vendredi 30 novembre 2012

Ma date de ce soir

Poutine (Oui, t'as bien lu Kalte !)
Cheeseburger.
Film de fille.
Pis de Noël en plus.
Sofa.
Chat.
Chaleur quand il fait froid dehors.
Probablement un bain chaud moussant ensuite.
Si ça me tente.
Avec un magazine de recettes (of course).
Sinon, dodo tôt.

Ouin, j'ai une date ce soir. Avec moi-même ! J'avoue que je suis pas mal excitée ! Ahahahahah ! :)

jeudi 29 novembre 2012

Lettre au Père Noël en bon québécois

Après Valentin qui a eu sa lettre, je me disais que je ne devais pas laisser le Père Noël  en reste...

Cher Père Noël ,

je t'écris pour te faire part de ce que j'aimerais avoir pour Noël. Bon, ok, je le sais que c'est pas vraiment toi qui apporte les cadeaux. Tsé, chuis pas niaiseuse, faire le tour du monde en une nuit pour donner des cadeaux à tous les enfants de la terre, c'comme impossible. Je le sais que c'est les parents qui font la majorité des cadeaux. Mais bon, une rumeur aussi grosse que ton existence, ça doit ben avoir un fond de vérité. Non ?

Fac je t'écrivais pour te demander un gentil garçon. Euh ! ok quand je dis garçon, je précise, je parle pas d'un petit garçon là. Non, plutôt un garçon genre plus ou moins 35 ans. Gentil, charmant, joli, romantique, intelligent. Ben tsé jdis joli, cpas fondamental. Juste un que moi je vais trouver joli. Un peu moins gros que toi quand même... Oh ! euh... jveux pas dire que t'es trop gros. Après tout, faut que tu manges les biscuits et boivent les verres de lait qu'on te laisse. Sinon, ça décevrait tellement les ptits enfants.

Donc c'est ça, j'aimerais un gentil amoureux. Si tu pouvais le laisser sous mon sapin le 25 décembre. Oups, non, pas sous le sapin. Faut dire que mon sapin mesure grosso modo une trentaine ou quarantaine de cms. Il serait serré en dessous ! Pis en plus, mon sapin est dans mon corridor qui donne entre autre sur ma porte de chambre. Et je dors nue Père Noël ! Alors t'imagines le malaise en me levant le matin !!! Tu peux plutôt le laisser au salon. Oh ! et peux-tu lui mettre une grosse boucle rouge autour du cou. Avec tous les braquages de domicile, on sait jamais : je ne voudrais pas me tromper !

Mon bon Père Noël, jte dis un gros merci d'avance.

L'impulsive qui a été sage, sage cette année (presque tout le temps... faut que je sois honnête, je sais que tu vois tout de toute façon)

P.S. Peux-tu donner un bisou et un câlin à Rudolph de ma part. Je sais que c'est juste des fausses rumeurs cette histoire de nez trop rouge à cause de l'alcool. Je l'aime ben moi Rudolph !

mercredi 28 novembre 2012

La mort a frappé

Ce matin, j'avais en tête un petit texte tout rigolo que je voulais vous écrire. Sérieux, quand j'insomnisais cette nuit, je m'amusais à l'écrire dans ma tête et il y avait une ou deux jokes pas pires je crois bien.

Puis là, je me lève, je vais sur facebook et j'apprends la mort de quelqu'un. Bang ! Bon, je précise tout de suite et rapidement, ce n'est pas quelqu'un dont je suis proche. Du tout. C'est le frère d'une correspondante (quoique les lettres, on s'en écrit moins et probablement par ma faute) de longue date. Je l'ai vu une semaine quand j'avais 15 ans. Il y a des siècles, quoi !

Tout de même. Apprendre que quelqu'un a perdu un proche, c'est triste. Apprendre qu'un gars de 38 ans est mort, c'est triste. Apprendre l'âge de son fils en lisant un article sur le sujet, 11 ans, c'est triste. Que puis-je dire de plus, c'est triste. Pas besoin d'en rajouter, tout est dit. Suffit de penser aussi à l'idée de perdre mon frère. Naaaaaan ! ce n'est pas le genre d'idée que je veux même imaginer...

Alors, tant pis l'autre texte. Fallait que je dise un petit mot. La mort, ce n'est pas la première fois que j'en parle. Tout ce que j'en sais, c'est qu'on ne sait jamais quand elle frappera. Autant pour nos proches... que pour nous-même.

lundi 26 novembre 2012

Dans mon temps...

Ce soir, la Bieber mania se faisait entendre au centre-ville. Des centaines de cris de petites filles toutes énervées qui attendaient impatiemment de voir leur chanteur préféré en se dandinant le popotin dans le froid de cette journée de novembre. Et un gars. Environ.

Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a replongée dans mon enfance/début d'adolescence. Je me suis demandée si je serais une fan du Bieb si j'avais 12 ans aujourd'hui... Et je doutais. Bon, soit difficile à dire....

Je dois dire que je n'étais pas vraiment le type d'adolescente qu'on trouve maintenant aujourd'hui. D'ailleurs, qui l'était ?

Dans mon temps (dit la vieille dame que je suis), c'était tellement différent il me semble. À 12 ans, j'étais encore une enfant. Aujourd'hui, les petites filles crient dans les concerts de leur chanteur préféré, prennent de la drogue, veulent savoir comment faire des bonnes pipes et ne peuvent vivre sans leur cellulaire.

Cellulaire ? Quessé c'était ça à mon époque ? Internet quoi ? On aimait les bons garçons comme Roch Voisine (un peu plus viril que Justin quand même.... désolé Justin). Bon, je dis ça, mais j'étais pas vraiment branchée côté musique. Côté rien en fait. J'ai eu une amie un peu plus vieille qui buvait de la bière et écoutait Nirvana (elle ne jurait que par Kurt), mais c'est pas mal ma plus grosse révolte. J'étais plus du genre à écouter Rémi ou Robin et Stella (vive le 17... ou c'était le 24 à l'époque ? tsé l'époque où on nommait encore les chaînes par leur numéro !) pis à lire des livres. Je jouais des fois aux legos, rarement aux Barbies sauf avec ma demi-cousine. Elle, c'était la personne avec qui je jouais aux Barbies ou aux Pouliches. Tout ça pour dire que même à l'époque j'étais un dinosaure. Pis un dinosaure placide genre un brontosaure (c'était tu placide un brontosaure ?). Alors je n'ose imaginer ce que je serais aujourd'hui. Ouin, je n'existerais pas aujourd'hui.

Dommage quand même. Il me semble que quand j'avais 10 ans, les années étaient encore des étapes à franchir. Aujourd'hui, ce sont des étapes dont s'affranchir. Le 10 ans est rendu le nouveau 15 ans. Au fond, ça me rassure de voir des tites filles crier pour le Bieb. Vaut mieux ça qu'un gros chanteur de rap qui parle de sexe et de drogue tous les trois mots. Non ? En attendant, mettez-moi Rémi en rediffusion et chantons la chanson de l'émission en coeur (car qui ne la connaît pas encore par coeur, hein ?) !

dimanche 25 novembre 2012

Spleen solitaire

J'ai l'impression d'être seule au monde à ressentir cette mélancolie insurmontable, ce spleen à peine avouable.

Autour, il y a les sourires, il y a la joie, il y a de petites peines passagères, il y a la vie, il y a la normalité.

Et je me regarde, je me vois. Ce monstre qui me déchire les viscères. Oh! j'ai mes moments joyeux comme tout le monde. J'ai aussi mes espoirs, mes rêves, mes ambitions. Mais je cet animal qui rôde dans mon ventre. Je suis née avec.

Je n'ai pas la vie plus malheureuse qu'un autre. Ni plus heureuse. Je n'ai pas une vie différente. Je suis différente. Je me sens différente. Tout le monde cache-t-il une bête en soi ? Suis-je la seule ?

Je l'ai rencontrée tôt ma bête. J'étais fillette. C'était dans mon âme. Le spleen à la Baudelaire. L'ennui morne. La mélancolie envahissante.  Suis-je normale ?

D'où vient la personnalité ? D'où vient l'attitude ? Il y a des choses en soi qu'on peut changer. Qu'on peut faire évoluer. Mais jusqu'à quel point peut-on tuer ce qui nous définit de naissance ?

Suis-je à plaindre ? Je vois des gens malheureux autour de moi. Des gens dans la misère. Moi, je suis la misère. Je la crée. Mais est-ce moi ? Suis-je responsable de ces tournures de pensées ? Puis-je les combattre ?

Je ne sais plus ce qui est quoi. Je sais juste que je me sens bien seule. Même nue en pleine rue à crier je me sentirais probablement seule. Personne n'affiche sa misère. En cela, je suis bien seule.

samedi 24 novembre 2012

La bataille

Parfois, j'ai l'impression que c'est la vie contre moi.

vendredi 23 novembre 2012

Mes fantasmes

Ben oui, ça fait longtemps qu'on se connaît...

Je crois qu'on en est rendus là...

Je peux vous parler de certains de mes fantasmes...

Un walk in. Grand.
Une cuisine spacieuse avec beaucoup de rangements.
Hériter d'un riche inconnu.
Ne plus avoir à travailler pour gagner ma vie.
Vivre une histoire d'amour comme dans un film.
Pouvoir me téléporter ou avoir un rapidotron (pour ceux qui ont mon âge et qui sont d'ici vous comprendrez la référence...).
Avoir un singe comme animal de compagnie.
Danser (habillée, je précise) et chanter chaque fois que j'en ai envie.
Être une fée de Noël.

Bon, ok, ce sont mes fantasmes de ce soir. Ça pourrait être différent demain.

Oh ! oui, j'ai aussi certains fantasmes impliquant un peu plus d'échanges humains si on peut le dire ainsi. Mais ça, c'est une autre histoire... !