dimanche 23 octobre 2011

Papillon dansant

J'étais comme un papillon attiré par la lumière. Les bulles me montaient à la tête. L'envie de hurler. L'envie d'enlever mon écharpe, mon manteau et de danser librement. Mes pas étaient mécaniques. Des bulles, quelques bulles et ça dérape.

J'ai le bonheur facile des gens éternellement insatisfaits. J'ai des élans qui me submergent. Un coeur immense qui déborde, qui bat, qui vit indépendamment de moi. Des désirs de profiter.

J'aurais pu aborder n'importe qui. Dire des paroles vides. Non, je n'aurais pas pu. Mais les idées étaient là. Celles qui me disent de tout laisser aller. De foncer dans un coin au lieu de foncer dans rien. De bâtir parce que le vide est trop grand.

La lumière, la lumière. Me brûler. Le feu sur ma peau qui m'assouplit et me délasse. M'approcher un peu plus jusqu'à la clarté. Les papillons vont parfois vers le danger. Comportement inné. Le confort qui dure est un moment déplaisant.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ne dit-on pas que l'ennui naquit de l'uniformité ?

Je ne crois pas - en te lisant - que ta vie soit ennuyante et c'est heureux pour toi.

Bonne journée,

Marie-Jo

Petite libellule a dit…

Papillon, bulles, danser, bonheur, désirs, idées, lumière. Tout plein de mots que j'aime particulièrement. De les voir ensemble réunis, j'aime.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Marie-Jo : Si ça bouge beaucoup à l'intérieur, l'extérieur n'est pas toujours aussi désennuyant. Disons que ça dépend des périodes. Et moi, l'ennui, ça me pèse lourd quand c'est là.
@Petite Libellule : Ce qui est drôle c'est que ce texte ne se voulait pas joyeux. Mais quand on prend seulement le champ lexical, ça l'est déjà un peu plus.