jeudi 12 janvier 2012

Coup de vieux

Oh ! oui, je suis encore jeune. Je le sais. Je n'ai que 31 ans après tout ! Et vieillir ne me fait pas peur non plus. Au contraire, je ne retournerais jamais en arrière.

N'empêche, il y a des choses dans la vie qui nous font prendre un coup de vieux.

Tsé, comme entre autre, tu te dis que c'est le temps. Et tu décides volontairement de t'inscrire à une cotisation REER   !

C'est tu ça qu'on appelle devenir adulte ?

Ça l'air niaiseux comme geste. Mais je sais pas. Ça fait bizarre. Surtout pour une cigale comme moi.

Eille, si moi je prends un REER volontairement, jveux dire c'est comme si l'ordre du monde venait de changer et que tout se pouvait !

Ouch ! J'ai comme des rhumatismes tout à coup !

lundi 9 janvier 2012

La vie secrète de l'Impulsive

Quelque part en décembre,

....

je me suis inscrite à un site de rencontre.

Et ça donne crissement rien !

On m'a abordée, oui. Mais je n'ai que très rarement répondu. Je pensais que je n'étais pas quelqu'un de difficile. Je ne sais plus trop. Bon, faut dire aussi que dans ceux qui m'ont écrit, difficile ou pas... Disons juste qu'ils ne me disaient rien ces hommes. Et plus j'attends, et plus il ne se passe rien.

À mon réveillon du jour de l'an, il y avait trois couples, moi et une autre personne. Sur les trois couples, deux ont été formés sur un site de rencontre. Pas mal, non ? Je veux dire, ça donne l'impression que ça marche. Et voilà, ce soir-là, on jasait de ça. C'est bien de se renseigner. De voir ce que les hommes et les femmes avaient à dire sur le sujet.

Un avis unanime : la femme doit faire les premiers pas. Semblerait que sinon, il n'y a que les players et les dragueurs compulsifs qui vont tenter une approche. Les deux couples présents ? C'était la femme qui a communiqué son intérêt en premier.

Alors, je me suis dit qu'il fallait que j'essaie. Au moins, un peu. C'est confirmé. En un sens, je suis difficile. J'ai regardé des photos, j'ai lu des textes. Plusieurs. Si on élimine les trop beaux pour moi (sans commentaire), les trop laids, les textes poches, les imbécilités.... Honnêtement, il reste peu, bien peu d'hommes que j'ai envie d'aborder.

Je crois que c'est le "médium" qui veut ça. Combien de ces hommes me plairaient dans la réalité ? Si je les rencontrais par hasard et j'apprenais à les connaître ? Certainement un peu plus que juste comme ça en ''magasinant" ! Car oui, ça donne une impression de magasinage. Ça fait un peu sordide, un peu triste. Ça fait se sentir seule. Vraiment seule.

C'est drôle, à mon réveillon, une des deux femmes, elle disait qu'elle trouvait ça fantastique comme façon de rencontrer. Avoir accès à plein d'hommes, pouvoir bien choisir et y penser, aborder celui qui semble vraiment intéressant... Je suppose qu'il y a là un certain état d'esprit assez différent du miens...

Soupir.

dimanche 8 janvier 2012

Dans les tranchées

C'est fou comme quelqu'un peut nous ouvrir le coeur, nous le charcuter et le refermer sans que ça n'y paraisse. Comme s'il n'y avait pas eu crime. Presque sur la pointe des pieds.

On commence toujours à armes inégales. Parfois, on est plus fort. D'autres, plus faible. La vie est une suite de combats sanglants. On pense s'en sortir, on gagne, on déclare la paix, quelqu'un nous tire dessus, le drapeau blanc devient rouge et tout reprend du début.

Il y a mon coeur. Il est ce qu'il est. Il a besoin de voltiges et de grandeurs. Il supporte mal les douleurs sombres, les indifférences brutales. Il ne se comprend pas toujours. Il se comprend même parfois bien mal.

Il y a mon coeur. On l'a pressé. Dans des mains trop doucereuses. Et je me suis laissée tomber. Parce que c'était doux. Un peu vieillot. Faux, mais qui s'en souciait. Parfois, on invente des histoires. C'est facile quand on écrit. On se passe des images dans la tête. Des vraies, des fausses, on brasse tout. On ne sait plus trop. Sauf qu'on aime bien les fausses. Qu'on aimerait bien que le monde vire à l'envers.

C'est fou. On donne son coeur sans le savoir. Quelqu'un l'attrape. Le prend. Ne comprend pas ce qu'il a dans les mains. Il joue avec un peu. Parce que c'est amusant. Puis, il le jette. Voilà, ce n'était qu'un jouet. Et là, c'est dans la poussière. Et on ne sait trop comment le nettoyer. Mais tant pis. C'est comme ça dans les tranchées.

samedi 7 janvier 2012

Apathie

 Je pense que je suis victime d'une crise d'apathie. Que je suis en train de me transformer en plante verte.

J'écoute la télé. J'écoute la télé. J'écoute encore la télé. J'ai fait que ça toute la journée.

Comme si j'avais besoin de vivre par procuration. Comme si j'avais envie d'un peu d'explosions dans ma vie. Comme si ben des affaires. Genre que je pourrais disserter sur le sujet. Si ce n'était pas aussi forçant. D'aller chercher dans tout ça. D'aller foutre un coup de pied dans tout ça.

Il ne se passe rien. Alors j'écoute la télé et je pratique mes respirations de plante verte.

mercredi 4 janvier 2012

Hommes... femmes...

Vous le savez, je généralise souvent. Un petit travers que j'adore pour faire réagir et réfléchir. Et aussi bien souvent, parce que ça se trouve que je détiens un bon bout de vérité. Aujourd'hui, ce sont les hommes et les femmes qui m'ont bien fait rire !

Vérité observée numéro 1 : Les femmes, ça boude. Moi, je boude (bon pas longtemps en général... quand même !). Et comme bien des femmes, on s'essaie au boudage sans exprimer de façon assez carré pourquoi on boude. Mais bon, je travaille là-dessus. On finit généralement par me sortir les vers du nez assez vite si on se donne la peine de poser deux, trois questions.

Vérité observée numéro 2 : Un homme, c'est lent à comprendre ce qu'une femme veut. Même quand la femme l'exprime. C'est pourquoi il faut dire clairement à ces messieurs ce que l'on veut. Mettre les choses claires. Donner des exemples précis pour faciliter la compréhension etc. Encore là, la compréhension n'est pas assuré. Un schéma pourrait aider. Des petites poupées avec mise en scène. Et bien du répétage. Clair et précis, hein.

Vérité observée numéro 3 : Les femmes sont des maniaques. Je m'explique, car maniaque, c'est large. Disons juste  que c'est effrayant comme une femme poussée par certaines émotions négatives peut tout à coup adopter un comportement complètement erratique et faire des menaces absolument farfelues. Oui, je sais, pas très clair. Ce sera pourtant ça.

Vérité observée numéro 4 : Tabar....... Les gars se servent encore du féminisme comme raison pour excuser le fait qu'ils ne draguent pas. On s'entend, draguer une femme messieurs, ce n'est pas attaquer le féminisme. C'est juste draguer une femme, plus simple encore juste lui parler en manifestant un intérêt pour ce qu'elle a à dire.

Vérité observée numéro 5 : Les femmes aiment bitcher, parler dans le dos de. Mais quand je dis le dos de, c'est une figure de style. Ça le fait plutôt dans ta face en pensant que c'est subtil et que tu ne t'en rendras pas compte ! Ouin, ma grande...

Vérité observée numéro 6 : Moins un homme est beau, plus il est prêt à baiser n'importe quelle fille. C'est comme inversement proportionnel. Fascinant. Et comme un homme beau a déjà les critères assez flexibles...

lundi 2 janvier 2012

Société de durs

Je crois que les gens confondent trop souvent l'amour avec quelque chose de malsain. Ou c'est peut-être qu'on ne sait plus comment aimer, comment se rapprocher. Parce qu'aimer, c'est la faiblesse, parce que l'indépendance est adulée, parce que l'individualisme règne en maître.

Alors on rentre dedans.

Fort. Mal. Parce qu'on se sent seul à en crever. On frappe au lieu de faire une caresse qui nous plongerait dans l'insécurité. On joue aux durs, on joue aux forts. Alors qu'au fond, on a la trouille. On a juste la maudite chienne de se faire rejeter. On aime mieux se brûler les viscères à aimer mal que de se manger une claque parce qu'on aura aimé trop doux. Il faut l'avouer, c'est souvent plus facile de se montrer fort. De faire mal à l'autre en premier. De l'ignorer avant qu'il nous ignore. De le repousser parce qu'on a peur ou de rire de lui pour ne pas montrer ce qu'on ressent.

Au fond, le problème, c'est qu'on rejette trop souvent l'autre trop rapidement. Que ce soit en amour, en amitié, ou juste en tant qu'être humain. Bang ! Kleenex. On jette. Sans appel. Mais pourquoi on fait ça ?

dimanche 1 janvier 2012

Propos décousus

C'est fait. Des bulles, des embrassades, de la compagnie et 2012 est arrivé.

Rentrée seule chez moi, le chat m'accueille, je respecte ma pittoresque tradition d'ouvrir la fenêtre pour faire entrer la nouvelle année. Ça m'émeut moi ce genre de choses. Ça me permet de me demander ce que la nouvelle année me réserve. Bon, je devrais peut-être davantage me demander ce que je veux en faire. Mais la vie, on ne décide pas toujours. Alors, voilà, moi, je me demande ce que 2012 me réserve. Je suis curieuse.

Je ne sais trop si ce que je dis se tient. Un peu d'alcool, beaucoup de fatigue, des yeux petits, des baillements.

Je ne sais pas pourquoi la nouvelle année ça nous fait ça. Ça nous fait nous demander, réfléchir, avoir des envies de changements, d'améliorations. Mais ça le fait. En plus, j'ai ma fête 2 semaines avant et Noël est une semaine avant aussi.

Putain, je trouve j'écris mal et croche.

En tout cas, tout ça pour dire que ça fait toute une période d'introspection. Je pensais plus tôt dans la journée vous faire un bilan, ou vous parler de mes envies, des mes projets... Mais moi, ça se passe dans la tête. Et quand j'ai envie de mettre sur papier, je n'ai pas besoin d'une date. Je le fais sur le moment. Plus d'une fois par année. Sans nécessairement rendre ça d'ordre public. On verra bien. L'année est jeune !

C'est moi où je suis décousue un peu ?

Bon, j'abrège. Tout ça pour vous dire que je vous souhaite la meilleure des années possibles. La plus belle, grandeur plus que nature, pleine de santé, d'amour et de réalisation de vos rêves les plus fous. J'vous aime mes chéris ! Bises  !