dimanche 9 juin 2013

Tes bras

J'aimerais tes bras. Toute la soirée, j'ai tourné en rond dans ma tête. J'ai manqué. J'ai entretenu le mal de ma peau.

Je n'aimerais pas tes bras... Au fond, j'en ai besoin. Comme d'un soulagement. Comme d'un long soupir qui libère la pression. Collée contre toi. Près de tes battements de cœur.

Je déteste les distances. J'ai tellement le vertige que j'ai l'impression que si tu ne me serres pas bientôt, je vais m'évanouir. C'est tout le mal que j'ai. N'en plus pouvoir. Une idée fixe.

Le vide me fait mourir. L'immensité me fait mourir. Sans orgueil, je supplierais, je quémanderais. Je n'ai dit que mon ennui. On avoue ce qu'on peut. Parce que sinon la chute fait trop mal.

Je déteste le temps. Celui qui est si mauvais. Je hais l'espoir. Celui que j'entretiens. Celui que tu fais vivre. Tu ne veux peut-être pas jouer, mais tu es pourtant joueur.

Si seulement je pouvais m'auto-effacer... Que mon ventre m'avale. Je voudrais m'y cacher. Au chaud. Parce que dehors, sans tes bras, c'est trop dur.

Ce n'est pas que j'aimerais tes bras. C'est que j'en ai besoin.

4 commentaires:

Le factotum a dit…

C'est vrai que la proximité de ma douce me fait le plus grand bien.

Mélanie a dit…

haaa! ma belle Impulsive, je te les souhaite tellement ces bras pour te réconforter. Je t'en fais un câlin même si ce n'est pas pareil et surtout virtuellement xoxoxo

Nanou La Terre a dit…

Le manque de quelqu'un qu'on aime encore c'est tellement pas facile, je peux comprendre.Je te fais aussi une petite tendresse d'amitié xxx

L'impulsive montréalaise a dit…

@Factotum : Et que l'éloignement me fait le plus grand mal.
@Rosabelle : T'es gentille ma chère. Je prends les encouragements et le câlin et les emporte avec moi.
@Nanou : C'est plus complexe que ça. Mais non, pas facile. Merci de cette petite tendresse.