Serre-moi, serre-moi fort.
Prends-moi dans tes bras pour la première fois. Fais-moi oublier que j'ai longtemps juste rêvé. Tes grands bras autour de moi. Serre fort. Comme si c'était la fin du monde. Collé sur moi. Ton coeur qui résonne. Mon coeur qui s'affole.
Serre-moi trop fort. Fais-moi oublier mes tristesses et mes peines. Fais-moi oublier ma fatigue. Laisse-moi pleurer sur ton épaule juste un peu.
Enroule tes bras autour de moi. Comme si tu m'aimais. Comme si rien d'autre n'existait plus autour. Comme si j'étais celle. Que tu voulais, que tu attendais, qu'il te fallait. Aime et serre-moi. Murmure des mots doux à mon oreille.
Serre, serre comme tu peux. Maladroitement, intensément, doucement. Comme un grand enfant. Serre-moi avec toute la chaleur du monde. Calcine-moi dans tes bras. Berce-moi comme si tu étais mon amoureux. Entoure-moi de ton odeur.
Serre-moi, serre-moi fort. J'ai tellement besoin que tu me serres fort...
lundi 13 février 2012
dimanche 12 février 2012
Prétention avortée
Je n'ai plus la prétention de m'ennuyer réellement de toi. Plutôt celle de m'ennuyer de ces écrits plein de ferveur que je te dévouais. C'est vide sans la flamme, l'emportement, les mots qui se précipitent sous mes doigts. J'inventais et je créais. Même les émotions. C'est joli une émotion qu'on façonne de toutes pièces.
Et là, je suis un peu vide. Alors je veux retrouver mon coeur sur mes lèvres. Donner toute la place à quelque chose qui n'existe pas. Pour avoir l'impression d'être vivante. Je ne suis pas à une contradiction près. Mon imagination me fait vivre. Me donne des empressements là où il n'y avait que des lassitudes.
Donne-moi. Donne-moi mille battements de souffles. Des centaines de soupirs enfiévrés. Plusieurs ailes pour m'envoler. Le gris m'envahit trop, sinon. Comme s'il allait me submerger entièrement. Et je ne supporte pas la peur que ça m'apporte. Et si tu ne me donnes pas, je te prendrai. Je t'inventerai dans trop de scénarios différent. Je te créerai une vie dans la mienne. Juste un peu. Pour réanimer mon coeur trop mort.
Je n'ai plus la prétention de m'ennuyer de toi. Mais si tu savais comme tu me manques par tous mes pores de peau, par chacun de mes respirs...
Et là, je suis un peu vide. Alors je veux retrouver mon coeur sur mes lèvres. Donner toute la place à quelque chose qui n'existe pas. Pour avoir l'impression d'être vivante. Je ne suis pas à une contradiction près. Mon imagination me fait vivre. Me donne des empressements là où il n'y avait que des lassitudes.
Donne-moi. Donne-moi mille battements de souffles. Des centaines de soupirs enfiévrés. Plusieurs ailes pour m'envoler. Le gris m'envahit trop, sinon. Comme s'il allait me submerger entièrement. Et je ne supporte pas la peur que ça m'apporte. Et si tu ne me donnes pas, je te prendrai. Je t'inventerai dans trop de scénarios différent. Je te créerai une vie dans la mienne. Juste un peu. Pour réanimer mon coeur trop mort.
Je n'ai plus la prétention de m'ennuyer de toi. Mais si tu savais comme tu me manques par tous mes pores de peau, par chacun de mes respirs...
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L'impulsive montréalaise
à
19:27
mercredi 8 février 2012
Un billet d'avion est si vite arrivé....
Votre humble blogueuse a aujourd'hui réservé impulsivement un billet d'avion pour Dublin.
Pas vraiment d'argent de côté, pas tant de place sur la carte de crédit. Mais bon, on n'a qu'une vie à vivre. Dla marde !! J'ai du temps pour économiser avant de partir. J'espère....
Bon, si un gentil mécène voulait me faire un don, je ne dirais pas non. Ou si un gentil chum pouvait apparaître dans ma vie pour partager les coûts non plus. Chuis flexible de même !
Anyway ! La vie a décidé que je m'en allais en Irlande fin août prochain ! :) En plus, j'ai eu un de mes "signes" comme je les appelle. Je lisais un livre hier soir. Ça se passe à New York. Pis le personnage a parlé de vieilles tounes irlandaises. Un signe jvous dis !
Pas vraiment d'argent de côté, pas tant de place sur la carte de crédit. Mais bon, on n'a qu'une vie à vivre. Dla marde !! J'ai du temps pour économiser avant de partir. J'espère....
Bon, si un gentil mécène voulait me faire un don, je ne dirais pas non. Ou si un gentil chum pouvait apparaître dans ma vie pour partager les coûts non plus. Chuis flexible de même !
Anyway ! La vie a décidé que je m'en allais en Irlande fin août prochain ! :) En plus, j'ai eu un de mes "signes" comme je les appelle. Je lisais un livre hier soir. Ça se passe à New York. Pis le personnage a parlé de vieilles tounes irlandaises. Un signe jvous dis !
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L'impulsive montréalaise
à
19:58
mardi 7 février 2012
La somme de nos angoisses
Ne trouvez-vous pas que c'est ce qui ne s'est pas encore produit qui nous angoisse le plus ? Comme si la vie ne pouvait pas parfois être assez stressante, on s'invente des possibles angoisses, des accidents de parcours éventuels, des problèmes futurs.
On a déjà sur nos épaules, la vie. Les soucis, la fatigue, les questionnements existentiels... Puis, on se dit pourquoi pas, je vais m'imaginer le futur qui fonce dans le mur. L'imagination, c'est fort. On peut se créer mille angoisses aisément.
On s'en rajoute aussi ! Une situation nous stresse. Et on l'empire. En un sens au moins. On se dit bah ! On se dit que la vie prendra bien soin de nous sauver la peau. On fait un peu confiance. Peut-être. On se met en danger en croisant les doigts. Pour le thrill. Pour le frisson. Parce que parfois on doit juste faire quelque chose. Il n'y a pas toujours de raison. Juste on doit. Un sentiment incontrôlable. ON DOIT.
Et alors on angoisse encore plus. Le souffle qui passe mal dans le fond de la gorge. Se réveiller au milieu de la nuit avec l'esprit en ébullition. Ça chauffe, ça brasse, on doute, on a cent questions différentes qui fusent. C'est une laveuse à spin là-dedans.
Puis ça s'arrête. Un vent de douceur. On a passé au travers. Peut-être. D'une bataille au moins si ce n'est de la guerre. On a le sentiment du devoir accompli. Un devoir non obligatoire, mais bon, ça ne change pas le sentiment. Sauf si l'angoisse revient... Sur la même situation qu'avant. Ou sur une autre. Ou sur plein d'autres.
La vie, c'est un cercle vicieux d'angoisses et d'apaisements. Et un jour, on en meurt. C'est comme ça la vie. C'est un jeu sérieux.
On a déjà sur nos épaules, la vie. Les soucis, la fatigue, les questionnements existentiels... Puis, on se dit pourquoi pas, je vais m'imaginer le futur qui fonce dans le mur. L'imagination, c'est fort. On peut se créer mille angoisses aisément.
On s'en rajoute aussi ! Une situation nous stresse. Et on l'empire. En un sens au moins. On se dit bah ! On se dit que la vie prendra bien soin de nous sauver la peau. On fait un peu confiance. Peut-être. On se met en danger en croisant les doigts. Pour le thrill. Pour le frisson. Parce que parfois on doit juste faire quelque chose. Il n'y a pas toujours de raison. Juste on doit. Un sentiment incontrôlable. ON DOIT.
Et alors on angoisse encore plus. Le souffle qui passe mal dans le fond de la gorge. Se réveiller au milieu de la nuit avec l'esprit en ébullition. Ça chauffe, ça brasse, on doute, on a cent questions différentes qui fusent. C'est une laveuse à spin là-dedans.
Puis ça s'arrête. Un vent de douceur. On a passé au travers. Peut-être. D'une bataille au moins si ce n'est de la guerre. On a le sentiment du devoir accompli. Un devoir non obligatoire, mais bon, ça ne change pas le sentiment. Sauf si l'angoisse revient... Sur la même situation qu'avant. Ou sur une autre. Ou sur plein d'autres.
La vie, c'est un cercle vicieux d'angoisses et d'apaisements. Et un jour, on en meurt. C'est comme ça la vie. C'est un jeu sérieux.
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L'impulsive montréalaise
à
22:19
dimanche 5 février 2012
Sondage
Avez-vous l'impression de faire ce pour quoi vous êtes sur terre ? D'avoir trouvé votre vocation ?
Commez l'avez-vous trouvée ? Était-ce un processus ? Une évidence ? Un long chemin ?
Croyez-vous à un concept comme celui d'avoir une vocation, une raison d'exister ?
Pourquoi dit-on que chaque être humain a une raison d'être sur terre, mais qu'au bout du compte, tout ce qui compte dans la vie ce sont les relations humaines qu'on aura eues ? N'est-ce pas contradictoire ?
Je sais, ça fait beaucoup de questions ! Libre à vous de répondre à une seule. Ou toutes. Ou Aucune ! Je sais pas, j'ai besoin d'alimenter une certaine réflexion à ce sujet. Et je me disais que ça pourrait vous intéresser aussi.
Commez l'avez-vous trouvée ? Était-ce un processus ? Une évidence ? Un long chemin ?
Croyez-vous à un concept comme celui d'avoir une vocation, une raison d'exister ?
Pourquoi dit-on que chaque être humain a une raison d'être sur terre, mais qu'au bout du compte, tout ce qui compte dans la vie ce sont les relations humaines qu'on aura eues ? N'est-ce pas contradictoire ?
Je sais, ça fait beaucoup de questions ! Libre à vous de répondre à une seule. Ou toutes. Ou Aucune ! Je sais pas, j'ai besoin d'alimenter une certaine réflexion à ce sujet. Et je me disais que ça pourrait vous intéresser aussi.
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L'impulsive montréalaise
à
19:08
vendredi 3 février 2012
Constat
Je viens de faire un commentaire sur un blogue.
Et ça m'a frappée.
Je me sens coincée dans ma vie. Elle est petite. Et je ne sais trop comment changer de côté ou bouger ou l'agrandir ou je ne sais quoi d'autre. On dirait juste que c'est trop coincé, voyez-vous. Et j'ai beau retourner ça dans tous les sens... Je vois tellement de portes fermées.
Je sais, on va tenter de m'encourager, de me dire les possibles et tout ça... Ma vie n'est pas tragique. Je ne suis pas au fin fond du désespoir.
Juste coincée. Je vois les obstacles devant les solutions. Les miracles, c'est dans les films et les bouquins.
Et ça m'a frappée.
Je me sens coincée dans ma vie. Elle est petite. Et je ne sais trop comment changer de côté ou bouger ou l'agrandir ou je ne sais quoi d'autre. On dirait juste que c'est trop coincé, voyez-vous. Et j'ai beau retourner ça dans tous les sens... Je vois tellement de portes fermées.
Je sais, on va tenter de m'encourager, de me dire les possibles et tout ça... Ma vie n'est pas tragique. Je ne suis pas au fin fond du désespoir.
Juste coincée. Je vois les obstacles devant les solutions. Les miracles, c'est dans les films et les bouquins.
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L'impulsive montréalaise
à
13:46
mercredi 1 février 2012
L'éternité
Avant je pensais que l'éternité n'avait pas de date d'expiration. Que ça s'étirait à l'infini.
Si faux.
L'éternité, c'est le nombre de jours qui s'écoulent entre deux fois où je te vois. L'éternité, c'est une poignée d'heures, un million de soupirs. C'est des dizaines de tours d'horloge et quelques regards tristes.
Ça dure longtemps l'éternité. Aussi longtemps que mille fantaisies ou que quelques histoires inventées.
L'éternité, ça peut finir et recommencer. Ça peut s'écouler et cesser. Ça peut monter et redescendre.
L'éternité, j'en ai connu des pelletées. Ça m'a enterrée. Ça m'a fait mourir et renaître de toutes les façons. Ça m'a transportée et jetée.
L'éternité, ça se compte. Ça s'additionne et se multiplie. J'égrène les journées comme d'autres des chapelets. Je fais ça, moi. Je me soumets à l'éternité comme à une religion.
L'éternité, j'y ai goûté. En pleine gueule et un pieu dans le coeur. Tu me donnes des éternités sans même y penser. Parce que tu n'as rien d'autre à me donner. Et moi, je les prends, les subis. L'éternité, c'est aussi long que la trace dans le sable laissée par le poids de la croix que tu me donnes.
L'éternité, c'est le nombre de jours entre deux fois où je te vois. Et je n'en veux pas. J'aime mieux qu'on me rende mon temps.
Si faux.
L'éternité, c'est le nombre de jours qui s'écoulent entre deux fois où je te vois. L'éternité, c'est une poignée d'heures, un million de soupirs. C'est des dizaines de tours d'horloge et quelques regards tristes.
Ça dure longtemps l'éternité. Aussi longtemps que mille fantaisies ou que quelques histoires inventées.
L'éternité, ça peut finir et recommencer. Ça peut s'écouler et cesser. Ça peut monter et redescendre.
L'éternité, j'en ai connu des pelletées. Ça m'a enterrée. Ça m'a fait mourir et renaître de toutes les façons. Ça m'a transportée et jetée.
L'éternité, ça se compte. Ça s'additionne et se multiplie. J'égrène les journées comme d'autres des chapelets. Je fais ça, moi. Je me soumets à l'éternité comme à une religion.
L'éternité, j'y ai goûté. En pleine gueule et un pieu dans le coeur. Tu me donnes des éternités sans même y penser. Parce que tu n'as rien d'autre à me donner. Et moi, je les prends, les subis. L'éternité, c'est aussi long que la trace dans le sable laissée par le poids de la croix que tu me donnes.
L'éternité, c'est le nombre de jours entre deux fois où je te vois. Et je n'en veux pas. J'aime mieux qu'on me rende mon temps.
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L'impulsive montréalaise
à
10:43
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