Tu as déchiré les étoiles dans mes yeux. Là où il y avait des chimères, tu as jeté un trait de sable. Et moi, lasse, j'ai abandonné l'espoir. C'était une ligne mince. Bâtie par temps d'ennui. Mais elle savait donner des couleurs.
J'avais construit une maison de paille, mais tu as soufflé bien fort. J'ai essayé une maison de bois, mais tu l'as fracassée. Et comme nous ne sommes pas dans un conte, je n'ai pas entrepris de maison de pierres.
C'est éteint, morne. La perte des étincelles qui volent trop haut. Peut-être, c'était inévitable. Mais je n'aime pas les lois, les routes droites. Je préfère les tempêtes, quelques emportements, le risque des chutes brutales. Tu as tracé l'opposé. Choisi les évidences.
Tu as déchiré les étoiles dans mes yeux. Tu les as déchirées. Et je reste les bras ballants, le regard un peu triste, sans éclat. Une fausse victime.
dimanche 11 décembre 2011
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4 commentaires:
Wow! Quel beau texte! Ça c'est du Grand Impulsive comme on l'aime! En même temps c'est tellement triste que j'ai envie de t'envoyer un câlin virtuel xx
Bah essayez les chemins de traverse...déroutants parfois, surprenants aussi, ces routes du hasard qui nous font rencontrer l'échec mais aussi les joies, il faut se risquer à l apossible déception pour un jour voir surgir un arc en ciel dans son coeur
Bravo! Bon texte.
@Camille : Du grand Impulsive... Ah ok ! Merci, merci ! Et oui, c'est triste. En un sens.
@johan : Il y a des choses qu'on sait et des risques inutiles. C'est le désavantage de rêver avec un peu de sagesse.
@Danny : Merci.
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