Je voudrais bien le cacher, l'ignorer. Mais le fait est là. Le fait est que je suis un peu toute ou pantoute. Pas très en demi-mesure ou tiède. Je m'enthousiasme facilement. Je me décourage tout aussi vite.
Dernièrement, je me suis procurée (gratuitement en plus, chanceuse que je suis) une montre de sport. Qui calcule temps, vitesse, distance, calories dépensées, nombre de pas... J'adooooooooooooooooooore cette montre. Quand j'étais au gym, ma grosse motivation, c'était d'améliorer mon temps de course pour mon 5 km. Mais, dehors, sans cette petite montre, difficile d'évaluer quoi que ce soit.
Depuis que j'ai eu la montre, j'ai beaucoup marché. Et avec la montre, ça donne toujours envie de faire un petit kilomètre de plus. Pourquoi pas, juste parce que tsé. Faire un chiffre rond.
Hier, je me suis enfin décidée à calibrer ma montre pour la course. J'ai fait 0,7km pour calibrer et ensuite j'ai couru 3km pour essayer un peu la montre. J'étais bien. Y'a des fois où courir ça coule de source. Tellement qu'hier soir, en pensant à ça, je me disais que je devrais peut-être me fixer des but. 10km assurément et pourquoi pas, ô grande folie, viser un demi-marathon. Oui, folie !
Et ce soir, bang, je vais courir, je fais un 5 km. Mais péniblement. Je l'ai trouvé ardu, long, pas confortable. Ça ne coulait pas. Bon, mon temps était bien. Même pas à 2min30 de mon meilleur temps. Mais c'était dur. Dur du genre à me dire pourquoi je cours, pourquoi j'impose ça à mon corps ? Le dos me brûle en ce moment. J'aime la course, oui. Mais pas certaine d'avoir la ténacité, la volonté, la discipline d'aller plus loin que de la petite course de temps à autre pour le plaisir de la chose.
Toute ou pantoute. Un soir, je ferais un demi-marathon. Le lendemain, je me dis que je suis folle et que mon petit 5 km, c'est ben en masse.
Des fois, je me trouve difficile à suivre. Je m'enthousiasme, je me décourage. Et je cherche constamment la vérité dans toute cette folie. Dans tout ce noir ou ce blanc. Ce que je veux vraiment. Pour la course, oui. Mais surtout pour la vie en général. Pour tout. Toute ou pantoute. Ouin...
lundi 19 septembre 2011
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9 commentaires:
peut-être que d'y aller un petit pas à la fois t'aiderais!?
Mme l'Impulsive montréalaise,
Encore une fois, j'ai l'impression d'avoir un double de moi-même qui écrit. En avril, j'ai couru un 5k pour une "bonne cause". J'étais fière. Je me suis dit qu'il n'y aurait pas de limites à ce que je pourrais accomplir. J'ai songé un moment à m'inscrire au 10k du marathon de Mtl. Puis j'ai laissé le temps filer. Se sont succédées des courses + ou moins faciles. Il y a ces 5 k qui se font le doigt dans le nez. Il y a les 3k que l'on sue eau et sang. Je ne me suis pas inscrite. Je ne sais pas si je peux soulever des montagnes. En fait, certains jours, oui, et d'autres, ce sont plutôt elles qui écrasent.
Et on réussit malgré tout à naviguer au travers de cela..
Tu le dis bien, parfois ça coule, on ne sent même pas que l'on court. D'autres fois c'est difficile. Je viens tout juste d'arriver de courir. En dedans, pas de soucis, donc léger mon corps, j'allais bon train et tout allait bien.
Dis-toi que lorsqu'on traîne des soucis et des tracs, courir est plus difficile.
Quand tout roule, on roule plus allège!
Écoute ton corps. Quand ça ne lui tente pas, respecte-le. Tôt ou tard, il te fera feeler pour te surpasser!
Quelques réflexions qui viennent à mon cerveau à moitié endormi:
1)Tu portes bien ton nom de plume.
2)"Dernièrement, je me suis procurée (gratuitement en plus, chanceuse que je suis)..." Tsst, tsst, c'est très vilain, le vol à l'étalage! ;-)
3)C'est normal que certaines fois ça aille moins bien que d'autres, surtout quand on court pour une 2e ou 3e journée consécutive.
4)"Quand j'étais au gym, ma grosse motivation, c'était d'améliorer mon temps de course pour mon 5 km." Ce fut ma motivation à moi aussi pendant quelques années. Assez frappant comme similitude, et ce n'est pas la seule, d'après ce que je lis sur ton blogue. En autant que tu ne finisses pas comme moi, ce n'est pas trop grave...
5)Il est possible que le point 1 devienne de moins en moins vrai à mesure que les années passeront.
6)C'est ça qui est ça.
@Jane : C'est justement le problème... c'est compliqué un pas à la fois. Héhé !
@Minklo : Oh ! faudrait que je fasse ça courir un 5km pour une bonne cause. Charmante idée. Et bon, le 5 km, c'est assez facil en général pour moi. Mais bon, le 10km... Je sais que je serais capable. Mais je manque de constance. Je laisse aussi le temps passer avant de me dire, bon, là, ct'assez je le fais ! Et oui, comme tu dis, y'a des 3 km mortel et des 5 km facile. Question course, ma performance dépend souvent de l'énergie du jour.
@Michèle : Je ne crois pas que ce soit l'intérieur qui charge l'extérieur. Je sais bien souvent seulement au début d'une sortie de course si ça ira bien ou non. Mon corps me le dit. Mais avant de partir, mystère. Je ne suis pas constante dans la course. Et puis, je ne suis pas la plus mince. Donc ça en fait un peu plus à traîner ! Héhé !
@Autre bob :
1-Je crois bien, oui.
2-Mouahahahaha ! Non pas voleuse. Mais mon petit secret. Tout légal. ;)
2-Oui, mais j'aimerais bien être constante. J'veux dire on parle de 5 km, pas 30-40. 5 km quand on est capable de le courir, ça devrait toujours être facile. Non !?!?
4-Je suis certaine que ton temps est meilleur que le miens. Je suis loin de battre des records. Je me bats face à mon propre meilleur temps. L'important, c'est d'être contente de moi. Sinon, tu m'intrigues... finir comme toi. Tu veux partager ça avec nous, ou avec moi ??? C'est presque inquiétant.
5-Ça se peut, je gagne en sagesse.
6-Héhé ! Ok.
Ah! Je n'avais pas vu ta réponse. Voici ma réponse à certains points de ta réponse:
3)Justement, personne n'est constant. Il y a tout plein de facteurs qui influencent notre "performance" quand on fait du sport: niveau de stress, ce qu'on a mangé et le moment où on l'a mangé, durée et qualité du sommeil, fatigue des entraînements précédents, etc. Tout ces facteurs peuvent changer d'une journée à l'autre, s'additionner ou s'annuler. En plus, si tu essaies de battre ton record à chaque fois, ça veut dire que tu pousses à fond dans tous tes entraînements, alors c'est certain que si tu cours 2 jours de suite tu vas t'en ressentir la 2e journée. Le mieux, c'est de faire la majorité de ses entraînements à un rythme qui permet de tenir une conversation, question d'éviter les blessures et de ne pas se brûler. Quand j'ai changé ma façon de m'entraîner, pour m'assurer que je n'allais pas trop vite, il a fallu que je me parle tout seul en courant pendant un bout de temps...
4)C'est ce que je faisais moi aussi, me battre contre mon meilleur temps! Je cours maintenant de plus grandes distances, et j'ai dû changer ma façon de m'entraîner. Pour ce qui est de «finir comme moi», je faisais juste un peu d'auto-dérision. Et il y a bien assez de sources d'inquiétudes dans la vie sans commencer à s'en faire avec ce qu'on lit sur «les internets». ;-)
P.S. J'espère que ce roman n'était pas trop plate à lire...
@Autre Bob : Ça me fâche n'empêche de ne pas toujours être constante. Je ne demande pas top niveau, mais bon plus constante un peu. J'veux dire quelqu'un qui fait de longues distances est toujours capable de courir pendant un bon moment si ça lui tente. Du moins, si j'en crois certains amis que j'ai qui font des marathons. Mais bon, je sais, je suis loin du marathon donc 2 choses bien différentes... Anyway, je suis rough avec moi. Et oui, j'essaie pas mal de battre mon records chaque fois. J'aime me pousser pour essayer de me battre. Mais je sais bien que c'est ce qui me nuit dans ma progression. J'veux dire, j'ai beaucoup progressé depuis que je cours. Mais je sais bien que je n'ai pas la meilleure façon de progresser plus rapidement. Je viens d'ailleurs de m'acheter le livre Courir au bon rythme et ça semble en gros être le message. Mais bon, pas lu encore, juste commencé quelques pages. Ce sera sûrement instructif ! Va falloir que je me gueule dans ma tête en maudit par contre ! Héhé ! Sinon, je suis de même moi, je me soucie des autres.
Et j'ai rien contre les romans. C'est un lieu d'échange ici. Donc tant mieux quand on échange. :)
Excellente idée que d'avoir acheté Courir au bon rythme! Je ne l'ai pas lu, mais j'en ai entendu du bien. Les auteurs semblent un peu trop stricts à mon goût pour ce qui est des rythmes de course, mais suivre des principes d'entraînement reconnus minimise les risques de blessures. C'est tellement facile d'arriver à une course mal préparé et de se blesser. Je le sais par expérience...
@Autre Bob : Je ne suis pas très du genre à suivre des conseils à la lettre. Au contraire. Je vais adapter, prendre ce qui m'intéresse et me convient le mieux. Puis on verra bien !
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