mercredi 31 mars 2010

Réflexion vive

Je voudrais n'être pas seule en ce moment. Avoir quelqu'un avec moi. Au moins pour discuter. Ma tête va trop dans mille sens à la fois. Je me sens seule.

Regard

Aujourd'hui, tu m'as fait ce regard...

Tu as des regards qui me donnent envie de sourire. Envie de pardonner. Envie de perdre la tête.

Ton regard disait ta gêne, ton envie de moi, ton ennui de moi. Je ne suis pas folle. Je n'imagine pas cet ennui. Je sais qu'il existe. Même ténu. Il est là, bien là, tangible, imposant, terrorisant. Je n'aurais eu qu'un geste à faire. Te mettre la main sur l'épaule. Un geste de pardon. Pour te pardonner ce que tu ne sais pas même pas que je te reproche. Je n'ai pas osé te le dire. Trop de pathétisme.

Ça me fait la peau de sentir ça. Ça me bouille les veines. De l'électricité dans mon coeur et dans ma tête.

Si, au moins, tu méritais tout ça. Toute cette émotion, cette envie dévastatrice que j'ai de toi. Mais tu ne mérites rien. Que cette haine que je t'ai lancée au visage et par courriel. Une haine que je n'ai pas voulu expliquer. Un truc glacial qui me mord le corps, me le submerge, me le hante. Et pourtant. Pourtant... Un regard de toi. Un regard qui parle d'ennui et je faiblis un peu. Pas assez pour tomber. Ni même pour plier. Mais assez pour sentir des noeuds se défaire en moi. Assez pour sentir que tu es danger.

Les regards sont parfois si doux. Un regard gêné, timide, juste quelques secondes. Un peu de fierté aussi. Car mon regard de petite folle de toi, tu le sens. Tu le sens qui te coule sur le dos, sur les fesses, sur le visage. Partout qui suinte sur ta peau. Qui la pénètre. Un regard qui scrute. La seule chose que je m'autorise. Mais les regards, les yeux, ce sont des fenêtre de l'âme. Et nos fenêtre ne sont pas fermées...

(Oui, c'est bien mon oeil que vous pouvez voir plus haut. Il vous dit quoi cet oeil ??? Vous parle comment ???) 

mardi 30 mars 2010

Chocolat et manque

Je déteste quand j'ai envie de me précipiter sur tout le chocolat à ma portée. Et hors de ma portée aussi en fait ! Tout le chocolat du monde.

Le printemps est trop propice à se sentir en manque...

Parfois, je trouve qu'on exagère. Le sexe, quand on en a moins, on s'en passe et on s'habitue. De voir tous ces gens qui prétendent ne pas pouvoir vivre plus d'une semaine sans baiser, je trouve ça presque inquiétant. Non pas presque; je trouve ça inquiétant ! Et que dire de cette montée de la porno, de l'extrême et du toujours plus ? Comme si on ne pouvait plus jouir sans que ce soit big, plus grand que nature. Oui, j'aime le sexe. Non, je ne suis pas prude ou complexée. Non je n'ai pas besoin d'hyper-stimulation pour jouir. Mais si on peut vivre sans amour, il me semble qu'on peut se passer de sexe quelques temps. Parce que baiser pour baiser, faut de la nouveauté (comprendre un nouveau gars) parce que sinon, je trouve que ça devient lassant. À mon avis. L'amour ou ou un genre d'attachement change la donne bien sûr. Mais baiser pour baiser, faut que ça se renouvelle. Non, je le répète : si on peut se passer d'amour temporairement, on peut se passer de sexe temporairement.

SAUF au printemps peut-être...

lundi 29 mars 2010

De tous bords, tous côtés

Ce soir, au gym, y'avait un charmant nouveau (comprendre plutôt mignon) au gym. C'est fou comme je suis orgueilleuse sur un tapis roulant (même sous antibiotiques et après un peu de repos gym pour cause de maladie) quand je suis en situation ''d'urgence". Mais bon, n'ayant aucun talent pour draguer les inconnus, je ne crois pas que de lui demander s'il vient souvent suer ici serait une bonne approche ! Ce qui est dommage. Parce que je me souviens de ce gars qui, je trouvais, avait vraiment l'air sympa et était mignon. Ben, il ne vient plus maintenant. Et je ne lui aurai jamais parlé.

Pendant ce temps-là, qu'est-ce que je fais ? Je drague des gars que je connais. Mais qui n'en valent foutrement pas la peine. Heureusement, j'ai décidé que je laissais tomber les espoirs envers un gars qui, dans le fond, ne me plait pas tant que ça. Ça libère et aère l'esprit. Fini l'envie de me sentir ''aimable'' et d'avoir besoin pour ça de séduire un gars qui ne me convient pas.

J'ai hâte au beau temps. J'ai hâte de marcher au soleil, d'aller faire de la randonnée en nature, d'avoir plus d'énergie parce que la température est follement contagieuse.

Parfois, je me demande à quoi ça sert de tenir ce blogue. C'est drôle parce que je viens justement de faire ce post dans lequel je vous ai mentionné les raisons pour lesquelles, j'en tenais un. Mais c'est plus fort que moi. Parfois je doute. J'ai toujours douté de l'amour des autres. Bon ici, ce n'est pas de l'amour, mais vous comprenez le principe. Il arrive que je me dise que dans le fond, je ne suis pas tant appréciée, que ce blogue n'est pas si intéressant. Pourtant, je crois bien que ça l'est intéressant. Pas toujours. Mais ça m'arrive de relire mes textes après les avoir écrits et je trouve que c'est bien, que j'aime. Arggghhh ! Ce n'est pas vous. C'est moi. Ça m'a pris des années à croire en l'amour des autres intellectuellement. Même chose pour SENTIR l'amour des autres. Ce qui est encore plus important. Mais parfois, pour le sentir, y'a des bogues ! Anyway, J'AIME ÉCRIRE ! Je devrais me dire que ça fini lèa pis that's it ! Pas besoin de plus que de la satisfaction d'aimer écrire.

Ouin, je suis partie tout croche sur plein de sujet et je suis en train de faire un p'tit truc sur le pathétisme, moi. Héhéhé ! Mais je vous rassure, je vais bien. Passé une très belle journée. Hâte au weekend de 4 jours qui s'en vient. J'ai beau aimé mon travail. Oui, oui. Mais moi, je trouve que tout ce qui demande qu'on le fasse 5 jrs par semaine et 49 semaines par année, ça écoeure à l'occasion et ça demande des congés le plus souvent possible.

Bon, je vais de tous bords, tous côtés. Un peu trop. Je vous salue bien chers lecteurs. :)

dimanche 28 mars 2010

L'impulsive se demande

Des fois, je me demande ce qui pousse les gens à créer un blogue...
Les raison qui nous poussent à agir, l'impulsion qui nous guide à faire ça...

Vous, ceux qui en avez un (ou en avez eu un), c'est quoi votre raison ?

Suggestion

Besoin de suggestion pour une activité à Montréal ou environs qui serait LE FUN pour un gars de 22 ans ben ben difficile. En l'occurence mon frère. Héhé ! Mais bon, considérant que je suis parfois une matante concupiscente, je pourrai toujours recycler l'idée pour d'autres sorties... Ahahaha !

vendredi 26 mars 2010

Duo de textes sur l'enfer : Texte 2

Je me crois en enfer, donc j’y suis.
                                              Rimbaud

Mon texte précédent disait que l’enfer, c’est les autres.

Mais l’est-ce ?

En partie, oui. En partie, l’enfer, c’est les autres. Mais, en même temps, cette citation de Rimbaud, j’y crois. Intensément.

Se croire en enfer, c’est y être. Mais si se croire en enfer, c’est y être, ça veut aussi dire que l’enfer, c’est nous-même.

L’enfer, c’est nous. Nous sommes notre pire ennemi.

Nous-même…
Nous laissons les opinions mauvaises nous atteindre.
Nous ne supportons pas la moindre critique.
Pourtant, nous nous critiquons nous-mêmes avec une quasi virtuosité.
Nous aimons la mauvaise personne. Nous nous vautrons dans cet amour.
Nous nous complaisons dans la plainte, la souffrance, les idées morbides.
Nous avons peur. De nous, des autres, de se laisser aller, d’agir selon notre cœur. Des limites, des contraintes. Toujours.
Nous accordons trop d’importance aux mauvaises choses pour en oublier les bonnes.

L’enfer, c’est nous. Se croire en enfer, c’est y être.

Mais alors, l’enfer, c’est nous, ou c’est les autres ?

Peut-être l’enfer, est-ce simplement les deux. De façon inextricable…