dimanche 15 avril 2012

Belles paroles vides

Je ne sais pas pour vous mesdames, mais moi, ça m'est arrivé à quelques reprises de me faire dire des belles paroles. Non, pas du genre auquel vous pensez. Je parle des gentils garçons qui veulent nous encourager/réconforter/aider à avoir confiance en nous. À avoir confiance en notre pouvoir de séduction plus précisément.

Ils ne tarissent pas d'éloges. Ou presque. Du moins, se montrent fort encourageant. Nous disent qu'on n'a qu'à piger. Que plein d'hommes nous regardent. Qu'on a à offrir. Qu'on est intelligente et intéressante. Bla bla bla. Le gars peut changer, mais les propos tournent toujours autour du même thème. On gagne follement à être connue.

Sauf que. Le gars en question, lui, semble étanche à tout ça. Comment peut-il alors parler pour les autres ? Et puis, de toute façon, moi, il me semble, un gars, ça parle par les gestes. Pas par les paroles. Alors, moi, ces gars qui me disent tout ça... J'ai envie de leur crier bull shit !!!!! En fait, pour tout dire, à moins que le gars ne m'enlève ma culotte avec ses dents (si je suis d'accord et que le gars me plaît bien entendu) après avoir dit ça, ou à moins qu'il ne m'offre quelques fleurs et un souper au restaurant, j'embarque pas ! Et vous ?

samedi 14 avril 2012

Nouvelle robe

J'essaie très fort de prendre soin de moi. Hier, je suis allée marcher quelques kilomètres près de l'eau et en forêt. J'ai profité du beau temps. J'ai aussi fait quelques achats frivoles. Des vêtements. Depuis que j'ai perdu du poids, j'ai acheté bien peu. Quelques paires de pantalons surtout. Parce que j'espère perdre encore quelques livres. Et alors vaut mieux attendre. Mais là, j'avais besoin d'un peu de frivolité. 3 chandails. Et une petite robe. Il faut toujours une petite robe. Medium en plus (votre signe pour m'applaudir) !!!  Joie.

Mais la vérité, c'est que c'est lourd en moi. Je porte les choses qui se sont passées dernièrement. J'en porte d'autres.

Mais j'essaie très fort. Je vous jure.

Comment on fait pour arrêter de penser ? Je suis née en pensant probablement. J'ai beaucoup de difficulté à désapprendre. J'ai le stress qui m'afflige. L'inquiétude qui m'éparpille. La lassitude. Et cette fatigue, cette fatigue.

Mais j'essaie. Elle est jolie ma nouvelle robe.

mercredi 11 avril 2012

Mes culpabilités

J'ai toutes les culpabilités du monde qui me rongent et me torturent. Un sentiment irrépressible que je suis fautive, pas assez bonne. Je suis tyran, je suis bourreau envers moi-même. Jamais assez. Ni assez bonne, ni assez bien , ni assez gentille. Un placard rempli de squelettes sombres et emmêlés. Et chaque fois que la lumière y entre, ça dévoile l'indicible.

Parfois, je l'avoue, je ne sais plus faire la part des choses. Je me trouve juste moins bien que tous les autres. Et je me dis que tôt ou tard, ça se saura. Mon mauvais sera dévoilé à la face du monde.

J'ai toutes les culpabilités. Les pires. Au moins en sentiments si ce n'est en actes. Je m'en veux trop. Une gangrène qui me dévore. Pourquoi suis-je si faible ? Imparfaite surtout ?

Je suis empoisonnée. Même le bon, je me le reproche. Et pour le mal, je me condamne. À perpétuité. Je mérite la peine capitale. Pas assez bien. Le serai-je assez un jour ?

***

C'est un "vieux" texte. Mais l'est-il vraiment ? Car je réfléchis beaucoup à ça ces jours-ci. Je me pensais indulgente envers moi-même. Mais je ne sais plus. Je suis indulgente en un certain sens. Ou quand je le veux bien. Mais je refoule bien des choses. J'en condamne bien d'autres. Il est parfois si peu évident d'être humain. C'est complexe. Et si la complexité amène la beauté, le chemin n'est pas toujours linéaire pour y arriver. Nous sommes si souvent notre plus grand obstacle.

mercredi 4 avril 2012

Un gros poids sur le coeur

Je vous écris ce soir avec un poids immense sur le coeur. Il est rare que je parle de choses aussi intimes. Du moins que je les nomme clairement. Mais j'ai besoin d'en parler.

C'est mon frère. Je ne sais plus quoi faire. Il ne me respecte jamais. Il est sans cesse blessant, méchant, agressif. J'avais proposé par l'entremise de ma mère de lui donner un coup de main cette fin de semaine. Il m'a écrit un message aujourd'hui. Remplis de conditions, de ce que je devais faire, ne pas faire, comment agir, quoi dire. Avec plein de lettres en majuscules. Qui comme tout le monde le sait sont là pour signifier l'agressivité dans un message écrit. C'est une goutte énorme pour moi. Pour tout dire, je suis partie à pleurer sur mon lieu de travail et ça m'a pris plusieurs minutes pour me calmer. Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait réagir aussi fort aujourd'hui. Je devrais être habituée. Il est comme ça depuis si longtemps. Tout ce que je dis, ce que je fais est retenu contre moi, est vu comme quelque chose de méchant qui aurait été fait dans le but de le blesser, de l'attaquer ou de me moquer de lui.

Dernièrement, je suis fatiguée. Très fatiguée. Je pense à beaucoup de choses. Je me demande ce que ce sera quand mes parents ne seront plus là. Il est ma seule famille après eux. Deux parents, deux enfants. J'ai peur en me disant que peut-être on se perdra complètement de vu. J'ai presque pleuré aussi en regardant une photo de nous. Quand on était plus jeune tous les deux. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer. Je m'inquiète pour lui aussi. Il a vécu certaines choses dernièrement. Je sais qu'il avait de la peine. J'ai parfois peur qu'un jour il ait trop de peine. Et qu'il réagisse mal. Très mal. J'aimerais l'aider, pouvoir y faire quelque chose.

Mais je n'en peux plus. Je ne comprends rien. Et je sais que tout cela fait de la peine à ma mère. Elle est entre nous deux. Depuis fort longtemps. Et je déteste voir ma mère qui a de la peine. Ça me va droit dans le coeur. Elle dit qu'elle ne sait pas quoi faire, qu'elle ne peut rien changer. Elle est mécontente de sa façon d'agir. Avec moi. Mais avec elle aussi. Car il n'est pas toujours rose avec elle non plus. Je ne comprends pas ce qui a pu le rendre ainsi. Si agressif. Si sur la défensive. Je sais que ce n'est pas nécessairement nous. Mais je ne peux m'empêcher de me sentir mal, de me questionner sur ce qui a pu amener tout ça.

Je suis si désemparée. Je ne sais plus quoi faire. Je n'ai plus envie de lui parler, de le voir, de lui écrire, d'être dans la même pièce que lui. Et en même temps, c'est mon frère. Je veux l'aimer, l'aider, entretenir une relation fraternelle correcte avec lui. On ne sera jamais amis. Mais parfois, quand il le veut, on se parler et on peut échanger, avoir un contact agréable.

Je vous écris ça et je pleure. Ma mère me dit de ne pas m'en faire avec ça. Mais je n'en suis pas capable. C'est moi de m'en faire. Ça me brûle à vif tout ça. Et je ne vois pas de solution. On dirait une situation sans issue.

Nouvelle bébelle

J'ai cédé. Oui. À la technologie. Il faut dire que j'avais l'occasion d'en avoir une gratuite. Une quoi, vous dites ? Une liseuse, livre électronique si vous préférez. Et j'adooooore ça.

J'étais sceptique. J'aime les livres. J'aime leurs odeurs. Leurs pages. Les jolies couvertures. Mais j'aime ma nouvelle bébelle. Pratique. Format agréable. Ça éclaire dans le noir. Livres moins chers. Abolition  des virées tardives en librairie parce qu'il me faut un livre là, là, maintenant. Moins d'accumulation dans mon appartement. Plein d'avantages. Comme quoi il ne faut jamais dire jamais.

Je vais continuer d'acheter des livres papiers. Mes auteurs favoris. Des livres auquels je tiens davantage. Mais pour le reste, j'ai ma bébelle. Et considérant le nombre de livres que j'achète, vive l'économie. Juste hier, moitié prix un livre. Oh ! et les livres gratuits. Il y en a plein. J'ai l'impression d'être lâchée lousse dans un magasin où je peux me servir sans payer. Ce qui à peu près le cas en fait ! Vraiment, je suis bien contente d'avoir eu cette occasion !

mardi 3 avril 2012

Questions sans réponse

A-t-on le droit de s'inquiéter pour les autres plus qu'ils ne s'inquiétent pour eux-mêmes ?
Est-ce que ça pourrait attirer le mauvais oeil ?
N'est-ce pas mieux de cultiver le positif ?
Même si la majorité tout ça ne se passe que dans notre tête ?

lundi 2 avril 2012

Une belle journée !!

Des fois, je me réveille de bonne humeur. Comme ce matin. On dirait presque que les petits oiseaux chantent. Même s'il n'y en a pas. Il reste seulement 3 minutes avant mon cadran (malgré une nuit merdique). Mon chat veut se faire gratter le ti bout du nez. Bon, il se sauve 30 secondes après... Mais je reste de bonne humeur.

Je me lève. Fais 2-3 petites choses. Échappe une assiette par terre tandis que la toast tombe sur le comptoir. L'assiette se brise pas. Je reste de bonne humeur. J'échappe une bouteille d'eau. Habituellement, y'a toujours le bouchon. Pas là. Moitié de l'eau par terre. Mais non, je suis de bonne humeur. Mange des toasts. Mes bananes veulent pas rester sur elles. Tombent sans cesse. Mais dans l'assiette au moins.

Je veux rester de bonne humeur aujourd'hui, bon. Le soleil brille, y'a l'air de faire beau dehors. On peut tu juste arrêter de me faire faire des gaffes et arriver des p'tites patentes fatiguantes ?! Non, mais !

Bonne journée à vous !