Ça m'arrive à l'occasion. Quand je suis plus fragile, plus émotive.
Un sentiment horrible. Celui d'être en train de gâcher ma vie. De n'avoir pas les priorités à la bonne place. De ne pas savoir dans quelle direction aller.
J'ai peur. Ce sentiment-là est trop grand pour moi. Je ne sais pas quoi en faire.
Je sais qu'il passera. Mais je ne sais pas quoi faire de cette chose en moi qui ressucite toujours ce monstre qui m'habite.
Plus ma vie avance, plus je suis heureuse. Mais plus ma vie avance, plus je me demande si ce monstre me suivra toujours.
dimanche 4 septembre 2011
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7 commentaires:
Les monstres ca s'apprivoisent et peuvent même devenir des alliés.
Je ne te connais pas, mais je soupçonne que tu es dans la trentaine. La trentaine, c'est un peu l'âge de la panique. Dans la vingtaine, on pense que tout est possible, dans la trentaine, (surtout pour une femme), on sent que c'est maintenant un jamais. Maintenant où jamais pour avoir des enfants, pour avancer dans sa carrière, pour rencontrer l'homme de sa vie, s'acheter une maison etc.
Quand la quarantaine arrive, on commence à accepter les choix qu'on a fait et ceux que la vie nous a imposé, "a faire avec", et se rendre compte que oui, la vie et courte, mais pas si courte que ça non plus et qu'il n'est pas nécessaire de faire un crochet à chacun des éléments de la liste pour être heureuse. Lâche pas, fais toi confiance, ça devrait aller mieux avec les années.
Je crois qu'en quelque part, nous avons tous ce monstre qui surgit quelquefois, sans raison. Ou peut-être que lorsqu'on vit des déceptions, des épreuves ou des obstacles, il est plus enclin à sortir...ou même quand on est plus fatigué. N'est-ce pas que juste quand nous sommes fatigués, notre vision du monde change, devient plus pessimiste?
Ta vie est la tienne. Quoi qu'il arrive, je crois qu'il est impossible de "gâcher" sa vie puisque nous sommes en constant apprentissage. Ne pas toujours être certain de ses choix et de ne pas toujours savoir dans quelle direction aller, c'est tout simplement humain à mon avis.
Ce monstre-là vient me voir tellement souvent qu'il est en train de devenir mon animal domestique. Si ça continue comme ça, il va falloir que je lui donne à manger et que je lui trouve un nom...
On a tous nos monstres. Et je suspecte que l'on partage le même...
Moi, je n'ai pas souvent ce monstre mais je te dirais que ce weekend, JE suis un monstre. Pas de patience, écoeurée du temps gris, trop de temps pour penser. Je vire un peu en rond dans ma tête, mon chum m'énerve. Enfin, peut-être que c'est passager?
Moi je me dis que tu es due pour être en amour! Pas vrai??
@Caro : Alliés, je ne crois pas. Mais oui, ça s'apprivoise. Du moins, ça se comprend.
@Quelque part : Oui, trente ans précisément. Mais j'ai toujours été comme ça. Pleine de questionnements, d'impatience, d'envies, d'élans, de fébrilité, de doutes.... Et oui, quand je regarde derrière, je vois les lacunes.
@Petite libellule : Oh ! oui, la fatigue, les évènements négatifs... tout ça aide à un état d'esprit moins favorable. Et sinon, je suis humaine. Car je doute, je doute, je cherche.
@Autre Bob : Je ne te connais pas. Mais des quelques commentaires que tu m'as laissés, je n'aurais pas pensé que nous avions le même monstre. Comme quoi les monstres sont plus répandus encore que je ne le pensais. Je te souhaite qu'il ne revienne plus.
@Minklo : Ça apaise en un sens lire ça. J'ai parfois l'impression d'être la seule avec tout ça. Ces débordements, ces doutes et ces questionnements....
@Michèle : Y'a des périodes comm ça, hein ! Où on se fait grogner soi-même. Mouahahahah ! J'espère que tu vas mieux. Et oui, due, complètement due pour être en amour.
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