Aujourd'hui, tu me manques. Je ne sais pas ce qui m'a fait penser à toi. Quelque chose de non identifiable, de non tangible. Mais tu m'as envahie. Je suis pleine de toi. De ton souvenir. Pas les moments tristes. Ni les moments souffrants. Plutôt les moments doux. Les regards tendres. Une nostalgie au fond de la gorge. Un voile léger.
Tu me manques comme quand on s'ennuit lassivement. L'envie de toi. Ou plutôt de ce que tu représentes. L'envie de quelqu'un. De ses regards, de son désir, de son empressement. L'envie de plus que toi aussi. Car tu n'as représenté que l'amour non-rendu. Que l'espoir déçu. Alors l'envie de plus. L'envie de toi, mais qui serait magnifié. L'envie de beauté.
Je suis nostalgique. Je me complais dans la romance. Je rêve d'amour. Tu es celui qui me le rappelle le plus. Pas parce que c'était l'amour. Mais parce que tes yeux disaient. Et que je sortais d'un cauchemar où les yeux fuyaient. Tu me manques. La lueur. Croire en quelque chose, même un mensonge, plutôt que de ne croire en rien. J'ai oublié la colère. J'ai oublié la rage. Car j'en ai eu de la rage. Ou plutôt, sans l'avoir oublié, je ne la vis plus. Je ne voudrais pas revivre ça. Mais je voudrais trouver mieux. Et ce souvenir me plonge dans l'espoir. Comme quoi même le désespoir contient toujours un fond indélogeable d'espoir.
mercredi 8 juin 2011
mardi 7 juin 2011
Ça parle ces hommes-là...
Comment ça se fait que les hommes, ça parle aussi facilement parfois ? Je m'explique.
On s'entend tous pour dire que les hommes parlent un peu moins que les femmes en général. Bon, c'est relatif, mais quand même. On s'entend sûrement aussi pour dire que quand il s'agit de parler de choses plus, délicates disons, comme des émotions, alors, ça devient encore un cran plus difficile. Pas tous les hommes. Mais bon, vous connaissez mon amour des généralisations.
Pourtant, un homme, lorsqu'il ne se sent pas pris, alors là, quel bavard. Je parle de ces hommes qui s'invitent dans votre vie, mais qui vous disent qu'ils ne veulent pas vous avoir comme conjointe. Mais. Mais, mais, mais. On dirait que ce sont les plus gentils. Les compliments pleuvent, ils vous voit comme la huitième merveille du monde, ils agissent comme s'ils étaient en couple. Sauf que non. Sauf que pas couple. Pas d'engagement. (Oui, oui, Camille, je parle un peu de toi si tu lis ceci. Mais tu n'es ni la première ni la seule qui vit une situation de ce genre.)
Parlons pour moi-même. J'ai dû à quelques reprises remettre des gars à leur place devant leur emportée de mots. Des hommes qui m'avaient dit non, qu'ils ne voulaient pas de moi comme copine, mais qui m'aimaient pour amie avec compléments. Des hommes qui récidivaient souvent. Même un qui m'a dit deux ou trois fois je t'aime comme ça spontanément. Et je précise que nous n'étions pas nécessairement nus avec son pénis dans mon vagin pour que ce soit bien clair. Juste comme ça. Bang ! Je t'aime. Mais sans jamais le penser. Sans jamais du moins le penser assez ou vraiment.
Je ne sais pas pour vous. Je ne sais pas non plus pour les autres femmes. Mais moi, si je ne pense pas ou du moins ne veut pas dire quelque chose, je ne le dis pas. Je n'ai pas des je t'aime qui sortent de moi sans prévenir. Ni des mots d'amour. Alors je ne comprend pas pourquoi. Surtout, que si on en revient à mon exemple, la première fois qu'il m'a fait le coup, je suis revenue sur le sujet le lendemain. Lui dire de ne plus refaire ça. Mais bon. Un homme, ça a l'air que parfois, ça accouche des mots comme les femmes accouchent des enfants.
On s'entend tous pour dire que les hommes parlent un peu moins que les femmes en général. Bon, c'est relatif, mais quand même. On s'entend sûrement aussi pour dire que quand il s'agit de parler de choses plus, délicates disons, comme des émotions, alors, ça devient encore un cran plus difficile. Pas tous les hommes. Mais bon, vous connaissez mon amour des généralisations.
Pourtant, un homme, lorsqu'il ne se sent pas pris, alors là, quel bavard. Je parle de ces hommes qui s'invitent dans votre vie, mais qui vous disent qu'ils ne veulent pas vous avoir comme conjointe. Mais. Mais, mais, mais. On dirait que ce sont les plus gentils. Les compliments pleuvent, ils vous voit comme la huitième merveille du monde, ils agissent comme s'ils étaient en couple. Sauf que non. Sauf que pas couple. Pas d'engagement. (Oui, oui, Camille, je parle un peu de toi si tu lis ceci. Mais tu n'es ni la première ni la seule qui vit une situation de ce genre.)
Parlons pour moi-même. J'ai dû à quelques reprises remettre des gars à leur place devant leur emportée de mots. Des hommes qui m'avaient dit non, qu'ils ne voulaient pas de moi comme copine, mais qui m'aimaient pour amie avec compléments. Des hommes qui récidivaient souvent. Même un qui m'a dit deux ou trois fois je t'aime comme ça spontanément. Et je précise que nous n'étions pas nécessairement nus avec son pénis dans mon vagin pour que ce soit bien clair. Juste comme ça. Bang ! Je t'aime. Mais sans jamais le penser. Sans jamais du moins le penser assez ou vraiment.
Je ne sais pas pour vous. Je ne sais pas non plus pour les autres femmes. Mais moi, si je ne pense pas ou du moins ne veut pas dire quelque chose, je ne le dis pas. Je n'ai pas des je t'aime qui sortent de moi sans prévenir. Ni des mots d'amour. Alors je ne comprend pas pourquoi. Surtout, que si on en revient à mon exemple, la première fois qu'il m'a fait le coup, je suis revenue sur le sujet le lendemain. Lui dire de ne plus refaire ça. Mais bon. Un homme, ça a l'air que parfois, ça accouche des mots comme les femmes accouchent des enfants.
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08:14
dimanche 5 juin 2011
Remember freedom
Ce matin, c'était le retour au travail après les vacances. Vous pouvez sûrement deviner un peu mon état d'esprit. J'espère de tout coeur que mes deux semaines auront été suffisantes pour me remettre vraiment d'aplomb.
Ce matin, plutôt que de me diriger tout de suite vers mon boulot, comme j'avais un peu d'avance, j'ai fait quelque chose que je n'avais pas fait depuis longtemps. J'ai été m'asseoir sur un banc isolé et j'ai lu une dizaine de minutes. C'est seulement en me levant que j'ai vu ce qui était écrit sur ce même banc.
Remember freedom.
Deux mots simples, mais ça m'a touchée. Surtout parce que ces temps-ci, je me sens un peu prisonnière de ma vie. Une prison un brin dorée, mais une prison tout de même. Il est difficile de se défaire des chaînes de la société, d'une routine qui s'est installée, d'une vie qui semble tracée d'avance.
Pour tout dire, je ressens en ce moment un immense besoin de liberté. Et je cherche. Je me déleste de mes possessions, je cherche à m'ancrer dans le présent, j'essaie de ne pas trop m'en faire. Je sais certaines choses. Que mes possessions m'envahissent, que mes journées sont trop réglées et sans surprise, que je flotte, abîmée bien que confortable, dans les eaux troubles d'une vie que je laisse parfois trop aller. Et je pense, je pense. À ce que je voudrais. Il y a deux choses que j'identifie en ce moment. Deux projets qui m'allument. Mais j'ai les mains liées en quelque sorte. Manque d'argent. Je ne suis pas pauvre. Après tout, je vie seule à Montréal et j'ai une voiture. Mais j'en manque pour réaliser mes aspirations actuelles. Je n'en aurais pas besoin des tonnes. Mais quand on est dépensière, ça semble une montagne, ça semble un obstacle infranchissable. Alors, ces mots, ils me narguent un peu.
Remember freedom.
Je les aime. Ils me parlent ces mots. J'aimerais pouvoir les vivre pleinement.
Ce matin, plutôt que de me diriger tout de suite vers mon boulot, comme j'avais un peu d'avance, j'ai fait quelque chose que je n'avais pas fait depuis longtemps. J'ai été m'asseoir sur un banc isolé et j'ai lu une dizaine de minutes. C'est seulement en me levant que j'ai vu ce qui était écrit sur ce même banc.
Remember freedom.
Deux mots simples, mais ça m'a touchée. Surtout parce que ces temps-ci, je me sens un peu prisonnière de ma vie. Une prison un brin dorée, mais une prison tout de même. Il est difficile de se défaire des chaînes de la société, d'une routine qui s'est installée, d'une vie qui semble tracée d'avance.
Pour tout dire, je ressens en ce moment un immense besoin de liberté. Et je cherche. Je me déleste de mes possessions, je cherche à m'ancrer dans le présent, j'essaie de ne pas trop m'en faire. Je sais certaines choses. Que mes possessions m'envahissent, que mes journées sont trop réglées et sans surprise, que je flotte, abîmée bien que confortable, dans les eaux troubles d'une vie que je laisse parfois trop aller. Et je pense, je pense. À ce que je voudrais. Il y a deux choses que j'identifie en ce moment. Deux projets qui m'allument. Mais j'ai les mains liées en quelque sorte. Manque d'argent. Je ne suis pas pauvre. Après tout, je vie seule à Montréal et j'ai une voiture. Mais j'en manque pour réaliser mes aspirations actuelles. Je n'en aurais pas besoin des tonnes. Mais quand on est dépensière, ça semble une montagne, ça semble un obstacle infranchissable. Alors, ces mots, ils me narguent un peu.
Remember freedom.
Je les aime. Ils me parlent ces mots. J'aimerais pouvoir les vivre pleinement.
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L'impulsive montréalaise
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21:36
samedi 4 juin 2011
Le célibat d'une fille
Aujourd'hui, mes parents sont venus me voir.
Ce soir, en partant, ils me déposent au coin de la rue.
Ma mère crie mon prénom, je le regarde et lui demande quoi ?!??
Elle ne répond pas. Mais je sais.
Elle regardait le gars qui traversait la rue près de moi.
Ctu une signe que même ma mère est tannée de mon célibat, ça ?
Ce soir, en partant, ils me déposent au coin de la rue.
Ma mère crie mon prénom, je le regarde et lui demande quoi ?!??
Elle ne répond pas. Mais je sais.
Elle regardait le gars qui traversait la rue près de moi.
Ctu une signe que même ma mère est tannée de mon célibat, ça ?
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L'impulsive montréalaise
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18:40
vendredi 3 juin 2011
C'était un bon vieux temps
Parfois, comme ce soir, je m'ennuie des amitiés comme quand on était jeunes.
L'amitié, dans ces temps reculés-là, c'était rafraîchissant, spontané. Un ami pouvait nous appeler sans forme de décorum, à la toute dernière minute et nous demandé si on voulait aller se baigner chez lui. Parce que bon, on s'entend qu'à l'école primaire, avoir une piscine, ça casse la baraque quand vient le temps de se faire des amis ou de choisir nos amis. Pis là, comme on avait pas un horaire de ministre avec chum, enfants et weekends planifiés (et remplis) jusqu'à 3 mois à l'avance, on répondait que oui. Pis on allait se baigner pis on avait ben du fun. Ou on allait manger une crème glacée pis on trouvait ça génial, ça goûtait différent parce que c'était une grosse sortie. Ou on prenait nos bicycles sièges bananes pis on faisait des rides dans le village. Ou ben on faisait juste parler au téléphone. Parce que tsé, même si on c'était vus dans la journée à l'école, ben on avait encore ben des affaires à se dire.
Je m'ennuis de quand on avait des Best. Tsé des Best à la vie à la mort. À qui tu racontais toute. À qui tu parlais du ti-gars que tu trouvais cute. Pis que tu désespérais en y racontant que le dit ti-gars t'avait ignoré dans la classe aujourd'hui. Y'avait les colliers aussi. En deux parties. Best. Friends. On en passait du temps ensemble à cet époque-là. C'était de l'investissement. Mais ben facile. Pis y'avait pas besoin de trouver un trou dans notre horaire. J'veux dire, on avait juste ça à faire. Vivre notre vie sans responsabilité. Y'avait pas de calcul, de jonglage. On avait le temps.
Pourquoi je pense à tout ça ? Parce que je suis quelqu'un de plutôt spontané. Parce que j'aime me lever le matin et me demander ce que je vais faire. Je n'aime pas avoir 3 mois d'avance de planifier. Qui dit que j'aurai envie de faire ce que j'ai de planifier au moment concerné ? Alors, je me fais prendre. Bien souvent. Je n'ai rien, vraiment rien contre les vendredis soirs seule. Ça m'arrive régulièrement. Par choix. Mais des fois, tsé comme ce vendredi soir, me semble que je ferais bien quelque chose. Sauf que. Ça marche pas toujours de fonctionner comme quand on était à la petite école.
L'amitié, dans ces temps reculés-là, c'était rafraîchissant, spontané. Un ami pouvait nous appeler sans forme de décorum, à la toute dernière minute et nous demandé si on voulait aller se baigner chez lui. Parce que bon, on s'entend qu'à l'école primaire, avoir une piscine, ça casse la baraque quand vient le temps de se faire des amis ou de choisir nos amis. Pis là, comme on avait pas un horaire de ministre avec chum, enfants et weekends planifiés (et remplis) jusqu'à 3 mois à l'avance, on répondait que oui. Pis on allait se baigner pis on avait ben du fun. Ou on allait manger une crème glacée pis on trouvait ça génial, ça goûtait différent parce que c'était une grosse sortie. Ou on prenait nos bicycles sièges bananes pis on faisait des rides dans le village. Ou ben on faisait juste parler au téléphone. Parce que tsé, même si on c'était vus dans la journée à l'école, ben on avait encore ben des affaires à se dire.
Je m'ennuis de quand on avait des Best. Tsé des Best à la vie à la mort. À qui tu racontais toute. À qui tu parlais du ti-gars que tu trouvais cute. Pis que tu désespérais en y racontant que le dit ti-gars t'avait ignoré dans la classe aujourd'hui. Y'avait les colliers aussi. En deux parties. Best. Friends. On en passait du temps ensemble à cet époque-là. C'était de l'investissement. Mais ben facile. Pis y'avait pas besoin de trouver un trou dans notre horaire. J'veux dire, on avait juste ça à faire. Vivre notre vie sans responsabilité. Y'avait pas de calcul, de jonglage. On avait le temps.
Pourquoi je pense à tout ça ? Parce que je suis quelqu'un de plutôt spontané. Parce que j'aime me lever le matin et me demander ce que je vais faire. Je n'aime pas avoir 3 mois d'avance de planifier. Qui dit que j'aurai envie de faire ce que j'ai de planifier au moment concerné ? Alors, je me fais prendre. Bien souvent. Je n'ai rien, vraiment rien contre les vendredis soirs seule. Ça m'arrive régulièrement. Par choix. Mais des fois, tsé comme ce vendredi soir, me semble que je ferais bien quelque chose. Sauf que. Ça marche pas toujours de fonctionner comme quand on était à la petite école.
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L'impulsive montréalaise
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17:21
jeudi 2 juin 2011
Confession express
Cpas glorieux. Mais j'y peux rien.
30 secondes.
C'est le temps que ça me prend avant d'avoir de grosses larmes dans les yeux et un motton dans la gorge... quand j'écoute Les Anges de la Rénovation !
Qui dit mieux ? ;)
30 secondes.
C'est le temps que ça me prend avant d'avoir de grosses larmes dans les yeux et un motton dans la gorge... quand j'écoute Les Anges de la Rénovation !
Qui dit mieux ? ;)
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L'impulsive montréalaise
à
19:19
mercredi 1 juin 2011
Bonheur à deux
Oui, les moments de tristesse sont difficiles lorsqu'on est seule. Célibataire plus précisément.
Mais parfois, on passe une superbe journée (comme moi aujourd'hui) et on aimerait juste pouvoir avoir une main dans la nôtre en revenant en voiture de chez un couple d'amis. On aimerait juste avoir quelqu'un avec qui être bien en silence. On aimerait juste quelqu'un à embrasser tendrement et à serrer dans nos bras.
Le bonheur, ça se multiplie quand on est deux.
Mon chat, lui, est bien content. Il attrape toute l'affection (en fait, il dort sur le plancher devant moi... mais en général, il aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup me coller...).
Mais parfois, on passe une superbe journée (comme moi aujourd'hui) et on aimerait juste pouvoir avoir une main dans la nôtre en revenant en voiture de chez un couple d'amis. On aimerait juste avoir quelqu'un avec qui être bien en silence. On aimerait juste quelqu'un à embrasser tendrement et à serrer dans nos bras.
Le bonheur, ça se multiplie quand on est deux.
Mon chat, lui, est bien content. Il attrape toute l'affection (en fait, il dort sur le plancher devant moi... mais en général, il aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup me coller...).
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L'impulsive montréalaise
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23:50
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