J'ai besoin d'aide.
J'en ai marre. J'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre.
Je ne sais pas ce que j'ai. Juste que j'en ai plus que marre.
J'ai des envies, j'ai des choses à faire.
Mais je ne fais presque rien. Je ne trouve pas d'élan en moi. Cette chose qui donne l'énergie, qui nous fait nous mettre en mouvement. Je reste là, apathique, sans énergie, épuisée.
J'ai besoin d'aide. Que quelqu'un me prenne par la main pour me forcer à m'habiller et à aller voir le magnifique soleil à l'extérieur. Que quelqu'un me botte le cul. Que quelqu'un me serre dans ses bras et me comprenne un peu, mais ne m'en laisse pas passer.
D'où me vient donc cette indolence ? Cette fatigue qui n'en finit plus et qui me bloque ? D'où vient tout ça ? Je veux retrouver mon air d'aller habituel. Il n'est peut-être pas parfait. Parfois, je préfère m'enfermer une journée pour refaire mes énergies. Mais au moins, ce n'est pas continuel comme en ce moment. D'où vient donc cet épuisement trop grand ?
samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
Coincée quelque part entre fiction et réalité
Je viens de passer tout l'après-midi à lire. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas permis un tel plaisir. Pas que je ne lis pas beaucoup en temps normal. Au contraire. Mais on parle généralement d'une heure grapillée là, de trente minutes en vitesse, un peu dans le métro. Là, non, j'ai pris tout l'après-midi. Comme quand j'étais plus jeune. En fait, plus jeune, je pouvais même prendre la journée au complet.
Et je viens d'émerger de mon livre, il y a de ça une dizaine de minutes peut-être. C'est drôle comme je me sens en apesanteur. Dans un autre univers que je ne maîtrise pas. Je ne suis pas encore de retour dans la réalité. Cette sensation-là est vraiment étrange. Comme si j'étais dans un sas entre la fiction et la réalité. Pris quelque part entre les deux.
Je crois que c'est ça qui m'a permis... Comment dire. Ça m'a permis disons. Plus jeune, ces moments d'évasion, ces moments d'ailleurs, sans que je ne sache le nommer aussi bien, m'étaient précieux. Voire indispensables. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. J'aime bien la réalité. Mais quand même. C'est bien de renouer un peu avec cette sensation de planage. Juste un peu. C'est doux et ça donne le vertige. Va bien falloir que j'émerge. Bientôt. Mais pour l'instant, je m'enroule la sensation autour de moi comme le corps peut s'enrouler dans une grande doudou, une belle et chaude couverture.
Et je viens d'émerger de mon livre, il y a de ça une dizaine de minutes peut-être. C'est drôle comme je me sens en apesanteur. Dans un autre univers que je ne maîtrise pas. Je ne suis pas encore de retour dans la réalité. Cette sensation-là est vraiment étrange. Comme si j'étais dans un sas entre la fiction et la réalité. Pris quelque part entre les deux.
Je crois que c'est ça qui m'a permis... Comment dire. Ça m'a permis disons. Plus jeune, ces moments d'évasion, ces moments d'ailleurs, sans que je ne sache le nommer aussi bien, m'étaient précieux. Voire indispensables. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. J'aime bien la réalité. Mais quand même. C'est bien de renouer un peu avec cette sensation de planage. Juste un peu. C'est doux et ça donne le vertige. Va bien falloir que j'émerge. Bientôt. Mais pour l'instant, je m'enroule la sensation autour de moi comme le corps peut s'enrouler dans une grande doudou, une belle et chaude couverture.
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L'impulsive montréalaise
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16:45
jeudi 28 avril 2011
Soirée de célibataire
Je viens de me servir une coupe de vin rosé.
J'ai commandé de la bouffe.
Je zieute dangeureusement mes films de filles. Je leur laisse environ 2 minutes avant de me convaincre.
Et surtout, je ferme l'ordi. Je décroche. Je ferme boutique.
On se reverra demain. Là, c'est ma soirée de célibataire avec mon chat pis toute pis toute. :)
J'ai commandé de la bouffe.
Je zieute dangeureusement mes films de filles. Je leur laisse environ 2 minutes avant de me convaincre.
Et surtout, je ferme l'ordi. Je décroche. Je ferme boutique.
On se reverra demain. Là, c'est ma soirée de célibataire avec mon chat pis toute pis toute. :)
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L'impulsive montréalaise
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19:33
mercredi 27 avril 2011
Puis-je manger en paix maudite affaire ?
Ok, là, on va mettre quelque chose au clair mes chéris (mes chériEs surtout en fait). Pis arrangez-vous pour assimiler et retenir. S'il le faut, prenez des notes.
Je-ne-me-gâte-pas-je-mange-une-tablette-de-chocolat !!!!!!!
Non, mais c'est vrai, de nos jours, on dirait qu'il est rendu plus pornographique de bouffer du chocolat (ou toutes autres formes de mauvais sucre) en public que de baiser en public ! Honnêtement, je me dis que je devrais presque l'essayer pour voir. Bon, je vais me garder une petite gêne, mais on se comprend...
J'en ai marre d'entendre des filles sous-alimentées devenir excitées comme des puces chaque fois que quelqu'un mange du sucre en public. Ça bave et tout de suite, ça se met à crier ces affaires-là ! ''Ouin, tu te gâtes !'' N-O-N. Je-ne-me-gâte-pas : je-mange ! J'ai tu le droit de manger, bâtard ?
Pis moi, ben j'ai pas envie de voir le sucre comme une gâterie. Je ne veux pas l'élever sur un piédestal. Je ne veux pas le voir comme une récompense. Sinon, ça sonnera interdit donc plus intéressant. Alors je ne veux surtout pas ça.
Fac que next time, fermez-là ! Pis si vous êtes autant en manque de sucre, ben salivez pas devant le chocolat des autres.... allez vous en acheter pis mangez !!! Non, mais.
P.S. Pour ceux, celles qui prenaient des notes, cela s'applique aussi à toute nourriture follement grasse, sans valeur nutritive et/ou hautement calorique.
Je-ne-me-gâte-pas-je-mange-une-tablette-de-chocolat !!!!!!!
Non, mais c'est vrai, de nos jours, on dirait qu'il est rendu plus pornographique de bouffer du chocolat (ou toutes autres formes de mauvais sucre) en public que de baiser en public ! Honnêtement, je me dis que je devrais presque l'essayer pour voir. Bon, je vais me garder une petite gêne, mais on se comprend...
J'en ai marre d'entendre des filles sous-alimentées devenir excitées comme des puces chaque fois que quelqu'un mange du sucre en public. Ça bave et tout de suite, ça se met à crier ces affaires-là ! ''Ouin, tu te gâtes !'' N-O-N. Je-ne-me-gâte-pas : je-mange ! J'ai tu le droit de manger, bâtard ?
Pis moi, ben j'ai pas envie de voir le sucre comme une gâterie. Je ne veux pas l'élever sur un piédestal. Je ne veux pas le voir comme une récompense. Sinon, ça sonnera interdit donc plus intéressant. Alors je ne veux surtout pas ça.
Fac que next time, fermez-là ! Pis si vous êtes autant en manque de sucre, ben salivez pas devant le chocolat des autres.... allez vous en acheter pis mangez !!! Non, mais.
P.S. Pour ceux, celles qui prenaient des notes, cela s'applique aussi à toute nourriture follement grasse, sans valeur nutritive et/ou hautement calorique.
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L'impulsive montréalaise
à
21:14
mardi 26 avril 2011
Et si on se faisait un peu plaisir ?
On le fait tous. On l'a tous fait du moins. Se faire toute jolie pour une rencontre. Mettre les petits plats dans les grands plats quand on reçoit pour un souper. Faire le ménage si nos parents viennent nous visiter. Sérieusement, qui n'a jamais fait ça ?
Quand on y pense, quand on y pense vraiment, c'est un peu triste. Pourquoi traite-on les autres mieux que soi-même ? Se contenter de vieux vêtements, se laisser les cheveux en broussailles parce que personne ne nous voit. Sauf que chaque fois qu'on passe devant un miroir, on se voit, non ? Ouvrir le frigo, soupirer, prendre un truc, puis un autre et ne pas se faire à souper, plutôt se contenter de grignoter. Parce que bon, on est seule et on n'a pas envie de cuisiner juste pour nous-mêmes. Être découragée du nombre de boules de poil presque vivantes qui flottent dans notre appartement et du lavabo de la salle de bain qui semble toujours être l'endroit qui se salit le plus vite. Mais laisser ça comme ça. Tsé y'a personne pour voir pis ça prendrait au moins deux énormes minutes de le frotter un peu.
Putain qu'on est lâche quand il s'agit de nous-mêmes. Qu'on se contente de peu, voire du minimum parce que. Tsé juste parce que. C'est triste. Car la personne avec qui on passe le plus de temps, celle qui devrait compter le plus pour nous, celle qu'on devrait tout le temps chouchouter, c'est nous-mêmes. Je ne le dis pas en opposition au fait que c'est agréable de faire plaisir aux autres, que ça nous fait plaisir à nous-mêmes et aux autres. Je ne nie pas ça. Mais quand même, la personne la plus importante dans notre vie, c'est nous-mêmes. Et parfois, je trouve qu'on perd un peu ça de vue. Qu'on se perd soi-même de vue. Qu'on devient aveugle à nous faire plaisir et à prendre soin de nous.
Alors, je le dis, faites-vous plaisir mes chéris !!! Immédiatement !
Quand on y pense, quand on y pense vraiment, c'est un peu triste. Pourquoi traite-on les autres mieux que soi-même ? Se contenter de vieux vêtements, se laisser les cheveux en broussailles parce que personne ne nous voit. Sauf que chaque fois qu'on passe devant un miroir, on se voit, non ? Ouvrir le frigo, soupirer, prendre un truc, puis un autre et ne pas se faire à souper, plutôt se contenter de grignoter. Parce que bon, on est seule et on n'a pas envie de cuisiner juste pour nous-mêmes. Être découragée du nombre de boules de poil presque vivantes qui flottent dans notre appartement et du lavabo de la salle de bain qui semble toujours être l'endroit qui se salit le plus vite. Mais laisser ça comme ça. Tsé y'a personne pour voir pis ça prendrait au moins deux énormes minutes de le frotter un peu.
Putain qu'on est lâche quand il s'agit de nous-mêmes. Qu'on se contente de peu, voire du minimum parce que. Tsé juste parce que. C'est triste. Car la personne avec qui on passe le plus de temps, celle qui devrait compter le plus pour nous, celle qu'on devrait tout le temps chouchouter, c'est nous-mêmes. Je ne le dis pas en opposition au fait que c'est agréable de faire plaisir aux autres, que ça nous fait plaisir à nous-mêmes et aux autres. Je ne nie pas ça. Mais quand même, la personne la plus importante dans notre vie, c'est nous-mêmes. Et parfois, je trouve qu'on perd un peu ça de vue. Qu'on se perd soi-même de vue. Qu'on devient aveugle à nous faire plaisir et à prendre soin de nous.
Alors, je le dis, faites-vous plaisir mes chéris !!! Immédiatement !
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L'impulsive montréalaise
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21:23
lundi 25 avril 2011
Peurs
Je doute de moi. J'ai des milliers de doutes. Je sais qui je suis. J'ai confiance en qui je suis. Ce n'est pas une question de confiance en moi. Plutôt que je sais bien qui je suis et que j'ai mes limites. Des limites que j'ai parfois peur de ne jamais vraiment réussir à dépasser.
Quand je dis ça, je pense à mon écriture. Je sais que je peux parfois avoir la plume jolie, voire captivante ou prenante. Pourtant. J'ai peur. De ne jamais arriver à publier. Pas par manque de talent complet et total. C'est autre chose. Pouvoir bien écrire ne rend pas écrivaine. Ça n'implique qu'une partie du processus. Par exemple, je chante bien. Mais je sais que je ne serai jamais chanteuse. Je n'ai pas ce qu'il faut pour ça. En ce qui concerne l'écriture, il me manque la discipline, l'énergie d'écrire. Quand j'écris, c'est facile, aisé. Mais je n'arrive pas toujours à m'y astreindre. Encore plus lorsque vient le temps de ré-écrire. Non pas que je n'en aie pas envie. C'est l'esprit qui est fatigué. J'ai l'impression de traîner ma vie sur mes épaules et elle me pèse. Pas que je ne l'aime pas ma vie. Je me suis battue, j'ai travaillé fort pour devenir qui je suis. Je suis fière de cet immense chemin parcouru. Mais il est là le chemin. Je ne peux ni le nier, ni l'oublier. Il m'accompagne.
J'ai donc cette faiblesse, cette paresse oserais-je dire. Mais au-delà de ça, je connais aussi certaines autres limites. Qui ne sont pas tant au niveau de mes capacités intellectuelles que de mes capacités émotionnelles. C'est étrange, mais je suis à la fois capable d'en prendre (je le sais, j'en ai pris plein la gueule à certains moments) et fragile. Ce qui fait probablement ma richesse créative. Ce que j'apprécie. Mais voilà, ça me bloque parfois.
Que dire aussi de ce non-agissement ! Car voilà, je ne fais pas. Je veux, je souhaite, j'aspire à. Mais je n'agis pas. Et j'ignore pourquoi. Des blocages bien enfouis au fond de moi. Je suis affreusement jalouse de ces autres. Qui se fixent des buts et arrivent à les atteindre presque facilement on dirait. Je sais bien que derrière ce presque se cache des efforts immenses. Mais ça semble toujours tellement plus facile et accessible pour les autres. Pourtant, si on ne parle que d'écriture, si je l'envoyais mon manuscrit, j'aurais quand même plus de chance que si je le laisse prendre la poussière. Mais je ne le fais pas. Je ne l'ai pas encore fait.
J'ai déjà parlé quelque part sur ce blogue d'une version améliorée de moi. Plusieurs points en commun entre moi et cette femme. Intellectuellement, bien que je la connaisse peu, je nous sens similaire. Mais elle réussit tout mieux que moi. À se demander si elle dort la nuit ! Je ne sais pas comment elle y arrive. Parfois, c'est que je suis malade, d'autres fois, fatiguée. Je ne suis pas une super-humaine. La vérité, c'est que je la jalouse. Je me demande pourquoi la vie lui a donné ce qui me manque à moi. Vous me direz que rien n'est donné. Mais c'est faux. On vient au monde dans un milieu, avec des caractéristiques physiques et psychologiques, on reçoit une certaine éducation.... Bien entendu qu'on peut changer. Mais certaines choses. Pas toutes. Il y en a qu'on pourra seulement tenter d'améliorer. Contre lesquelles on se battera toute sa vie.
J'ai peur de ne jamais combler toutes ses aspirations que j'ai en moi. À une certaine époque, combler ses désirs ne primait pas sur tout. Mais je vis dans une époque où il faut y arriver. Où le bonheur et la réussite sociale se quantifie. Je ne suis pas ainsi. Je ne veux pas additionner ma vie. Mais n'empêche que je sens souvent ce manque en moi, ce constat que je ne suis pas où je voudrais être dans bien des domaines de ma vie. Et que, bien que je sois satisfaite de mon cheminement, cela n'est pas suffisant quand je le compare à celui que je voudrais avoir fait. Ou du moins si différent.
Je ne suis pas malheureuse. Mais j'ai peur. De ne jamais arriver à bon port. De ne jamais sentir que je suis arrivée à la bonne place dans ma vie et que tout est bien. Que tout est exactement comme j'ai envie qu'il le soit. J'ai peur de faire le contraire de ce que quelqu'un m'a dit dernièrement et de laisser dormir mon talent. J'ai peur d'éliminer tout le bon, tout le meilleur en moi. En fait, j'ai peur que mes faiblesses finissent par étouffer mes forces.
Quand je dis ça, je pense à mon écriture. Je sais que je peux parfois avoir la plume jolie, voire captivante ou prenante. Pourtant. J'ai peur. De ne jamais arriver à publier. Pas par manque de talent complet et total. C'est autre chose. Pouvoir bien écrire ne rend pas écrivaine. Ça n'implique qu'une partie du processus. Par exemple, je chante bien. Mais je sais que je ne serai jamais chanteuse. Je n'ai pas ce qu'il faut pour ça. En ce qui concerne l'écriture, il me manque la discipline, l'énergie d'écrire. Quand j'écris, c'est facile, aisé. Mais je n'arrive pas toujours à m'y astreindre. Encore plus lorsque vient le temps de ré-écrire. Non pas que je n'en aie pas envie. C'est l'esprit qui est fatigué. J'ai l'impression de traîner ma vie sur mes épaules et elle me pèse. Pas que je ne l'aime pas ma vie. Je me suis battue, j'ai travaillé fort pour devenir qui je suis. Je suis fière de cet immense chemin parcouru. Mais il est là le chemin. Je ne peux ni le nier, ni l'oublier. Il m'accompagne.
J'ai donc cette faiblesse, cette paresse oserais-je dire. Mais au-delà de ça, je connais aussi certaines autres limites. Qui ne sont pas tant au niveau de mes capacités intellectuelles que de mes capacités émotionnelles. C'est étrange, mais je suis à la fois capable d'en prendre (je le sais, j'en ai pris plein la gueule à certains moments) et fragile. Ce qui fait probablement ma richesse créative. Ce que j'apprécie. Mais voilà, ça me bloque parfois.
Que dire aussi de ce non-agissement ! Car voilà, je ne fais pas. Je veux, je souhaite, j'aspire à. Mais je n'agis pas. Et j'ignore pourquoi. Des blocages bien enfouis au fond de moi. Je suis affreusement jalouse de ces autres. Qui se fixent des buts et arrivent à les atteindre presque facilement on dirait. Je sais bien que derrière ce presque se cache des efforts immenses. Mais ça semble toujours tellement plus facile et accessible pour les autres. Pourtant, si on ne parle que d'écriture, si je l'envoyais mon manuscrit, j'aurais quand même plus de chance que si je le laisse prendre la poussière. Mais je ne le fais pas. Je ne l'ai pas encore fait.
J'ai déjà parlé quelque part sur ce blogue d'une version améliorée de moi. Plusieurs points en commun entre moi et cette femme. Intellectuellement, bien que je la connaisse peu, je nous sens similaire. Mais elle réussit tout mieux que moi. À se demander si elle dort la nuit ! Je ne sais pas comment elle y arrive. Parfois, c'est que je suis malade, d'autres fois, fatiguée. Je ne suis pas une super-humaine. La vérité, c'est que je la jalouse. Je me demande pourquoi la vie lui a donné ce qui me manque à moi. Vous me direz que rien n'est donné. Mais c'est faux. On vient au monde dans un milieu, avec des caractéristiques physiques et psychologiques, on reçoit une certaine éducation.... Bien entendu qu'on peut changer. Mais certaines choses. Pas toutes. Il y en a qu'on pourra seulement tenter d'améliorer. Contre lesquelles on se battera toute sa vie.
J'ai peur de ne jamais combler toutes ses aspirations que j'ai en moi. À une certaine époque, combler ses désirs ne primait pas sur tout. Mais je vis dans une époque où il faut y arriver. Où le bonheur et la réussite sociale se quantifie. Je ne suis pas ainsi. Je ne veux pas additionner ma vie. Mais n'empêche que je sens souvent ce manque en moi, ce constat que je ne suis pas où je voudrais être dans bien des domaines de ma vie. Et que, bien que je sois satisfaite de mon cheminement, cela n'est pas suffisant quand je le compare à celui que je voudrais avoir fait. Ou du moins si différent.
Je ne suis pas malheureuse. Mais j'ai peur. De ne jamais arriver à bon port. De ne jamais sentir que je suis arrivée à la bonne place dans ma vie et que tout est bien. Que tout est exactement comme j'ai envie qu'il le soit. J'ai peur de faire le contraire de ce que quelqu'un m'a dit dernièrement et de laisser dormir mon talent. J'ai peur d'éliminer tout le bon, tout le meilleur en moi. En fait, j'ai peur que mes faiblesses finissent par étouffer mes forces.
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L'impulsive montréalaise
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19:29
dimanche 24 avril 2011
Ça ne me tente pas d'attendre que ça arrive quand je ne m'y attendrai pas !
L'autre jour, j'ai été faire un tour au marché. Non, pas le marché où on trouve des fruits et des légumes. Ce marché-là, on y trouve plutôt des humains. Le marché des sites de rencontres. J'ai été faire un tour. Histoire de voir. Par périodes, il arrive que mon célibat me pèse plus qu'à l'habitude. Et j'ai beau dire à tous vents que c'est l'automne ces jours-ci, en fait, c'est le printemps et je le ressens comme tout le monde.
Si je me suis inscrite ? Non. Juste faire un tour. J'ai à la fois envie de le faire et pas du tout. J'ai regardé des photos, des fiches. Assez pour me décourager un peu. Des photos à qui je sais que je ne plairai pas, d'autres qui ne me plaisent pas. Ce n'était pas une question de beauté. Plutôt une question d'artificialité. Je sais que je me trompe, mais on aurait dit des tas de photos retouchées pour donner un air vide et superficiel à tous ces hommes. Il y en avait bien quelques visages naturels, sympathiques, qui donnaient envie d'aller voir leur fiche. Quelques fiches intéressantes même. Mais peu. Pas que ces hommes soient tous inintéressants. Mais le concept même l'est. J'avais l'impression de devoir juger, catégoriser. Malgré tout, j'aurais pu peut-être vaguement être tentée de m'inscrire.
Mais je l'ai déjà fait jadis, il y a un bon moment de ça. Et de penser à tout ce processus de magasinage, d'efficacité, de rapidité, de consommation, je suis un peu découragée. Je sais que certains ont trouvé l'amour là-dessus, mais je ne suis pas certaine de vouloir actuellement me lancer dans un tel jeu.
En même temps, je ne sais plus trop quoi faire pour rencontrer quelqu'un. Je ne suis pas très vieille. Mais pourtant, je constate que rencontrer quelqu'un est beaucoup plus difficile que lorsque j'étais plus jeune. Disons il y a de ça une dizaine d'années. Il y a que les internets ont bien changé la donne. Ils ont donné une facilité et une accessibilité au jeu. Au point où parfois, le but recherché n'est plus de rencontrer quelqu'un en espérant rencontrer l'amour, mais bien juste rencontrer quelqu'un. Point à la ligne. Et certains, certaines qui touchent à cette drogue s'y laissent prendre. Au point où il faut multiplier les rencontres pour avoir un thrill, pour ressentir quelque chose au fond de notre vide intersidéral.
Parce que oui, nous rencontrons peut-être plus. Mais le vide prend de plus en plus de place dans notre vie. Et le processus n'est peut-être pas aussi irréversible qu'on le croit.
Alors, il y a moi. Face à tout ça. Je suis un peu perplexe. J'aimerais rencontrer quelqu'un avec qui pouvoir vivre une belle histoire. Mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. Et j'en ai marre d'attendre. Et si quelqu'un à ça, me répond d'être patiente que ça viendra quand j'y penserai le moins, je lui pète la gueule. Et si quelqu'un ose renchérir en disant que c'est pourtant bien vrai, je lui pète doublement la gueule. Les seules personnes autorisées à me servir cette bouillie consolatoire sont ceux qui auront fait une étude universitaire sérieuse sur le sujet. Toutefois, si vous avez des suggestions sur comment rencontrer un charmant et gentil bon garçon...
Si je me suis inscrite ? Non. Juste faire un tour. J'ai à la fois envie de le faire et pas du tout. J'ai regardé des photos, des fiches. Assez pour me décourager un peu. Des photos à qui je sais que je ne plairai pas, d'autres qui ne me plaisent pas. Ce n'était pas une question de beauté. Plutôt une question d'artificialité. Je sais que je me trompe, mais on aurait dit des tas de photos retouchées pour donner un air vide et superficiel à tous ces hommes. Il y en avait bien quelques visages naturels, sympathiques, qui donnaient envie d'aller voir leur fiche. Quelques fiches intéressantes même. Mais peu. Pas que ces hommes soient tous inintéressants. Mais le concept même l'est. J'avais l'impression de devoir juger, catégoriser. Malgré tout, j'aurais pu peut-être vaguement être tentée de m'inscrire.
Mais je l'ai déjà fait jadis, il y a un bon moment de ça. Et de penser à tout ce processus de magasinage, d'efficacité, de rapidité, de consommation, je suis un peu découragée. Je sais que certains ont trouvé l'amour là-dessus, mais je ne suis pas certaine de vouloir actuellement me lancer dans un tel jeu.
En même temps, je ne sais plus trop quoi faire pour rencontrer quelqu'un. Je ne suis pas très vieille. Mais pourtant, je constate que rencontrer quelqu'un est beaucoup plus difficile que lorsque j'étais plus jeune. Disons il y a de ça une dizaine d'années. Il y a que les internets ont bien changé la donne. Ils ont donné une facilité et une accessibilité au jeu. Au point où parfois, le but recherché n'est plus de rencontrer quelqu'un en espérant rencontrer l'amour, mais bien juste rencontrer quelqu'un. Point à la ligne. Et certains, certaines qui touchent à cette drogue s'y laissent prendre. Au point où il faut multiplier les rencontres pour avoir un thrill, pour ressentir quelque chose au fond de notre vide intersidéral.
Parce que oui, nous rencontrons peut-être plus. Mais le vide prend de plus en plus de place dans notre vie. Et le processus n'est peut-être pas aussi irréversible qu'on le croit.
Alors, il y a moi. Face à tout ça. Je suis un peu perplexe. J'aimerais rencontrer quelqu'un avec qui pouvoir vivre une belle histoire. Mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. Et j'en ai marre d'attendre. Et si quelqu'un à ça, me répond d'être patiente que ça viendra quand j'y penserai le moins, je lui pète la gueule. Et si quelqu'un ose renchérir en disant que c'est pourtant bien vrai, je lui pète doublement la gueule. Les seules personnes autorisées à me servir cette bouillie consolatoire sont ceux qui auront fait une étude universitaire sérieuse sur le sujet. Toutefois, si vous avez des suggestions sur comment rencontrer un charmant et gentil bon garçon...
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L'impulsive montréalaise
à
18:10
vendredi 22 avril 2011
Vieille âme
J'ai la boule au fond de la gorge comme une petite vieille toute ridée. C'est que je l'ai nourrie, la vieille ! Des déceptions, de la colère, des tristesses trop lourdes. Je l'ai bien brodée. Une belle et sombre couverture qui me tient au chaud bien calée au fond de l'enfer. Courbée, salope, chiante et édentée.
Pour tout dire, même son mari en avait marre ! Il a pris ses douleurs et ses noeuds et il a déménagé tout au creux de mon ventre. Le p'tit vieux, lui, il aime marcher. Il court d'un côté et de l'autre, il tempête, il bouscule, il frappe. Un vrai damné !
Il m'arrive de les oublier ces deux-là... Puis j'ai l'esprit qui s'afflige un peu, les jambes flageolantes et je me rappelle. Un éclair de lucidité : j'ai l'âme vieille, centenaire. Oh ! j'ai le coeur jeune, le pas encore dynamique. Mais c'est fatigué à l'intérieur. Trop vu, trop connu, trop appris. Du vécu qui bouffe la peau. Ce n'est pas le malheur qui me pèse. Il m'arrive d'avoir la légèreté d'une bulle de savon qu'on souffle un jour d'été. Non, ce qui me fait plier les genoux, c'est plutôt ces lourds bagages que je traîne sur les routes de ma vie.
Pour tout dire, même son mari en avait marre ! Il a pris ses douleurs et ses noeuds et il a déménagé tout au creux de mon ventre. Le p'tit vieux, lui, il aime marcher. Il court d'un côté et de l'autre, il tempête, il bouscule, il frappe. Un vrai damné !
Il m'arrive de les oublier ces deux-là... Puis j'ai l'esprit qui s'afflige un peu, les jambes flageolantes et je me rappelle. Un éclair de lucidité : j'ai l'âme vieille, centenaire. Oh ! j'ai le coeur jeune, le pas encore dynamique. Mais c'est fatigué à l'intérieur. Trop vu, trop connu, trop appris. Du vécu qui bouffe la peau. Ce n'est pas le malheur qui me pèse. Il m'arrive d'avoir la légèreté d'une bulle de savon qu'on souffle un jour d'été. Non, ce qui me fait plier les genoux, c'est plutôt ces lourds bagages que je traîne sur les routes de ma vie.
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L'impulsive montréalaise
à
21:30
jeudi 21 avril 2011
Talons hauts sur corde raide
De nos jours, j'ai l'impression que le milieu de la drague pour une femme, c'est comme de marcher sur une corde raide avec des talons aiguilles qui ne sont pas à notre taille. Malaisé donc. J'aime le flirt. J'adore le flirt. Pour jouer. Pour le plaisir d'une certaine séduction, ressentir qu'on plaît un peu dans un monde hypothétique. Mais la drague, parfois, je n'y comprends plus rien. La drague avec un but.
Je maintiens souvent que les hommes ne draguent pas. Les Québécois étant les champions de la non drague. Je maintiens même que c'est dommage. Oui, je persiste et je signe. Le problème, c'est que ceux qui le font semblent le faire comme si c'était un travail ayant un but précis. Ai-je besoin de préciser lequel ? La couchette, le lit, la baise, le sexe. Ce n'est pas un but mauvais en soit. Les femmes sont libérées. Autant que les hommes. Elles en veulent aussi du sexe. Le problème, c'est qu'on dirait que le constat s'arrête là : les femmes veulent du sexe. Pour certaines, c'est bien vrai. Point à la fin de la phrase, rien d'autre. Sauf que. On dirait qu'affirmer sa sexualité pour une femme, c'est de dire à l'homme qu'elle ne sert qu'à ça, qu'elle ne veut que ça, qu'elle ne souhaite rien d'autre. Faudrait-il qu'une femme renie aimer le sexe, n'en parle jamais pour que l'homme comprenne qu'elle peut aussi chercher l'amour, le grand et le beau ? Affirmer un amour de la sexualité nie-t-il tellement l'envie d'amour ?
Je ne sais pas. Mais parfois, j'ai l'impression d'être bien loin de tous ces jeux. Je les ai fais. Je les ferai probablement encore. On comble les besoins qu'on peut. On s'adapte à notre société. Mais je suis souvent épuisée de tout ça. Marre de cette vision unilatérale. J'avance en talons aiguilles sur une corde raide. C'est vraiment ça. J'essaie. Je me pète la gueule de moins en moins. Mais je trouve qu'on a tellement perdu dans les jeux de l'amour. Consommation, rapidité, efficacité. Les humains sont rendus des objets. En vente dans tous les bons bars, sur tous les bons réseaux de rencontres, dans toutes les quincailleries et grandes surfaces. On ne prend plus le temps d'apprendre à se connaître ne serait-ce que minimalement. On cherche la grande émotion, l'étincelle qui bat tout, et si on a pas ça immédiatement, à la seconde près, on cherche le sexe, le bon, le pas de cassage de tête, le je ne veux pas te voir demain matin, mais ce soir, tu me fais jouir.
Vraiment, parfois, tout va trop vite. Je m'essouffle. J'aimerais un certain retour en arrière. Où la liberté existe quand même. Où on peut aimer le sexe, mais chercher avant tout l'amour. Une époque où l'on n'a pas besoin de consommer à outrances pour imaginer qu'on a assez vécu, qu'on a assez goûté et qu'on vit à fond. Parce que pour moi, vivre à fond, ça peut aussi vouloir dire de prendre le temps d'explorer une situation dans tout ce qu'elle peut avoir à offrir. C'est de savoir quand même qu'on n'est pas obligé de prendre si c'est mauvais, de se contenter de peu. Mais surtout qu'on a pas besoin de tout prendre. Que la quantité n'équivaudra jamais à la qualité.
Je maintiens souvent que les hommes ne draguent pas. Les Québécois étant les champions de la non drague. Je maintiens même que c'est dommage. Oui, je persiste et je signe. Le problème, c'est que ceux qui le font semblent le faire comme si c'était un travail ayant un but précis. Ai-je besoin de préciser lequel ? La couchette, le lit, la baise, le sexe. Ce n'est pas un but mauvais en soit. Les femmes sont libérées. Autant que les hommes. Elles en veulent aussi du sexe. Le problème, c'est qu'on dirait que le constat s'arrête là : les femmes veulent du sexe. Pour certaines, c'est bien vrai. Point à la fin de la phrase, rien d'autre. Sauf que. On dirait qu'affirmer sa sexualité pour une femme, c'est de dire à l'homme qu'elle ne sert qu'à ça, qu'elle ne veut que ça, qu'elle ne souhaite rien d'autre. Faudrait-il qu'une femme renie aimer le sexe, n'en parle jamais pour que l'homme comprenne qu'elle peut aussi chercher l'amour, le grand et le beau ? Affirmer un amour de la sexualité nie-t-il tellement l'envie d'amour ?
Je ne sais pas. Mais parfois, j'ai l'impression d'être bien loin de tous ces jeux. Je les ai fais. Je les ferai probablement encore. On comble les besoins qu'on peut. On s'adapte à notre société. Mais je suis souvent épuisée de tout ça. Marre de cette vision unilatérale. J'avance en talons aiguilles sur une corde raide. C'est vraiment ça. J'essaie. Je me pète la gueule de moins en moins. Mais je trouve qu'on a tellement perdu dans les jeux de l'amour. Consommation, rapidité, efficacité. Les humains sont rendus des objets. En vente dans tous les bons bars, sur tous les bons réseaux de rencontres, dans toutes les quincailleries et grandes surfaces. On ne prend plus le temps d'apprendre à se connaître ne serait-ce que minimalement. On cherche la grande émotion, l'étincelle qui bat tout, et si on a pas ça immédiatement, à la seconde près, on cherche le sexe, le bon, le pas de cassage de tête, le je ne veux pas te voir demain matin, mais ce soir, tu me fais jouir.
Vraiment, parfois, tout va trop vite. Je m'essouffle. J'aimerais un certain retour en arrière. Où la liberté existe quand même. Où on peut aimer le sexe, mais chercher avant tout l'amour. Une époque où l'on n'a pas besoin de consommer à outrances pour imaginer qu'on a assez vécu, qu'on a assez goûté et qu'on vit à fond. Parce que pour moi, vivre à fond, ça peut aussi vouloir dire de prendre le temps d'explorer une situation dans tout ce qu'elle peut avoir à offrir. C'est de savoir quand même qu'on n'est pas obligé de prendre si c'est mauvais, de se contenter de peu. Mais surtout qu'on a pas besoin de tout prendre. Que la quantité n'équivaudra jamais à la qualité.
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L'impulsive montréalaise
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07:46
mercredi 20 avril 2011
Pas de texte
Je vous jure. J'avais une idée de texte ce matin. Une réflexion plus songée que de parler de température...
Pis là, j'ai vu dehors. Pis là, j'ai vu la météo.
J'ai juste envie de pleurer. Fatigue et mauvais temps.
Fac pas de texte. J'vas fermer ma gueule !
Pis là, j'ai vu dehors. Pis là, j'ai vu la météo.
J'ai juste envie de pleurer. Fatigue et mauvais temps.
Fac pas de texte. J'vas fermer ma gueule !
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L'impulsive montréalaise
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08:21
lundi 18 avril 2011
dimanche 17 avril 2011
Un peu de beauté
Parfois, je me demande sérieusement. Je m'imagine vraiment très jolie, toute mince, stéréotype de la belle fille. Pas que je sois laide. Mais je pourrais être plus belle. Probablement comme une majorité de la population, mais bon ! Donc je me demande. Si ma vie serait différente ? Si je serais plus heureuse ? Je pourrais vouloir savoir comment serait ma vie si j'étais plus gentille. Ou plus intelligente. Mais voyez-vous, je suis déjà satisfaite de ces caractéristiques-là chez moi. Non, je suis l'exact reflet de mon époque. Et si j'étais plus jolie ?
J'ai des idées de beauté. De celle qui fait se retourner sur son passage. La beauté indiscutable. Celle en papier glacé dans les magazines. Une pression pernicieuse parce que continuelle et constante. Ça s'attaque même aux fillettes maintenant. C'était l'apanage de l'âge ingras, de l'âge adulte et voilà que de nos jours, avant même d'avoir terminé l'école primaire, on doit correspondre aux standards irréalistes d'une mode qui vient de nulle part. La minceur, la blondeur, la candeur.
Parfois, je me dis que je ne suis pas née à la bonne époque. À la Renaissance, j'aurais été un peu mince, voyez-vous. Face à Marilyn Monroe, un peu plus grosse (ou plus mince selon les versions contradictoires sur la taille de ses vêtements...). Parce que les standards de beauté changent. S'adaptent et veulent dire différentes choses selon les époques. Mais je vis dans la mienne. Et vous aussi.
Alors je me demande. Il est statistiquement prouvé que les gens plus beaux sont avantagés dans la société. On leur sourit plus, on les embauche plus facilement, on a tendance à être plus gentils avec eux... Je suppose bien un ou deux désavantages, mais sont-ils de la teneur de tous les avantages ? Réellement ? Est-ce si désagréable qu'un homme se retourne sur votre passage ? Honnêtement, moi, j'aime bien quand ça m'arrive !
Parfois aussi, lorsque je pousse la réflexion plus loin, je sais que la beauté est relative. Oui, les gens plus beaux l'ont plus facile dans la société. Mais en ont-ils toujours conscience ? Je m'afflige d'entendre parler la plupart des femmes. J'en connais des minces, des très jolies. Mais elles n'ont aucune confiance en elles. Elles s'affament constamment, nient leur beauté. Je me rappelle une amie. Tellement mince. Ses bras et ses jambes avaient l'air de bouts de bois. Littéralement. C'en était laid. Elle se trouvait grosse. Un jour, je lui ai dit que si elle se trouvait grosse alors c'est qu'elle me traitait d'obèse et que moi, je ne me considérais pas du tout comme obèse. Malaise, voyez-vous. Car la beauté est aussi une perception. Et bien qu'il y ait des gens plastiquement très beaux, j'ai la sagesse de ne pas les envier tous. Je me préfère saine d'esprit ! Et puis, ça me permet de trouver ça flatteur quand on se retourne sur mon passage au lieu d'être complètement blasée et découragée de la vie ! Que des avantages finalement !
J'ai des idées de beauté. De celle qui fait se retourner sur son passage. La beauté indiscutable. Celle en papier glacé dans les magazines. Une pression pernicieuse parce que continuelle et constante. Ça s'attaque même aux fillettes maintenant. C'était l'apanage de l'âge ingras, de l'âge adulte et voilà que de nos jours, avant même d'avoir terminé l'école primaire, on doit correspondre aux standards irréalistes d'une mode qui vient de nulle part. La minceur, la blondeur, la candeur.
Parfois, je me dis que je ne suis pas née à la bonne époque. À la Renaissance, j'aurais été un peu mince, voyez-vous. Face à Marilyn Monroe, un peu plus grosse (ou plus mince selon les versions contradictoires sur la taille de ses vêtements...). Parce que les standards de beauté changent. S'adaptent et veulent dire différentes choses selon les époques. Mais je vis dans la mienne. Et vous aussi.
Alors je me demande. Il est statistiquement prouvé que les gens plus beaux sont avantagés dans la société. On leur sourit plus, on les embauche plus facilement, on a tendance à être plus gentils avec eux... Je suppose bien un ou deux désavantages, mais sont-ils de la teneur de tous les avantages ? Réellement ? Est-ce si désagréable qu'un homme se retourne sur votre passage ? Honnêtement, moi, j'aime bien quand ça m'arrive !
Parfois aussi, lorsque je pousse la réflexion plus loin, je sais que la beauté est relative. Oui, les gens plus beaux l'ont plus facile dans la société. Mais en ont-ils toujours conscience ? Je m'afflige d'entendre parler la plupart des femmes. J'en connais des minces, des très jolies. Mais elles n'ont aucune confiance en elles. Elles s'affament constamment, nient leur beauté. Je me rappelle une amie. Tellement mince. Ses bras et ses jambes avaient l'air de bouts de bois. Littéralement. C'en était laid. Elle se trouvait grosse. Un jour, je lui ai dit que si elle se trouvait grosse alors c'est qu'elle me traitait d'obèse et que moi, je ne me considérais pas du tout comme obèse. Malaise, voyez-vous. Car la beauté est aussi une perception. Et bien qu'il y ait des gens plastiquement très beaux, j'ai la sagesse de ne pas les envier tous. Je me préfère saine d'esprit ! Et puis, ça me permet de trouver ça flatteur quand on se retourne sur mon passage au lieu d'être complètement blasée et découragée de la vie ! Que des avantages finalement !
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L'impulsive montréalaise
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21:02
Qui a changé l'ordre des saisons ?
Que le monde est un endroit triste et désolant ce matin.
Dernièrement, je me comparais à une petite fleur. Quand il y a trois rayons de soleil, je deviens hystérique et je m'étire pour en saisir le plus possible. Le froid, je déteste quand j'essaie de pousser. La pluie ? J'aime à petites doses, sauf que la dose étant massive ces temps-ci, j'ai les racines qui pourrissent. C'est ça quand on arrose trop une fleur.
Je sais, je sais, je vous répète souvent que la vie est un état d'esprit. Je le crois. Mais mon état d'esprit est un fichu récalcitrant parfois. Il en fait à sa tête et se fout de ma gueule. Oui, oui, ça a une vie propre un état d'esprit !
Le pire, c'est que je ne suis pas la fille la plus fanatique de soleil et de grosse chaleur. Moi, j'aime ça le printemps. La vie qui renaît. Le soleil présent, mais pas écrasant.
Mais là, on gèle chez moi. Et j'ai pas le contrôle. Et on gèle dehors. Et ça, personne a le contrôle.
Pour tout dire, j'ai des grosses pensées de cocooning. Tsé, se coller sur une chauffrette humaine (un homme en l'occurence), avec une grosse couverture, un feu de foyer. Genre vivre d'amour et de chaleur et oublier de sortir pendant les trois ou quatre prochains mois.
Coudonc, ctu l'automne pis je le sais pas ?
Dernièrement, je me comparais à une petite fleur. Quand il y a trois rayons de soleil, je deviens hystérique et je m'étire pour en saisir le plus possible. Le froid, je déteste quand j'essaie de pousser. La pluie ? J'aime à petites doses, sauf que la dose étant massive ces temps-ci, j'ai les racines qui pourrissent. C'est ça quand on arrose trop une fleur.
Je sais, je sais, je vous répète souvent que la vie est un état d'esprit. Je le crois. Mais mon état d'esprit est un fichu récalcitrant parfois. Il en fait à sa tête et se fout de ma gueule. Oui, oui, ça a une vie propre un état d'esprit !
Le pire, c'est que je ne suis pas la fille la plus fanatique de soleil et de grosse chaleur. Moi, j'aime ça le printemps. La vie qui renaît. Le soleil présent, mais pas écrasant.
Mais là, on gèle chez moi. Et j'ai pas le contrôle. Et on gèle dehors. Et ça, personne a le contrôle.
Pour tout dire, j'ai des grosses pensées de cocooning. Tsé, se coller sur une chauffrette humaine (un homme en l'occurence), avec une grosse couverture, un feu de foyer. Genre vivre d'amour et de chaleur et oublier de sortir pendant les trois ou quatre prochains mois.
Coudonc, ctu l'automne pis je le sais pas ?
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07:50
vendredi 15 avril 2011
L'enlignement du ciel
Tsé des fois, dans l'horoscope, ça dit que la lune est en Jupiter ou ben des affaires de même.
J'ai scruté les prédictions dans ma vie dernièrement. Non, pas l'horoscope. Les prédictions.
Pis le ciel est en impulsive.
Tsé genre c'est écrit watch out en gros là là. Je sais pas juste pas si l'avertissement est pour moi ou pour le monde qui m'entoure... !??! Anyway !
J'ai scruté les prédictions dans ma vie dernièrement. Non, pas l'horoscope. Les prédictions.
Pis le ciel est en impulsive.
Tsé genre c'est écrit watch out en gros là là. Je sais pas juste pas si l'avertissement est pour moi ou pour le monde qui m'entoure... !??! Anyway !
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L'impulsive montréalaise
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12:20
jeudi 14 avril 2011
Au creux du ventre
Je me suis réveillée quatre ou cinq fois la nuit dernière et chaque fois, j'avais la même image en tête.
Moi. Debout. Les bras en croix. Et tous ces fils, des milliers, qui partent de moi et me relient aux humains qui m'entourent. Des fils de tous les genres. Qui partent de partout. De mes jambes, de mon cou, de mon dos, de ma tête, de mes pieds, de mon coeur.
On pourrait penser que les fils les plus solides prenaient racine dans le coeur. Mais ce n'est pas le cas. Je ne dis pas qu'il n'y en avait pas quelques-uns. Au contraire. Mais les vrais fils de fer, les authentiques barbelés, ils me sortaient du ventre. En si grande quantité qu'on aurait dit que c'était un seul et même large tuyau. Pourtant, ce n'était que des fils emmêlés, enchevêtrés. Par dizaines. Par centaines.
J'avais le ventre géant. Complètement ouvert et écartelé. Un trou immense. À vif. Et ce sang, tout ce sang...
Parfois, on s'aperçoit qu'une image peut valoir bien des mots. On constate que les vrais noeuds sont plus souvent dans les tripes que dans le coeur.
Moi. Debout. Les bras en croix. Et tous ces fils, des milliers, qui partent de moi et me relient aux humains qui m'entourent. Des fils de tous les genres. Qui partent de partout. De mes jambes, de mon cou, de mon dos, de ma tête, de mes pieds, de mon coeur.
On pourrait penser que les fils les plus solides prenaient racine dans le coeur. Mais ce n'est pas le cas. Je ne dis pas qu'il n'y en avait pas quelques-uns. Au contraire. Mais les vrais fils de fer, les authentiques barbelés, ils me sortaient du ventre. En si grande quantité qu'on aurait dit que c'était un seul et même large tuyau. Pourtant, ce n'était que des fils emmêlés, enchevêtrés. Par dizaines. Par centaines.
J'avais le ventre géant. Complètement ouvert et écartelé. Un trou immense. À vif. Et ce sang, tout ce sang...
Parfois, on s'aperçoit qu'une image peut valoir bien des mots. On constate que les vrais noeuds sont plus souvent dans les tripes que dans le coeur.
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20:07
mercredi 13 avril 2011
Pensées sexuelles
J'aurais pu trouver un titre moins racoleur. Mais dans le fond, est-ce racoler que d'énoncer clairement ce dont on a l'intention de parler ?
Je l'ai dit très dernièrement, j'ai l'envie d'écrire qui me reprend. Mes projets ailleurs qu'ici sur ce blogue. Mon deuxième projet de roman en chantier pour être plus précise. Et je ne sais pas si c'est l'air printanier ou le personnage. Toujours est-il que le propos est, sans être pornographique, plutôt sexuel. Ça ne s'étale pas. Ce n'est pas des scènes longues et étoffées. Non, que du bref ici et là. Une certaine ambiance. Et bon, moi, ça m'allume d'écrire ça. Beaucoup.
Je dînais ce midi et je venais d'écrire quelques mots plutôt salaces et mes pensées se sont mises à dériver. Je me suis rappelée ce blogue sexuel que j'ai lu et où la fille disait qu'elle se caressait à travers son pantalon au boulot sous son bureau ou que, carrément, elle allait se masturber dans la salle de bain. À l'époque, je m'étais sérieusement demandé si je la croyais. Je veux dire, même salement excitée, je n'ai vraiment pas l'envie folle d'aller dans la salle de bain sur mon lieu de travail pour me faire plaisir. Me caresser tout en étant assise sur des toilettes n'est pas mon idée de la jouissance, disons-le ainsi.
Après mes pensées sont allées dans une autre direction. Vous ne devinez pas ? Ou si ? Les collègues. Je me suis demandée si mes collègues féminines feraient ça. Puis, les collègues masculins ? Passés ou présents. J'veux dire, c'est quand même plus facile quand on est un homme. Plus extérieur qu'intérieur. Rendue là, je n'ai pas trop voulu pousser l'idée. Mais quand même... Lequel ? Est-ce que les gars font réellement ça ? Ceux que j'ai connus ou que je connais actuellement ? Euuhhhh ! Veux pas savoir.
En tout cas, c'est drôle d'imaginer tous ces gens qui peut-être se font jouir (ou essaient) dans un petit coin discret sur leur lieu de travail ! Et un brin pertubant quand on pense que ça pourrait être celui qui est devant nous à l'instant où nos pensées se font aller !
Je l'ai dit très dernièrement, j'ai l'envie d'écrire qui me reprend. Mes projets ailleurs qu'ici sur ce blogue. Mon deuxième projet de roman en chantier pour être plus précise. Et je ne sais pas si c'est l'air printanier ou le personnage. Toujours est-il que le propos est, sans être pornographique, plutôt sexuel. Ça ne s'étale pas. Ce n'est pas des scènes longues et étoffées. Non, que du bref ici et là. Une certaine ambiance. Et bon, moi, ça m'allume d'écrire ça. Beaucoup.
Je dînais ce midi et je venais d'écrire quelques mots plutôt salaces et mes pensées se sont mises à dériver. Je me suis rappelée ce blogue sexuel que j'ai lu et où la fille disait qu'elle se caressait à travers son pantalon au boulot sous son bureau ou que, carrément, elle allait se masturber dans la salle de bain. À l'époque, je m'étais sérieusement demandé si je la croyais. Je veux dire, même salement excitée, je n'ai vraiment pas l'envie folle d'aller dans la salle de bain sur mon lieu de travail pour me faire plaisir. Me caresser tout en étant assise sur des toilettes n'est pas mon idée de la jouissance, disons-le ainsi.
Après mes pensées sont allées dans une autre direction. Vous ne devinez pas ? Ou si ? Les collègues. Je me suis demandée si mes collègues féminines feraient ça. Puis, les collègues masculins ? Passés ou présents. J'veux dire, c'est quand même plus facile quand on est un homme. Plus extérieur qu'intérieur. Rendue là, je n'ai pas trop voulu pousser l'idée. Mais quand même... Lequel ? Est-ce que les gars font réellement ça ? Ceux que j'ai connus ou que je connais actuellement ? Euuhhhh ! Veux pas savoir.
En tout cas, c'est drôle d'imaginer tous ces gens qui peut-être se font jouir (ou essaient) dans un petit coin discret sur leur lieu de travail ! Et un brin pertubant quand on pense que ça pourrait être celui qui est devant nous à l'instant où nos pensées se font aller !
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L'impulsive montréalaise
à
21:17
Journée ensoleillée
Ce matin, j'étais toute joyeuse. Mon collègue m'a demandé ce qui me rendait tellement de bonne humeur.
Le plus sérieusement du monde, je le jure, je lui ai répondu que c'était le soleil.
Son regard est devenu perplexe.
En effet, pour ceux qui ne sont pas de Montréal ni du Québec, il a fait gris et plu vraiment toute la journée ici !!!
Je l'ai déjà dit, hein, la vie est réellement un état d'esprit !
Le plus sérieusement du monde, je le jure, je lui ai répondu que c'était le soleil.
Son regard est devenu perplexe.
En effet, pour ceux qui ne sont pas de Montréal ni du Québec, il a fait gris et plu vraiment toute la journée ici !!!
Je l'ai déjà dit, hein, la vie est réellement un état d'esprit !
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L'impulsive montréalaise
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18:32
lundi 11 avril 2011
Flottement
Ce soir, je suis allée au studio littéraire à la Place-des-Arts. Benoit qui lisait Serge. Google pour ceux qui ne connaissent pas.
Je commence par le studio, mais en fait, je devrais commencer par mon souper. J'ai sorti un écrit des boules à mites comme on dit. Je ne m'en suis pas cachée. Dernièrement, l'écriture format long ne m'était pas facile. Ni même possible en fait. Manque de concentration et de regard global. Mais là, en soupant seule, en attente du studio, j'ai relu le début de mon deuxième projet de roman. Projet mis en branle, mais pas très avancé.
Vous dire le plaisir que j'ai eu. L'envie. Le sentiment d'être embêtée parce que putain, mon personnage était sur son sofa. Et pendant 5 minutes, 10, il vedgeait sur son sofa et il ne se passait rien dans sa vie. Le problème avec mon écriture, c'est que quand l'évènement se produit fictivement, l'écriture déborde. Mais bon, pour qu'un évènement se produise fictivement, faut que ce soit comme dans la vie : faut attendre que ça arrive ! Je peux bien penser. Avoir des idées. Mais tant que ça déclique pas, mes idées vont à la poubelle. Anyway, tout ça pour dire que j'ai bien aimé regarder mon personnage sur son sofa.
Ensuite, je suis allée au studio. Si j'ai apprécié ? Vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. Qu'un acteur te donne envie de rire, de pleurer, te fasse frissonner, te cloue sur ta chaise juste en lisant un texte, c'est grisant. Bien entendu, ça aide que le texte soit bon. Excellent même je dirais. Un univers défini, imagé dans lequel on pouvait facilement s'inscruster sur la pointe des pieds comme si on était des témoins réels des évènements.
Je suis sortie de là gonflée à bloc. Expression laide pour décrire quelque chose de bien beau. J'avais l'impression d'être ailleurs. Dans un univers à part. Je marchais sur la rue et j'avais plutôt l'impression que j'y planais. Le vent me frôlait et c'était comme une caresse sensuelle qui éveillait tout mon corps et l'enveloppait. C'était étrange, enlevant. Je suis sortie de là avec l'envie d'écrire. De porter mes projets d'écriture jusqu'à leur aboutissement. Bon, pas ce soir, mais en général, je veux dire. Envie d'écrire du théâtre aussi. C'est une envie que j'ai développé lors de mon certificat en création littéraire. Dans mes écrits, je mets peu de dialogues. Pourtant, j'ai toujours de très bons commentaires. Comme quoi je suis douée pour le parler. Même chose pendant le cours-atelier. Alors depuis c'est un projet que je caresse vaguement. Qui me tente réellement. J'attends juste l'idée qui pourrait me porter. Et puis bon, ce n'est pas comme si je n'avais pas d'autres projets en cours.
Après, en entrant dans le métro, j'ai eu l'impression de retomber sur terre. Presque désagréable. Pas presque en fait. J'étais debout devant la porte et je me suis mise à observer mon reflet. J'avais une expression sereine, des yeux souriants, mes cheveux encadraient mon visage bien joliement. Je me trouvais mignonne.
En arrivant chez moi, un chèque m'attendait. Puis la concierge avait ramassé un colis pour moi. Elle m'a dit que ma coiffure était jolie. Je lui ai répondu que c'était le vent. Mes cheveux impressionnent souvent par leur épaisseur et parce qu'ils sont très frisés. Et étrangement, c'est toujours quand j'ai l'air ploguée sur le 220 qu'ils récoltent le plus de compliments.
Je sais pas pour vous. Mais moi, j'ai passé une belle soirée.
Je commence par le studio, mais en fait, je devrais commencer par mon souper. J'ai sorti un écrit des boules à mites comme on dit. Je ne m'en suis pas cachée. Dernièrement, l'écriture format long ne m'était pas facile. Ni même possible en fait. Manque de concentration et de regard global. Mais là, en soupant seule, en attente du studio, j'ai relu le début de mon deuxième projet de roman. Projet mis en branle, mais pas très avancé.
Vous dire le plaisir que j'ai eu. L'envie. Le sentiment d'être embêtée parce que putain, mon personnage était sur son sofa. Et pendant 5 minutes, 10, il vedgeait sur son sofa et il ne se passait rien dans sa vie. Le problème avec mon écriture, c'est que quand l'évènement se produit fictivement, l'écriture déborde. Mais bon, pour qu'un évènement se produise fictivement, faut que ce soit comme dans la vie : faut attendre que ça arrive ! Je peux bien penser. Avoir des idées. Mais tant que ça déclique pas, mes idées vont à la poubelle. Anyway, tout ça pour dire que j'ai bien aimé regarder mon personnage sur son sofa.
Ensuite, je suis allée au studio. Si j'ai apprécié ? Vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. Qu'un acteur te donne envie de rire, de pleurer, te fasse frissonner, te cloue sur ta chaise juste en lisant un texte, c'est grisant. Bien entendu, ça aide que le texte soit bon. Excellent même je dirais. Un univers défini, imagé dans lequel on pouvait facilement s'inscruster sur la pointe des pieds comme si on était des témoins réels des évènements.
Je suis sortie de là gonflée à bloc. Expression laide pour décrire quelque chose de bien beau. J'avais l'impression d'être ailleurs. Dans un univers à part. Je marchais sur la rue et j'avais plutôt l'impression que j'y planais. Le vent me frôlait et c'était comme une caresse sensuelle qui éveillait tout mon corps et l'enveloppait. C'était étrange, enlevant. Je suis sortie de là avec l'envie d'écrire. De porter mes projets d'écriture jusqu'à leur aboutissement. Bon, pas ce soir, mais en général, je veux dire. Envie d'écrire du théâtre aussi. C'est une envie que j'ai développé lors de mon certificat en création littéraire. Dans mes écrits, je mets peu de dialogues. Pourtant, j'ai toujours de très bons commentaires. Comme quoi je suis douée pour le parler. Même chose pendant le cours-atelier. Alors depuis c'est un projet que je caresse vaguement. Qui me tente réellement. J'attends juste l'idée qui pourrait me porter. Et puis bon, ce n'est pas comme si je n'avais pas d'autres projets en cours.
Après, en entrant dans le métro, j'ai eu l'impression de retomber sur terre. Presque désagréable. Pas presque en fait. J'étais debout devant la porte et je me suis mise à observer mon reflet. J'avais une expression sereine, des yeux souriants, mes cheveux encadraient mon visage bien joliement. Je me trouvais mignonne.
En arrivant chez moi, un chèque m'attendait. Puis la concierge avait ramassé un colis pour moi. Elle m'a dit que ma coiffure était jolie. Je lui ai répondu que c'était le vent. Mes cheveux impressionnent souvent par leur épaisseur et parce qu'ils sont très frisés. Et étrangement, c'est toujours quand j'ai l'air ploguée sur le 220 qu'ils récoltent le plus de compliments.
Je sais pas pour vous. Mais moi, j'ai passé une belle soirée.
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L'impulsive montréalaise
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22:00
dimanche 10 avril 2011
Tristesse d'une certitude
J'pense que j'te veux. Non, en fait, j'pense pas, j'te veux. C'est viscéral. Dans ma chair. Des tremblements de désir.
C'est venu. Ça repartira. Et heureusement. Car l'inverse, je ne l'imagine pas. Que tu me veuilles, moi. Parfois, les idioties ne sont que ce qu'elles sont. Rien de plus. Mais moi, les idioties, même si je les sais idiotes, ça m'emporte. Ça m'envole un peu.
Parce qu'il arrive qu'on ait besoin de croire. Envie de croire. C'est plus fort que la raison. Que toutes les raisons qui nieraient ou qui pourraient nier. C'est juste agréable. Imaginer un peu d'impossible dans le réel. Goûter ça dans sa bouche. Savourer en tentant d'oublier l'arrière-goût persistant.
Ils seront peut-être nombreux ceux qui me diront qu'on ne sait jamais. Même moi, j'ai déjà oublié que je savais pour m'apercevoir qu'au fond, je ne savais pas. La vérité, c'est que la connaissance fait peur. Et qu'il y a parfois des moments où on manque de courage. Des moments où, même, on préfère envoyer notre courage valser. Parce que les jeux n'en valent pas toujours la chandelle.
Pourtant, je te veux, je te veux... Juste à l'écrire, je sens mon corps réagir. La brûlure de tes mains, ta bouche qui provoque la mienne. L'envie. Le désir fort et tenace que tu me touches. La certitude tout aussi tenace que tu ne le feras pas.
C'est venu. Ça repartira. Et heureusement. Car l'inverse, je ne l'imagine pas. Que tu me veuilles, moi. Parfois, les idioties ne sont que ce qu'elles sont. Rien de plus. Mais moi, les idioties, même si je les sais idiotes, ça m'emporte. Ça m'envole un peu.
Parce qu'il arrive qu'on ait besoin de croire. Envie de croire. C'est plus fort que la raison. Que toutes les raisons qui nieraient ou qui pourraient nier. C'est juste agréable. Imaginer un peu d'impossible dans le réel. Goûter ça dans sa bouche. Savourer en tentant d'oublier l'arrière-goût persistant.
Ils seront peut-être nombreux ceux qui me diront qu'on ne sait jamais. Même moi, j'ai déjà oublié que je savais pour m'apercevoir qu'au fond, je ne savais pas. La vérité, c'est que la connaissance fait peur. Et qu'il y a parfois des moments où on manque de courage. Des moments où, même, on préfère envoyer notre courage valser. Parce que les jeux n'en valent pas toujours la chandelle.
Pourtant, je te veux, je te veux... Juste à l'écrire, je sens mon corps réagir. La brûlure de tes mains, ta bouche qui provoque la mienne. L'envie. Le désir fort et tenace que tu me touches. La certitude tout aussi tenace que tu ne le feras pas.
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L'impulsive montréalaise
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18:02
jeudi 7 avril 2011
Sujet d'actualité
Je parle rarement de sujet d'actualité sur ce blogue. Pas que je m'en foute. Mais je les vois davantage comme des sujets de discussions de vive voix que de sujet d'écriture. Sauf que je ne pouvais pas passer par-dessus ce sujet-là. Je m'excuse de ceux qui sont déjà lassés.
Bertrand Cantat. TNM.
Pour ceux qui ne sont pas du Québec, ou pour ceux du Québec qui vivent sans télévision et journaux, un petit résumé. Au début de la semaine, le TNM, théâtre montréalais réputé, a annoncé le contenu de sa programmation de la saison 2011-2012. Au menu, un projet théâtral de Wajdi Mouawad dans lequel devait/va jouer Bertrand Cantat, meurtrier de l'actrice française Marie Trintignant. Titre du projet : Cycle de femmes. Pour celui qui en a tué une.
Je dois avouer que le sujet me rejoint beaucoup. Et j'ai énormément de difficulté à cerner mon opinion de façon claire et unique.
Je suis quelqu'un qui, pour des raisons personnelles, croit beaucoup en la réinsertion sociale. Non, je vous rassure, aucun meutrier dans ma famille. Disons juste que je crois que l'être humain, dans plusieurs cas, mérite une seconde chance. Surtout si on ne parle pas de récidivistes qui, eux, ont déjà eu des rechutes et des chances. Je crois aussi que la ligne entre la folie et la santé mentale est très mince comme je le mentionnais dans un texte dernièrement. Qu'est-ce qui fait qu'un franchit le pas, tue un autre être humain, et pas l'autre ? Oui, il y a des meurtres planifiés. Mais beaucoup sont des crimes passionnels aussi. Non prémédités. Je ne veux surtout pas dire que ce n'est pas un geste extrêmement grave. Mais le fait est que si on demande à ces gens par la suite s'ils pensaient un jour en arriver à tuer quelqu'un, ils vous diront tous non. Alors qui dit que ça ne pourrait pas être vous ? Je ne connais pas assez la cause de Bertrand Cantat. Je ne me prononce donc pas sur son cas précis. Disons plutôt qu'il m'amène à réfléchir. En effet, si on peut tous un jour se changer en tueur, ne souhaiterait-on pas l'indulgence après "avoir payé notre dette à la société" ?
Imaginez par ailleurs que ce meutrier soit votre père. Ou votre frère. Ou tiens, changeons encore la couleur. C'est votre mère. Votre meilleure amie. Seriez-vous plus indulgent ? Cela changerait-il votre opinion ?
Bien entendu, la difficulté dans cette affaire réside dans la célébrité des personnes concernées. Si on avait engagé un tueur anonyme dans une épicerie au coin de chez vous, vous auriez pu voir chaque semaine un meurtrier à qui on a laissé une seconde chance sans que vous le sachiez. Mais là, le monde sait. Cela met donc le théâtre et Wajdi Mouawad dans une position délicate. Dans une position où un message passera selon la décision qui sera prise. Un message comme quoi on pardonne tout, même l'impardonnable. Comme quoi on minimise certains faits graves. Ou un message comme quoi il faut laisser une deuxième chance à l'être humain. Comme quoi la réinsertion sociale est une responsabilité collective.
J'ignore la décision qui sera prise. La pression est très grande en ce moment. Surtout que nos politiciens, en pleine campagne électorale, se jettent sur le sujet pour faire augmenter leur capital de sympathie (!). Je peux seulement dire que le sujet est délicat. Qu'il me fait personnellement beaucoup réfléchir. Intellectuellement et émotivement.
Bertrand Cantat. TNM.
Pour ceux qui ne sont pas du Québec, ou pour ceux du Québec qui vivent sans télévision et journaux, un petit résumé. Au début de la semaine, le TNM, théâtre montréalais réputé, a annoncé le contenu de sa programmation de la saison 2011-2012. Au menu, un projet théâtral de Wajdi Mouawad dans lequel devait/va jouer Bertrand Cantat, meurtrier de l'actrice française Marie Trintignant. Titre du projet : Cycle de femmes. Pour celui qui en a tué une.
Je dois avouer que le sujet me rejoint beaucoup. Et j'ai énormément de difficulté à cerner mon opinion de façon claire et unique.
Je suis quelqu'un qui, pour des raisons personnelles, croit beaucoup en la réinsertion sociale. Non, je vous rassure, aucun meutrier dans ma famille. Disons juste que je crois que l'être humain, dans plusieurs cas, mérite une seconde chance. Surtout si on ne parle pas de récidivistes qui, eux, ont déjà eu des rechutes et des chances. Je crois aussi que la ligne entre la folie et la santé mentale est très mince comme je le mentionnais dans un texte dernièrement. Qu'est-ce qui fait qu'un franchit le pas, tue un autre être humain, et pas l'autre ? Oui, il y a des meurtres planifiés. Mais beaucoup sont des crimes passionnels aussi. Non prémédités. Je ne veux surtout pas dire que ce n'est pas un geste extrêmement grave. Mais le fait est que si on demande à ces gens par la suite s'ils pensaient un jour en arriver à tuer quelqu'un, ils vous diront tous non. Alors qui dit que ça ne pourrait pas être vous ? Je ne connais pas assez la cause de Bertrand Cantat. Je ne me prononce donc pas sur son cas précis. Disons plutôt qu'il m'amène à réfléchir. En effet, si on peut tous un jour se changer en tueur, ne souhaiterait-on pas l'indulgence après "avoir payé notre dette à la société" ?
Imaginez par ailleurs que ce meutrier soit votre père. Ou votre frère. Ou tiens, changeons encore la couleur. C'est votre mère. Votre meilleure amie. Seriez-vous plus indulgent ? Cela changerait-il votre opinion ?
Bien entendu, la difficulté dans cette affaire réside dans la célébrité des personnes concernées. Si on avait engagé un tueur anonyme dans une épicerie au coin de chez vous, vous auriez pu voir chaque semaine un meurtrier à qui on a laissé une seconde chance sans que vous le sachiez. Mais là, le monde sait. Cela met donc le théâtre et Wajdi Mouawad dans une position délicate. Dans une position où un message passera selon la décision qui sera prise. Un message comme quoi on pardonne tout, même l'impardonnable. Comme quoi on minimise certains faits graves. Ou un message comme quoi il faut laisser une deuxième chance à l'être humain. Comme quoi la réinsertion sociale est une responsabilité collective.
J'ignore la décision qui sera prise. La pression est très grande en ce moment. Surtout que nos politiciens, en pleine campagne électorale, se jettent sur le sujet pour faire augmenter leur capital de sympathie (!). Je peux seulement dire que le sujet est délicat. Qu'il me fait personnellement beaucoup réfléchir. Intellectuellement et émotivement.
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20:55
mercredi 6 avril 2011
J'étincelle au fond de moi
L'envie de m'éclater jusqu'au fond de veines. De donner des coups de pieds violents dans ma vie. Que ça brasse, que ça bouge. Dépoussiérer les maudites vieilles couvertes qui sentent mauvais. C'est le printemps dans mon sang. La sève me coule en grosses rigoles.
Je veux tout faire, tout voir, tout essayer. Je veux vivre plus que tout le monde. Je résonne, je m'écartèle, j'ai soif à ma vie. Ma sale vie beaucoup trop étriquée pour moi.
Je ne vous connais même pas. Mais vous me donnez vos désirs. De l'intensité qui glisse, qui coule, qui déborde.
J'en ai marre de ma peau. J'en veux une autre. Une plus belle, une plus grandiose. La peau qui me reflètera. Celle qui me permettra de devenir qui je suis. Celle que j'ai est trop petite. Je n'en veux plus. Je veux l'éclater. Je veux m'exploser. Un volcan en ébullition.
Je veux être inspirée, je veux être inspirante.
Je ne vous connais pas. Je voudrais vous rencontrer. Pourquoi certains vont au bout ? Pourquoi d'autres restent au fond ? J'étincelle au fond de moi. Quelque part sous mes surfaces.
J'étouffe. Les peurs qui me dirigent. La fatigue que j'ai trop. La routine qui me tue.
Le printemps a des effets sur moi. Des volontés plus animales. Des élans plus soudains. Je gronde. J'étincelle au fond de moi. Trop au fond. Je suis prisonnière de qui je suis.
Je veux tout faire, tout voir, tout essayer. Je veux vivre plus que tout le monde. Je résonne, je m'écartèle, j'ai soif à ma vie. Ma sale vie beaucoup trop étriquée pour moi.
Je ne vous connais même pas. Mais vous me donnez vos désirs. De l'intensité qui glisse, qui coule, qui déborde.
J'en ai marre de ma peau. J'en veux une autre. Une plus belle, une plus grandiose. La peau qui me reflètera. Celle qui me permettra de devenir qui je suis. Celle que j'ai est trop petite. Je n'en veux plus. Je veux l'éclater. Je veux m'exploser. Un volcan en ébullition.
Je veux être inspirée, je veux être inspirante.
Je ne vous connais pas. Je voudrais vous rencontrer. Pourquoi certains vont au bout ? Pourquoi d'autres restent au fond ? J'étincelle au fond de moi. Quelque part sous mes surfaces.
J'étouffe. Les peurs qui me dirigent. La fatigue que j'ai trop. La routine qui me tue.
Le printemps a des effets sur moi. Des volontés plus animales. Des élans plus soudains. Je gronde. J'étincelle au fond de moi. Trop au fond. Je suis prisonnière de qui je suis.
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L'impulsive montréalaise
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08:28
mardi 5 avril 2011
Hop-e-date (update) de la princesse alcoolo d'un soir
La tête me tourne un ti-peu. Ça devait être du triple. Pis bu trop vite.
J'ai besoin de chocolat. Mais je viens de me mettre en pyj pis ça serait gênant anyway de retourner au dép où j'ai acheté des chips pis du chocolat tantôt.
Je frencherais n'importe quel homme minimalement beau qui franchirait ma porte dans les prochaines minutes. Surtout s'il apporte du chocolat.
Euhhh ! Ben cpas mal ça.
Signée l'Impulsive qui fait des post semi-drunk
J'ai besoin de chocolat. Mais je viens de me mettre en pyj pis ça serait gênant anyway de retourner au dép où j'ai acheté des chips pis du chocolat tantôt.
Je frencherais n'importe quel homme minimalement beau qui franchirait ma porte dans les prochaines minutes. Surtout s'il apporte du chocolat.
Euhhh ! Ben cpas mal ça.
Signée l'Impulsive qui fait des post semi-drunk
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L'impulsive montréalaise
à
21:07
Soirée de princesse pleine de classe (!)
Ce soir, je soigne mon humeur de merde, bâtard !!!
Remède : Vodka-canneberges (double minimum) et bouffe de bas étage.
Dla marde maudit !
Puisque je ne bois pas avec vous, sachez que je lève mon verre à votre santé ! Chin mes chéris !
Remède : Vodka-canneberges (double minimum) et bouffe de bas étage.
Dla marde maudit !
Puisque je ne bois pas avec vous, sachez que je lève mon verre à votre santé ! Chin mes chéris !
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L'impulsive montréalaise
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18:48
lundi 4 avril 2011
Une impulsive qui s'emmerde
Qu'est-ce qu'on fait quand on s'ennuie ?
On mange trop.
Qu'est-ce qu'on fait quand on s'ennuie ?
On dépense trop.
Qu'est-ce qu'on fait quand on s'ennuie ?
On devient groupie ben trop.
Le pire, c'est que je suis occupée ces temps-ci. Cinéma, conférence, weekend à l'hôtel, visite dans la famille, spectacle... Je veux dire, je suis plus occupée que bien d'autres périodes dans ma vie. Je cherche mon temps. J'en manque.
Sauf que je m'emmerde.
Je ne sais pas ce que c'est. Un craving je crois. Un besoin de plus. J'ai le cerveau en ébullition. N'importe quoi l'obsède. Un voyage. Un artiste. Une chanson. Je deviens maniaque pour me sortir de mon ennui. Je plonge dans n'importe quoi jusqu'à plus soif. Et même alors, je continue encore. Parce qu'il me manque quelque chose. Que je ne saurais identifier vraiment. Je le sens physiquement dans mon coeur. Un élan. Un souffle qui sort de moi. Pas le coeur pour l'amour. Non, le coeur en général. Qui pointe vers l'extérieur. Qui tend vers quelque chose.
Je m'emmerde alors je deviens la pire compulsive/impulsive qui soit. Moi à son apothéose.
On mange trop.
Qu'est-ce qu'on fait quand on s'ennuie ?
On dépense trop.
Qu'est-ce qu'on fait quand on s'ennuie ?
On devient groupie ben trop.
Le pire, c'est que je suis occupée ces temps-ci. Cinéma, conférence, weekend à l'hôtel, visite dans la famille, spectacle... Je veux dire, je suis plus occupée que bien d'autres périodes dans ma vie. Je cherche mon temps. J'en manque.
Sauf que je m'emmerde.
Je ne sais pas ce que c'est. Un craving je crois. Un besoin de plus. J'ai le cerveau en ébullition. N'importe quoi l'obsède. Un voyage. Un artiste. Une chanson. Je deviens maniaque pour me sortir de mon ennui. Je plonge dans n'importe quoi jusqu'à plus soif. Et même alors, je continue encore. Parce qu'il me manque quelque chose. Que je ne saurais identifier vraiment. Je le sens physiquement dans mon coeur. Un élan. Un souffle qui sort de moi. Pas le coeur pour l'amour. Non, le coeur en général. Qui pointe vers l'extérieur. Qui tend vers quelque chose.
Je m'emmerde alors je deviens la pire compulsive/impulsive qui soit. Moi à son apothéose.
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21:48
dimanche 3 avril 2011
Au milieu de vous
La mode semble être aux coeurs brisés qui ne s'en remettent pas. Tous ces gens autour de moi. Qui se refusent à aimer. Qui se méfient de l'autre. Qui cherchent les amours éphémères et essoufflés au fond d'un lit. Des amours qui ne sont pas vouer à durer. Ça m'entoure. Ça pleut.
Et moi, je suis seule. Au milieu de ça. Les bras ballants et l'âme désespérée. Je l'ai eu le coeur écorché. Je l'ai eu le coeur souffrant. J'ai déjà eu mal. Si mal qu'on le sent dans ses os, dans son sang. Mais ces douleurs-là ont passées. Elles finissent toujours par passer. Ce qui fait aussi mal ne peut garder son intensité longtemps. Oh ! parfois, il y a de petites nostalgies qui reviennent. Mais tout est guéri, cicatrisé. On ne peut pas en vouloir toute une vie à quelqu'un qui nous a blessé. On a tous blessé et été blessés. Ça s'appelle vivre.
Alors pourquoi suis-je entourée de cynisme, de douleurs méfiantes, d'envies fugaces ? Parce qu'une peine d'amour, ça ne casse pas un coeur. Le coeur, ça ne se brise pas complètement. Ça s'abîme beaucoup, ça souffre. Mais le coeur, sa beauté, c'est qu'il est immense. Il est fait pour aimer. Alors si vous le laissez faire, oui, peut-être qu'on l'écorchera encore, mais on lui fera aussi du bien, on lui fera l'amour, on le chérira. Et ça, on en a tous besoin.
Je suis seule. Si seule au milieu de vous. Je ne demande qu'à aimer. J'ai le coeur qui bat au rythme de l'amour. Je n'aime pas en ce moment. Pas amoureusement du moins. Mais j'ai le coeur prêt. Depuis bien longtemps d'ailleurs. Et voilà, être au milieu de vous est bien épuisant. C'est comme si on allait jamais en sortir.
Je vous le dis. Il vous faut aimer. Je vous le dis. Il vous faut vivre.
Et moi, je suis seule. Au milieu de ça. Les bras ballants et l'âme désespérée. Je l'ai eu le coeur écorché. Je l'ai eu le coeur souffrant. J'ai déjà eu mal. Si mal qu'on le sent dans ses os, dans son sang. Mais ces douleurs-là ont passées. Elles finissent toujours par passer. Ce qui fait aussi mal ne peut garder son intensité longtemps. Oh ! parfois, il y a de petites nostalgies qui reviennent. Mais tout est guéri, cicatrisé. On ne peut pas en vouloir toute une vie à quelqu'un qui nous a blessé. On a tous blessé et été blessés. Ça s'appelle vivre.
Alors pourquoi suis-je entourée de cynisme, de douleurs méfiantes, d'envies fugaces ? Parce qu'une peine d'amour, ça ne casse pas un coeur. Le coeur, ça ne se brise pas complètement. Ça s'abîme beaucoup, ça souffre. Mais le coeur, sa beauté, c'est qu'il est immense. Il est fait pour aimer. Alors si vous le laissez faire, oui, peut-être qu'on l'écorchera encore, mais on lui fera aussi du bien, on lui fera l'amour, on le chérira. Et ça, on en a tous besoin.
Je suis seule. Si seule au milieu de vous. Je ne demande qu'à aimer. J'ai le coeur qui bat au rythme de l'amour. Je n'aime pas en ce moment. Pas amoureusement du moins. Mais j'ai le coeur prêt. Depuis bien longtemps d'ailleurs. Et voilà, être au milieu de vous est bien épuisant. C'est comme si on allait jamais en sortir.
Je vous le dis. Il vous faut aimer. Je vous le dis. Il vous faut vivre.
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L'impulsive montréalaise
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22:15
samedi 2 avril 2011
Vouloir tellement
Parfois, ça déborde. De tous mes pores de peau. Un torrent. Une telle envie de. Le coeur qui crie à tout perdre. Quand le corps fait mal. L'âme affamée.
Vouloir en vain. Espérer ce qui n'existe pas encore.
Un trou au milieu de la poitrine. Qui remue. Plein de vie et d'amour. D'espoirs désespérés. Des espoirs qui n'en finissent pas d'aboutir à rien. Ça saigne en flots continus. Vouloir, vouloir tellement. Vouloir comme on respire.
Une mélodie qui trouble. Qui va chercher l'intérieur. Qui me l'arrache.
Je suis en lambeaux. Je n'en peux plus de ne plus pouvoir.
Ça écorche comme une caresse qui fait du bien. Ça fait jaillir le sang tellement c'est beau et souffrant tout autant.
Des choses nous touchent, nous atteignent. Et ça coule. Une grande rivière de vie sur tout mon corps. Et la vie, ça fait mal. Et la vie, ça fait du bien. La vie, ça déborde et ça remue.
Vouloir en vain. Espérer ce qui n'existe pas encore.
Un trou au milieu de la poitrine. Qui remue. Plein de vie et d'amour. D'espoirs désespérés. Des espoirs qui n'en finissent pas d'aboutir à rien. Ça saigne en flots continus. Vouloir, vouloir tellement. Vouloir comme on respire.
Une mélodie qui trouble. Qui va chercher l'intérieur. Qui me l'arrache.
Je suis en lambeaux. Je n'en peux plus de ne plus pouvoir.
Ça écorche comme une caresse qui fait du bien. Ça fait jaillir le sang tellement c'est beau et souffrant tout autant.
Des choses nous touchent, nous atteignent. Et ça coule. Une grande rivière de vie sur tout mon corps. Et la vie, ça fait mal. Et la vie, ça fait du bien. La vie, ça déborde et ça remue.
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