Oui, je suis réveillée. À 5h10 du matin. Et ça fait un bout déjà. Je n'arrive juste pas à me rendormir. J'ai les pensées trop obsessives. Je me sens seule. En fait, c'est plus qu'il y a une personne que je voudrais bien voir en ce moment. Et que la nuit, ce qu'on veut, qu'on pense ou qu'on est, ce qu'on espère et ce qu'on angoisse, est toujours exacerbé.
Je n'arrive pas toujours à comprendre les gens, les humains. On complique toujours tout. Même ce qui ne l'est pas. On ment, on se met des masques, on prétend, on est gêné. Qu'est-ce qui fait qu'on se bloque autant dans la vie ? Pourquoi a-t-on autant peur de dire ce qui nous est viscéral et/ou spontané ? Oui, il y a des choses qui ne se disent pas, je suis d'accord. Mais je ne parle pas de celles-là. Je parle de ces choses qu'on ne dit pas et qu'on dissimule pour toutes sortes de raisons idiotes. Parce qu'on a la trouille, parce qu'on doute, parce qu'on ne veut pas être rejeté, parce qu'on est pas prêt à affronter le regard de l'autre, parce qu'on ne veut pas s'avouer à soi-même, parce qu'on pense que ce n'est pas viable, parce qu'on ne veut pas que ça existe.... Des tonnes de raisons qui faussent la vie ! Des tonnes de raisons qui l'artificialisent un peu, qui la contrôlent, qui la rapetissent. Parce que oui, on rapetisse nos vies. On se contente de moins plutôt que de risquer pour avoir plus. On se plaint (moi je m'en plains en tout cas) parfois en se disant que ce ne peut être que ça... Mais on continue à se brimer, à s'empêcher, à se gêner, à se taire, à se faire peur.
Et puis, là, quand on ne dort pas, on obsède là-dessus. Ou sur n'importe quoi d'autre. Parce que, quand on ne dort pas, on obsède. En tout cas, moi, c'est comme ça. La nuit, j'ai l'angoisse galopante, la pensée compulsive, l'émotion démesurée et violente, l'envie obsessive et l'esprit à idées fixes.
Et là, je voudrais que tu sois avec moi. Que tu me serres, que tu m'embrasses, que tu me fasses une place au milieu de tes bras et de ton affection. Je voudrais ton corps, ta chaleur, ton sourire. Je voudrais sentir quelque chose, ressentir, toucher, vivre. Je voudrais que tu sois là. Contre moi, avec moi, en moi, près de moi, collé sur moi. Je voudrais déposer mon oreille sur toi et écouter les battements de ton coeur. Je voudrais tes lèvres sur les miennes et tes mains sur ma chair. Je voudrais ton sourire dans mon regard et ton regard dans le mien. Je voudrais ta peau contre ma chaleur et la nuit qui nous protège. Je voudrais qu'il n'y ait pas de lendemain et que le monde soit différent de ce qu'il est. Je voudrais que le temps se suspende pour qu'on puisse vivre ce moment sans que ça brise quelque chose par la suite. Je voudrais juste pouvoir vivre sans conséquence. Parce que parfois, on sait que les conséquences ne valent pas toujours les moments et on s'efforce d'être sage. Mais pendant l'insomnie la sagesse se sauve. Ma sagesse s'est sauvée... Et je voudrais que tu sois là. Que tu me serres, que tu m'embrasses et que tu me fasses ressentir. Que tu sois là, vraiment là.
Mais tout ça, tu ne le sauras pas. Ce ne serait pas raisonnable, ni sage, ni sensé. Peut-être même que ce serait rejeté. Probablement. Ou peut-être pas. C'est la nuit et ma pensée a foutu le camp ! Impossible alors de raisonner et d'avoir une opinion éclairée et lucide.
Je voudrais que tu sois là...
vendredi 18 décembre 2009
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7 commentaires:
S'il y a quelqu'un, appel le ? :)
Je suis du même avis !
Pourquoi cet avis partagé et sans équivoque messieurs ??
je te comprend tellement.......... je pense comme toi en ce moment...........mais ma raison me reprend....... bonne chance xx
Oui, pas toujours facile faire les bons choix. Au bout du compte, ce qui doit arriver arrivera et il restera à assumer les conséquences !!! Bonne chance à toi aussi Anonyme.:-)
merci et jadore ton blogue.......... continue lache pas toi non plus........
Merci ! C'est toujours un plaisir de se faire dire par quelqu'un que mon blogue est apprécié ! :-)
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