Il est des passions qui dévastent tout. Des ravages qu'on ne peut contrôler.
Ce n'est pas de l'amour. C'est autre.
Lorsque notre bouche appelle la sienne. Le vide de nos mains qui se tendent. L'oeil. Qui cherche, cherche. La rétine brûlée, incendiée. Le voir un peu, mourir beaucoup.
Ce n'est pas de l'amour. C'est un langage différent. Celui des corps. Celui du ventre noué.
Ça fait mal. Brutalement. La poitrine frémit. Le souffle se raréfie, se coupe. Tout est au niveau de l'air. Celui qui s'accélère, celui qu'on perd.
C'est un affrontement. Le combat des sens. Les armes ne sont pas toujours égales. Les coups sont bas. Chacun pour soi. Mais ensemble. Plus ensemble qu'on ne peut l'être dans une réalité. Ensemble tellement près, si près. Soudés.
Il est des départs qui pleurent des yeux. Des pensées qui troublent. On n'oublie pas. La carte pour se retrouver est tracée sur notre peau. Pourtant, on ne se retrouve pas.
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5 commentaires:
Encore une fois, un billet très touchant. Très parlant. Passionné... J'adore et ça me fait revivre des choses...
Mais je changerais la phrase finale : « On ne se retrouve pas... pour l'instant. » Je suis peut-être utopique, mais je pense qu'on finit toujours par se retrouver, quand c'est si fort... C'est le genre de passion qui ne meure jamais...
Perdus de passion...
J'ai lu ça le souffle un peu court, sans ciller, et j'ai tant aimé.
s.h.
Je t'envoie une grosse bise virtuelle et te tends aussi une épaule (tout aussi virtuelle) si tu en avais besoin.
C'est très beau ça, mais très triste aussi :(
@Anik : J'avoue que j'y ai mis des sentiments assez fort. Il est facile d'aller puiser dans son passé pour chercher les bons mots. Quant àa la finale, bien que ce ne soit pas clair (et c'est bien ainsi), je parlais surtout de se retrouver moi-même. Mais j'avoue que ton interprétation est facile à avoir. Et je trouve ton utopisme charmant. :)
@seb : Waaaaa, quel superbe compliment. Me lire le souffle court. Merci mon cher seb.
@Lucille : Tout ça ne me fait pas mal étrangement. Peut-être parce que je puisais dans certains souvenirs apaisés... Mais ta gentillesse est adorable. Merci Lucille.
@Camille : Je le suppose, oui. D'un oeil extérieur. Mais il y a plus de nostalgie que de tristesse.
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