J'ai besoin d'aide.
J'en ai marre. J'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre.
Je ne sais pas ce que j'ai. Juste que j'en ai plus que marre.
J'ai des envies, j'ai des choses à faire.
Mais je ne fais presque rien. Je ne trouve pas d'élan en moi. Cette chose qui donne l'énergie, qui nous fait nous mettre en mouvement. Je reste là, apathique, sans énergie, épuisée.
J'ai besoin d'aide. Que quelqu'un me prenne par la main pour me forcer à m'habiller et à aller voir le magnifique soleil à l'extérieur. Que quelqu'un me botte le cul. Que quelqu'un me serre dans ses bras et me comprenne un peu, mais ne m'en laisse pas passer.
D'où me vient donc cette indolence ? Cette fatigue qui n'en finit plus et qui me bloque ? D'où vient tout ça ? Je veux retrouver mon air d'aller habituel. Il n'est peut-être pas parfait. Parfois, je préfère m'enfermer une journée pour refaire mes énergies. Mais au moins, ce n'est pas continuel comme en ce moment. D'où vient donc cet épuisement trop grand ?
samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
Coincée quelque part entre fiction et réalité
Je viens de passer tout l'après-midi à lire. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas permis un tel plaisir. Pas que je ne lis pas beaucoup en temps normal. Au contraire. Mais on parle généralement d'une heure grapillée là, de trente minutes en vitesse, un peu dans le métro. Là, non, j'ai pris tout l'après-midi. Comme quand j'étais plus jeune. En fait, plus jeune, je pouvais même prendre la journée au complet.
Et je viens d'émerger de mon livre, il y a de ça une dizaine de minutes peut-être. C'est drôle comme je me sens en apesanteur. Dans un autre univers que je ne maîtrise pas. Je ne suis pas encore de retour dans la réalité. Cette sensation-là est vraiment étrange. Comme si j'étais dans un sas entre la fiction et la réalité. Pris quelque part entre les deux.
Je crois que c'est ça qui m'a permis... Comment dire. Ça m'a permis disons. Plus jeune, ces moments d'évasion, ces moments d'ailleurs, sans que je ne sache le nommer aussi bien, m'étaient précieux. Voire indispensables. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. J'aime bien la réalité. Mais quand même. C'est bien de renouer un peu avec cette sensation de planage. Juste un peu. C'est doux et ça donne le vertige. Va bien falloir que j'émerge. Bientôt. Mais pour l'instant, je m'enroule la sensation autour de moi comme le corps peut s'enrouler dans une grande doudou, une belle et chaude couverture.
Et je viens d'émerger de mon livre, il y a de ça une dizaine de minutes peut-être. C'est drôle comme je me sens en apesanteur. Dans un autre univers que je ne maîtrise pas. Je ne suis pas encore de retour dans la réalité. Cette sensation-là est vraiment étrange. Comme si j'étais dans un sas entre la fiction et la réalité. Pris quelque part entre les deux.
Je crois que c'est ça qui m'a permis... Comment dire. Ça m'a permis disons. Plus jeune, ces moments d'évasion, ces moments d'ailleurs, sans que je ne sache le nommer aussi bien, m'étaient précieux. Voire indispensables. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. J'aime bien la réalité. Mais quand même. C'est bien de renouer un peu avec cette sensation de planage. Juste un peu. C'est doux et ça donne le vertige. Va bien falloir que j'émerge. Bientôt. Mais pour l'instant, je m'enroule la sensation autour de moi comme le corps peut s'enrouler dans une grande doudou, une belle et chaude couverture.
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L'impulsive montréalaise
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16:45
jeudi 28 avril 2011
Soirée de célibataire
Je viens de me servir une coupe de vin rosé.
J'ai commandé de la bouffe.
Je zieute dangeureusement mes films de filles. Je leur laisse environ 2 minutes avant de me convaincre.
Et surtout, je ferme l'ordi. Je décroche. Je ferme boutique.
On se reverra demain. Là, c'est ma soirée de célibataire avec mon chat pis toute pis toute. :)
J'ai commandé de la bouffe.
Je zieute dangeureusement mes films de filles. Je leur laisse environ 2 minutes avant de me convaincre.
Et surtout, je ferme l'ordi. Je décroche. Je ferme boutique.
On se reverra demain. Là, c'est ma soirée de célibataire avec mon chat pis toute pis toute. :)
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L'impulsive montréalaise
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19:33
mercredi 27 avril 2011
Puis-je manger en paix maudite affaire ?
Ok, là, on va mettre quelque chose au clair mes chéris (mes chériEs surtout en fait). Pis arrangez-vous pour assimiler et retenir. S'il le faut, prenez des notes.
Je-ne-me-gâte-pas-je-mange-une-tablette-de-chocolat !!!!!!!
Non, mais c'est vrai, de nos jours, on dirait qu'il est rendu plus pornographique de bouffer du chocolat (ou toutes autres formes de mauvais sucre) en public que de baiser en public ! Honnêtement, je me dis que je devrais presque l'essayer pour voir. Bon, je vais me garder une petite gêne, mais on se comprend...
J'en ai marre d'entendre des filles sous-alimentées devenir excitées comme des puces chaque fois que quelqu'un mange du sucre en public. Ça bave et tout de suite, ça se met à crier ces affaires-là ! ''Ouin, tu te gâtes !'' N-O-N. Je-ne-me-gâte-pas : je-mange ! J'ai tu le droit de manger, bâtard ?
Pis moi, ben j'ai pas envie de voir le sucre comme une gâterie. Je ne veux pas l'élever sur un piédestal. Je ne veux pas le voir comme une récompense. Sinon, ça sonnera interdit donc plus intéressant. Alors je ne veux surtout pas ça.
Fac que next time, fermez-là ! Pis si vous êtes autant en manque de sucre, ben salivez pas devant le chocolat des autres.... allez vous en acheter pis mangez !!! Non, mais.
P.S. Pour ceux, celles qui prenaient des notes, cela s'applique aussi à toute nourriture follement grasse, sans valeur nutritive et/ou hautement calorique.
Je-ne-me-gâte-pas-je-mange-une-tablette-de-chocolat !!!!!!!
Non, mais c'est vrai, de nos jours, on dirait qu'il est rendu plus pornographique de bouffer du chocolat (ou toutes autres formes de mauvais sucre) en public que de baiser en public ! Honnêtement, je me dis que je devrais presque l'essayer pour voir. Bon, je vais me garder une petite gêne, mais on se comprend...
J'en ai marre d'entendre des filles sous-alimentées devenir excitées comme des puces chaque fois que quelqu'un mange du sucre en public. Ça bave et tout de suite, ça se met à crier ces affaires-là ! ''Ouin, tu te gâtes !'' N-O-N. Je-ne-me-gâte-pas : je-mange ! J'ai tu le droit de manger, bâtard ?
Pis moi, ben j'ai pas envie de voir le sucre comme une gâterie. Je ne veux pas l'élever sur un piédestal. Je ne veux pas le voir comme une récompense. Sinon, ça sonnera interdit donc plus intéressant. Alors je ne veux surtout pas ça.
Fac que next time, fermez-là ! Pis si vous êtes autant en manque de sucre, ben salivez pas devant le chocolat des autres.... allez vous en acheter pis mangez !!! Non, mais.
P.S. Pour ceux, celles qui prenaient des notes, cela s'applique aussi à toute nourriture follement grasse, sans valeur nutritive et/ou hautement calorique.
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L'impulsive montréalaise
à
21:14
mardi 26 avril 2011
Et si on se faisait un peu plaisir ?
On le fait tous. On l'a tous fait du moins. Se faire toute jolie pour une rencontre. Mettre les petits plats dans les grands plats quand on reçoit pour un souper. Faire le ménage si nos parents viennent nous visiter. Sérieusement, qui n'a jamais fait ça ?
Quand on y pense, quand on y pense vraiment, c'est un peu triste. Pourquoi traite-on les autres mieux que soi-même ? Se contenter de vieux vêtements, se laisser les cheveux en broussailles parce que personne ne nous voit. Sauf que chaque fois qu'on passe devant un miroir, on se voit, non ? Ouvrir le frigo, soupirer, prendre un truc, puis un autre et ne pas se faire à souper, plutôt se contenter de grignoter. Parce que bon, on est seule et on n'a pas envie de cuisiner juste pour nous-mêmes. Être découragée du nombre de boules de poil presque vivantes qui flottent dans notre appartement et du lavabo de la salle de bain qui semble toujours être l'endroit qui se salit le plus vite. Mais laisser ça comme ça. Tsé y'a personne pour voir pis ça prendrait au moins deux énormes minutes de le frotter un peu.
Putain qu'on est lâche quand il s'agit de nous-mêmes. Qu'on se contente de peu, voire du minimum parce que. Tsé juste parce que. C'est triste. Car la personne avec qui on passe le plus de temps, celle qui devrait compter le plus pour nous, celle qu'on devrait tout le temps chouchouter, c'est nous-mêmes. Je ne le dis pas en opposition au fait que c'est agréable de faire plaisir aux autres, que ça nous fait plaisir à nous-mêmes et aux autres. Je ne nie pas ça. Mais quand même, la personne la plus importante dans notre vie, c'est nous-mêmes. Et parfois, je trouve qu'on perd un peu ça de vue. Qu'on se perd soi-même de vue. Qu'on devient aveugle à nous faire plaisir et à prendre soin de nous.
Alors, je le dis, faites-vous plaisir mes chéris !!! Immédiatement !
Quand on y pense, quand on y pense vraiment, c'est un peu triste. Pourquoi traite-on les autres mieux que soi-même ? Se contenter de vieux vêtements, se laisser les cheveux en broussailles parce que personne ne nous voit. Sauf que chaque fois qu'on passe devant un miroir, on se voit, non ? Ouvrir le frigo, soupirer, prendre un truc, puis un autre et ne pas se faire à souper, plutôt se contenter de grignoter. Parce que bon, on est seule et on n'a pas envie de cuisiner juste pour nous-mêmes. Être découragée du nombre de boules de poil presque vivantes qui flottent dans notre appartement et du lavabo de la salle de bain qui semble toujours être l'endroit qui se salit le plus vite. Mais laisser ça comme ça. Tsé y'a personne pour voir pis ça prendrait au moins deux énormes minutes de le frotter un peu.
Putain qu'on est lâche quand il s'agit de nous-mêmes. Qu'on se contente de peu, voire du minimum parce que. Tsé juste parce que. C'est triste. Car la personne avec qui on passe le plus de temps, celle qui devrait compter le plus pour nous, celle qu'on devrait tout le temps chouchouter, c'est nous-mêmes. Je ne le dis pas en opposition au fait que c'est agréable de faire plaisir aux autres, que ça nous fait plaisir à nous-mêmes et aux autres. Je ne nie pas ça. Mais quand même, la personne la plus importante dans notre vie, c'est nous-mêmes. Et parfois, je trouve qu'on perd un peu ça de vue. Qu'on se perd soi-même de vue. Qu'on devient aveugle à nous faire plaisir et à prendre soin de nous.
Alors, je le dis, faites-vous plaisir mes chéris !!! Immédiatement !
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L'impulsive montréalaise
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21:23
lundi 25 avril 2011
Peurs
Je doute de moi. J'ai des milliers de doutes. Je sais qui je suis. J'ai confiance en qui je suis. Ce n'est pas une question de confiance en moi. Plutôt que je sais bien qui je suis et que j'ai mes limites. Des limites que j'ai parfois peur de ne jamais vraiment réussir à dépasser.
Quand je dis ça, je pense à mon écriture. Je sais que je peux parfois avoir la plume jolie, voire captivante ou prenante. Pourtant. J'ai peur. De ne jamais arriver à publier. Pas par manque de talent complet et total. C'est autre chose. Pouvoir bien écrire ne rend pas écrivaine. Ça n'implique qu'une partie du processus. Par exemple, je chante bien. Mais je sais que je ne serai jamais chanteuse. Je n'ai pas ce qu'il faut pour ça. En ce qui concerne l'écriture, il me manque la discipline, l'énergie d'écrire. Quand j'écris, c'est facile, aisé. Mais je n'arrive pas toujours à m'y astreindre. Encore plus lorsque vient le temps de ré-écrire. Non pas que je n'en aie pas envie. C'est l'esprit qui est fatigué. J'ai l'impression de traîner ma vie sur mes épaules et elle me pèse. Pas que je ne l'aime pas ma vie. Je me suis battue, j'ai travaillé fort pour devenir qui je suis. Je suis fière de cet immense chemin parcouru. Mais il est là le chemin. Je ne peux ni le nier, ni l'oublier. Il m'accompagne.
J'ai donc cette faiblesse, cette paresse oserais-je dire. Mais au-delà de ça, je connais aussi certaines autres limites. Qui ne sont pas tant au niveau de mes capacités intellectuelles que de mes capacités émotionnelles. C'est étrange, mais je suis à la fois capable d'en prendre (je le sais, j'en ai pris plein la gueule à certains moments) et fragile. Ce qui fait probablement ma richesse créative. Ce que j'apprécie. Mais voilà, ça me bloque parfois.
Que dire aussi de ce non-agissement ! Car voilà, je ne fais pas. Je veux, je souhaite, j'aspire à. Mais je n'agis pas. Et j'ignore pourquoi. Des blocages bien enfouis au fond de moi. Je suis affreusement jalouse de ces autres. Qui se fixent des buts et arrivent à les atteindre presque facilement on dirait. Je sais bien que derrière ce presque se cache des efforts immenses. Mais ça semble toujours tellement plus facile et accessible pour les autres. Pourtant, si on ne parle que d'écriture, si je l'envoyais mon manuscrit, j'aurais quand même plus de chance que si je le laisse prendre la poussière. Mais je ne le fais pas. Je ne l'ai pas encore fait.
J'ai déjà parlé quelque part sur ce blogue d'une version améliorée de moi. Plusieurs points en commun entre moi et cette femme. Intellectuellement, bien que je la connaisse peu, je nous sens similaire. Mais elle réussit tout mieux que moi. À se demander si elle dort la nuit ! Je ne sais pas comment elle y arrive. Parfois, c'est que je suis malade, d'autres fois, fatiguée. Je ne suis pas une super-humaine. La vérité, c'est que je la jalouse. Je me demande pourquoi la vie lui a donné ce qui me manque à moi. Vous me direz que rien n'est donné. Mais c'est faux. On vient au monde dans un milieu, avec des caractéristiques physiques et psychologiques, on reçoit une certaine éducation.... Bien entendu qu'on peut changer. Mais certaines choses. Pas toutes. Il y en a qu'on pourra seulement tenter d'améliorer. Contre lesquelles on se battera toute sa vie.
J'ai peur de ne jamais combler toutes ses aspirations que j'ai en moi. À une certaine époque, combler ses désirs ne primait pas sur tout. Mais je vis dans une époque où il faut y arriver. Où le bonheur et la réussite sociale se quantifie. Je ne suis pas ainsi. Je ne veux pas additionner ma vie. Mais n'empêche que je sens souvent ce manque en moi, ce constat que je ne suis pas où je voudrais être dans bien des domaines de ma vie. Et que, bien que je sois satisfaite de mon cheminement, cela n'est pas suffisant quand je le compare à celui que je voudrais avoir fait. Ou du moins si différent.
Je ne suis pas malheureuse. Mais j'ai peur. De ne jamais arriver à bon port. De ne jamais sentir que je suis arrivée à la bonne place dans ma vie et que tout est bien. Que tout est exactement comme j'ai envie qu'il le soit. J'ai peur de faire le contraire de ce que quelqu'un m'a dit dernièrement et de laisser dormir mon talent. J'ai peur d'éliminer tout le bon, tout le meilleur en moi. En fait, j'ai peur que mes faiblesses finissent par étouffer mes forces.
Quand je dis ça, je pense à mon écriture. Je sais que je peux parfois avoir la plume jolie, voire captivante ou prenante. Pourtant. J'ai peur. De ne jamais arriver à publier. Pas par manque de talent complet et total. C'est autre chose. Pouvoir bien écrire ne rend pas écrivaine. Ça n'implique qu'une partie du processus. Par exemple, je chante bien. Mais je sais que je ne serai jamais chanteuse. Je n'ai pas ce qu'il faut pour ça. En ce qui concerne l'écriture, il me manque la discipline, l'énergie d'écrire. Quand j'écris, c'est facile, aisé. Mais je n'arrive pas toujours à m'y astreindre. Encore plus lorsque vient le temps de ré-écrire. Non pas que je n'en aie pas envie. C'est l'esprit qui est fatigué. J'ai l'impression de traîner ma vie sur mes épaules et elle me pèse. Pas que je ne l'aime pas ma vie. Je me suis battue, j'ai travaillé fort pour devenir qui je suis. Je suis fière de cet immense chemin parcouru. Mais il est là le chemin. Je ne peux ni le nier, ni l'oublier. Il m'accompagne.
J'ai donc cette faiblesse, cette paresse oserais-je dire. Mais au-delà de ça, je connais aussi certaines autres limites. Qui ne sont pas tant au niveau de mes capacités intellectuelles que de mes capacités émotionnelles. C'est étrange, mais je suis à la fois capable d'en prendre (je le sais, j'en ai pris plein la gueule à certains moments) et fragile. Ce qui fait probablement ma richesse créative. Ce que j'apprécie. Mais voilà, ça me bloque parfois.
Que dire aussi de ce non-agissement ! Car voilà, je ne fais pas. Je veux, je souhaite, j'aspire à. Mais je n'agis pas. Et j'ignore pourquoi. Des blocages bien enfouis au fond de moi. Je suis affreusement jalouse de ces autres. Qui se fixent des buts et arrivent à les atteindre presque facilement on dirait. Je sais bien que derrière ce presque se cache des efforts immenses. Mais ça semble toujours tellement plus facile et accessible pour les autres. Pourtant, si on ne parle que d'écriture, si je l'envoyais mon manuscrit, j'aurais quand même plus de chance que si je le laisse prendre la poussière. Mais je ne le fais pas. Je ne l'ai pas encore fait.
J'ai déjà parlé quelque part sur ce blogue d'une version améliorée de moi. Plusieurs points en commun entre moi et cette femme. Intellectuellement, bien que je la connaisse peu, je nous sens similaire. Mais elle réussit tout mieux que moi. À se demander si elle dort la nuit ! Je ne sais pas comment elle y arrive. Parfois, c'est que je suis malade, d'autres fois, fatiguée. Je ne suis pas une super-humaine. La vérité, c'est que je la jalouse. Je me demande pourquoi la vie lui a donné ce qui me manque à moi. Vous me direz que rien n'est donné. Mais c'est faux. On vient au monde dans un milieu, avec des caractéristiques physiques et psychologiques, on reçoit une certaine éducation.... Bien entendu qu'on peut changer. Mais certaines choses. Pas toutes. Il y en a qu'on pourra seulement tenter d'améliorer. Contre lesquelles on se battera toute sa vie.
J'ai peur de ne jamais combler toutes ses aspirations que j'ai en moi. À une certaine époque, combler ses désirs ne primait pas sur tout. Mais je vis dans une époque où il faut y arriver. Où le bonheur et la réussite sociale se quantifie. Je ne suis pas ainsi. Je ne veux pas additionner ma vie. Mais n'empêche que je sens souvent ce manque en moi, ce constat que je ne suis pas où je voudrais être dans bien des domaines de ma vie. Et que, bien que je sois satisfaite de mon cheminement, cela n'est pas suffisant quand je le compare à celui que je voudrais avoir fait. Ou du moins si différent.
Je ne suis pas malheureuse. Mais j'ai peur. De ne jamais arriver à bon port. De ne jamais sentir que je suis arrivée à la bonne place dans ma vie et que tout est bien. Que tout est exactement comme j'ai envie qu'il le soit. J'ai peur de faire le contraire de ce que quelqu'un m'a dit dernièrement et de laisser dormir mon talent. J'ai peur d'éliminer tout le bon, tout le meilleur en moi. En fait, j'ai peur que mes faiblesses finissent par étouffer mes forces.
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L'impulsive montréalaise
à
19:29
dimanche 24 avril 2011
Ça ne me tente pas d'attendre que ça arrive quand je ne m'y attendrai pas !
L'autre jour, j'ai été faire un tour au marché. Non, pas le marché où on trouve des fruits et des légumes. Ce marché-là, on y trouve plutôt des humains. Le marché des sites de rencontres. J'ai été faire un tour. Histoire de voir. Par périodes, il arrive que mon célibat me pèse plus qu'à l'habitude. Et j'ai beau dire à tous vents que c'est l'automne ces jours-ci, en fait, c'est le printemps et je le ressens comme tout le monde.
Si je me suis inscrite ? Non. Juste faire un tour. J'ai à la fois envie de le faire et pas du tout. J'ai regardé des photos, des fiches. Assez pour me décourager un peu. Des photos à qui je sais que je ne plairai pas, d'autres qui ne me plaisent pas. Ce n'était pas une question de beauté. Plutôt une question d'artificialité. Je sais que je me trompe, mais on aurait dit des tas de photos retouchées pour donner un air vide et superficiel à tous ces hommes. Il y en avait bien quelques visages naturels, sympathiques, qui donnaient envie d'aller voir leur fiche. Quelques fiches intéressantes même. Mais peu. Pas que ces hommes soient tous inintéressants. Mais le concept même l'est. J'avais l'impression de devoir juger, catégoriser. Malgré tout, j'aurais pu peut-être vaguement être tentée de m'inscrire.
Mais je l'ai déjà fait jadis, il y a un bon moment de ça. Et de penser à tout ce processus de magasinage, d'efficacité, de rapidité, de consommation, je suis un peu découragée. Je sais que certains ont trouvé l'amour là-dessus, mais je ne suis pas certaine de vouloir actuellement me lancer dans un tel jeu.
En même temps, je ne sais plus trop quoi faire pour rencontrer quelqu'un. Je ne suis pas très vieille. Mais pourtant, je constate que rencontrer quelqu'un est beaucoup plus difficile que lorsque j'étais plus jeune. Disons il y a de ça une dizaine d'années. Il y a que les internets ont bien changé la donne. Ils ont donné une facilité et une accessibilité au jeu. Au point où parfois, le but recherché n'est plus de rencontrer quelqu'un en espérant rencontrer l'amour, mais bien juste rencontrer quelqu'un. Point à la ligne. Et certains, certaines qui touchent à cette drogue s'y laissent prendre. Au point où il faut multiplier les rencontres pour avoir un thrill, pour ressentir quelque chose au fond de notre vide intersidéral.
Parce que oui, nous rencontrons peut-être plus. Mais le vide prend de plus en plus de place dans notre vie. Et le processus n'est peut-être pas aussi irréversible qu'on le croit.
Alors, il y a moi. Face à tout ça. Je suis un peu perplexe. J'aimerais rencontrer quelqu'un avec qui pouvoir vivre une belle histoire. Mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. Et j'en ai marre d'attendre. Et si quelqu'un à ça, me répond d'être patiente que ça viendra quand j'y penserai le moins, je lui pète la gueule. Et si quelqu'un ose renchérir en disant que c'est pourtant bien vrai, je lui pète doublement la gueule. Les seules personnes autorisées à me servir cette bouillie consolatoire sont ceux qui auront fait une étude universitaire sérieuse sur le sujet. Toutefois, si vous avez des suggestions sur comment rencontrer un charmant et gentil bon garçon...
Si je me suis inscrite ? Non. Juste faire un tour. J'ai à la fois envie de le faire et pas du tout. J'ai regardé des photos, des fiches. Assez pour me décourager un peu. Des photos à qui je sais que je ne plairai pas, d'autres qui ne me plaisent pas. Ce n'était pas une question de beauté. Plutôt une question d'artificialité. Je sais que je me trompe, mais on aurait dit des tas de photos retouchées pour donner un air vide et superficiel à tous ces hommes. Il y en avait bien quelques visages naturels, sympathiques, qui donnaient envie d'aller voir leur fiche. Quelques fiches intéressantes même. Mais peu. Pas que ces hommes soient tous inintéressants. Mais le concept même l'est. J'avais l'impression de devoir juger, catégoriser. Malgré tout, j'aurais pu peut-être vaguement être tentée de m'inscrire.
Mais je l'ai déjà fait jadis, il y a un bon moment de ça. Et de penser à tout ce processus de magasinage, d'efficacité, de rapidité, de consommation, je suis un peu découragée. Je sais que certains ont trouvé l'amour là-dessus, mais je ne suis pas certaine de vouloir actuellement me lancer dans un tel jeu.
En même temps, je ne sais plus trop quoi faire pour rencontrer quelqu'un. Je ne suis pas très vieille. Mais pourtant, je constate que rencontrer quelqu'un est beaucoup plus difficile que lorsque j'étais plus jeune. Disons il y a de ça une dizaine d'années. Il y a que les internets ont bien changé la donne. Ils ont donné une facilité et une accessibilité au jeu. Au point où parfois, le but recherché n'est plus de rencontrer quelqu'un en espérant rencontrer l'amour, mais bien juste rencontrer quelqu'un. Point à la ligne. Et certains, certaines qui touchent à cette drogue s'y laissent prendre. Au point où il faut multiplier les rencontres pour avoir un thrill, pour ressentir quelque chose au fond de notre vide intersidéral.
Parce que oui, nous rencontrons peut-être plus. Mais le vide prend de plus en plus de place dans notre vie. Et le processus n'est peut-être pas aussi irréversible qu'on le croit.
Alors, il y a moi. Face à tout ça. Je suis un peu perplexe. J'aimerais rencontrer quelqu'un avec qui pouvoir vivre une belle histoire. Mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. Et j'en ai marre d'attendre. Et si quelqu'un à ça, me répond d'être patiente que ça viendra quand j'y penserai le moins, je lui pète la gueule. Et si quelqu'un ose renchérir en disant que c'est pourtant bien vrai, je lui pète doublement la gueule. Les seules personnes autorisées à me servir cette bouillie consolatoire sont ceux qui auront fait une étude universitaire sérieuse sur le sujet. Toutefois, si vous avez des suggestions sur comment rencontrer un charmant et gentil bon garçon...
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L'impulsive montréalaise
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18:10
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