Je suppose qu'on peut dire que je viens de frapper un mur.
Je suppose qu'on peut dire que je suis déprimée.
Je suppose qu'on peut dire que j'ai juste envie de pleurer.
**UPDATE : Finalement, peut-être pas de mur. On verra...
dimanche 19 mai 2013
mercredi 15 mai 2013
You drive me crazy
C'est l'enfer sur terre. Une brûlure haute et vive. L'envie de ta peau sur la mienne. De tes mains partout. De ta bouche, de tes lèvres...
You drive me crazy.
Chaleur. Cruelle. Des pensées envahissantes. Qui prennent trop de place. Je veux. L'esprit qui veut tout, qui oublie le reste. Se concentrer sur rien que ce désir. I'm crazy.
Je suis de chair. Je suis humaine. Tu me rends humaine. Vulnérable. You drive. Et je languis de ce pouvoir que je perds. De cette volonté qui faiblit devant peu.
Approche, je serai douce. Approche, je serai ardente. Approche, je serai brasier. Je veux être ce que tu veux que je sois. Je veux être la femme dans tes bras. Je veux être le corps contre le tiens.
You drive me crazy.
Je meurs que tu ne m'embrasses pas.
You drive me crazy.
Chaleur. Cruelle. Des pensées envahissantes. Qui prennent trop de place. Je veux. L'esprit qui veut tout, qui oublie le reste. Se concentrer sur rien que ce désir. I'm crazy.
Je suis de chair. Je suis humaine. Tu me rends humaine. Vulnérable. You drive. Et je languis de ce pouvoir que je perds. De cette volonté qui faiblit devant peu.
Approche, je serai douce. Approche, je serai ardente. Approche, je serai brasier. Je veux être ce que tu veux que je sois. Je veux être la femme dans tes bras. Je veux être le corps contre le tiens.
You drive me crazy.
Je meurs que tu ne m'embrasses pas.
Publié par
L'impulsive montréalaise
à
20:05
Moi, la course...
J'ai toujours une petite crainte avant d'aller courir. Ou un petit stress du moins.
Vous savez le petit regard apeuré d'un chevreuil devant les phares d'un véhicule qui arrive trop vite ? J'ai l'impression que ça doit être le regard que j'ai.
Peu importe que j'aie envie de courir, besoin de courir, que je me demande le petit effort d'aller courir. Le sentiment est toujours là. Juste avant de faire les trois ou quatre premières foulées.
Parce qu'au fond, je ne sais jamais comment ira une course. J'ai beau courir depuis quelques années, je n'ai pas non plus un volume immense. Cette année, par contre, je me suis donné un objectif de volume plus grand justement. Alors, ça aidera sûrement.
Mais le fait est que je ne sais jamais. Ça me prend les trois ou quatre foulées pour dissiper la petite crainte et ensuite peut-être le premier kilomètre pour "sentir" la course. Vais-je faire une course avec un bon temps ? Vais-je faire une bonne distance ? Vais-je m'effondrer mentalement ? Vais-je sentir que mon corps est récalcitrant et n'a pas envie cette journée-là ? Tout se joue au début de la course.
Allez, savoir pourquoi, j'en raffole pourtant de la course. Comme hier. Grosse journée au boulot, tête pleine, envie d'air. J'enfile mes souliers, je prends mon regard apeuré, je fais quelques foulées... et je soupire de contentement ! Vous aurez deviné que c'en était une bonne celle-là ! Encore quatre secondes de moins sur mon temps au 5 kilomètres ! Mais le fait est que record ou non, il est très rare que je ne revienne pas d'une course mieux dans ma peau et dans ma tête qu'avant mon départ.
Parfois, ce qui fait peur, est justement ce qui est bon pour nous !
Vous savez le petit regard apeuré d'un chevreuil devant les phares d'un véhicule qui arrive trop vite ? J'ai l'impression que ça doit être le regard que j'ai.
Peu importe que j'aie envie de courir, besoin de courir, que je me demande le petit effort d'aller courir. Le sentiment est toujours là. Juste avant de faire les trois ou quatre premières foulées.
Parce qu'au fond, je ne sais jamais comment ira une course. J'ai beau courir depuis quelques années, je n'ai pas non plus un volume immense. Cette année, par contre, je me suis donné un objectif de volume plus grand justement. Alors, ça aidera sûrement.
Mais le fait est que je ne sais jamais. Ça me prend les trois ou quatre foulées pour dissiper la petite crainte et ensuite peut-être le premier kilomètre pour "sentir" la course. Vais-je faire une course avec un bon temps ? Vais-je faire une bonne distance ? Vais-je m'effondrer mentalement ? Vais-je sentir que mon corps est récalcitrant et n'a pas envie cette journée-là ? Tout se joue au début de la course.
Allez, savoir pourquoi, j'en raffole pourtant de la course. Comme hier. Grosse journée au boulot, tête pleine, envie d'air. J'enfile mes souliers, je prends mon regard apeuré, je fais quelques foulées... et je soupire de contentement ! Vous aurez deviné que c'en était une bonne celle-là ! Encore quatre secondes de moins sur mon temps au 5 kilomètres ! Mais le fait est que record ou non, il est très rare que je ne revienne pas d'une course mieux dans ma peau et dans ma tête qu'avant mon départ.
Parfois, ce qui fait peur, est justement ce qui est bon pour nous !
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L'impulsive montréalaise
à
08:05
samedi 11 mai 2013
L'essence de la vie
J'ai un mur devant moi. On pourrait aussi dire un grand brasier. Et je sens (sais?) que je vais foncer.
Pourquoi l'impression d'être en vie ne vient-elle trop souvent qu'en prenant des risques ?
Les gens heureux n'ont pas d'histoires dit-on. Est-ce vrai ?
Je ressens parfois des bouffées de bonheur. Quant tout s'aligne et qu'on dirait que la vie devient parfaite le temps de quelques secondes. Mais c'est toujours volatile. Je ne peux jamais vraiment y mettre les mains dessus. Ni y toucher, ni le sentir. C'est juste un emportement, le cœur qui grandit un peu. Si volatile.
Je ressens plus souvent du malheur. Ou du danger. C'est texturé. Ça prend de la place. C'est dense. L'envie de vivre ma vie comme s'il n'y avait pas de lendemain. De foncer dans la misère. De me jeter à pieds joints dans le feu. D'accélérer quand je vois le mur en face de moi. Parce que quand je fais ça, je touche à quelque chose. Je vis.
Je ne sais pas pourquoi ce qui fait mal, ou peut potentiellement faire mal, a plus d'intensité. Mais qui pourrait le nier ?
Il est paradoxal que ce qui nous fait sentir la vie en nous soit ce qui la menace le plus. Un danger nous rend alerte. Une mauvaise nouvelle nous fait nous rendre compte de la valeur de la vie. La peur de mourir nous apporte une nouvelle vision des choses.
Et on oublie. Jusqu'au prochain danger. Jusqu'au prochain mur. Jusqu'au prochain brasier. Et on sent qu'on n'aura pas le choix. Qu'on foncera. Juste pour toucher un peu encore. Pour pouvoir saisir. L'essence de la vie.
Pourquoi l'impression d'être en vie ne vient-elle trop souvent qu'en prenant des risques ?
Les gens heureux n'ont pas d'histoires dit-on. Est-ce vrai ?
Je ressens parfois des bouffées de bonheur. Quant tout s'aligne et qu'on dirait que la vie devient parfaite le temps de quelques secondes. Mais c'est toujours volatile. Je ne peux jamais vraiment y mettre les mains dessus. Ni y toucher, ni le sentir. C'est juste un emportement, le cœur qui grandit un peu. Si volatile.
Je ressens plus souvent du malheur. Ou du danger. C'est texturé. Ça prend de la place. C'est dense. L'envie de vivre ma vie comme s'il n'y avait pas de lendemain. De foncer dans la misère. De me jeter à pieds joints dans le feu. D'accélérer quand je vois le mur en face de moi. Parce que quand je fais ça, je touche à quelque chose. Je vis.
Je ne sais pas pourquoi ce qui fait mal, ou peut potentiellement faire mal, a plus d'intensité. Mais qui pourrait le nier ?
Il est paradoxal que ce qui nous fait sentir la vie en nous soit ce qui la menace le plus. Un danger nous rend alerte. Une mauvaise nouvelle nous fait nous rendre compte de la valeur de la vie. La peur de mourir nous apporte une nouvelle vision des choses.
Et on oublie. Jusqu'au prochain danger. Jusqu'au prochain mur. Jusqu'au prochain brasier. Et on sent qu'on n'aura pas le choix. Qu'on foncera. Juste pour toucher un peu encore. Pour pouvoir saisir. L'essence de la vie.
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L'impulsive montréalaise
à
10:54
dimanche 5 mai 2013
Niveau d'impulsivité : 100%
Je suis officiellement un danger pour moi-même.
Plutôt que d'envoyer un message texte à un jeune homme, j'ai cogné à la porte d'un autre pour l'inviter à souper. Un autre que je connais à peine.
J'ai probablement un voisin convaincu qu'il me plaît maintenant !
Et ça ne règle pas mon problème de message texte, ça !
J'ai dû regarder 3876 fois, minimum, par heure, toute la fin de semaine si je n'avais reçu de message texte sur mon cellulaire ou de message vocal sur mon téléphone de maison. JE SUIS PITOYABLE.
Et quand je dis que ça ne règle rien... Le dit voisin ayant refusé l'invitation à souper puisqu'il avait déjà souper (et qu'il devait se dire que je suis vraiment weird...!!!! et qui sait quoi d'autre encore...), je suis toujours toute seule. À moins de 10 pieds de mon téléphone cellulaire. Avec un coupe de vin tout près.
Ce soir, la température est à l'impulsivité. Possibilité de précipitation : 100%.
Je suis un danger pour moi-même. Faut m'attacher. De grâce.
Plutôt que d'envoyer un message texte à un jeune homme, j'ai cogné à la porte d'un autre pour l'inviter à souper. Un autre que je connais à peine.
J'ai probablement un voisin convaincu qu'il me plaît maintenant !
Et ça ne règle pas mon problème de message texte, ça !
J'ai dû regarder 3876 fois, minimum, par heure, toute la fin de semaine si je n'avais reçu de message texte sur mon cellulaire ou de message vocal sur mon téléphone de maison. JE SUIS PITOYABLE.
Et quand je dis que ça ne règle rien... Le dit voisin ayant refusé l'invitation à souper puisqu'il avait déjà souper (et qu'il devait se dire que je suis vraiment weird...!!!! et qui sait quoi d'autre encore...), je suis toujours toute seule. À moins de 10 pieds de mon téléphone cellulaire. Avec un coupe de vin tout près.
Ce soir, la température est à l'impulsivité. Possibilité de précipitation : 100%.
Je suis un danger pour moi-même. Faut m'attacher. De grâce.
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L'impulsive montréalaise
à
19:09
samedi 4 mai 2013
Déchance sociale. Ou ce qu'une nuit de mauvais sommeil et l'espoir peuvent provoquer
Je ne crois pas avoir jamais fait de titre aussi long sur mon blogue. Aussi long que le temps aujourd'hui.
Je suis levée depuis beaucoup trop tôt. Après une nuit de sommeil merdique. Rien de neuf là-dedans, quoi. Lecture pendant la nuit. Réveil aux deux heures. Incapacité chronique de me rendormir.... Je me sens beeuuuhhh ! Sans trop de oumphf. En clair, je fonctionne par onomatopées. Presque revenue à l'état des cavernes.
Presque parce que j'ai réussi, au bout de 3 heures de misère, après avoir mangé un déjeuner vitaminé et bu un smoothie au café, à prendre une douche. Bon, c'est encore un work in progress de me préparer à vivre en civilisation. Car oui, la douche est prise, même lavé la tignasse, mais je n'ai pu aller que jusqu'aux sous-vêtements dans mon processus de décision de ce que j'allais porter aujourd'hui. Oui, je confirme pour ceux qui veulent, ou ne veulent surtout pas, d'image mentale : je vous écris en culottes et soutien-gorge dans mon salon ! Mais est-ce vraiment si important ? Mon chat a l'air de s'en foutre, lui. Et il est seul qui verra cette scène pittoresque.
J'essaie de me convaincre de sortir. Il fait beau dehors. Mais là, les seules bribes de beaux temps qui me parviennent sont les ?%#&*?$*)@ de bruits de scie électrique (d'ailleurs, je songe fortement à aller lui couper la tête avec à ce criss de voisin !!!!!) dans la ruelle et les voix animés des voisins... Y a-t-il un party, je ne saurais vous le dire ?! Je n'ai pas ce gène de la voisine qui écornifle aux vitres. Pas toujours.
Disais-je donc, j'essaie de me convaincre de sortir. Ce qui veut dire que je joue à un jeu poche sur internet. Of course. Que je me dis vaguement que je pourrais vous lancer une invitation à souper. Ça avait marché une fois. Mais qui va vraiment voir mon message par un après-midi paradisiaque ? Ou presque. Qu'en sais-je, peut-être sommes-nous envahis par des monstres qui veulent contrôler la terre. Faudrait que je consulte les nouvelles... Je me dis aussi que ce gars devrait m'appeler. Honnêtement. Qu'est-ce qu'il attend ? Il semble intéressé. Peut-être pas à me supplier d'être la femme de sa vie. Mais au moins à me connaître... Les signes. Vous savez les fameux "signes" sont positifs. Et non, ce n'est pas seulement ma mère qui le dit. En fait, elle ne pourrait pas le dire, car je ne lui en ai pas parlé. J'ai même un semblant d'avis masculin sur la chose. Peu importe, le bruit du téléphone n'est vraiment pas assourdissant en ce samedi. Et au point où j'en suis, je me dis que n'importe quel sondage téléphonique mettrait un peu de piquant dans ma vie. Parce que pendant 3 secondes au moins, j'aurais cet espoir que.... Ben tsé. Vous savez. Ai-je vraiment besoin de tout vous expliquer ? Je vous entends déjà me dire de l'appeler. Je ne le ferai pas. Mais n'ayez crainte, j'ai quand même manifesté et encouragé le dit jeune homme. Je suis une femme de mon temps... sans l'être complètement.
Disais-je donc, j'essaie de me convaincre de sortir. C'est définitivement un texte têtu qui n'a ni queue ni tête. J'essaie de sortir et c'est très difficile. Tout d'abord, il faudrait que je rassemble tous mes cernes et que je les embarque dans une petite brouette. Des cernes comme ça, ça ne se traîne certes pas à mains nues ! Faudrait que je finisse de m'habiller aussi. Robe ? C'est comme la grosse question du jour. Sortir faire quoi ? Mon char ne marchant pas (je change la satanée batterie demain, woot, woot !), il faudra que ce soit moi qui marche. À moins que je ne m'écrase quelque part ? Mais s'écraser pour s'écraser, ne suis-je pas bien ici, en sauvage, dans le confort de mon sofa ? Ok, ok, je ne feel pas sauvage.... C'est que vous voulez toujours avoir raison, vous ! Mais sortir, rester, le résultat serait le même. Acheter des fruits au marché Jean-Talon ou un pain à l'épicerie, ça n'a jamais donné des enfants forts ! Ni l'impression d'appartenir à une communauté. Hein ? Mais qu'est-ce que je dis là, moi ?! Je pourrais appeler quelqu'un vous dites. J'y ai pensé. Je sais déjà les réponses de tout le monde. Je suis devin (devine, ça se dis-tu ?).
D'où la déchéance sociale du titre. Y'a des samedis comme ça ! Quand y'a la tempête dehors, allez savoir pourquoi, la couverte est confortable et le cœur au chaud. Mais par belle journée, la couverte étouffe et le cœur, ben le cœur, ouin, qu'est-ce qu'il a le cœur... ? Oooohhh ! vous avais-je dit à quel point j'ai mal dormi ? Ça tue ça. Y'a des samedis, y'a des samedis comme ça...
Je suis levée depuis beaucoup trop tôt. Après une nuit de sommeil merdique. Rien de neuf là-dedans, quoi. Lecture pendant la nuit. Réveil aux deux heures. Incapacité chronique de me rendormir.... Je me sens beeuuuhhh ! Sans trop de oumphf. En clair, je fonctionne par onomatopées. Presque revenue à l'état des cavernes.
Presque parce que j'ai réussi, au bout de 3 heures de misère, après avoir mangé un déjeuner vitaminé et bu un smoothie au café, à prendre une douche. Bon, c'est encore un work in progress de me préparer à vivre en civilisation. Car oui, la douche est prise, même lavé la tignasse, mais je n'ai pu aller que jusqu'aux sous-vêtements dans mon processus de décision de ce que j'allais porter aujourd'hui. Oui, je confirme pour ceux qui veulent, ou ne veulent surtout pas, d'image mentale : je vous écris en culottes et soutien-gorge dans mon salon ! Mais est-ce vraiment si important ? Mon chat a l'air de s'en foutre, lui. Et il est seul qui verra cette scène pittoresque.
J'essaie de me convaincre de sortir. Il fait beau dehors. Mais là, les seules bribes de beaux temps qui me parviennent sont les ?%#&*?$*)@ de bruits de scie électrique (d'ailleurs, je songe fortement à aller lui couper la tête avec à ce criss de voisin !!!!!) dans la ruelle et les voix animés des voisins... Y a-t-il un party, je ne saurais vous le dire ?! Je n'ai pas ce gène de la voisine qui écornifle aux vitres. Pas toujours.
Disais-je donc, j'essaie de me convaincre de sortir. Ce qui veut dire que je joue à un jeu poche sur internet. Of course. Que je me dis vaguement que je pourrais vous lancer une invitation à souper. Ça avait marché une fois. Mais qui va vraiment voir mon message par un après-midi paradisiaque ? Ou presque. Qu'en sais-je, peut-être sommes-nous envahis par des monstres qui veulent contrôler la terre. Faudrait que je consulte les nouvelles... Je me dis aussi que ce gars devrait m'appeler. Honnêtement. Qu'est-ce qu'il attend ? Il semble intéressé. Peut-être pas à me supplier d'être la femme de sa vie. Mais au moins à me connaître... Les signes. Vous savez les fameux "signes" sont positifs. Et non, ce n'est pas seulement ma mère qui le dit. En fait, elle ne pourrait pas le dire, car je ne lui en ai pas parlé. J'ai même un semblant d'avis masculin sur la chose. Peu importe, le bruit du téléphone n'est vraiment pas assourdissant en ce samedi. Et au point où j'en suis, je me dis que n'importe quel sondage téléphonique mettrait un peu de piquant dans ma vie. Parce que pendant 3 secondes au moins, j'aurais cet espoir que.... Ben tsé. Vous savez. Ai-je vraiment besoin de tout vous expliquer ? Je vous entends déjà me dire de l'appeler. Je ne le ferai pas. Mais n'ayez crainte, j'ai quand même manifesté et encouragé le dit jeune homme. Je suis une femme de mon temps... sans l'être complètement.
Disais-je donc, j'essaie de me convaincre de sortir. C'est définitivement un texte têtu qui n'a ni queue ni tête. J'essaie de sortir et c'est très difficile. Tout d'abord, il faudrait que je rassemble tous mes cernes et que je les embarque dans une petite brouette. Des cernes comme ça, ça ne se traîne certes pas à mains nues ! Faudrait que je finisse de m'habiller aussi. Robe ? C'est comme la grosse question du jour. Sortir faire quoi ? Mon char ne marchant pas (je change la satanée batterie demain, woot, woot !), il faudra que ce soit moi qui marche. À moins que je ne m'écrase quelque part ? Mais s'écraser pour s'écraser, ne suis-je pas bien ici, en sauvage, dans le confort de mon sofa ? Ok, ok, je ne feel pas sauvage.... C'est que vous voulez toujours avoir raison, vous ! Mais sortir, rester, le résultat serait le même. Acheter des fruits au marché Jean-Talon ou un pain à l'épicerie, ça n'a jamais donné des enfants forts ! Ni l'impression d'appartenir à une communauté. Hein ? Mais qu'est-ce que je dis là, moi ?! Je pourrais appeler quelqu'un vous dites. J'y ai pensé. Je sais déjà les réponses de tout le monde. Je suis devin (devine, ça se dis-tu ?).
D'où la déchéance sociale du titre. Y'a des samedis comme ça ! Quand y'a la tempête dehors, allez savoir pourquoi, la couverte est confortable et le cœur au chaud. Mais par belle journée, la couverte étouffe et le cœur, ben le cœur, ouin, qu'est-ce qu'il a le cœur... ? Oooohhh ! vous avais-je dit à quel point j'ai mal dormi ? Ça tue ça. Y'a des samedis, y'a des samedis comme ça...
Publié par
L'impulsive montréalaise
à
14:16
jeudi 2 mai 2013
Attention, terrain miné
*** Si vous êtes sur une vague de bonheur, que les petits oiseaux chantent et que vous trouvez dont que la vie est belle, c'est simple : ne lisez pas ceci. Retournez à vos oiseaux ! ***
Vous pouvez aussi vivre dangereusement. Mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus.
Je suis d'une humeur massacrante. Voilà, c'est dit.
MASSACRANTE.
Je pourrais m'attarder sur bien des sujets. Mais ce qui me fait royalement chier en ce moment, c'est mon célibat. J'en ai crissement marre. Tsé comme dans crissement, foutrement, câlissement marre !!!
Je ne comprends pas pourquoi je suis l'éternelle célibataire.
Ai-je la peste ?
Ne me parlez pas de ma fucking attitude. Je les ai toutes eues les attitudes. Positive, négative, rayonnante, en criss, dépressive, je m'en fous, je m'en fous pas, je fais pitié, je suis fantastique, je suis adorable, je suis chiante.... Toutes. Ça ne change rien.
Ne me dites pas la maudite affaire que ça m'arrivera quand je m'y attendrai le moins. Je ne passe ma vie à ma promener dans la rue en me disant : "aujourd'hui, ça m'arrivera, aujourd'hui, ça m'arrivera, aujourd'hui, ça m'arrivera..." ! Des fois, j'y pense. D'autres fois, non. Ça va, ça vient, je m'en fous, je voudrais bien, je voudrais plus, je n'y pense pas....
Avant, je me disais que c'est parce que j'étais plus grosse. 38 lbs de moins, ça change quelqu'un. Je suis plus jolie, je me sens plus jolie, j'ai davantage confiance en moi. Ben ça change fuck all ! J'ai même plus cette excuse-là ! C'est quoi, c'est mon caractère qui est de la merde, bâtard ?
Pourquoi les autres ça a toujours l'air facile de rencontrer ? Pourquoi les autres se font proposer des blinds dates par plein de monde alors qu'ils ne cherchent pas vraiment et que moi, personne ne me présente personne ? Pourquoi ceux qui disent qu'ils sont bien célibataires sont les premiers à être en couple ?
Aaaah ! tiens ça me rappelle cet autre argument chiant.... Il faut que tu sois bien célibataire pour pouvoir rencontrer quelqu'un. Oui, soit, faut pas être au 3e sous-sol pour rencontrer (quoique y'en a criss à qui ça tombe du ciel de même), mais pas besoin non plus de vanter sans arrêt les joies du célibat ! Moi, j'ai envie d'être en couple. J'ai envie de partager ma vie avec quelqu'un. J'ai envie d'être aimé. J'ai envie d'aimer. J'ai envie de beauté. J'ai envie que quelqu'un veule faire mon bonheur. Je veux faire le bonheur de quelqu'un. Est-ce si mal de vouloir être en couple ?
Je ne comprends pas pourquoi je suis l'éternelle célibataire ! Arrrggggggggggghhh ! Qu'est-ce qui cloche chez moi ?
Vous pouvez aussi vivre dangereusement. Mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus.
Je suis d'une humeur massacrante. Voilà, c'est dit.
MASSACRANTE.
Je pourrais m'attarder sur bien des sujets. Mais ce qui me fait royalement chier en ce moment, c'est mon célibat. J'en ai crissement marre. Tsé comme dans crissement, foutrement, câlissement marre !!!
Je ne comprends pas pourquoi je suis l'éternelle célibataire.
Ai-je la peste ?
Ne me parlez pas de ma fucking attitude. Je les ai toutes eues les attitudes. Positive, négative, rayonnante, en criss, dépressive, je m'en fous, je m'en fous pas, je fais pitié, je suis fantastique, je suis adorable, je suis chiante.... Toutes. Ça ne change rien.
Ne me dites pas la maudite affaire que ça m'arrivera quand je m'y attendrai le moins. Je ne passe ma vie à ma promener dans la rue en me disant : "aujourd'hui, ça m'arrivera, aujourd'hui, ça m'arrivera, aujourd'hui, ça m'arrivera..." ! Des fois, j'y pense. D'autres fois, non. Ça va, ça vient, je m'en fous, je voudrais bien, je voudrais plus, je n'y pense pas....
Avant, je me disais que c'est parce que j'étais plus grosse. 38 lbs de moins, ça change quelqu'un. Je suis plus jolie, je me sens plus jolie, j'ai davantage confiance en moi. Ben ça change fuck all ! J'ai même plus cette excuse-là ! C'est quoi, c'est mon caractère qui est de la merde, bâtard ?
Pourquoi les autres ça a toujours l'air facile de rencontrer ? Pourquoi les autres se font proposer des blinds dates par plein de monde alors qu'ils ne cherchent pas vraiment et que moi, personne ne me présente personne ? Pourquoi ceux qui disent qu'ils sont bien célibataires sont les premiers à être en couple ?
Aaaah ! tiens ça me rappelle cet autre argument chiant.... Il faut que tu sois bien célibataire pour pouvoir rencontrer quelqu'un. Oui, soit, faut pas être au 3e sous-sol pour rencontrer (quoique y'en a criss à qui ça tombe du ciel de même), mais pas besoin non plus de vanter sans arrêt les joies du célibat ! Moi, j'ai envie d'être en couple. J'ai envie de partager ma vie avec quelqu'un. J'ai envie d'être aimé. J'ai envie d'aimer. J'ai envie de beauté. J'ai envie que quelqu'un veule faire mon bonheur. Je veux faire le bonheur de quelqu'un. Est-ce si mal de vouloir être en couple ?
Je ne comprends pas pourquoi je suis l'éternelle célibataire ! Arrrggggggggggghhh ! Qu'est-ce qui cloche chez moi ?
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L'impulsive montréalaise
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20:04
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