Quelques mots griffonnés sur une feuille de papier avec archarnement. Quelques instants grapillés à la va-vite. De l'éphémère qui s'est envolé.
Une fois, juste une fois.
Ça laisse un goût dans la gorge. Un peu suranné. Il y a des époques qui nous refoulent dans le coeur.
Ça ne fait pas mal. C'est même plutôt doux. Une nostalgie dans le regard. Des souvenirs gravés dans l'âme. Ces choses-là, on les sait. On les devine. Ça s'inscrira dans le temps. Ça s'est inscrit dans le temps. Un battement d'ailes qui restera toute notre vie.
Ce qui marque n'est pas toujours choisi. Ça peut s'envoler bien vite.
Mais c'est ainsi. C'est comme ça que ça doit être. Certaines choses sont trop grandes pour qu'elles puissent suivre leur vie. Elles doivent naître doucement, brûler haut et partir presque tout de suite sur la pointe des pieds.
Une larme n'est pas moins intense parce qu'elle ne glisse sur une joue qu'une seconde. Un amour n'est pas moins beau parce qu'il n'aura survécu que quelques heures.
Ça aura duré le temps d'une chanson ou deux. Peut-être une dizaine tout au plus. Un étourdissement, une langueur. Tout dans les yeux. Presque rien dans les lèvres. Des mots. Aucun baiser. Quelques souffles. Quelques instants grapillés à la va-vite.
jeudi 31 mars 2011
mercredi 30 mars 2011
Sous le seuil de la pauvreté
Hier soir, j'étais assise dans une salle de spectacle. Il y a ce gars, juste devant moi, qui a doucement passé sa main dans le dos de sa copine à côté de lui. Allez savoir pourquoi, ça m'a donné un serrement à la gorge. C'était tout doux comme geste. Affectueux. J'ai trouvé ça beau. C'est ce qui donne sa couleur à l'amour. Les petits gestes anodins de tous les jours. Ceux qu'on fait sans s'en apercevoir. Pourtant, c'est ce qui est le plus précieux.
J'ai déjà cité Virginia Satir sur ce blogue. Comme quoi il faut 4 câlins par jour pour survivre, 8 pour vivre normalement et 12 pour grandir...
Voilà, c'est clair, je suis sous le seuil de la pauvreté questions câlins et touchers tendres.
J'ai déjà cité Virginia Satir sur ce blogue. Comme quoi il faut 4 câlins par jour pour survivre, 8 pour vivre normalement et 12 pour grandir...
Voilà, c'est clair, je suis sous le seuil de la pauvreté questions câlins et touchers tendres.
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L'impulsive montréalaise
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08:25
lundi 28 mars 2011
La fille est fatiguée
J'ai parfois l'impression de ne plus savoir ce que c'est que de n'être pas fatiguée. Chaque fois qu'on me demande comment je vais, même si ma réponse est que je vais bien, j'ajoute généralement que je suis fatiguée. J'ai la fatigue ancrée dans le corps et je ne sais plus comment m'en débarasser. En fait, je me demande même si connaîtrai un jour cette sensation d'être en pleine forme.
Oh ! bien sûr, tout cela est peut-être exagéré. Mais c'est le poids que je ressens sur mes épaules. Une fatigue, toujours. Des fantasmes de grasses matinées. L'envie de repos.
Je me questionne aussi. Suis-je réellement fatiguée ? Je veux dire, si on compare aux autres qui m'entourent, ma fatigue est-elle plus grande ? Ou moindre ? Bon, allez, je sais bien que ça n'a pas d'importance. Que l'important, c'est comment je me sens. Comment je pourrais améliorer la situation, aussi. Mais je me demande quand même. Si j'en mets trop ou si je suis réellement si fatiguée. Difficile d'être objective. J'en ai juste marre.
Bizarrement, je n'ai jamais été aussi en forme de ma vie. Aussi sportive et avec une aussi bonne endurance cardio-vasculaire. Est-ce de vieillir ? Est-ce que la fatigue de notre vie ne fait que s'accumuler sur nos épaules sans que jamais on puisse complètement s'en décharger ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Marre. Juste marre.
Oh ! bien sûr, tout cela est peut-être exagéré. Mais c'est le poids que je ressens sur mes épaules. Une fatigue, toujours. Des fantasmes de grasses matinées. L'envie de repos.
Je me questionne aussi. Suis-je réellement fatiguée ? Je veux dire, si on compare aux autres qui m'entourent, ma fatigue est-elle plus grande ? Ou moindre ? Bon, allez, je sais bien que ça n'a pas d'importance. Que l'important, c'est comment je me sens. Comment je pourrais améliorer la situation, aussi. Mais je me demande quand même. Si j'en mets trop ou si je suis réellement si fatiguée. Difficile d'être objective. J'en ai juste marre.
Bizarrement, je n'ai jamais été aussi en forme de ma vie. Aussi sportive et avec une aussi bonne endurance cardio-vasculaire. Est-ce de vieillir ? Est-ce que la fatigue de notre vie ne fait que s'accumuler sur nos épaules sans que jamais on puisse complètement s'en décharger ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Marre. Juste marre.
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L'impulsive montréalaise
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20:25
dimanche 27 mars 2011
L'essence de la vie
Je ne comprends pas toujours les choses.
Parfois, tout est d'une clarté assourdissante. Une lucidité. Une lumière. Une paix. Une chance inespérée qui vit d'elle-même. Sans qu'on sache d'où ça vient.
D'autres fois, c'est glauque. Une eau embrouillée. Je cherche. Je ne trouve pas. C'est sombre. La vie est complexe.
La vie, ça peut brûler haut, ça peut brûler bas, ça peut s'éteindre un peu, juste un peu. C'est mouvant. À certains moments, ça nous glisse entre les doigts. Mais ça peut aussi nous entourer. Comme une couverture confortable. Une grosse doudou chaude.
Faut-il vraiment comprendre les choses au fond ? L'humain est ainsi fait. Une quête inlassable. Peut-être est-ce ça qui fausse son essence...
Parfois, tout est d'une clarté assourdissante. Une lucidité. Une lumière. Une paix. Une chance inespérée qui vit d'elle-même. Sans qu'on sache d'où ça vient.
D'autres fois, c'est glauque. Une eau embrouillée. Je cherche. Je ne trouve pas. C'est sombre. La vie est complexe.
La vie, ça peut brûler haut, ça peut brûler bas, ça peut s'éteindre un peu, juste un peu. C'est mouvant. À certains moments, ça nous glisse entre les doigts. Mais ça peut aussi nous entourer. Comme une couverture confortable. Une grosse doudou chaude.
Faut-il vraiment comprendre les choses au fond ? L'humain est ainsi fait. Une quête inlassable. Peut-être est-ce ça qui fausse son essence...
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L'impulsive montréalaise
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21:26
vendredi 25 mars 2011
Un tour de manège
En ce moment, j'ai l'impression que ma tête est dans un manège à spin.
Quand ça va dans tous les sens et que ça ne ralentit pas.
Vitesse grand V.
Impossible de focuser sérieusement.
Seulement obséder.
Car je suis dans l'instantané. Là, maintenant.
La minute d'après sera autre.
Je suis étourdie.
Quelqu'un veut arrêter le manège s'il vous plaît ?
Quand ça va dans tous les sens et que ça ne ralentit pas.
Vitesse grand V.
Impossible de focuser sérieusement.
Seulement obséder.
Car je suis dans l'instantané. Là, maintenant.
La minute d'après sera autre.
Je suis étourdie.
Quelqu'un veut arrêter le manège s'il vous plaît ?
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L'impulsive montréalaise
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04:37
jeudi 24 mars 2011
Statistique effarante
Lu dans un Coup de Pouce près de chez vous il y a un mois ou deux :
À la question, pendant combien de temps pouvez-vous tolérer de ne pas faire l'amour, 10% des femmes ont répondu que si leurs chums n'en avaient pas besoin, elles pourraient durer éternellement !
10% !!!!!!! Éternellement !!!!!!!
Faut que quelqu'un m'explique. Je sais qu'existent des gens qui n'ont aucune sexualité par choix. Ils ne s'en passent pas par dépit ou à cause de traumatismes du passé. Non, ils n'ont tout simplement aucune attirance pour la chose. Et voyez-vous, ça ne me gêne pas tant. Je veux dire, on naît tous différents. Mais 10% des femmes qui disent ça, j'avoue que je suis soufflée. J'aurais pensé que ces gens qui n'avaient aucune attirance pour les plaisirs de la chair étaient très rare.
10%, c'est énorme. C'est une femme sur 10. Dans foule, si vous regardez autour de vous, 1 femme sur 10 que vous voyez se passerait de sexe éternellement si son chum n'en avait pas besoin ! Je sais, je me répète un peu. Je suis juste trop estomaquée.
Et je me demande leurs raisons de ne pas aimer la chose. Ces plaisirs pourtant si agréables...
À la question, pendant combien de temps pouvez-vous tolérer de ne pas faire l'amour, 10% des femmes ont répondu que si leurs chums n'en avaient pas besoin, elles pourraient durer éternellement !
10% !!!!!!! Éternellement !!!!!!!
Faut que quelqu'un m'explique. Je sais qu'existent des gens qui n'ont aucune sexualité par choix. Ils ne s'en passent pas par dépit ou à cause de traumatismes du passé. Non, ils n'ont tout simplement aucune attirance pour la chose. Et voyez-vous, ça ne me gêne pas tant. Je veux dire, on naît tous différents. Mais 10% des femmes qui disent ça, j'avoue que je suis soufflée. J'aurais pensé que ces gens qui n'avaient aucune attirance pour les plaisirs de la chair étaient très rare.
10%, c'est énorme. C'est une femme sur 10. Dans foule, si vous regardez autour de vous, 1 femme sur 10 que vous voyez se passerait de sexe éternellement si son chum n'en avait pas besoin ! Je sais, je me répète un peu. Je suis juste trop estomaquée.
Et je me demande leurs raisons de ne pas aimer la chose. Ces plaisirs pourtant si agréables...
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L'impulsive montréalaise
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20:11
mercredi 23 mars 2011
Un petit vent psychologique
Y'a un p'tit vent de printemps qui a soufflé dans ma tête aujourd'hui. J'ai donné un petit coup de pied à quelques petits projets pour comme tsé, agir ! Fait du bien.
Résultat ?
Un weekend de filles à l'hôtel en vue.
Un souper dans un bon resto prévu.
Une petite visite à la presque campagne (la petite ville d'où je viens) pour une petite journée.
Autre projet pour un long weekend dont l'idée est lancée. J'attends des nouvelles.
Tsé quand t'as envie de t'évader et de goûter à la vie un peu.
Bon, ok, mon corps suit pas beaucoup. Je pensais vaguement aller au gym ce soir. Mais ai laissé tomber. Tsé juste me tenir assise en fin d'après-midi, ctait effort ! Mais bon, avec le beau temps, l'énergie devrait remonter. Va falloir trouver un juste milieu entre végéter mon corps et le pousser au gym pour le remonter un peu.
Sinon, ben la saison du rut (le printemps) est officiellement commencé dans mon petit psychologique. Parce qu'un moment donné, ben faut. Symptômes ? Avoir une tite bouche bée devant le monsieur dans le métro. Pas pouvoir tasser mes yeux. J'ai même vérifié s'il passait le test des souliers dans le métro. Oui, oui. Autre symptôme ? Zieuter un kid, ben quand même majeur-là, en me traitant de matante qui se rince l'oeil sur des ti-jeunes !
Résultat ?
Un weekend de filles à l'hôtel en vue.
Un souper dans un bon resto prévu.
Une petite visite à la presque campagne (la petite ville d'où je viens) pour une petite journée.
Autre projet pour un long weekend dont l'idée est lancée. J'attends des nouvelles.
Tsé quand t'as envie de t'évader et de goûter à la vie un peu.
Bon, ok, mon corps suit pas beaucoup. Je pensais vaguement aller au gym ce soir. Mais ai laissé tomber. Tsé juste me tenir assise en fin d'après-midi, ctait effort ! Mais bon, avec le beau temps, l'énergie devrait remonter. Va falloir trouver un juste milieu entre végéter mon corps et le pousser au gym pour le remonter un peu.
Sinon, ben la saison du rut (le printemps) est officiellement commencé dans mon petit psychologique. Parce qu'un moment donné, ben faut. Symptômes ? Avoir une tite bouche bée devant le monsieur dans le métro. Pas pouvoir tasser mes yeux. J'ai même vérifié s'il passait le test des souliers dans le métro. Oui, oui. Autre symptôme ? Zieuter un kid, ben quand même majeur-là, en me traitant de matante qui se rince l'oeil sur des ti-jeunes !
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L'impulsive montréalaise
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19:17
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