vendredi 30 décembre 2011

Danse encore avec moi

Tu me donnes des larmes de nostalgie de ce que je n'ai même jamais vécu. C'est comme ça que tu me touches. Au point de me créer des souvenirs qui n'existent pas juste pour mieux penser à toi. Ta présence me manque comme quelque chose qui a déjà existé. Un trou que tu aurais laissé. Un espace béant qui prend trop de place.

Ce n'est pas de ces choses qui font mal. Plutôt un sentiment lancinant. Comme un pincement au coeur qui ne veut pas partir. Ou un long soupir qui s'éternise dans mon âme. Si je ne te connaissais pas, peut-être que je voudrais t'inventer pour mieux pouvoir m'ennuyer de toi. C'est comme une douceur, une guimauve qui fond dans la gorge.

J'aimerais pouvoir refaire la vie. Pour en choisir une où je te plairais. On ne décide pas toujours. On le fait même rarement. Alors, je me complais, je me vautre un peu. Je caresse mon manque doucement dans le noir pour mieux ignorer les vérités. Et c'est tout doux sur ma joue. Un jour, tu partiras. Mais pas encore. Je ne suis pas prête. Reste un peu avec moi et dansons ensemble dans ma nuit solitaire.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Que faire cultiver cetet nostalgie, algie=douleur, répéter inlassablement cela, pour céer une émotion quand bien même douloureuse, ou se dire qu'elle est un instant qui permettra de mieux aborder la suite, et de vivre de nouveaux, d'autres moments riches et peut être moins douloureux dans le passage du temps! Pas simple je le concède, pas simple, et bien souvent l'on se complait dans la douleur, on s'y attache et la fait perturer comme pour exister et aussi n'être que victime, continuellement victime, rôle presque valorisant, mais qui nous fait rester en la demeure...bonne année 2012 pour de nouveaux instants riches et délicieux
johan

Sébastien Haton a dit…

Il est des rêves qu'on ne peut jamais laisser mourir, parce que nous avons le pouvoir de décider qu'ils finissent toujours bien.
On dit que mûrir, c'est accepter que nos fantasmes ne se réalisent pas. On dit que... mais on dit tant de choses.
Bizz
s.h.

Michèle a dit…

Beau rêve...on a la possibilité de rester là, de fuir la réalité, d'être dans notre tête, avec de belles images.

Je te souhaite de danser pour vrai avec quelqu'un qui te fera valser l'amour pour 2012!

Lucille Bisson a dit…

Comment ne pas vouloir te prendre dans nos bras et t'offrir un gros calin après une telle lecture.

Je te souhaite d'avoir, en 2012, la vie que tu souhaite avoir. Bises ma belle. Sois heureuse. xox

L'impulsive montréalaise a dit…

@johan : Comme je dis, ce n'est pas tant douloureux. Mais oui, je me complais un peu. J'entretiens un feu qui brûlerait bien bas si je le laissais tomber. Ça fait du bien en un sens parfois...
Toi aussi bonne année 2012 !
@seb : J'ai mûri beaucoup. Mais j'aime bien alimenter certains fantasmes qui risquent très peu de se réaliser. Juste pour la sensation que ça me procure. Oui, on dit... Bises.
@Michèle : Oui, une rêve. Doux, mais fuyant. C'est beau les belles images. Merci pour le souhait. Il est vrai qu'une invitation à danser dans la réalité serait plaisant. :)
@Lucille : Oh ! allez, je prends le câlin alors ! Héhé ! Et merci pour les souhaits. J'ai bien l'intention de travailler sur 2012. Comme toutes les années de toute façon ! Mais si elle pouvait aussi me donner un coup de main... Héhé ! Toi aussi mes bons souhaits ! xx