mardi 31 juillet 2012

lundi 30 juillet 2012

Question d'équilibre

J'ai beaucoup de difficulté à ne pas aller vers les gens. Bon, je réalise en écrivant ça que c'est aussi un peu faux. Soit, long à expliquer. Ce que je veux dire ici, c'est juste que parfois, je vais vers les gens, je tends une main. D'aide, d'amitié, d'envie de connaître davantage... et la porte claque. De leur côté évidemment. Je ne parle pas d'amooouur là. Du tout. Juste d'envie de connaître les autres.

Je me demande ce qui fait ça. Moi ? On n'a pas envie de me connaître ? Je ne sais pas, je ne crois pas... Je choisis les mauvaises personnes ? Possible. Probablement pas toujours. Mais y'a des fois où je le vois bien que ça ne sert à rien de tendre la main. Je suis trop simple, trop spontanée, trop impulsive ? Ça se pourrait. On dirait que les gens reculent d'un pas quand je fais ça. Comme si je les avais brusqués. Comme s'ils ne savaient pas trop comment réagir devant quelque chose de si simple, si brut.

J'ai souvent eu l'intention, pris la résolution de ne plus faire ça. De me retenir. De ne pas aller me faire claquer des portes dans la face. Ça fait mal les portes dans la face. Même les petites, mêmes celles qui n'ont pas d'importance. Ça fait mal d'être en demande. D'avoir une certaine impression de quêter. Je ne crois pas être fautive dans ma façon d'agir. Mais si je ne peux changer les autres, je peux me changer moi. Mais éviter les claques est-il plus important que de garder intacte une partie de sa nature profonde ?

En fait, il faut savoir marcher sur la ligne. Savoir quand y aller, quand ne rien faire. Je joue à l'équilibriste. La vie, c'est ça, non ? Viser l'équilibre ?

vendredi 27 juillet 2012

Mauvaise personne

Je suis une mauvaise personne. Ce ne peut être que ça.

Dernièrement, j'ai quelques personnes dans mon entourage qui m'ont annoncé qu'elles avaient trouvé l'amour. Ou quelque chose qui y ressemblait, qui s'en allait vers ça.

Ce n'est pas que je sois contre. Non plus que ça me désole tant. Je les félicite toujours. Affiche mon plus grand sourire, pose des questions, m'intéresse.

Comme lorsque quelqu'un m'annonce une bonne nouvelle.

- Je me suis trouvée un emploi = Félicitations (sincères).
- Je pars en voyage = Félicitations (sincères).
- Je viens d'avoir une augmentation = Félicitations (sincères).
- J'ai gagné un concours = Félicitations (sincères).
- WHATEVER = Félicitations (sincères).
- J'ai rencontré quelqu'un = Félicitations (tabarnac).

Si je suis contente pour eux au fond de moi ? Honnêtement, je ne sais plus si j'en suis capable. C'est ben, ben au fond de moi... Je suppose...

C'est pour ça que je dis que je suis une mauvaise personne. Je sais bien que c'est mauvais pour mon karma. Mais c'est ce que je ressens. Pour autant, je ne le dirais pas aux personnes concernées. Je sauve la donne et je joue à la bonne fifille. J'essaie très fort de devenir meilleure. J'essaie. C'est difficile ! Une mauvaise personne...

mercredi 25 juillet 2012

Plus que 5 semaines !

J'ai besoin d'évasion. Grand besoin.

L'Irlande, c'est dans 5 semaines. De plus en plus, j'y pense. J'ai hâte. Je continue de semi-planifier.

Le silence. Du vert. De l'eau. De la marche.

J'ai hâââââââââte !!!!!

Je crois que je vais feuilleter un peu mon guide aujourd'hui ! Juste pour le plaisir de sourire à la vie.

mardi 24 juillet 2012

E.T.

J'ai les nerfs en pelote de laine. Comme un petit point compact au centre de l'estomac. Un long fil qui se dévide dans mon organisme et m'envahit. Un poison tentaculaire qui étend ses antennes partout dans mon corps.

J'angoisse sur tout. Je stress sur rien. Je meurs constamment de petites morts lentes. Je sens ça sur la peau de mes bras. Dans un serrement dans ma poitrine. Cet air que j'ai moins, aussi. Qui me fuit, qui se coupe, qui s'empêche.

Humaine mal adaptée. Société disjonctée. Rejet des importances primaires. Silence et morosité. Émotion corrosive qui brûle le fond du ventre. Et si on pouvait mourir de sentiments viciés ?

Oh ! moi, je ne voudrais qu'un peu de douceur. Mais c'est une valeur qui se perd. Un truc vieillot qu'on tend à ranger sur les tablettes. Au lieu, on s'abreuve à la fontaine des nerfs. On se plogue sur le 220 sans avoir le choix. On endure, on reçoit, on se fait lancer en pleine gueule.

Je ne me reconnais pas dans l'humain qui m'entoure. Ou à peine. Individuellement peut-être. Collectivement, je suis E.T. qui tend son doigts pour retourner vers sa planète. Voilà. J'ai perdu ma planète. Là où il n'y a pas de pelotes de laine. Là où l'air est pur de tout ressenti trop mauvais. Là où la gangrène ne s'est pas mis à demeure du coeur.

dimanche 22 juillet 2012

Une dose de p'tits bonheurs

Les p'tits bonheurs, ça épuise. Du moins, c'est ce que je suis en train de me dire. Oh ! elle a été bien calme ma fin de semaine. Bien sauvage. Et ça m'allait. J'avais besoin d'une dose de moi-même et de pas grand chose. De petites choses pour être plus précises.

Manger un bon sandwich aux haricots rouges sur pain kaiser.
Prendre une longue marche au soleil.
Lire. Lire. Lire pas mal.
Regarder mon chat qui a l'air tellement bien.
Faire de la bouffe.
Feuilleter un magazine.
Écouter une émission.
Penser.
Courir. Un peu.

C'est tout petit. Je suis épuisée.

À moins que ce soit l'idée d'aller travailler demain matin qui m'épuise...

jeudi 19 juillet 2012

Ces broutilles

Parfois, je trouve tellement que l'être humain se détruit avec des niaiseries.

Oui, il y a des trucs graves. Des choses qui vaut qu'on s'en fasse. Ou qu'on s'insurge, qu'on se fâche, qu'on s'attriste, qu'on réagisse.

Mais il y a tout le reste. Des broutilles. Des âneries. Des trucs superficiels. On est englués dans tout ça, pris. C'est une mode. C'est le trop de choix. C'est les bébés gâtés. C'est un mode de vie. C'est une éducation qui n'évolue pas toujours dans la meilleure direction. Je ne sais pas. C'est tout et rien à la fois. Mais c'est là. Clairement. Dans l'air du temps.

On perd du temps, on se cause du stress, on vit des disputes, on s'empoisonne de négatif. Pour rien. Des broutilles comme je disais. Quand est-ce qu'on est devenus si suffisants ? Quand a-t-on perdu de vue les belles choses, celles qui comptent ?

Là, je prendrais une dose de bois, de forêt, de silence, de douceur, de gentillesse (gratuite et spontanée), de zen, d'amour, de beauté. Je n'ai plus envie de toutes ces couches de merde qu'on se fait mettre sur la peau à grands coups de noirceur et de méchanceté. Ouin, ce soir, je vais dire ce que souhaite les filles dans les concours de beauté : Mon plus grand souhait, c'est la paix dans le monde !