Ce matin, c'était le retour au travail après les vacances. Vous pouvez sûrement deviner un peu mon état d'esprit. J'espère de tout coeur que mes deux semaines auront été suffisantes pour me remettre vraiment d'aplomb.
Ce matin, plutôt que de me diriger tout de suite vers mon boulot, comme j'avais un peu d'avance, j'ai fait quelque chose que je n'avais pas fait depuis longtemps. J'ai été m'asseoir sur un banc isolé et j'ai lu une dizaine de minutes. C'est seulement en me levant que j'ai vu ce qui était écrit sur ce même banc.
Remember freedom.
Deux mots simples, mais ça m'a touchée. Surtout parce que ces temps-ci, je me sens un peu prisonnière de ma vie. Une prison un brin dorée, mais une prison tout de même. Il est difficile de se défaire des chaînes de la société, d'une routine qui s'est installée, d'une vie qui semble tracée d'avance.
Pour tout dire, je ressens en ce moment un immense besoin de liberté. Et je cherche. Je me déleste de mes possessions, je cherche à m'ancrer dans le présent, j'essaie de ne pas trop m'en faire. Je sais certaines choses. Que mes possessions m'envahissent, que mes journées sont trop réglées et sans surprise, que je flotte, abîmée bien que confortable, dans les eaux troubles d'une vie que je laisse parfois trop aller. Et je pense, je pense. À ce que je voudrais. Il y a deux choses que j'identifie en ce moment. Deux projets qui m'allument. Mais j'ai les mains liées en quelque sorte. Manque d'argent. Je ne suis pas pauvre. Après tout, je vie seule à Montréal et j'ai une voiture. Mais j'en manque pour réaliser mes aspirations actuelles. Je n'en aurais pas besoin des tonnes. Mais quand on est dépensière, ça semble une montagne, ça semble un obstacle infranchissable. Alors, ces mots, ils me narguent un peu.
Remember freedom.
Je les aime. Ils me parlent ces mots. J'aimerais pouvoir les vivre pleinement.
dimanche 5 juin 2011
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6 commentaires:
Longue suite de lien d'un site à l'autre dans les méandres du web. Je viens de me retrouver chez toi et j'ai beaucoup aimé ce petit texte qui m'interpelle beaucoup, beaucoup.
Je reviendrai certainement te lire.
La liberté, quel concept difficile et merveilleux. Mais est-ce qu'en y accédant, on s'en rend compte ou est-ce un leurre constant?
Se libérer de ses peurs, ça amène le sentiment de liberté je pense. Se lancer dans le vide quoi.
Je te souhaite de trouver en toi les chemins vers tes rêves. :)
Tres inspirant ce matin... Moi et ma grande nostalgie omnipresente (on aime ca) lolll.
Cette fameuse prison dorée... Je suis dans la même situation que toi présentement. Je me dis qu'un jour, je pourrai en sortir et vaincre ma peur de l'inconnu et des qu'en dira-t-on...
Sur ce, je te souhaite bonne chance et bonne journée!!!
@Quelquepart : Je suis toujours contente de pouvoir interpeller les gens. Remercions les méandres du web alors ! :)
@idmuse : Je ne sais pas si on s'en rend compte effectivement. Et parfois, on voit la liberté à la mauvaise place...
@Green Head : En moi, c'est débrousaillé par mal si je peux dire. C'est l'application qui n'est parfois pas facile ou automatique. By the way, je suis incapable de commenter sur ton nouveau blogue.
@Jass : Merci beaucoup. J'espère que tu te laisseras guider par cette inspiration.
@Juju : Prison dorée, oui. Parce qu'on l'a bâtie pendant des années. Mais on peut brasser sa cage et améliorer son sort.
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