mercredi 9 mai 2012

Nostalgie d'un rêve

Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais collé sur un homme. Vous savez quand l'homme est sur le dos, qu'on se colle contre lui de côté et qu'on dépose notre tête sur son épaule ? Je trouve que la cuillère c'est surfait comme position. Je crois que je préfère celle-ci. On peut déposer une jambe au milieu de ses jambes. On peut lever la tête et l'embrasser. On peut promener notre main sur sa peau. Il peut flatter notre dos, notre bras.

J'étais bien dans mon rêve.

Mais ce n'était qu'un rêve. Et c'est le genre de choses qui rappelle qu'on est seule. Et que parfois, c'est difficile d'être seule. Qu'il y a des petits moments comme ça, de perfection, qu'on ne vit pas. Des moments simples, paisibles. Mais le lit est grand. Et vide. Et même le chat qui ronronne ne peut remplacer un homme qui fait la fournaise à côté de soi. Oh ! tout de même, un petit ronron, c'est apprécié... mais ça ne se compare vraiment pas.

J'ai parfois moins de difficulté à être célibataire. Ces temps-ci, ça peut aller. Malgré le rêve. Mais le rêve me rappelle quand même ce qui me manque. Ce que j'espère. Ce que j'aimerais partager. J'aimerais bien qu'on m'aime. J'aimerais bien aimer.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ces câlins dans la cuisine le matin en entendant que l'eau commencer à bouillir pour le café.

Comme ça me manque... !

Marjo

Michèle a dit…

Je vous le souhaite les filles...! Mais dans le brouhaha de la vie, pas toujours la cuillère le soir et pas toujours le temps des câlins devant l'eau qui bout!!
(Juste pour vous dire que même en couple, parfois, ça peut être déficitaire par temps plus durs!...)

Viv a dit…

Là tu viens de me rappeler à quel point j'aimais dormir dans cette position. J'étais si bien, au chaud et en sécurité. Ça va me manquer... *soupir*

Anonyme a dit…

Je me permets de répondre à Michèle.

Si les câlins devant l'eau qui bout le matin me manquent à ce point, c'est que j'ai perdu l'homme de ma vie. Ainsi, que le "collé" le soir au lit ; tout me manque...

Même le printemps me semble moins beau ; mais c'est seulement moi, car je sais que le renouveau printanier est un cadeau de la Nature.

Je suis une fidèle lectrice de ton blogue, tu sais.

Marjo

Unknown a dit…

comme tout ça m'a manqué quand j'étais célibataire (après 18 ans de vie commune avec le père de mes enfants...)
J'avais une vie assez trippante le jour et même parfois le soir, mais si certaines épaules étaient de passage pour échanger certains plaisirs, elles ne restaient jamais pour que ma tête puisse se poser et que ma main puisse se balader sur la peau chaude et nue...
J'ai un ami qui m'a offert un sac magique lorsque je me suis plaint à lui du manque de chaleur de mes nuits...
Ironie...
Je comprends toute cette attente d'attendre le café en se bécotant le matin...
Maintenant que je le vis, je sais qu'à 95% je me sens heureuse et chanceuse... l'autre 5%? Eh bien il s’ennuie de pouvoir lire le journal en silence ou d'écoute Homier-Roy sans me faire interrompre!
Ce billet me fait rappeler la chance que j'ai!!!
Courage...
Un jour tu vas te rappeler de certains petits bonheur de pouvoir faire l'étoile seule dans ton lit!
:-)

L'impulsive montréalaise a dit…

@Marjo : Oui, il y a plein de petits moments précis comme ça, de petites actions qu'on peut identifier.
@Michèle : On le sait ça. N'empêche, je suis un peu tannée des gens en couple qui se sentent obligés de nous consoler en se plaignant. Rien n'est parfait. Et j'ai envie de la non-perfection d'être en couple. Tant que la relation est saine, la non-perfection, c'est normal.
@Viv : Ça va te manquer... puis un jour, ça reviendra dans ta vie. En attendant, apprend à être en sécurité avec toi-même.
@Marjo : Peu importe les raisons. Et la tienne est majeure et j'en suis désolée. Je comprends ce manque. Je comprends le besoin de l'exprimer. Je te souhaite que le printemps devienne plus beau peu à peu.
@Laluna : J'aime ta compréhension de l'émotion qui m'habite. Ce n'est pas nécessairement que ma vie est vide, que je suis au comble du malheur. Mais j'aimerais que cette partie de ma vie, la sphère amoureuse, soit aussi remplie et satisfaite. Et oui, des avantages et des inconvénients, il y en a partout. Ce qui est important, c'est de choisir la situation qui apporte les avantages les plus beaux, ceux qui nous font du bien. Le reste, c'est la vie. Je garde courage. Héhé !