mardi 9 août 2011

Ces moments où je ne dors pas

Je me suis réveillée en sursaut il y a une trentaine de minutes. J'ai ressenti le besoin impérieux d'ouvrir quelques lumières. Pour chasser la nuit. Mais ça n'a pas trop fonctionné. J'ai plutôt eu ce malaise indéfini qui m'a attaquée sournoisement. Puis d'indéfini, il est passé à plus précis. Des préoccupations, des soucis, du stress. Des choses qu'on ne peut nommer. D'autres plus facilement identifiables.

Vous le savez bien, moi et les moments d'insomnie avons une mésentente claire et de longue date. Je n'aime pas ces heures de la nuit où tout paraît plus triste et plus angoissant. Comme si la noirceur réveillait les sources de la souffrance. Ou du mal.

C'est un inconfort. Des doutes. Rien de trop grave. Mais la nuit accentue. Les bruits extérieurs du silence amplifient ce qui se déroule en moi. Je devrais dormir. Je ne dors pas.

Je crois que mon chat le sent. Il s'est couché le long de ma cuisse pendant que j'écris. Et il ronronne doucement. Celui-là n'a pas trop d'angoisses latentes visiblement.

J'ai peur de refermer la lumière tout de suite. Peur que ce ne soit pas encore calmé. Je crois que je vais lire un peu. Laisser les mots des autres m'empêcher de penser aux miens.

12 commentaires:

idmuse a dit…

Que de points en commun! Si le mari ne détestait pas la lumière, je laisserais constamment une veilleuse allumée!
Dans mon appartement, tout craque! Surtout l'hiver!

Petite libellule a dit…

Moi aussi, je me réveille souvent ces temps-ci (retour au boulot, rush d'automne, changement de garderie du plus jeune, etc, etc.). Heureusement, les pointes d'angoisse passent en flash, sur la pointe des pieds, puis je me rendors. N'empêche que j'suis scrap le matin... Vivement un café!

Sophie Legendre a dit…

Et oui, c'est dans le silence de la nuit que les angoisses reviennent. Ce qu'il y a de plus choquant c'est que trop souvent, le lendemain matin, nos angoisses paraissent minuscules, qu'on pense qu'on les a domptées. Le jour, il faut se forcer, pour les ressentir, la nuit elle viennent d'elle-même nous harceler. En parler le jour èa quelqu'un qui nous aide à en parler, même si sous la lumière du jour, elles semblent si désuètes, et passé date aide beaucoup. Bon courage.

Michèle a dit…

Lire un peu peut en effet divertir. Ou bien écrire, comme tu l'as fait, peut libérer quelques stress...bonne journée.

Anonyme a dit…

Pour l'une des rares fois ces jours-ci, j'ai réussi à dormir toute la nuit sans ces pointes de réveils durant ces nuits. J'espère que ça va durer...

Éphémère a dit…

Toujours entre 2h30 et 3h30 du matin! En 2-k dans mon cas.
Et les bruits qui sont amplifiés à cause du silence, mon coeur qui arrête de battre, l'oreil tendu... j'analyse le moindre son essayant d'identifier si c'est mes chats ou autres choses. Quelqu'un est déjà rentré par effraction quand j'étais seule à dormir chez-moi, depuis, j'ai peur. Alors la lumière et le livre, je comprends ça parfaitement.

Je te souhaite bonne nuit ce soir es espérant qu'elle soit douce et paisible celle-là !

Fée des Bois a dit…

Comment éviter de se laisser submerger par ces angoisses qui souvent deviennent géantes lorsqu'il fait noir? Comme tu l'as fait, en lisant, en écrivant.

Passe une agréable journée!

Caro a dit…

Pour moi la nuit c'est réconfortant.

Jane a dit…

Parfois le silence nous apporte des réflexion ou des éclaircissement pas toujours les bienvenues mais peut-être nécessaire. Attention à toi..

Anonyme a dit…

Ayant moi-même vécu ce genre de tracasseries nocturnes à quelques reprises au cours des derniers mois, je ne peux que compatir.

Je te souhaite des prochaines nuits reposantes!

Un autre Bob

L'Accro des listes a dit…

Étrange, il m'est arrivé la même chose hier ...

L'impulsive montréalaise a dit…

@idmuse : Oh ! j'aime la noirceur la nuit. Quand je dors. Ou que je me sens bien. Mais si j'angoisse, la noirceur m'étouffe.
@Petite Libellule : Ah ! bien si tu te rendors au moins, c'est déjà ça. Moi, ça dépend. En général, je finis par. Mais cette semaine, c'était horrible.
@Quelque part : Voilà : la nuit, c'est immense, hors proportion. Le lendemain matin, on découvre qu'il n'y avait pas vraiment de squelettes dans le placard. On s'est angoissé pour rien. Et pourtant, ç'aurait été difficile de se contrôler même si on savait tout ça.
@Michèle : Oui, j'essaie de trouver des trucs. On fait ce qu'on peut.
@Jeff : Je te le souhaite. Bien dormir, ce n'est pas un luxe !
@Éphémère : Ouf ! J'avoue qu'avec ton histoire, tu as une angoisse un peu plus tangible. Pas évident à se calmer. J'espère que tu dormiras mieux bientôt.
@Fée : Parfois, je n'ai pas le choix. Sinon, c'est invivable. Alors je lis ou j'écris !
@Caro : J'en suis contente pour toi.
@Jane : Oh ! je n'ai pas besoin de ces angoisses de nuit. On ne réfléchit pas de la bonne façon quand on se retourne de tous les côtés en cherchant toutes les façons d'empirer son cas.
@Autre Bob : Quelques reprises, c'est presque bien pour moi. Moi, quelques reprises, c'est parfois les nuits où je dors bien. Cette semaine, c'était atroce. Vivement d'autres nuits plus reposantes. Je t'en souhaite du pareil.
@L'Accro : C'est plus commun qu'on pense l'insomnie !