samedi 2 avril 2011

Vouloir tellement

Parfois, ça déborde. De tous mes pores de peau. Un torrent. Une telle envie de. Le coeur qui crie à tout perdre. Quand le corps fait mal. L'âme affamée.

Vouloir en vain. Espérer ce qui n'existe pas encore.

Un trou au milieu de la poitrine. Qui remue. Plein de vie et d'amour. D'espoirs désespérés. Des espoirs qui n'en finissent pas d'aboutir à rien. Ça saigne en flots continus. Vouloir, vouloir tellement. Vouloir comme on respire.

Une mélodie qui trouble. Qui va chercher l'intérieur. Qui me l'arrache.

Je suis en lambeaux. Je n'en peux plus de ne plus pouvoir.

Ça écorche comme une caresse qui fait du bien. Ça fait jaillir le sang tellement c'est beau et souffrant tout autant.

Des choses nous touchent, nous atteignent. Et ça coule. Une grande rivière de vie sur tout mon corps. Et la vie, ça fait mal. Et la vie, ça fait du bien. La vie, ça déborde et ça remue.

3 commentaires:

Caro a dit…

Mais qu'est-ce qui fait ressortir tout ça chez tout?

Petite libellule a dit…

Intense... Ça fait presque mal de te lire. J'espère que ça t'a fait au moins autant de bien que de mal de l'écrire.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Caro : Ces temps-ci ? N'importe quoi je dirais. J'absorbe tout. Une véritable éponge.
@Petite Libellule : Plus de bien en fait. Ça fait sortir l'émotion qui prend beaucoup de place. Écrire est doux pour l'âme. La mienne en tout cas.