Je sais, quel titre étrange. Mais je n'aurais pas vraiment pu appeler mes derniers jours ''tranches de vie''. J'ai plutôt été en suspens, en apesanteur, absente de la planète terre ou presque. Pratiquement par choix.
Depuis vendredi soir 22h environ, je suis actuellement sortie de chez moi pendant une grosse heure. Et je suis généreuse. Une petite heure serait plus exacte. Histoire de faire l'épicerie. Pour popoter, vous savez. Et pour profiter du long weekend en sauvage.
J'ai parlé à des gens par téléphone. Même tenté une possible invitation de sortie, mais ça n'adonnait pas. Alors j'ai vécu mes quatre murs. Bon, techniquement, il y en a beaucoup plus que quatre, mais je crois que vous comprenez le principe.
Je me sens un peu coupable. Parce qu'il le faut, voyez-vous. Il fait beau, c'est long weekend et bla bla bla. Bon, ok, retirons samedi pluvieux, retirons samedi lendemain de nuit de 12h de sommeil, suivi de sieste d'après-midi et de coucher tôt le dimanche. Samedi, le monde extérieur (intérieur ?) était moche. Mais hier ? Et aujourd'hui ? J'ai raté le soleil, j'ai raté la chaleur, j'ai raté le beau temps.
Mais j'ai pris soin de moi, j'ai fait plein de bouffe. Risotto improvisé samedi, muffins, burgers végé, poulet et yogourt glacé dimanche, taco végé aujourd'hui. Et repos puissante 1000.
Ok, j'ai pas de vie. Du moins, pour le dernier weekend.
En même temps, vous avez vu mon état des derniers textes ? J'avais la fatigue collée au plafond, le moral au sous-sol, le cœur saignant (j'aimerais mieux bien cuit...!).
Ce texte va nulle part. C'est clair.....
Qu'on me force à sortir !!!! Sinon de mon appartement, au moins de moi-même ! Je crois que j'ai bien fait le tour. J'ai pris soin de moi, de quelques récentes blessures, mais maintenant, je fais quoi ?
Oui. Je fais quoi ?
lundi 24 juin 2013
mercredi 19 juin 2013
Endeuillée
C'est simple, on dirait que je porte le deuil. Pour quelqu'un qui ne le mérite pas.
Je ne dis pas que je suis triste tout le temps. Ni même si souvent. Peut-être un peu léthargique. Mais quand je regarde dans mon garde-robe le matin, je ne vois que le gris et le noir. C'est ce que j'ai envie de porter. Presque exclusivement.
Il y a parfois des soupçons de couleurs. D'autres fois, des éclats. J'aime les couleurs éclatantes, les robes colorées. Habituellement. Mais pas maintenant.
On me demande si je vais bien. Je n'ai pas de réponse. Je suis incapable de mentir. On me regarde étrangement. Depuis quand une interjection pour savoir comment l'autre va exige une réponse ? On me dit aussi que je suis différente depuis quelques jours. Tu trouves, que j'ai envie de leur demander ?
Je ne vais pas si mal. Mais pas si bien non plus. J'ai toute la fatigue du monde. Je pourrais dormir trois jours entiers avant de me sentir reposée. Voire trois mois. Je pourrais me rouler en boule n'importe où et n'aurais qu'à fermer les yeux.
J'ai des bouffées. Ça me houle le cœur. Je refuse. Je ne veux pas être ça. Le voudrais-je davantage si tu le méritais ?
Je pense des choses que j'ai honte de penser.
Je porte du noir. Je porte du gris. Dans mes vêtements. Dans mes sentiments.
Je ne dis pas que je suis triste tout le temps. Ni même si souvent. Peut-être un peu léthargique. Mais quand je regarde dans mon garde-robe le matin, je ne vois que le gris et le noir. C'est ce que j'ai envie de porter. Presque exclusivement.
Il y a parfois des soupçons de couleurs. D'autres fois, des éclats. J'aime les couleurs éclatantes, les robes colorées. Habituellement. Mais pas maintenant.
On me demande si je vais bien. Je n'ai pas de réponse. Je suis incapable de mentir. On me regarde étrangement. Depuis quand une interjection pour savoir comment l'autre va exige une réponse ? On me dit aussi que je suis différente depuis quelques jours. Tu trouves, que j'ai envie de leur demander ?
Je ne vais pas si mal. Mais pas si bien non plus. J'ai toute la fatigue du monde. Je pourrais dormir trois jours entiers avant de me sentir reposée. Voire trois mois. Je pourrais me rouler en boule n'importe où et n'aurais qu'à fermer les yeux.
J'ai des bouffées. Ça me houle le cœur. Je refuse. Je ne veux pas être ça. Le voudrais-je davantage si tu le méritais ?
Je pense des choses que j'ai honte de penser.
Je porte du noir. Je porte du gris. Dans mes vêtements. Dans mes sentiments.
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L'impulsive montréalaise
à
20:39
dimanche 16 juin 2013
Erreurs à répétition
Chaque fois, je me dis que ce sera la dernière fois... Lendemain de veille of hell. Hangover de la mort.
Et je recommence !
Oh ! ça ne m'arrive pas tant. Pour tout dire, je bois de moins en moins souvent. J'aime bien un bon verre (ou deux) de vin de temps à autre. Mais rien de nécessaire. Je peux passer des semaines sans boire. Puis, avoir quelques semaines plus festives si on peut le dire ainsi. Ça dépend des occasions je dirais. Et bien souvent, comme je dis, un verre ou deux, puis basta.
Mais ça arrive. Des fois. Ayoye. Chaque lendemain, je me dis que non. Que c'est fini. Je me dis que je prends soin de mon corps en essayant de manger mieux, en faisant beaucoup de sport etc. Alors pourquoi aller le scrapper en me saoulant de façon éhontée ? Solide ? Sérieux, ce matin, j'avais l'impression de mourir ma vie. Pourquoi ?
En fait, je me demande pourquoi on refait les mêmes erreurs... Je ne parle pas que des lendemains de veille, ici. Mais de toutes les erreurs qu'on fait à répétition. Et on en fait. Je dis souvent que nous ne sommes pas des ordinateurs. On ne peut pas rentrer un rapport d'erreur, peser sur enter et puis voilà, l'erreur est éliminée de notre répertoire. Ce serait simple, non ?
Mais tout de même, qu'est-ce qui nous pousse à remettre la main sur un rond de poêle chaud ? C'est drôle, en imageant la chose de cette manière, on s'aperçoit que c'est ridicule. Une fois qu'on a appris qu'un rond de poêle chaud fait mal et brûle, on ne le refait plus. Alors pourquoi quand on sait que quelque chose va nous faire mal, on le refait quand même ? C'est quoi ce raisonnement de merde ?
Soupir. Peut-être qu'un jour, je deviendrai grande...
Et je recommence !
Oh ! ça ne m'arrive pas tant. Pour tout dire, je bois de moins en moins souvent. J'aime bien un bon verre (ou deux) de vin de temps à autre. Mais rien de nécessaire. Je peux passer des semaines sans boire. Puis, avoir quelques semaines plus festives si on peut le dire ainsi. Ça dépend des occasions je dirais. Et bien souvent, comme je dis, un verre ou deux, puis basta.
Mais ça arrive. Des fois. Ayoye. Chaque lendemain, je me dis que non. Que c'est fini. Je me dis que je prends soin de mon corps en essayant de manger mieux, en faisant beaucoup de sport etc. Alors pourquoi aller le scrapper en me saoulant de façon éhontée ? Solide ? Sérieux, ce matin, j'avais l'impression de mourir ma vie. Pourquoi ?
En fait, je me demande pourquoi on refait les mêmes erreurs... Je ne parle pas que des lendemains de veille, ici. Mais de toutes les erreurs qu'on fait à répétition. Et on en fait. Je dis souvent que nous ne sommes pas des ordinateurs. On ne peut pas rentrer un rapport d'erreur, peser sur enter et puis voilà, l'erreur est éliminée de notre répertoire. Ce serait simple, non ?
Mais tout de même, qu'est-ce qui nous pousse à remettre la main sur un rond de poêle chaud ? C'est drôle, en imageant la chose de cette manière, on s'aperçoit que c'est ridicule. Une fois qu'on a appris qu'un rond de poêle chaud fait mal et brûle, on ne le refait plus. Alors pourquoi quand on sait que quelque chose va nous faire mal, on le refait quand même ? C'est quoi ce raisonnement de merde ?
Soupir. Peut-être qu'un jour, je deviendrai grande...
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L'impulsive montréalaise
à
18:44
jeudi 13 juin 2013
Philosophie d'insomnie
Est-ce mal de vouloir que quelqu'un souffre ?
Je ne parle pas de poser des gestes. Même si on aurait ce pouvoir. Je ne parle même pas de se réjouir quand on voit l'autre souffrir. C'est quand même une coche plus élevée que ma question.
Mais est-ce mal de souhaiter, de vouloir que quelqu'un souffre ?
En un sens, je ne veux de mal à personne. Je suis quelqu'un qui déteste les disputes et les mésententes. Vraiment. Je ne suis pas la personne la plus gentille au monde, mais foncièrement, je ne me déclarerais vraiment pas une personne méchante.
Sauf qu'on dirait parfois que la seule chose qui puisse apaiser notre douleur et la seule chose qui puisse nous consoler, c'est de savoir qu'au moins, la personne qui nous a fait mal souffre aussi. Comme si c'était plus acceptable. Dans le genre oh ! il/elle m'a fait souffrir.... mais ça l'a fait souffrir aussi en même temps. Comme si ça voulait dire que l'autre au fond, non seulement ne nous voulait pas vraiment de mal, mais peut-être même au contraire.
Est-ce mal d'avoir ce genre de pensées ? N'entretient-on pas un mauvais karma envers soi-même ? Car ce genre de pensées, on ne se le cachera pas, ça ne fait souffrir encore que nous. On veut que l'autre souffre parce qu'on souffre... et on n'en souffre que davantage. On entretient un état d'esprit négatif.
Pour autant, peut-on s'en empêcher ? Surtout au plus fort de nos brûlures...
Je ne parle pas de poser des gestes. Même si on aurait ce pouvoir. Je ne parle même pas de se réjouir quand on voit l'autre souffrir. C'est quand même une coche plus élevée que ma question.
Mais est-ce mal de souhaiter, de vouloir que quelqu'un souffre ?
En un sens, je ne veux de mal à personne. Je suis quelqu'un qui déteste les disputes et les mésententes. Vraiment. Je ne suis pas la personne la plus gentille au monde, mais foncièrement, je ne me déclarerais vraiment pas une personne méchante.
Sauf qu'on dirait parfois que la seule chose qui puisse apaiser notre douleur et la seule chose qui puisse nous consoler, c'est de savoir qu'au moins, la personne qui nous a fait mal souffre aussi. Comme si c'était plus acceptable. Dans le genre oh ! il/elle m'a fait souffrir.... mais ça l'a fait souffrir aussi en même temps. Comme si ça voulait dire que l'autre au fond, non seulement ne nous voulait pas vraiment de mal, mais peut-être même au contraire.
Est-ce mal d'avoir ce genre de pensées ? N'entretient-on pas un mauvais karma envers soi-même ? Car ce genre de pensées, on ne se le cachera pas, ça ne fait souffrir encore que nous. On veut que l'autre souffre parce qu'on souffre... et on n'en souffre que davantage. On entretient un état d'esprit négatif.
Pour autant, peut-on s'en empêcher ? Surtout au plus fort de nos brûlures...
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L'impulsive montréalaise
à
04:37
mercredi 12 juin 2013
mardi 11 juin 2013
Coeur perdu
Je l'ai fait. Probablement ce que je me devais de faire. Pas ce que je voulais. J'ai pris mon cœur et je l'ai jeté. Aux poubelles. Comme un vieux déchet inutile et brisé.
Mais il y a tant de sang. Tout ce sang. Une hémorragie. Je ne sais pas quoi en faire. Rien ne m'éponge, rien ne me sauve. Je saigne ma tristesse. C'est qu'à s'arracher le cœur, on s'agrandit le vide, on se blesse l'âme, on s'écorche l'émotion.
J'aurais voulu. J'en avais du voulu... Pour deux. Mais tu n'es jamais tombé de ton fil. Tu n'as que tanguer un peu. Tu tangues sûrement encore.
Ça me fait mal. Ça m'écartèle. Ça me déchire comme une poupée de chiffons. Je crève.
Si tu avais dit non... Si tu avais dit meurs. J'aurais compris. J'aurais soumis. Baissé la tête. Je serais morte dans mon coin. Tu n'as que laissé en suspens. Tu n'as que suspendu.
Alors, je m'ai tuée. J'ai essayé du moins. Me foutre la tête sous l'eau. Jusqu'au dernier espoir. Mais ce truc ne meurt pas. Indestructible.
J'ai fait ce que je devais faire... Mais j'ai peur de tout défaire. Je n'ai pas le sang infini. Je peux survivre. Mais j'ai perdu mon cœur. J'ai perdu mon cœur...
Mais il y a tant de sang. Tout ce sang. Une hémorragie. Je ne sais pas quoi en faire. Rien ne m'éponge, rien ne me sauve. Je saigne ma tristesse. C'est qu'à s'arracher le cœur, on s'agrandit le vide, on se blesse l'âme, on s'écorche l'émotion.
J'aurais voulu. J'en avais du voulu... Pour deux. Mais tu n'es jamais tombé de ton fil. Tu n'as que tanguer un peu. Tu tangues sûrement encore.
Ça me fait mal. Ça m'écartèle. Ça me déchire comme une poupée de chiffons. Je crève.
Si tu avais dit non... Si tu avais dit meurs. J'aurais compris. J'aurais soumis. Baissé la tête. Je serais morte dans mon coin. Tu n'as que laissé en suspens. Tu n'as que suspendu.
Alors, je m'ai tuée. J'ai essayé du moins. Me foutre la tête sous l'eau. Jusqu'au dernier espoir. Mais ce truc ne meurt pas. Indestructible.
J'ai fait ce que je devais faire... Mais j'ai peur de tout défaire. Je n'ai pas le sang infini. Je peux survivre. Mais j'ai perdu mon cœur. J'ai perdu mon cœur...
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L'impulsive montréalaise
à
18:50
dimanche 9 juin 2013
Tes bras
J'aimerais tes bras. Toute la soirée, j'ai tourné en rond dans ma tête. J'ai manqué. J'ai entretenu le mal de ma peau.
Je n'aimerais pas tes bras... Au fond, j'en ai besoin. Comme d'un soulagement. Comme d'un long soupir qui libère la pression. Collée contre toi. Près de tes battements de cœur.
Je déteste les distances. J'ai tellement le vertige que j'ai l'impression que si tu ne me serres pas bientôt, je vais m'évanouir. C'est tout le mal que j'ai. N'en plus pouvoir. Une idée fixe.
Le vide me fait mourir. L'immensité me fait mourir. Sans orgueil, je supplierais, je quémanderais. Je n'ai dit que mon ennui. On avoue ce qu'on peut. Parce que sinon la chute fait trop mal.
Je déteste le temps. Celui qui est si mauvais. Je hais l'espoir. Celui que j'entretiens. Celui que tu fais vivre. Tu ne veux peut-être pas jouer, mais tu es pourtant joueur.
Si seulement je pouvais m'auto-effacer... Que mon ventre m'avale. Je voudrais m'y cacher. Au chaud. Parce que dehors, sans tes bras, c'est trop dur.
Ce n'est pas que j'aimerais tes bras. C'est que j'en ai besoin.
Je n'aimerais pas tes bras... Au fond, j'en ai besoin. Comme d'un soulagement. Comme d'un long soupir qui libère la pression. Collée contre toi. Près de tes battements de cœur.
Je déteste les distances. J'ai tellement le vertige que j'ai l'impression que si tu ne me serres pas bientôt, je vais m'évanouir. C'est tout le mal que j'ai. N'en plus pouvoir. Une idée fixe.
Le vide me fait mourir. L'immensité me fait mourir. Sans orgueil, je supplierais, je quémanderais. Je n'ai dit que mon ennui. On avoue ce qu'on peut. Parce que sinon la chute fait trop mal.
Je déteste le temps. Celui qui est si mauvais. Je hais l'espoir. Celui que j'entretiens. Celui que tu fais vivre. Tu ne veux peut-être pas jouer, mais tu es pourtant joueur.
Si seulement je pouvais m'auto-effacer... Que mon ventre m'avale. Je voudrais m'y cacher. Au chaud. Parce que dehors, sans tes bras, c'est trop dur.
Ce n'est pas que j'aimerais tes bras. C'est que j'en ai besoin.
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L'impulsive montréalaise
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20:59
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