Je suis inconstante. Inconstante, j'ai dit. Pas incontinente. Quoique de la parole parfois... Mais là n'est pas le sujet ! L'inconstance, mon inconstance.
Il faut le dire, je suis un peu tête folle. Je fais les choses sur le coup. J'ai des motivations soudaines et brusques. Je suis une impulsive. Oui, bon, première nouvelle, vous me direz ! Mon nom de blogue est assez clair.... Soit. C'est une qualité qui me va et que je ne cherche pas à renier. Mais j'aimerais beaucoup déloger l'inconstance de là. La dégreffer d'avec mon impulsivité.
La course. Je suis motivée en ce moment. Petite course hier, petite course aujourd'hui. Je me dis vaut mieux y aller petit peu souvent que rarement beaucoup. Mais chaque fois que j'ai dit ça, je me suis éventuellement trouvée des excuses. Pour ne pas y aller, pour baisser la cadence, la pauvre fréquence. La passion reste toujours là. Mais elle se dissimule parfois sous la fatigue, le manque de temps, le rouillage du corps...
L'écriture. Oui, je le concède, mon blogue est probablement un exemple de constance sur cette blogosphère fluctuante. Mais la vérité, c'est qu'ici, ce n'est pas tant écrire pour moi. C'est jaser. Je vous jase. Je vous aime de quelques mots. Mes projets d'écriture, eux... Je peux me lancer tête première pendant un moment. Puis accumuler la poussière pendant un moment beaucoup plus long.
Certains diront peut-être persévérance. Ce n'est certes pas le cas. Non, juste une grossière inconstance. Je laisse les choses trop aller et ça dégénère... soit dans l'action effrenée, soit dans la paresse incarnée. Petit train va loin dit-on... Je n'ai pas un train, moi. J'ai une fusée ! Ça décolle moins souvent, ça part en vacarme. Remarquez, dit comme ça, je me trouve presque hot. Ouin.. Arrrf !
lundi 14 mai 2012
vendredi 11 mai 2012
En vie
J'ai envie que tu me touches, que tu me caresses, que tu me renverses.
Ton corps.
Je veux respirer l'odeur de ta peau et de ton coeur. Sentir tes élans et tes battements.
J'ai envie que tu frémisses dans moi, que tu trembles. Écouter ton souffle dans mon oreille. J'ai envie lentement. J'ai envie longtemps.
Ta bouche.
Je veux t'arracher tes vêtements. Souder mes reins aux tiens. Mes hanches dans tes hanches. Te fondre dans moi. Je veux au fond. Un peu plus profond. Je veux tomber.
Tes yeux.
T'appartenir dans un regard, dans une tendresse violente. Sombrer et couler. Mourir un peu et gémir. Mourir dans une langueur qui n'en finit plus. Et pourtant, mourir encore.
Plus près.
Approche. Déchire-moi. Fais-moi la gentillesse effrenée, la passion entreprenante, l'amour comme si c'était notre dernier jour. Envole-moi. Soulève-moi. Comme si la vie finissait ici. Comme si la terre n'existait plus.
Ton corps.
Je veux respirer l'odeur de ta peau et de ton coeur. Sentir tes élans et tes battements.
J'ai envie que tu frémisses dans moi, que tu trembles. Écouter ton souffle dans mon oreille. J'ai envie lentement. J'ai envie longtemps.
Ta bouche.
Je veux t'arracher tes vêtements. Souder mes reins aux tiens. Mes hanches dans tes hanches. Te fondre dans moi. Je veux au fond. Un peu plus profond. Je veux tomber.
Tes yeux.
T'appartenir dans un regard, dans une tendresse violente. Sombrer et couler. Mourir un peu et gémir. Mourir dans une langueur qui n'en finit plus. Et pourtant, mourir encore.
Plus près.
Approche. Déchire-moi. Fais-moi la gentillesse effrenée, la passion entreprenante, l'amour comme si c'était notre dernier jour. Envole-moi. Soulève-moi. Comme si la vie finissait ici. Comme si la terre n'existait plus.
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22:32
jeudi 10 mai 2012
Ne fais pas ça
Ne fais pas ça. Ne m'impose pas ça. Je déteste. Ça m'indispose. Je hais les eaux tièdes, les offrandes partielles, le manque de chaleur. Tu n'es pas comme ça. Ne m'impose pas cette merde. Ça me rend violente. Des envies de frapper, de sacrifier, de courir. Surtout courir.
Ça me rend folle ces envies de courir. Courir derrière. Courir après. Courir pour attraper. Courir vers. Sensation de manque. De désir. Qui réveille les vieux réflexes usés et fatigués. Qui les agitent, les torturent, les lancent sur les murs à toute vitesse, les brassent à spin, à en tourner la tête et vomir.
Je me jure chaque fois. Ne cours pas. Ne cours pas. Tu ne vaux pas ça. Tu ne vaux pas de courir derrière. De faire le mur des lamentations qui n'attrape jamais rien. De jouer du ridicule comme d'autres jouent d'un instrument de musique. Tu mérites de lever la tête et de détourner le regard. Mais tu observes pourtant. Fascinée. Tu veux. Tu veux tant. Voilà les beaux discours dans ma tête. Les tu et les je que je m'assène de toutes mes forces.
Mais c'est le désir. Il bat tout. Les tempes, les actions, le ventre, l'honneur. On se piétine pour un peu de désir. Pour l'espoir d'assouvir. Cesse. Ne m'impose pas ça. Cette façon d'offrir sans jamais rien donner. De donner sans jamais rien offrir. Je pense trop. J'invente sûrement. Et pourtant. Je te le demande. Ne m'impose pas ça. Ne me joue pas.
Ça me rend folle ces envies de courir. Courir derrière. Courir après. Courir pour attraper. Courir vers. Sensation de manque. De désir. Qui réveille les vieux réflexes usés et fatigués. Qui les agitent, les torturent, les lancent sur les murs à toute vitesse, les brassent à spin, à en tourner la tête et vomir.
Je me jure chaque fois. Ne cours pas. Ne cours pas. Tu ne vaux pas ça. Tu ne vaux pas de courir derrière. De faire le mur des lamentations qui n'attrape jamais rien. De jouer du ridicule comme d'autres jouent d'un instrument de musique. Tu mérites de lever la tête et de détourner le regard. Mais tu observes pourtant. Fascinée. Tu veux. Tu veux tant. Voilà les beaux discours dans ma tête. Les tu et les je que je m'assène de toutes mes forces.
Mais c'est le désir. Il bat tout. Les tempes, les actions, le ventre, l'honneur. On se piétine pour un peu de désir. Pour l'espoir d'assouvir. Cesse. Ne m'impose pas ça. Cette façon d'offrir sans jamais rien donner. De donner sans jamais rien offrir. Je pense trop. J'invente sûrement. Et pourtant. Je te le demande. Ne m'impose pas ça. Ne me joue pas.
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21:56
mercredi 9 mai 2012
Nostalgie d'un rêve
Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais collé sur un homme. Vous savez quand l'homme est sur le dos, qu'on se colle contre lui de côté et qu'on dépose notre tête sur son épaule ? Je trouve que la cuillère c'est surfait comme position. Je crois que je préfère celle-ci. On peut déposer une jambe au milieu de ses jambes. On peut lever la tête et l'embrasser. On peut promener notre main sur sa peau. Il peut flatter notre dos, notre bras.
J'étais bien dans mon rêve.
Mais ce n'était qu'un rêve. Et c'est le genre de choses qui rappelle qu'on est seule. Et que parfois, c'est difficile d'être seule. Qu'il y a des petits moments comme ça, de perfection, qu'on ne vit pas. Des moments simples, paisibles. Mais le lit est grand. Et vide. Et même le chat qui ronronne ne peut remplacer un homme qui fait la fournaise à côté de soi. Oh ! tout de même, un petit ronron, c'est apprécié... mais ça ne se compare vraiment pas.
J'ai parfois moins de difficulté à être célibataire. Ces temps-ci, ça peut aller. Malgré le rêve. Mais le rêve me rappelle quand même ce qui me manque. Ce que j'espère. Ce que j'aimerais partager. J'aimerais bien qu'on m'aime. J'aimerais bien aimer.
J'étais bien dans mon rêve.
Mais ce n'était qu'un rêve. Et c'est le genre de choses qui rappelle qu'on est seule. Et que parfois, c'est difficile d'être seule. Qu'il y a des petits moments comme ça, de perfection, qu'on ne vit pas. Des moments simples, paisibles. Mais le lit est grand. Et vide. Et même le chat qui ronronne ne peut remplacer un homme qui fait la fournaise à côté de soi. Oh ! tout de même, un petit ronron, c'est apprécié... mais ça ne se compare vraiment pas.
J'ai parfois moins de difficulté à être célibataire. Ces temps-ci, ça peut aller. Malgré le rêve. Mais le rêve me rappelle quand même ce qui me manque. Ce que j'espère. Ce que j'aimerais partager. J'aimerais bien qu'on m'aime. J'aimerais bien aimer.
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08:10
lundi 7 mai 2012
Le destin
Je crois au destin. Woooo, tout un statement ce matin. Pourtant, j'y crois. Pas au destin unique, tracé d'avance qu'on ne peut dévier de sa route. Mais un destin qui essaie de nous apporter dans une direction. Ou vers certaines personnes, certains évènements, certains endroits. Pour qu'on devienne la personne qu'on doit pleinement être au bout de notre vie. Dans un monde idéal du moins.
Parfois, quand je regarde derrière moi, il m'est facile de voir ces moments. Des petits moments, d'autres plus grands. Les moments qui décident d'une vie. Mais le plus drôle, c'est de voir comment ces moments me ramènent vers des choses qui ont toujours été là. Mon chemin d'écriture par exemple. Il a été parfois tortueux, d'autres fois, bien droit. Mais plein de décisions, pas nécessairement en lien avec l'écriture l'ont mené vers là où il est actuellement. Comment j'ai rencontré certaines personnes aussi. Certains hommes entre autre. Sûrement placés sur ma route pour m'apprendre des choses, pour me préparer à un amour plus beau. Encore là, des décisions non reliées à ça m'ont amenée vers ces hommes. Des décisions professionnelles par exemple. Il est drôle aussi de constater des lieux. Refuser un emploi dans un bâtiment, mais finir par travailler dans ce même bâtiment plus tard pour un autre emploi. Les personnes qui passent aussi. Et qui reviennent dans nos vies par hasard. Parce qu'on doit sûrement comprendre quelque chose de ces personnes-là. Ce qu'il m'est moins facile de voir, ce sont les endroits où j'ai peut-être raté une belle porte du destin. Je me demande. Quelles décisions, petites ou grandes, ont pu retarder ma route, la faire bifurquer le temps de connaître autre chose ?
Je crois au destin parce qu'on est ici pour apprendre. Je crois que la vie se charge de nous apprendre. Je crois au destin parce que je pense qu'on est ici pour apporter quelque chose dans la vie. Une contribution plus ou moins grande. Je crois au destin parce que je veux y croire. Et bien que la route soit parfois moche, je me dis que le destin, lui, au final, ne peut jamais l'être. Si c'est notre vrai destin.
Vous y croyez, vous, au destin ?
Parfois, quand je regarde derrière moi, il m'est facile de voir ces moments. Des petits moments, d'autres plus grands. Les moments qui décident d'une vie. Mais le plus drôle, c'est de voir comment ces moments me ramènent vers des choses qui ont toujours été là. Mon chemin d'écriture par exemple. Il a été parfois tortueux, d'autres fois, bien droit. Mais plein de décisions, pas nécessairement en lien avec l'écriture l'ont mené vers là où il est actuellement. Comment j'ai rencontré certaines personnes aussi. Certains hommes entre autre. Sûrement placés sur ma route pour m'apprendre des choses, pour me préparer à un amour plus beau. Encore là, des décisions non reliées à ça m'ont amenée vers ces hommes. Des décisions professionnelles par exemple. Il est drôle aussi de constater des lieux. Refuser un emploi dans un bâtiment, mais finir par travailler dans ce même bâtiment plus tard pour un autre emploi. Les personnes qui passent aussi. Et qui reviennent dans nos vies par hasard. Parce qu'on doit sûrement comprendre quelque chose de ces personnes-là. Ce qu'il m'est moins facile de voir, ce sont les endroits où j'ai peut-être raté une belle porte du destin. Je me demande. Quelles décisions, petites ou grandes, ont pu retarder ma route, la faire bifurquer le temps de connaître autre chose ?
Je crois au destin parce qu'on est ici pour apprendre. Je crois que la vie se charge de nous apprendre. Je crois au destin parce que je pense qu'on est ici pour apporter quelque chose dans la vie. Une contribution plus ou moins grande. Je crois au destin parce que je veux y croire. Et bien que la route soit parfois moche, je me dis que le destin, lui, au final, ne peut jamais l'être. Si c'est notre vrai destin.
Vous y croyez, vous, au destin ?
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08:34
jeudi 3 mai 2012
Cours rapide et élémentaire sur les glandes salivaires
1- Nous avons des glandes salivaires. Glandes qui produisent de la salive. Soit, on le savait ça.
2- Ça peut boucher ces glandes-là. Pour diverses raisons. Ah ?
3- Quand ça bouche, ça fait mal en ?*&%#(*?)$&#_(_*@ !!!!!!!! Et on se ramasse avec des grosses bosses de salive accumulée dans la glande concernée. Grosso modo, une grosse joue d'écureuil. Et ça descend même dans le cou et monte vers l'oreille. Élégant, j'vous dis !
4- Pourquoi je le sais ? Parce que depuis mardi soir, ça me fait mal en &(?%!)#%_?*($_?*_ !!!!!! Et j'ai l'air d'avoir pris 2 lbs dans la face et dans le cou ce matin. Bon, j'exagère avec 2. Mais on se comprend ! Et on espère que ce ne soit qu'une petite obstruction (rien de plus grave) et que ça passe vite. Selon le méd, voir ce qui se passera dans les 48 à 72h !
2- Ça peut boucher ces glandes-là. Pour diverses raisons. Ah ?
3- Quand ça bouche, ça fait mal en ?*&%#(*?)$&#_(_*@ !!!!!!!! Et on se ramasse avec des grosses bosses de salive accumulée dans la glande concernée. Grosso modo, une grosse joue d'écureuil. Et ça descend même dans le cou et monte vers l'oreille. Élégant, j'vous dis !
4- Pourquoi je le sais ? Parce que depuis mardi soir, ça me fait mal en &(?%!)#%_?*($_?*_ !!!!!! Et j'ai l'air d'avoir pris 2 lbs dans la face et dans le cou ce matin. Bon, j'exagère avec 2. Mais on se comprend ! Et on espère que ce ne soit qu'une petite obstruction (rien de plus grave) et que ça passe vite. Selon le méd, voir ce qui se passera dans les 48 à 72h !
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08:21
mardi 1 mai 2012
Épaules
C'est le métro. Il y a que c'est l'anti-chambre de l'enfer. On peut s'y sentir plus seule que partout ailleurs.
Je ne pourrais vous dire la station où il est entré.
Je ne peux vous raconter que son manteau. Noir. Une marque sport. Sa nuque. Sa tête sans cheveux. Son odeur. Une odeur de menthe, de bonbon fort. Discrète, mais agréable. Ses épaules. Ni larges, ni étroites. Rassurantes. J'avais ma tête près d'elles. Il n'aurait fallu que pencher de quelques centimètres. Appuyer ma tête et mon corps fatigués sur ses épaules. Fermer les yeux. J'ai effleuré son manteau de ma main. Délicatement. Comme une fleur fragile.
Pour un peu, je lui aurais demandé de me regarder dormir. Peut-être si quelqu'un veillait sur mon sommeil, je dormirais mieux. Je pourrais faire la paix avec mes nuits. Je pourrais faire la paix avec ma vie.
On s'est assis à Berri. Sur le même banc. Le charme hynoptique des épaules a été rompu. Il mâchait une gomme, il lisait, il toussait. Il était trop humain. Et je n'avais pas besoin d'un humain ce matin-là. J'avais besoin de plus grand. D'un peu d'humanité divine dans une épaule inconnue.
Je ne pourrais vous dire la station où il est entré.
Je ne peux vous raconter que son manteau. Noir. Une marque sport. Sa nuque. Sa tête sans cheveux. Son odeur. Une odeur de menthe, de bonbon fort. Discrète, mais agréable. Ses épaules. Ni larges, ni étroites. Rassurantes. J'avais ma tête près d'elles. Il n'aurait fallu que pencher de quelques centimètres. Appuyer ma tête et mon corps fatigués sur ses épaules. Fermer les yeux. J'ai effleuré son manteau de ma main. Délicatement. Comme une fleur fragile.
Pour un peu, je lui aurais demandé de me regarder dormir. Peut-être si quelqu'un veillait sur mon sommeil, je dormirais mieux. Je pourrais faire la paix avec mes nuits. Je pourrais faire la paix avec ma vie.
On s'est assis à Berri. Sur le même banc. Le charme hynoptique des épaules a été rompu. Il mâchait une gomme, il lisait, il toussait. Il était trop humain. Et je n'avais pas besoin d'un humain ce matin-là. J'avais besoin de plus grand. D'un peu d'humanité divine dans une épaule inconnue.
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18:59
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