Je me suis réveillée quatre ou cinq fois la nuit dernière et chaque fois, j'avais la même image en tête.
Moi. Debout. Les bras en croix. Et tous ces fils, des milliers, qui partent de moi et me relient aux humains qui m'entourent. Des fils de tous les genres. Qui partent de partout. De mes jambes, de mon cou, de mon dos, de ma tête, de mes pieds, de mon coeur.
On pourrait penser que les fils les plus solides prenaient racine dans le coeur. Mais ce n'est pas le cas. Je ne dis pas qu'il n'y en avait pas quelques-uns. Au contraire. Mais les vrais fils de fer, les authentiques barbelés, ils me sortaient du ventre. En si grande quantité qu'on aurait dit que c'était un seul et même large tuyau. Pourtant, ce n'était que des fils emmêlés, enchevêtrés. Par dizaines. Par centaines.
J'avais le ventre géant. Complètement ouvert et écartelé. Un trou immense. À vif. Et ce sang, tout ce sang...
Parfois, on s'aperçoit qu'une image peut valoir bien des mots. On constate que les vrais noeuds sont plus souvent dans les tripes que dans le coeur.
jeudi 14 avril 2011
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5 commentaires:
On dirait que tu décris une scène du film Strangeland
Ça parle les rêves !
En effet, difficile de faire un noeud dans un coeur... on peut le briser, le fragmenté, perdre un morceau mais pas faire des noeuds.
Tandis que les trippes... oh oui..
Ouf,,, pas reposant comme rêve....
@Caro : Je connaissais pas le film. Et je suis allée voir sur internet le résumé. Tu trouves ?!
@Green Head : Ben, ce n'était pas un rêve en fait. C'est une image qui m'a comme "poppée" dans la tête la première où je me suis réveillée. Et c'est resté.
@Jane : Je ne peux m'empêcher de me questionner sur ce qui est le pire. Ces noeuds dans le ventre ou bien ces problèmes au coeur. Étant une personne qui fonctionne parfois un peu trop au feeling viscéral, je penche pour le ventre. Mais c'est discutable.
@L'Accro : Comme dit à Green Head, ce n'était pas un rêve. Encore moins reposant. Héhé !
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