mardi 29 novembre 2011

Imagination‏ limitée

J'ai presque tout imaginé.

J'ai imaginé notre premier baiser. Forcément, il y aurait eu un peu d'alcool avant. Pour provoquer le mouvement. Ce serait chimique, magique. Un peu maladroit. Pas très longtemps. Juste un instant. Le temps que ce soit charmant et que nos coeurs battent à toute allure.

J'ai imaginé notre première baise. Physique et pleine d'étincelles. Complètement naturelle. Sans malaise. Je saurais où mettre mon bras, tu saurais où mettre ta jambe, nos lèvres seraient affamées.

J'ai imaginé que tu m'invitais à souper chez toi. Heureusement, les micro-ondes existent, car on aurait mangé froid. Trop occupés par le corps de l'autre qu'il nous aurait fallu avoir dès qu'on se serait vus quand tu aurais ouvert ta porte d'entrée.

J'ai imaginé une soirée sur ton sofa. On aurait chacun une coupe de vin. Qui aurait duré des heures. Parce qu'on ne pourrait pas arrêter de parler. Une joute verbale qui passe par tous les sujets. Et des rires qui cascadent. Tu me jouerais après les orteils pour me taquiner. Et je ferais semblant que ça m'agace un peu pour te faire plaisir.

J'ai imaginé la première fois où tu me dirais que tu es amoureux. Car tu ne me dirais pas je t'aime la première fois. Tu me dirais : " Je suis amoureux de toi." Et ça me ferait craquer tellement je trouverais ça plus mignon qu'un je t'aime.

J'ai imaginé la première fois où on ferait l'amour. Juste après tes mots si mignons. La baise avec des sentiments. En se regardant dans les yeux tout le temps. Ton regard enfoncé dans le mien et ton corps qui bouge tout doucement sur moi. Un moment intense. Un moment juste beau.

J'ai tout imaginé ou presque. En fait, il me manque le début. Le moment où tu m'invites quelque part, ou le moment où tu me dis que tu me trouves attirante, ou, plus difficile encore, le moment où je te dis que je te trouve mignon et plutôt intéressant. Mon imagination ne fait pas dans la science-fiction. Je suis bien meilleure pour pelleter des nuages que pour construire de réelles histoires.

lundi 28 novembre 2011

Danger

J'ai le gène impulsif à spin.

Y'a comme 40 idées à l'heure qui me sautent dessus. Des bonnes comme des mauvaises.

Mauvais signe. Danger pour moi-même.

dimanche 27 novembre 2011

Ok, ok, je cède....

... à la pression ! Mouahahahahahah !

Mon voyage, mon voyage donc... Disons que je me permets de vous parler de mes 4 derniers jours... sur 12. Le reste, je garde pour moi. Comme je dis, une bonne partie concernait le travail. Mais la fin, c'était les vacances !

San Francisco, CA.

Je sais ! :)

Un superbe voyage. Et voici quelques photos pour saliver.

La photo classique d'Alamo Square avec vue sur la ville au loin


Palace of Fine Arts (on dirait l'Europe plus que les États-Unis...)



Oui, je l'ai montée la côte avant de prendre la photo. La vue valait l'effort



Une patinoire extérieure et un sapin de Noël... au milieu des palmiers et avec 10-15 C



Des amis au Pier 39 de Fisherman's Wharf :)


L'entrée du fameux Pier 39 avec un bel esprit des fêtes



Les chocolats Ghirardelli... Huummmmm ! Miam !


Sinon, en général, j'ajouterais que j'ai passé de superbes vacances. J'ai vraiment décroché. J'ai oublié ma vie, les ordis, le monde autour... Je me suis plongée dans le voyage. J'ai relaxé, j'ai lu des magazines à potins (une obligation en voyage), j'ai marché ma vie (72 km de marche dans les 4 derniers jours dans les côtes de San Francisco) et j'ai profité. Juste profité.

Et maintenant, c'est le retour brutal. Ouaip ! Toujours trop vite terminées les vacances ! 

vendredi 25 novembre 2011

Back

J'ai l'impression d'être de retour de la planète mars. J'étais vraiment ailleurs. J'ai vu un ordi 10 minutes environ dans mes vacances. Décrocher de la vie. Complètement.

En même temps, j'ai l'impression d'être encore sur une autre planète.

Toute seule sur ma planète.

Je suis de retour.

Bien seule.

L'ordi, des fois, ça fait ça. Amour-haine ?

Parler toute seule par écrit, ou parler toute seule dans une rue où on est anonyme. Je fais ça...

Anyway, I'm back mes chéris.

dimanche 13 novembre 2011

Demain

C'est fait. C'est officiel.

J'ai commencé à jouer à demain, à la même heure, je serai...

Ben oui, j'veux dire, on fait tous ça la veille d'un voyage. Non ?

Mon premier demain, à la même heure, je serai ?

Je serai en train de décoller. Ben mon vol, pas moi. Presque à la minute près.

La journée sera bien longue, j'ai l'impression. Surtout que j'ai exécrablement mal dormi. Et le mot est faible !

Mais on s'en fout, car demain, à la même heure, je serai.... ! :)

mercredi 9 novembre 2011

Cernes de vie

Je ne sais pas ce que j'ai.

Hier, puis ce matin.

Je me lève. Épuisée, mal partout.

Courbaturée dans le corps et dans l'âme.

Saturée. Sans pouvoir dire saturée de quoi. Juste trop. Plus capable d'en prendre.

Besoin d'évasion. De silence dans ma tête.

Voyage bientôt. Ça aidera peut-être.

lundi 7 novembre 2011

Du beau monde !

L'autre jour, j'ai lu dans un magazine les résultats assez étonnants, pour ne pas dire choquants, d'une étude faite par Dove au Canada. Semble-t-il que 13% des filles de 10 à 14 ans se trouvent belles, 6% des 15 à 17 ans pensent la même chose et quand on arrive aux femmes adultes, ce pourcentage descend à aussi bas que 3%.

Vous avez bien lu, 3% seulement des femmes adultes se trouvent belles au Canada si on en croit cette étude. 3% ! Même le 13% des filles de 10 à 14 ans est choquant. Alors quand on descend aussi bas que 3%, je ne sais pas comment on peut qualifier ce résultat.

Comment se fait-il que notre rapport à la beauté soit aussi faussé ? Je veux dire, je comprends qu'on se compare aux magazine, aux actrices hollywoodiennes, qu'on se dise qu'on n'est pas aussi jolies, aussi belles que beaucoup de ces femmes-là. Mais d'un autre côté, assez objectivement, pourquoi ne sait-on pas que même si nous ne sommes pas aussi belles qu'une autre, nous pouvons quand même être belles ? La beauté n'est pas standardisée que je sache. Il n'existe pas une seule forme de beauté, spécifique, précise et non discutable. La beauté est multiple. Oui, objectivement, je ne suis pas aussi jolie que bien de ces femmes plastiques. Mais parfois, de plus en plus souvent, je me regarde dans le miroir et même si je sais les autres plastiques, je trouve que je peux être jolie, sensuelle, souriante. Un vêtement bien choisi, une bonne humeur, une couleur...

3%. Comment a-t-on pu en arriver là ? Pourquoi la comparaison nous empêche-t-elle de voir ce qui se trouve dans notre cours ? Oui, l'herbe est peut-être plus verte chez la voisine, mais j'ai quelques fleurs en réserve. Et vous aussi mesdames ! Quant à vous messieurs... si vous saviez... Vous êtes beaux. Je ne sais pas si les résultats seraient aussi bas chez vous, mais vous êtes beaux. Il faut se les dire ces choses-là. Un jour, si on se complimente assez, si on arrête de croire en des standards impossibles, peut-être qu'on arrivera à être un peu plus sensés... !