samedi 30 juin 2012

C'est compliqué !

Vous le savez, j'ai une opinion assez arrêtée sur les hommes et les femmes. Sur leurs caractères propres et leurs petits travers. Je sais bien que tout n'est pas carré. Qu'on ne peut pas associé une caractéristique précise à tout un sexe, sans nuances. N'empêche. Je trouve qu'il y a des généralités, et comme je l'ai toujours dit, qui dit généralités, dit aussi certaines vérités. À défaut de vérités certaines.

Soit. J'ai trouvé mon Waterloo. Mon combat intérieur à ce sujet.  Les hommes seraient-ils compliqués contrairement à ce que j'ai toujours pensé ?

Je mentionne que j'ai dit compliqué. Non pas complexe. Complexe, c'est bien. Compliqué, c'est chiant. Compliqué, c'est les femmes. Car oui, les femmes sont compliquées. Compliqué, c'est casser un cheveu en quatre. Inutile !

J'aurais dû voir venir. Tout d'abord, ce gars qui over-analyse dont j'avais parlé dernièrement. Puis, ce gars over compliqué qui réfléchit tout. Et en longueur. L'autre qui joue la femme (non, pas au figuré, je précise). L'autre qui hésite et tergiverse. Je ne sais pas pour vous, mesdames, mais je m'ennuis du vrai homme. Bon, ok, on tombe dans les clichés, je sais. L'homme des cavernes qui grogne et ramène un gros morceau de viande saignante dans la hutte en se grattant le fond de culotte... Bla bla bla... Mais qu'est-ce qu'un vrai homme et tout la patente ? Je vais faire ça court. Si j'ai l'impression d'avoir plus de couilles qu'un homme, ou si j'ai l'impression qu'un homme a plus d'ovaires que moi, je trouve que ça ne sent pas le vrai homme.

L'hésitation, le têtage, le balançage sur un pied puis sur l'autre, j'ai toujours trouvé que c'était plutôt féminin. Et bien, je connais des femmes avec un pénis, ça l'air ! En attendant, je vais continuer à réfléchir à la question....

vendredi 29 juin 2012

Course morvante et yoga

Je reviens de courir. Je sais, je sais... Je suis une folle. Je sors à peine, pas complètement de mon rhume et la première chose que je fais : aller me pousser à fond en courant.

Bon, à fond, c'est vite dit. Et pourtant. Considérant combien de temps j'ai couru et ma distance, je m'impressionne moi-même. Bon, j'ai fait deux petites sorties entrecoupées d'une petite pause au milieu (remise de rhume oblige et un peu d'eau par cette température)... Mais quand même, pratiquement 30 minutes total. Et en fait, je déteste m'interrompre pendant la course. Je trouve que c'est toujours plus difficile de repartir la machine ensuite. Donc encore plus inespéré.

Pour tout dire, je ne sais pas ce qui m'a tenue aujourd'hui. Mes jambes, je dirais. J'avais pas couru depuis un peu plus d'un mois... Je sais, vous pouvez me pitcher vos tomates. Sauf que dans le dernier mois, j'ai fait beaucoup de yoga. Comme j'arrivais à rien faire le soir en arrivant chez moi, j'avais pris la décision de faire 30 minutes d'exercices, surtout yoga, tous les matins avant d'aller travailler. J'ai fait 12 fois sur 15 jours. Ce qui est vraiment bon je trouve. Surtout que ça me demandait de me lever 30 minutes plus tôt. Et moi, j'hais ce qui doit me faire lever plus tôt. Mais des fois, faut ce qui faut. Et puis, 30 minutes de yoga le matin, j'ai découvert que c'était miraculeux. Bon, j'étais pas top shape toujours, mais j'avais ô combien moins de coup de barre de fatigue l'après-midi. Longue parenthèse pour dire que ça sculpte le yoga. Et que donc mes jambes ont tenu le coup sans trop de problème. Le souffle, c'était pas tout à fait fluide (morve n'aidant pas... je sais, je suis graphique), mais maudit j'ai fait 2 très bons temps pour les 2 distances que j'ai faites !!!!

Quels temps, vous voulez savoir ? Naaaaahh ! Je sais pas pourquoi j'ai cette timidité envers mes temps de course. Pourtant, je suis loin d'être si mal. Déjà, de le courir, c'est bien. Et en plus mes temps n'ont pas de quoi me faire rougir. Pour tout dire, je m'en "vante" à tous vents de vive voix. Mais ici, par écrit, je suis timide. Peut-être une petite peur du jugement. Pourtant, pourtant.... J'ai découvert, il y  peu, une petite statistique qui m'a réjouie. J'ai lu dans une publication le temps moyen féminin pour une course de 5 km. Je suis sous la moyenne !!! Et pas que de quelques secondes, là. Non, ça se compte en minutes. :) Bon, pas 10 minutes non plus. Même pas 5. Mais ça m'a fait un petit velours.

Anyway, je reviens de courir. Je suis folle. Vive les folles !

jeudi 28 juin 2012

Billet sans but sauf de mettre des photos de mon chat et d'une robe *

J'ai réussi à m'habiller il y a de ça environ une heure. Plus par principe que par conviction ou par envie profonde. Non, je n'ai toutefois pas mis la fameuse robe jaune (j'ai l'impression qu'elle est devenue célèbre maintenant... héhé! d'ailleurs la voici).

Je vous rassure. Je vais mieux. Physiquement. Mentalement. Mais je demeure bien calme. Quel gâchis de vacances ! Qui avaient bien commencées pourtant. Soit. Je voulais faire une cure de sommeil. C'est ce que j'ai fait dans les trois derniers jours.


J'ai peu à vous dire. Juste l'envie de parler. Bon, j'aurais plein de choses que je pourrais vous dire, mais bah ! Je feel relax. Mon chat aussi d'ailleurs. On sait par coeur les émissions d'après-midi sur le poste qu'on écoute. Pis on grouille pas trop. Tsé, relax. Il sera toujours temps de me getter a life demain. Ou après-demain. Heureusement, les vacances ne sont pas terminées.

Qui sait, je pourrais peut-être même trouver l'occasion pour porter la petite robe jaune !? Ou la verte ? Ou la blanche ? Ou plus d'une !


*Complément au titre : je sortirai mes talents d'écriture ou mes sujets intéressants à un autre moment (j'écris ceci en ridiculement petit parce que c'est drôle... non ?)

mercredi 27 juin 2012

Bouffe et blahhhh !

Ça faisait un bon moment que ça ne m'était pas arrivé... Pas autant du moins. Vous savez, ce comportement hautement féminin qui consiste à bouffer ses émotions ?!

Oh ! bon, rien à crier sur les toits ou dont je doive rougir fortement. Juste manger plus qu'il ne le fallait. Plus que l'appétit physique ne l'exigeait. Peut-être je compensais pour les deux derniers jours où l'appétit était plus ou moins là (rhume oblige). Mais je mangeais surtout par dépit. Par morosité. Faut dire que c'est emmerdant être enfermée chez soi à dormir sa vie et à faire du sofa, toute seule au monde alors qu'on est en vacances. Bon, ok, c'est aussi la seule chose que j'avais la force de faire, surtout hier, il faut dire. Même aujourd'hui, je prenais des petites pauses entre deux phases debout. Mais bon, là n'est pas le sujet.

Le sujet, c'est que j'ai bouffé, mangé, ingurgité mes émotions. Et je me sens encore plus dépitée que plus tôt. En effet, c'est bien le pire de ce petit comportement ponctuel, on ne se sent pas mieux par la suite. Même qu'on se sent moins bien. Plus moche. Plus tristounette.

Arrrghhh ! J'ai chaud. Je me sens blahhh ! J'ai un sentiment d'avoir trop mangé. Je me sens seule. Je me sens pfffff ! Je sais, je sais, j'ai plus d'onomatopées pour décrire que de mots. Soit, ce sont des choses qui arrivent.

Vivement, une jolie journée où j'aurai envie d'aller promener ma nouvelle petite robe jaune et un peu de bonne humeur. D'ici là, m'en vas dormir et essayer de tuer encore plus mon ti rhume qui s'en va tranquillement !

Seule

Parfois, ça me prend à la gorge. Au coin des yeux. Dans la poitrine. Un grand trou.

C'est soudain. Brutal. Immense.

Ce sentiment d'être seule au monde. D'être la personne la plus seule du monde.

lundi 25 juin 2012

Attention : billet potentiellement contagieux

Je suis en vacances pour la semaine !!!! Yé !!!!! :)
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Je suis meulade. Bien entendu ! Je tombais en vacances vendredi soir. Et ce matin, tête lancinante, gorge qui veut pas et nez qui fait niffe, niffe. Maudit que j'attends ça, moi, l'éradication du rhume ! 
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Pourquoi quand on cherche simple, on trouve compliqué ? Bon, remarquez, je n'ai jamais essayé de chercher compliqué pour voir si ça donnait l'inverse. Disons juste que, ben c'est ça. J'ai pas d'autres arguments (cerveau en mashmallow à cause du rhume mentionné).
*
Mon chat était pas mal malade au début de la semaine dernière. Il a vomi vraiment trop. Heureusement, mon coeur de maman peut se rassurer, c'est fini et il est en pleine forme (pas moi, mais soit.... c'est une autre histoire... sur laquelle j'insiste un peu dans ce billet).
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La chaise d'ordi de mon salon (dont je ne me sers jamais puisque je suis toujours évachée sur mon sofa avec mon portable) est rendue un garde-robe. J'achète trop de choses et j'empile là-dessus plutôt que de laisser froisser dans les sacs. Ou de ranger. Ce qui serait la chose logique à faire. En tout cas, j'ai encore deux robes de plus. Superbes ! Je crois que je développe une obsession des robes. Est-ce inquiétant ?
*
Ces temps-ci, si je n'ai pas d'encouragements extérieurs, j'ai une affreuse tendance à rester en jaquette à moroser (oui, c'est un verbe) ma vie. Je suis fatiguée. L'avantage d'un put%#*%*&) de cri&%)& de rhume, c'est que je me sens moins coupable de faire trois siestes par jour. Et bon, n'ai-je pas vaguement qualifié mes vacances aux autres de ''cure de sommeil". L'affaire, c'est que j'ai mal dormi cette nuit. En plus de me coucher ben tard. Rester en jaquette toute dépeignée, à maudire son nez, ça compte sûrement pour du repos. Non ?
*
Merde, je pense que mes yeux commencent à être irrités. Je sens les premières gouttes. Un de mes symptômes préférés du rhume. Dommage qu'il n'y ait que mon chat. Je pourrais faire du chantage émotif. Pourquoi ça a pas commencé hier cette affaire-là ? (euhhh, joke, hein !)
*
Je suis obsédée par mon rhume. Ne le répétez pas à personne.
*
Oh ! les couleurs de robes, vous voulez savoir. Une jaune hyper mignonne qui me fait super bien. Et un coup de coeur genre robe bustier blanche. Oui, oui, elle me fait bien aussi.
*
Vous ai-je mentionné que j'avais le rhume ?
*
Je vous aime. Je m'ennuis de vous. C'est ça le rhume. Ça me rend nostalgique mes chers lecteurs.
*
Faudrait que j'appelle à ma mère. Pour savoir si je fais pitié. Bon, ok, les dés sont pipés comme on dit. Elle a pas le choix de répondre oui à ça. Mais ça fait du bien à entendre.
*
Je vous ai dis que je vous aimais ?? Niffe, niffe.

vendredi 22 juin 2012

Dépenses, dépenses... Ou petit billet délicieusement superficiel

C'est l'été. Il fait beau. Je me sens frivole. Et surtout écoeurée de mon linge trop grand !! Je vous l'avais déjà confié, après 23 lbs de perdues en un peu moins d'un an, j'ai racheté jusqu'à maintenant peu de vêtements. Comme je veux perdre encore une douzaine de lbs, je me dis que je pourrais le faire seulement là. MAIS. Une fille se tanne ! Alors cette semaine, j'ai fâché ma carte de crédit. Mais un peu. Pas tant que ça. Juste que tsé. Une fille veut être cute.

D'abord, une autre tite robe. Ben oui, je me suis maniaque des robes depuis un an environ. Moi qui en achetait rarement avant (je préférais les jupes). Une tite robe verte vraiment mignonne. Mais c'est l'accessoire qui va avec qui m'a jetée à terre. vous savez la mode des ceintures pour souligner la taille (pas sur les hanches donc, plus haut). J'essaie la robe. Demande conseil/avis de la vendeuse. Elle dit le mot ceinture. Moi de répondre non avec un regard de biche effrayée qui voit les phares d'une voiture qui arrivent sur elle. Mais vendeuse part en courant, revient avec la dite ceinture, ne porte pas attention à mon regard de biche et me fout la ceinture. Puis elle se tasse. Et je me vois. Ooooooh ! MY ! Ça fait. C'est même vraiment cute !!!!!!

Sinon quelques autres petits morceaux de vêtements. Mais aussi LA virée. Sous-vêtements. Soutiens-gorge plus précisément. Vous le savez mesdames, quand on perd du poids, c'est le premier endroit où on perd (je vous rassure messieurs, je n'ai pas perdu tant que ça pour ceux qui s'en inquiéteraient... héhé!). Résultat, quelques jolis petits sous-vêtements. De quoi réjouir le coeur d'une femme. Et transformer ses seins en arme de destruction d'hommes (je nierai avoir écrit ça, je prétendrai que c'est l'expression de quelqu'un d'autre).

Du coup, je suis bien contente. Je réalise encore plus le chemin que j'ai fait. Je crois que je vais racheter quelques autres vêtements d'ailleurs. Si je perds et que c'est moins joli, je ferai ajuster, voilà tout. Il me reste aussi la virée maillot ! C'est drôle, l'autre jour, avec 2 autres filles, on se montrait nos ''petits ventres''. Je ne crois pas le mien prêt au bikini. Les deux autres filles disaient que oui... Pas sûre, vraiment pas sûre. Mais bon, c'est quand même bien d'entendre ce genre d'opinion !

jeudi 21 juin 2012

Chauffe-moi

J'aime ton regard sur moi. Regard d'homme sur corps de femme. Tendre. Urgent. Désir. Des regards comme parfois il s'en reçoit trop peu. Le corps est affamé. D'effleurements des mains, mais aussi d'effleurements des yeux. État de manque. État comble. Cette envie. Qui se répercute entre les côtes, sur la ligne du dos, au coeur des hanches.

Regarde-moi. Je t'avale le regard. Te le prend. Te le joue. M'offre. Photo croquée. Image à vif. Une brûlure. Des rires dans les yeux. On oublie les complicités possibles lorsque la solitude prend trop de place. Et quand ça revient, c'est les vagues. Ça parcourt des pieds à la tête. Ça monte aux joues rouges. Souffle coupé.

J'ai soif de ça. Assoiffée. M'ouvrir jusqu'aux besoins, jusqu'à l'âme. Donner ce que j'ai tant. Refuser ce dont j'ai peur. Jouer dans tes yeux. Fouiller. Exprimer ce qui devient pressant. Vouloir. Accepter l'oeil curieux et inquisiteur. Repenser aux mains, aux lèvres, au corps à corps. Revivre les respirations désordonnées. Les bouches qui n'en finissent plus.

Les regards. Ces regards qui disent et dévoilent tout. Qui créent et anticipent. Qui rappellent et évoquent. Regarde-moi à satiété. Ça me saoule et ça me chauffe. Ça me dit que je suis belle. Que je suis. Ça me soulève et m'envole. Ça me transporte et m'écartèle. Encore. Juste un peu. Je t'offre. Donne-moi.

mardi 19 juin 2012

Cet ennui que j'ai

Ça m'a frappée ce matin. Je crois que je suis tannée de faire ce que je fais. Mon boulot, j'veux dire. Je ne déteste pas ça. Il y a des avantages. Il y a des inconvénients. J'aime quand même ce que je fais. Mais je suis tannée. Plutôt, je m'emmerde. Je me dis parfois que j'aurais envie d'essayer de faire autre chose. D'avoir de nouveaux défis.

J'ai fait de nouvelles tâches dernièrement à mon boulot. J'étais allumée, présente, dynamique. Ça me changeait un peu.

Le problème avec un boulot où ça va relativement bien, où on est juste un peu ennuyée, c'est que c'est un piège. On s'y sent prise. Le salaire va, les vacances vont, la facilité, les horaires, les avantages. Qu'est-ce qui est le plus important ? Une certaine satisfaction prudente ? Ou le thrill de nouveaux défis où on pourrait se péter la gueule bien fort ?

Je n'ai pas les moyens de tout choisir. Ni financièrement. Ni émotionnellement. Car il faut avoir les reins solides pour se mettre en danger. Si on n'est pas malheureux, juste un peu tanné, on se demande pourquoi on agirait. On ne sait pas comment agir. On voit les limites, les peurs.

Je l'ai dit, ce n'est pas une question de malheur, de tristesse. Ça va plutôt bien sur la majorité des aspects à mon boulot ces temps-ci. Mais je m'ennuis. Il me manque un feu. Il arrive parfois que je le vois, que ça brûle un peu. Mais trop souvent, c'est éteint et je m'emmerde. En même temps, qui me dit que ce serait différent avec un autre boulot ? Ce qu'on fait la majorité des jours de notre vie ne finit-il pas trop souvent par nous ennuyer ?

dimanche 17 juin 2012

Souffle de liberté

J'ai envie de vivre, mais je me fabrique des ailes de plomb.

Je me sens libre, mais je ne suis pas bonne pour éviter les prisons.

Je respire. Je respire.

Je travaille à une liberté. Je travaille à un épanouissement. Je ne sais pas si j'ai la bonne route. Mais j'essaie de me surprendre. De repousser mes limites. De voir si j'y suis ailleurs. Un peu de différence. Reprendre possession de quelques démons pour les envoyer valser.

C'est léger la vie. C'est tout petit. Mais ô combien grand.

Je désapprends. Je pourrais tomber. Je risque. Tête froide et sèche.

Il me manque un peu de franchise. Je ne mens pas. Je dissimule. Et à d'autres, je balance tout. D'un bloc. Qu'on me prenne entière. Mais ce qui m'embête, ce sont les premiers, ceux qui ignorent.

J'essaie. Un peu plus haut. Je fais des premiers pas. Un jour, je marcherai tellement droit. Un  jour. Pour l'instant, je respire.

samedi 16 juin 2012

En manque d'humains

Ça me fait chier d'avoir rien de prévu ce soir. J'ai pas envie de rester seule chez moi à m'emmerder. Il fait beau, il fait joyeux. J'aurais bien aimé faire un petit quelque chose. Recevoir quelqu'un à souper, avoir une invitation, aller prendre un verre.... Whatever de quoi qui implique la compagnie d'un ou de plusieurs êtres humains.

Bon, m'emmerder, c'est relatif. Je ne vais quand même pas passer la soirée à regarder pousser mes ongles d'orteils. Je n'ai pas peur de la solitude. Je m'occupe quand je suis seule.

Mais, des fois, t'as envie d'humains. De contacts. De rires. D'amusements. Et va savoir pourquoi, ça tombe sur le weekend ou la soirée où t'as crissement rien de prévu. Au contraire, si tu feels sauvage, un peu morose, t'as plus ou moins envie de voir du monde, oups, ta vie sociale devient plus occupée. C'est quoi ce timing-là, bâtard ?

Soit. C'était mon ptit deux minutes d'apitoiement. Arrrghhhhhhhhhhhhhhhh ! Profitez bien de vos soirées occupées !!

mercredi 13 juin 2012

Aucun doute

Je suis folle.

L'impulsive a frappé.

Nan, je vous raconte pas.

Je sais, ça fait agace. :-o

mardi 12 juin 2012

Tsé des fois !

Maudit que j'ai pas de patience ! Je l'ai dit souvent. Je le répète : la patience, c'était pas dans mon package de naissance ! Fucking pas à part ça.

L'humain m'exaspère. Maudit qu'y'en as-tu des innocents, bâtard ! Non, mais j'veux dire. Je me demande comment ces gens font pour survivre en société. Il faut quand même un minimum d'intelligence, il me semble, non !? Mais non.

Le pire, c'est que ça se voit venir ces gens-là. Une façon de parler, de se tenir, un vocabulaire, une attitude. Des fois aussi, ça se devine. Plus je connais l'humain, plus je peux prévoir la suite des choses. Et t'as beau essayer de t'épargner ça, l'innocent concerné ne comprend pas. Il allume son ti point d'interrogation dans sa face ou dans sa tête. Pis tu le sais.... il va faire exactement ce qu'il ne doit pas faire même si tu lui montres une autre porte de sortie. Arrrgrhhhh ! M'écoutes-tu quand je te parle le cave ??? Je suis pas supposée lire l'avenir, man !!!! (faut adapter le langage généralement avec l'idiot de service).

Y'a aussi que ces gens-là, tu peux les "semi-maltraité" et ils s'en rendent pas compte. Ils t'apprécient quand même !!!!!! Ils en redemandent parfois. Ou ils s'offusquent. Ils jouent aux p'tits bébés. Ta yeule !!!!!!! M'en fous !!!!

En tout cas, c'est ça qui est ça ! J'aime l'humain, mais des fois !

lundi 11 juin 2012

Brûlante

J'ai le corps qui surchauffe. Impossibilité d'être rationnelle. Je n'ai que de la fumée dans tous les pores de peau, des flammes dans tous les organes, un sexe qui se consumme.

J'ai envie de musique qui brise les tympans, de sueurs qui se mêlent, de doigts qui écorchent. J'ai désir d'exultation et de cambrements. Me soumettre et me mouvoir, m'offrir. Je veux des harmonies qui soudent.

En ce moment, je veux les mots presque autant que je les déteste. Je veux défouler et expulser. Mais je préfèrerais du silence à deux. Communiquer sans phrase. Parler en ouvrant à peine la bouche.

Ces élans m'indisposent. Me rendent chose. Me submergent et m'élèvent. Me travaillent et m'effondrent.

Je voudrais occulter la pensée. N'être que corps. Délier les fils dans ma tête. Faire le ménage dans les toiles. Laisser aller quelques vieux démons pour en installer de nouveaux à demeure. Des démons, il en faut. Mais il faut surtout savoir tuer ceux qui n'ont plus d'existence réelle. Ceux qui ne sont que de vieux fantômes éculés.

Viens ! Approche ! Prends mon corps; je me chargerai de l'esprit.

dimanche 10 juin 2012

Gratitude

Dieu merci, il existe encore des hommes capable en un seul regard de faire sentir à une femme à quel point ils la trouvent désirable.

Pour tout dire, je trouve qu'au Québec, ces hommes-là sont rares. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je le dis. Il y a les hommes qui ne regardent pas. Il y a ceux qui regardent quand nous ne regardons pas. Il y a ceux qui regardent comme si on était des objets ou des morceaux de viande.

Puis, il y a ces hommes qui me font dire Dieu merci ! Regard charmeur, appréciateur, poli, sourire clair. On plait. On le sait, on le comprend, on le constate. On se sent comme un fruit tendre. On ressent le regard comme une caresse.

C'est fou l'effet que seulement quelques regards bien placés peuvent avoir...

Mais bon, avant que ça ait l'air d'un drunk post (et ce n'en est pas un du tout, bu assez peu ce soir), je vais m'arrêter ici. Parce que si quelques regards enjôleurs peuvent avoir certains effets, disons, agréables, quelques mots bien placés par une femme excitée le peuvent aussi.... Et vous ne voulez pas ça.

vendredi 8 juin 2012

Question sans putain de réponse

Pourquoi, mais ô pourquoi diable, suis-je incapable d'envoyer mon premier roman à des éditeurs ?

jeudi 7 juin 2012

Moins slut que les autres

Vous serez sûrement d'accord avec moi, tous les raisonnements ne se tiennent pas. Oui, en surface, ça peut se justifier et s'expliquer. Ça peut même être vrai. Mais sur le fond....

Un exemple ?

"De toute façon, y'a des filles qui ont l'air plus slut que moi......." Plus pute, plus vulgaire en l'occurence. What ???? Ok, donc, si je suis ton raisonnement, c'est correct d'avoir l'air d'une pute. Il faut juste s'assurer qu'il  y ait d'autres putes qui aient l'air plus salopes ? Dans le cas concerné, en surface, ça allait et c'était vrai. Mais permettez-moi de dire que je trouve que ça ne tient pas la route sur le fond.

En effet, doit-on justifier nos gestes, notre apparence, nos idées selon ce que les autres font ? Ce serait absurde. Il est plus violent que moi alors ça va. Elle est plus niaiseuse que moi alors je ne le suis pas tant que ça. Je peux me montrer à moitié nue en public si d'autres, elles, se montrent complètement nue. Il peut se conduire vulgairement car d'autres sont des vrais pas de classe. Ce serait ça le raisonnement logique ?

En tout cas, maintenant, j'ai presque envie d'avoir l'air plus slut.... !  Qui sait, c'est peut-être ce qui me manque pour être en couple.... et pour faire se demander à une autre femme pourquoi des filles qui ont l'air putes sont en couple et pas elle !!!!!! J'ai dit presque, hein !

mardi 5 juin 2012

Billet bitch

Oui. Ça m'arrive. Être bitch.

Je ne comprends pas pourquoi y'a des laids en couple.
Ou des salauds.
Des folles furieuses.
Des chiens sales.
Des obèses.
Des gens cruels.
Des tueurs.
Des marâtres.
Des infidèles.
Des chiantes.
Des connasses.
Des imbéciles.
Des mous.
Des maniaques.
Des superficielles.
Name fucking it !

Bon, ok. Je comprends peut-être. Mais je ne veux pas comprendre. Et je suis bitch. Et je me dis pourquoi eux, et pas moi ?

dimanche 3 juin 2012

La route de la santé

Ces jours-ci, je pense beaucoup à ma santé. N'ayez crainte, je ne suis pas malade. Du moins, pas que je sache. Mais comme à ma fidèle habitude, je suis fatiguée. On dirait que c'est même pire depuis quelques temps. Je me couche au moins une heure plus tôt, voire même deux heures, qu'à l'habitude. Et pas juste une fois dans la semaine. Plusieurs fois. Mon corps rechigne. Mon esprit rechigne.

Peut-être est-ce un peu les effets du stress. Je vis beaucoup de changements à mon boulot. Pas négatifs nécessairement. Mais s'adapter, positivement ou négativement, reste s'adapter. Je vis aussi des choses personnellement. Du moins intérieurement. Je pense beaucoup. Et je suis moins active. Pas couch potato. Mais pas non plus celle que je peux être habituellement. Effets de la fatigue et du stress ? Cause ?

J'ai aussi lu quelques articles intéressants dans divers magazines. Sur l'alimentation beaucoup. Mais je suis aussi dans l'obsession des magazines "santé/forme" en général. Je l'ai déjà dit, j'aime les magazines. Un de mes petits péchés plus ou moins honteux que j'assume complètement.

Tout ça me fait réfléchir beaucoup. À ma santé. À mon poids. À mon niveau d'activité physique. À ce que je mange. À ma façon de nourrir mon corps (et mon âme.... mais ça, c'est complètement un autre sujet).

Je n'ai certes pas perdu 22 lbs dans un peu moins d'un an à juste regarder mon plafond. Il y a quelques années que je suis active. Je me souviens comment ça a commencé. Une marche après l'émission Biggest Loser (Qui perd Gagne). J'adore cette émission. Mais ça aussi, c'est un autre sujet. Disons juste que j'ai regardé l'émission et j'en ai eu marre. Alors j'ai décidé de marcher. Beaucoup, souvent. Puis, une autre saison, ça a été la décision de courir. Ensuite, de m'inscrire au gym. Et l'an dernier, j'écoutais encore et j'ai décidé de perdre du poids. Des changements. Petits. Ou gros. De toutes les sortes. Un processus qui a lentement suivi son cours.

Et là, ça continue. Je pense beaucoup à comment je nourris mon corps. Et parfois, je n'en suis pas fière. Je sais que je pourrais améliorer tout ça. Oh ! je ne mange pas si mal. J'ai déjà apporté aussi beaucoup de changements depuis un an ou deux. Mais voilà, il y a place à amélioration. J'ai envie de prendre encore mieux soin de moi. Pour l'alimentation. Mais pour tout en fait. Pour ma santé globale. Je me pose plein de questions. C'est difficile. C'est long. Mais quand je regarde derrière, je trouve que c'est une belle route.

vendredi 1 juin 2012

La roue

J'en ai marre.

J'suis tannée d'en avoir marre.

Ça pourrait pas se calmer des fois ?

Je sais pas... Je sais que ça va bien par bouts, même plutôt bien. Mais merde, on dirait une putain de roue qui revient toujours à la même place. Dans le marre de marre.

Épuisée.