Chaque année, c'est la même chose. Je dois me répéter.... Après tout, ça fait quelques printemps que ce blogue existe.
Le printemps a officiellement commencé aujourd'hui.
Comment je le sais ? Les hormones.... Les miennes.
Oui, je sais..... !
Marché derrière un gars dans la rue. Il sentait si bon, j'ai eu envie de le frencher sans autre forme de procès.
Était assise face au cul d'un gars dans le métro (oui, le métro... y s'en passe des choses...). Comment vous dire ? J'avais la pensée imagée et peu retenue. Oh ! et ai-je parlé de ses mains ? Et de ses avant-bras ? (bave)
C'est ça, ça ne peut être que ça. Tous les autres symptômes sont là. Les dépenses frivoles dans les magasins (quoique, ça, c'est pas mal annuel... mais bon, les vêtements frivoles, c'est printanier), les hormones qui disent bonjour et font la fête, le soleil qu'on aperçoit plus de 2 minutes en ligne et qui réussit même à nous chauffer un brin de couenne...
L'Impulsive déclare le printemps officiellement arrivé. Et bien que le coeur n'y soit pas complètement, que des restes de morose lui envahissent souvent l'esprit... et bien elle trouve que ça fait du bien en maudit un peu de légèreté !
mardi 26 mars 2013
lundi 18 mars 2013
Culpabilité
À l'heure qu'il est, je ne devrais pas être en train de vous écrire. Je devrais plutôt sauter dans ma voiture et me diriger vers un salon funéraire quelque part sur la rive-sud.
Mais la vérité, c'est que je n'en ai pas envie. Et que je me sens coupable.
Je vous rassure la personne décédée n'en est pas une dont j'étais proche. Elle était plutôt proche d'une personne dont je suis proche. Bon, cessons de tourner autour du pot, une tante. Voilà, j'ai la soeur de ma mère qui est décédée. Des suites d'un long, pénible et horrible cancer. Et ça se passe ce soir. Ou pas du tout.
Je ne me sens juste pas capable d'y aller. Je n'ai pas envie de faire une heure aller et une heure retour de route après ma journée de travail dans le corps. Encore moins en début de semaine. Je sais que ça me décrisserait l'énergie pour toute la semaine. Énergie que j'ai déjà comme une tite ampoule 10 watts bien peu allumée. Je n'ai pas envie de me retrouver entourée de tristesse et de mort. Ni non plus de monde qui fait des jokes comme s'il n'y avait pas de morte dans la pièce. Ni non plus de voir une morte qui s'est battue pendant plusieurs années. Ça me fait penser à ma vie. Aux batailles que je ne fais pas. À ma trop grande lassitude actuelle.
Je me sens coupable. Je devrais partir. Je ne crois pas que personne m'en fera le reproche. Mais moi oui. Un peu. Si c'était l'inverse, je voudrais que les gens soient autour de moi je suppose. C'est ce qui compte dans la vie, non ? En même temps, une seule personne alors qu'on attend une grosse foule, ça fait une différence ?
Juste l'idée de réellement me lever pour partir, cette idée-là me donne envie de pleurer.
Ai-je raison de me sentir coupable ?
Mais la vérité, c'est que je n'en ai pas envie. Et que je me sens coupable.
Je vous rassure la personne décédée n'en est pas une dont j'étais proche. Elle était plutôt proche d'une personne dont je suis proche. Bon, cessons de tourner autour du pot, une tante. Voilà, j'ai la soeur de ma mère qui est décédée. Des suites d'un long, pénible et horrible cancer. Et ça se passe ce soir. Ou pas du tout.
Je ne me sens juste pas capable d'y aller. Je n'ai pas envie de faire une heure aller et une heure retour de route après ma journée de travail dans le corps. Encore moins en début de semaine. Je sais que ça me décrisserait l'énergie pour toute la semaine. Énergie que j'ai déjà comme une tite ampoule 10 watts bien peu allumée. Je n'ai pas envie de me retrouver entourée de tristesse et de mort. Ni non plus de monde qui fait des jokes comme s'il n'y avait pas de morte dans la pièce. Ni non plus de voir une morte qui s'est battue pendant plusieurs années. Ça me fait penser à ma vie. Aux batailles que je ne fais pas. À ma trop grande lassitude actuelle.
Je me sens coupable. Je devrais partir. Je ne crois pas que personne m'en fera le reproche. Mais moi oui. Un peu. Si c'était l'inverse, je voudrais que les gens soient autour de moi je suppose. C'est ce qui compte dans la vie, non ? En même temps, une seule personne alors qu'on attend une grosse foule, ça fait une différence ?
Juste l'idée de réellement me lever pour partir, cette idée-là me donne envie de pleurer.
Ai-je raison de me sentir coupable ?
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L'impulsive montréalaise
à
18:44
samedi 16 mars 2013
Hiver
Il me semble qu'il y a un siècle depuis que je vous ai écrit la dernière fois...
Je ne sais pas si je vais mieux. Dans certains faits, oui. Ce qui s'est passé, ou du moins ce que j'en ai pensé, s'atténue. Je marche beaucoup. J'ai recommencé à courir un peu (avant que les températures ne tombent de nouveau). Je suis correcte. Je fais quelques activités. Parfois. Un cinéma, l'expo Manger Santé, des petits trucs comme ça...
Puis arrivent les fins de semaines. Et je m'effondre. Non pas tant dans l'humeur. Mais dans l'énergie, dans ce que j'ai à donner à la vie. Plus rien. Je succombe à tous les ennuis de ma vie. Je ressasse les mêmes questions auxquelles je ne trouve pas nécessairement de réponses ou d'issues. Je suis complètement amorphe. J'ai toutes les difficultés du monde à faire autre chose que de la télé intensive. La semaine dernière, j'ai dû écouter pratiquement une dizaine de films en moins de 48h. Cette fin de semaine, aucun. Mais ce n'est que parce que j'ai lu dans mon lit tout l'après-midi.
J'ai de la difficulté à trouver l'envie en moi. Ou plutôt l'action en moi. Je reste enfermée dans ma tête. J'ai plein de choses que je voudrais faire. Mais je ne fais rien. Comme je dis, je m'effondre. Je ne trouve pas l'énergie d'agir. Comme si fonctionner la semaine me demandait tout et qu'il ne me restait plus rien ensuite.
Je vous rassure quand même. Je ne vais pas si mal. Mais pas si bien non plus. Je me sens enfermée dans un cocon. Engluée dans un ennui de la vie. Je cherche la magie et ne la trouve pas. Comme si l'hiver qui ne veut pas nous quitter à l'extérieur ne voulait pas non plus me quitter de l'intérieur.
Je ne sais pas si je vais mieux. Dans certains faits, oui. Ce qui s'est passé, ou du moins ce que j'en ai pensé, s'atténue. Je marche beaucoup. J'ai recommencé à courir un peu (avant que les températures ne tombent de nouveau). Je suis correcte. Je fais quelques activités. Parfois. Un cinéma, l'expo Manger Santé, des petits trucs comme ça...
Puis arrivent les fins de semaines. Et je m'effondre. Non pas tant dans l'humeur. Mais dans l'énergie, dans ce que j'ai à donner à la vie. Plus rien. Je succombe à tous les ennuis de ma vie. Je ressasse les mêmes questions auxquelles je ne trouve pas nécessairement de réponses ou d'issues. Je suis complètement amorphe. J'ai toutes les difficultés du monde à faire autre chose que de la télé intensive. La semaine dernière, j'ai dû écouter pratiquement une dizaine de films en moins de 48h. Cette fin de semaine, aucun. Mais ce n'est que parce que j'ai lu dans mon lit tout l'après-midi.
J'ai de la difficulté à trouver l'envie en moi. Ou plutôt l'action en moi. Je reste enfermée dans ma tête. J'ai plein de choses que je voudrais faire. Mais je ne fais rien. Comme je dis, je m'effondre. Je ne trouve pas l'énergie d'agir. Comme si fonctionner la semaine me demandait tout et qu'il ne me restait plus rien ensuite.
Je vous rassure quand même. Je ne vais pas si mal. Mais pas si bien non plus. Je me sens enfermée dans un cocon. Engluée dans un ennui de la vie. Je cherche la magie et ne la trouve pas. Comme si l'hiver qui ne veut pas nous quitter à l'extérieur ne voulait pas non plus me quitter de l'intérieur.
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L'impulsive montréalaise
à
16:47
samedi 23 février 2013
Silence. Mots.
Je vous vois venir chaque jour. Vous repartez bredouille. Vous suivez mon silence attentivement.
J'essaie de marcher régulièrement. J'ai besoin d'air. De temps. De réflexion.
Je vous écris de longs textes dans ma tête pendant que je marche. Puis, rien quand je reviens. Je parle comme si je m'adressais à quelqu'un. C'est toujours plus clair quand on doit expliquer ou dire à quelqu'un d'autre. Du moins, pour soi. Car on ne contrôle jamais comment l'autre reçoit.
Je marche et je pense.
Désolée de vous laisser un peu bredouille. Même si je sais que vous comprenez.
Je reste là. Je vous lis. Même si je parle peu.
J'essaie de marcher régulièrement. J'ai besoin d'air. De temps. De réflexion.
Je vous écris de longs textes dans ma tête pendant que je marche. Puis, rien quand je reviens. Je parle comme si je m'adressais à quelqu'un. C'est toujours plus clair quand on doit expliquer ou dire à quelqu'un d'autre. Du moins, pour soi. Car on ne contrôle jamais comment l'autre reçoit.
Je marche et je pense.
Désolée de vous laisser un peu bredouille. Même si je sais que vous comprenez.
Je reste là. Je vous lis. Même si je parle peu.
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L'impulsive montréalaise
à
12:46
lundi 11 février 2013
Quelques mots...
La semaine dernière, j'ai écrit un texte. Que je comptais publier ici. Puis est arrivé la cause de mon non billet. Mon billet silencieux. Le texte précédent, que je vous glisse quand même ici, me semble moins adéquat. Et un peu aussi. Il parle de moi. De vous. Des relations sur la blogosphère. Je vous l'offre pourtant.
Je crois que je suis trop sensible. Et ça s'applique aussi à la blogosphère. Oh ! je parie qu'on me répondra que ce n'est que du virtuel. Mais voyez-vous, j'existe moi derrière l'écran. Vous existez, vous, derrière vos écrans. Ce n'est pas virtuel. Ou si. Mais c'est du virtuel humain.
Ça fait environ 3 ans et demi que je suis L'impulsive montréalaise. C'est long 3 ans et demi. J'en ai vu de l'eau couler sous les ponts. Des gens qui sont partis et n'ont plus jamais donné de nouvelles. Des disparus. D'autres qui sont allés faire un tour, puis sont revenus en silence, peut-être parce qu'ils ne voulaient plus que je fasse un tour par chez eux. D'autres qui ont mal interprété un commentaire que j'ai fait. Ou moi qui ai mal compris ce qu'on me disait. Des gens que j'ai rencontrés. Parfois une seule fois, parfois deux ou trois fois et qui ont disparus ensuite. D'autres à qui j'ai jasé pas mal sur les internets ou sur les courriels et dont je ne sais plus rien ou presque. D'autres qui donnent des nouvelles de temps en temps. D'autres que j'aimerais rencontrer peut-être. Des âmes semblables dans un monde où on se sent parfois si à part. Des gens qui ne semblent pas aimer ma présence. Que je lis en silence parce que j'aime les lire, mais que je n'aime pas être ignorée. D'ailleurs, je lis énormément en silence. On n'a pas toujours quelque chose à dire. Ou parfois, c'est juste qu'on ne sait pas comment le dire. Alors on ne dit rien. Il y a eu des fidèles bruyants qui disparaissent. Des fidèles silencieux qui restent, mais dont on ne sait rien. Des petites mises au point. Des gens irrespectueux. Des malaises. Des beaux échanges. D'autres qui font réfléchir. J'en ai eu des visites ! J'en ai perdues. J'en ai retrouvées. J'en ai gâchées peut-être. Qu'en sais-je ? Quand on a un blogue, on sait beaucoup sur nous. Moins sur les autres. Pourtant, c'est parfois ce qui fait que je reste. Ces fameux autres. Vous, en l'occurence. Je me mets le doigt dans l'oeil, c'est clair. Mais moi, ici, je trouve qu'on est un peu amis. Je m'attache à des gens. Que je ne connais pas en vrai certes. Mais que je connais peut-être plus que d'autres personnes qui connaissent ces gens-là en vrai.
Je suis une naive. Un peu idiote peut-être. Ici, rien, personne n'est irremplaçable. Un billet de plus de 24h n'est plus d'actualité. C'est un média rapide et froid si on le regarde de l'extérieur. C'est un média. Rien d'autre ?
Je ne suis pas ici pour rencontrer des gens. Ni pour me faire des amis. Ni pour être aimée. Peut-être un peu pour être lue maintenant. Je dis maintenant, car ce blogue, c'est venu spontanément. Pour écrire. Pour faire mon petit point dans le ciel si grand. Pas nécessairement pour être lue. Mais maintenant, j'aime mes lecteurs, j'aime être lue et commentée. J'aime, car j'aime l'échange. Le côté vivant de tout ça. Et pourtant, quand on parle du côté vivant de la blogosphère, on dit bien souvent que ce n'est que du virtuel. Comment se fait-il alors que je ressente parfois de petites émotions ici et là ? Ah ! oui, je suis trop sensible...
Sinon, vous vous demandez sûrement les causes. Les effets. Vous vous inquiétez un peu je crois. Du moins, c'est ce que semblait dire Papa poule (autre Bob) et Maman Poule (Julie). Mes chers. J'ai peu de mots. Il s'est passé des choses désagréables. Et ça a créé et/ou réveillé de mauvaises émotions en moi. Comment je vais actuellement ? Peut-être une image de comment je me sens... Je me sens comme un chaton qui s'est fait frappé. Qui tremble sur le bas côté de la route. Et là, je ce petit chaton dans mes mains. Et j'essaie de le réconforter et de le soigner un peu.
Je crois que je suis trop sensible. Et ça s'applique aussi à la blogosphère. Oh ! je parie qu'on me répondra que ce n'est que du virtuel. Mais voyez-vous, j'existe moi derrière l'écran. Vous existez, vous, derrière vos écrans. Ce n'est pas virtuel. Ou si. Mais c'est du virtuel humain.
Ça fait environ 3 ans et demi que je suis L'impulsive montréalaise. C'est long 3 ans et demi. J'en ai vu de l'eau couler sous les ponts. Des gens qui sont partis et n'ont plus jamais donné de nouvelles. Des disparus. D'autres qui sont allés faire un tour, puis sont revenus en silence, peut-être parce qu'ils ne voulaient plus que je fasse un tour par chez eux. D'autres qui ont mal interprété un commentaire que j'ai fait. Ou moi qui ai mal compris ce qu'on me disait. Des gens que j'ai rencontrés. Parfois une seule fois, parfois deux ou trois fois et qui ont disparus ensuite. D'autres à qui j'ai jasé pas mal sur les internets ou sur les courriels et dont je ne sais plus rien ou presque. D'autres qui donnent des nouvelles de temps en temps. D'autres que j'aimerais rencontrer peut-être. Des âmes semblables dans un monde où on se sent parfois si à part. Des gens qui ne semblent pas aimer ma présence. Que je lis en silence parce que j'aime les lire, mais que je n'aime pas être ignorée. D'ailleurs, je lis énormément en silence. On n'a pas toujours quelque chose à dire. Ou parfois, c'est juste qu'on ne sait pas comment le dire. Alors on ne dit rien. Il y a eu des fidèles bruyants qui disparaissent. Des fidèles silencieux qui restent, mais dont on ne sait rien. Des petites mises au point. Des gens irrespectueux. Des malaises. Des beaux échanges. D'autres qui font réfléchir. J'en ai eu des visites ! J'en ai perdues. J'en ai retrouvées. J'en ai gâchées peut-être. Qu'en sais-je ? Quand on a un blogue, on sait beaucoup sur nous. Moins sur les autres. Pourtant, c'est parfois ce qui fait que je reste. Ces fameux autres. Vous, en l'occurence. Je me mets le doigt dans l'oeil, c'est clair. Mais moi, ici, je trouve qu'on est un peu amis. Je m'attache à des gens. Que je ne connais pas en vrai certes. Mais que je connais peut-être plus que d'autres personnes qui connaissent ces gens-là en vrai.
Je suis une naive. Un peu idiote peut-être. Ici, rien, personne n'est irremplaçable. Un billet de plus de 24h n'est plus d'actualité. C'est un média rapide et froid si on le regarde de l'extérieur. C'est un média. Rien d'autre ?
Je ne suis pas ici pour rencontrer des gens. Ni pour me faire des amis. Ni pour être aimée. Peut-être un peu pour être lue maintenant. Je dis maintenant, car ce blogue, c'est venu spontanément. Pour écrire. Pour faire mon petit point dans le ciel si grand. Pas nécessairement pour être lue. Mais maintenant, j'aime mes lecteurs, j'aime être lue et commentée. J'aime, car j'aime l'échange. Le côté vivant de tout ça. Et pourtant, quand on parle du côté vivant de la blogosphère, on dit bien souvent que ce n'est que du virtuel. Comment se fait-il alors que je ressente parfois de petites émotions ici et là ? Ah ! oui, je suis trop sensible...
Sinon, vous vous demandez sûrement les causes. Les effets. Vous vous inquiétez un peu je crois. Du moins, c'est ce que semblait dire Papa poule (autre Bob) et Maman Poule (Julie). Mes chers. J'ai peu de mots. Il s'est passé des choses désagréables. Et ça a créé et/ou réveillé de mauvaises émotions en moi. Comment je vais actuellement ? Peut-être une image de comment je me sens... Je me sens comme un chaton qui s'est fait frappé. Qui tremble sur le bas côté de la route. Et là, je ce petit chaton dans mes mains. Et j'essaie de le réconforter et de le soigner un peu.
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L'impulsive montréalaise
à
20:36
jeudi 7 février 2013
mercredi 6 février 2013
L'infini des possibilités
Il m'arrive de croire que tout est possible. Ça dure un souffle, un instant, une volatile seconde. Ça m'enfle le coeur. Ça vient de je ne sais quoi pour repartir vers je ne sais où. C'est fugace. C'est l'histoire d'un battement. Comme si un grand voile se soulevait et que je pouvais enfin voir derrière. Et croyez-moi, derrière, c'est beau.
Je n'arrive pas à agripper ce moment. À mettre la main dessus. Mais reste en moi une petite brûlure. Minuscule. Quelque part entre le coeur et la tête. Entre les tripes et les veines. La beauté, c'est plus grand que ce que l'on s'imagine. Ça foudroie tout. L'immense beauté des possibilités. De la route ouverte. De la voie qui brise le vent.
C'est petit. Tout petit un instant comme ça. Pouvoir jeter un oeil sur la scène alors qu'on se pensait vouée aux coulisses. Voir la lumière quand on trouve le tunnel bien long. Apercevoir l'éclair qui fend le ciel.
J'aimerais savoir comment. Je sais que. Mais j'ignore comment. J'ai vu l'apothéose. J'ai vu l'ultime. Je n'ai pas encore les mains capables de l'attraper. Je ne peux que tendre les bras. Les ouvrir désespérément.
Il m'arrive de savoir que tellement de choses sont possibles. Ça arrive, ça repart. Ça ne dure jamais longtemps. Mais ça perdure toujours.
Je n'arrive pas à agripper ce moment. À mettre la main dessus. Mais reste en moi une petite brûlure. Minuscule. Quelque part entre le coeur et la tête. Entre les tripes et les veines. La beauté, c'est plus grand que ce que l'on s'imagine. Ça foudroie tout. L'immense beauté des possibilités. De la route ouverte. De la voie qui brise le vent.
C'est petit. Tout petit un instant comme ça. Pouvoir jeter un oeil sur la scène alors qu'on se pensait vouée aux coulisses. Voir la lumière quand on trouve le tunnel bien long. Apercevoir l'éclair qui fend le ciel.
J'aimerais savoir comment. Je sais que. Mais j'ignore comment. J'ai vu l'apothéose. J'ai vu l'ultime. Je n'ai pas encore les mains capables de l'attraper. Je ne peux que tendre les bras. Les ouvrir désespérément.
Il m'arrive de savoir que tellement de choses sont possibles. Ça arrive, ça repart. Ça ne dure jamais longtemps. Mais ça perdure toujours.
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L'impulsive montréalaise
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08:17
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