vendredi 22 novembre 2013

La force du mental

Hier soir, je suis allée courir. Je dois avouer que je suis plutôt contente de moi question course pour le mois d'octobre et de novembre d'ailleurs. Motivation à sortir basse, très, très basse. Mais une fois partie... De belles distances, de belles courses, une vitesse de tortue (on ne peut pas tout avoir) et beaucoup de bien. 
 
C'est bizarre parce que le corps a bien de la misère à suivre ces temps-ci lorsqu'il s'agit de bouger. Alors, je bouge mon mental. Ou plutôt, je me sers de mon mental pour bouger. Du genre j'oublie que mon genou droit est vraiment en criss contre moi et je continue à courir quand même. En me concentrant sur ceux qui ne peuvent  courir. Ou sur ceux qui courent des distances de fou dans des conditions extrêmes. Ou les petits enfants malades, c'est toujours un bon vendeur les petits enfants malades, en me disant qu'eux se battent pour beaucoup plus que pour le prochain, vain, kilomètre de course. Oh ! je ne vous dirai pas que j'ai fait un marathon, loin de là. Mais j'ai battu mon genou droit. Ou ma fatigue. Ou ma vitesse qui refuse de redevenir ce qu'elle est à peu près toujours habituellement et s'acharne à me faire suer ! Mais voyez-vous, entre tout donner sur du plus court, ou donner plus réparti sur du long, je découvre que j'aime bien le un peu plus long. 
 
Et je vous rassure, bien que je batte sauvagement mon genou droit, le surlendemain d'une sortie, il est déjà moins frustré. 
 
Mais là, je crois que j'ai bien envie de rattacher mes souliers jusqu'à 2014. Les températures se font fraîches quand je pars vers 18h30 le soir. Et ça sent la neige tranquillement. Ça sent Noël. Ça sent que je pense qu'un peu de yoga, bien au chaud dans mon salon, me ferait du bien. Ça sent qu'il va falloir que je me serve encore de la force de mon mental... Tsé la mental toughness ! 

4 commentaires:

Une femme libre a dit…

Attention avec la douleur au genou. Ça pourrait s'aggraver. J'avais ça aussi et j'étais rendue handicapée au point d'avoir une misère énorme à monter des escaliers. C'est mon entraîneur qui a fait disparaître totalement la douleur (je touche du bois) avec des exercices de musculation ciblés. Il faut renforcer ce qui entoure les genoux pour les stabiliser. Tant qu'il y a douleur, la course n'est pas vraiment recommandée. Demande à des experts.

Une femme libre a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
L'impulsive montréalaise a dit…

@femme libre : C'est là un fort et sage conseil chère femme libre.
Mais je te rassure. Je cours depuis plusieurs années et je ne me suis jamais blessée. Ce qui, pour quelqu'un qui court, est ma foi, rare. J'écoute beaucoup mon corps et j'essaie toujours de le pousser sans dépasser les limites.

Une femme libre a dit…

Bravo à toi alors. Tu es la meilleure juge de tes capacités. Ne lâche pas.