vendredi 19 octobre 2012

Vaincue

Lorsque les gens mettent un chapeau sur une tête, ils n'ont surtout pas envie de l'enlever.
Lorsque les gens critiquent, ce n'est jamais dans le but d'arrêter ensuite.
Lorsque les gens mettent la faute sur l'autre, ils oublient toujours leur part de l'histoire.
Lorsque les gens ont trouvé un bouc-émissaire, ils le talonnent sans relâche.
Lorsque les gens poussent une personne dans un coin, c'est avec le goût du sang en bouche.
Lorsque les gens s'associent, ils pensent que le nombre fait loi.
Lorsque les gens condamnent, ils éprouvent du plaisir à voir la victime trop près l'échafaud.
Lorsque les gens catégorisent, c'est comme s'ils mettaient une étampe au fer chaud sur la peau.

Je ne sais pas qui peut se battre contre ça.
Je n'y arrive pas.

9 commentaires:

Éphémère a dit…

Une personne qui se lève peux faire la différence. Une seule personne qui parle peut être écouté.

Il ne faut pas perdre foi en l'humain, en nous et en l'amour.

Traite moi d'idéaliste, mais je pense que c'est possible. La bonté, la compassion, l'empathie d'une seule personne peux toucher les autres. Il en faut juste une.

Kalte a dit…

Nature humaine. Lis le Principe de Lucifer d'Howard Bloom.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Éphémère : Je suppose que oui. Mais quand on est la "victime", même si on se lève, ça ne donne rien. Il faut d'autres personnes pour se lever. Mais c'est si facile de rester assis.
@Kalte : Je ne sais pas Kalte si c'est réellement la nature humaine. L'être humain peut-il naître foncièrement mauvais ? Ou est-ce le milieu qui le rend ainsi ? Je réfléchis à ce genre de questions ces jours-ci (I know...) et j'avoue que je ne sais plus, ne sait rien. Les deux possibilités me semblent impensables...

Kalte a dit…

Lis-le, tu trouveras tes réponses.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Kalte : Si tu me le prêtes ! ;) Plus sérieusement, je ne suis pas certaine de vouloir trouver une réponse. Je crois qu'elle ne me plairait pas...

Kalte a dit…

:) Je peux te le prêter, jte l'apporterai en même temps que ta poutine. Mais ça fait peur de lire tout ça par bout...

L'impulsive montréalaise a dit…

@Kalte : C'est mis dans mon agenda : semaine des 4 jeudis quand les poules auront des dents, Kalte me prêtera un livre et m'amènera une poutine !! (vois comme j'y crois encore...).
C'est pour ça que je ne suis pas certaine de vouloir le lire; ça a l'air de faire peur. Je préfère, je crois, me faire ma propre réflexion. Bien entendu, ça pourrait aussi être bien de l'alimenter ailleurs...

Sébastien Haton a dit…

Si si, tu peux le combattre, ne serait-ce qu'en apprenant ce texte par cœur et en le récitant à chaque fois que nécessaire ;-)
Ce que tu dis est juste, à ceci près que beaucoup d'entre nous sont prêts à le reconnaître si on nous le dit gentiment...
s.

L'impulsive montréalaise a dit…

@seb : Ou je fais des copies et je les distribue à la sortie des métros peut-être ! Héhé !