que des mots

c'est quand même un réconfort de penser que juste après la lecture d'un post sur ton blog 4 personnes étrangères t'offre un peu de réconfort même si c'est virtuel C'est une joie de te lire à chaque fois encore plus aujourd'hui parce que donne confiance en la bonté du genre humain il est facile de perdre cette confiance dans cette ville de fou qu'est Montréal

L'impulsive montréalaise a dit…

@Jeff : Merci pour cette épaule virtuelle. Et comme c'est vrai que l'épaule est une partie du corps qui mine de rien est importante psychologiquement.
@princessan Fluflu : Merci à toi aussi. Et bien qu'une épaule puisse se manifester de plusieurs façons, j'aurais préféré une vraie. Mais bon à défaut de, j'ai de bons substituts. C'est juste que le toucher, ça aussi, c'est rassurant. Merci encore.
@Nanou : Oh ! Ce serait bien confortable une épaule et un feu de foyer. Merci de ce moment virtuel. Avant, c'était novembre que je trouvais pire. Mais là, février, je le trouve interminable.
@Jeff (2) : Merci beaucoup à toi aussi. C'est vrai que quand on lit ça, ça donne un sourire. On s'aperçoit que quelqu'un quelque part prend le temps de nous lire et de répondre gentiment. La bonté humaine, il y en a tout plein quand on s'arrête à y penser.