samedi 13 novembre 2010

Solitude

Ce soir, je voudrais bien un homme avec moi sur mon sofa. Pour que je puisse me blottir contre lui. Qu'on se regarde dans les yeux. Et qu'il me dise : "Je t'aime." Quelque chose de tout simple...

Je n'ai pas ça.

J'ai plutôt un chat colleux, du chocolat pas loin et un film de filles. Qui est mieux de bien se terminer !

Allez quoi, les annonces se terminent et le film va recommencer.

Je retourne à ma solitude et à mon écran.

La vie est un 10 roues

Pendant mon voyage, j'ai vraiment décroché. Et quand je dis vraiment, c'est vraiment. Complètement et totalement. En ce sens, que je suis partie, et sans m'en apercevoir, j'ai tout mis à off dans ma tête. J'ai tout vidé et je n'ai plus pensé à ma vie.

En fait, ce n'est que la veille du retour que je me suis rappelée que j'en avais une, une vie. Et que je me suis rappelée qu'il y a des trucs qui me faisaient chier dans cette vie. Pour tout vous dire, j'ai eu l'impression  que ma vie me fonçait dessus comme l'aurait fait un gros 10 roues.

Faut me comprendre, ma vie ne va pas si mal. Au contraire. Ça va relativement bien. Je ne suis pas comblée. J'espère certaines choses. Mais ma vie va. Alors, ça m'a fait quelque chose de la recevoir dans le ventre comme un 10 roues. Bang ! Ça m'a fait réfléchir.

Que premièrement, la vie est tellement un état d'esprit. Tout est une question d'état d'esprit au final. Parce que pendant mon voyage, mon esprit était ailleurs. Il n'avait pas de soucis. Il ne faisait que vivre le moment présent. Il a bien eu quelques pensées négatives. Mais je ne pensais pas à ma vie de tous les jours. Je vivais pleinement mon voyage.

J'ai aussi réalisé que j'étais plus stressée que je ne le pensais. Parce que quand j'ai pensé à ma vie la veille de mon départ, j'ai senti un petit noeud dans le fond de mon estomac. Rien de majeur, mais bel et bien un petit noeud.

Ça m'a aussi fait pensé à ce que je voulais le plus de ma vie. Que j'avais encore des choses à changer, à atteindre, à corriger. Bon, on en aura toujours, c'est clair. Mais de décrocher comme ça, ça permet de remettre plein de choses à leur place. De ne garder que quelques essentiels. De s'ouvrir les yeux.

Mais surtout, surtout, j'y reviens pour insister là-dessus : la vie est un état d'esprit. Alors dans quel état d'esprit je veux la vivre ? Et vous, quel état d'esprit voulez-vous cultiver dans votre vie ?

vendredi 12 novembre 2010

Mes vacances en questions/réponses

Si j'ai passé de belles vacances ?
Oui. Très agréables.

Si j'ai pu en profiter ?
Tellement, tellement.

Si j'ai travaillé fort ?
Pas exactement. Plutôt l'inverse. D'une certaine façon.

Si j'ai eu du beau temps ?
Oh ! oui. Nuits fraîches, mais des journées superbes. Même pris des couleurs.

Si j'ai vu des hommes torses nus ?
Oui. Oui, oui.

Si j'ai été raisonnable dans les dépenses personnelles ?
Oui. Je dois ramollir. Héhé ! Impossible que ce soit à long terme toutefois. Je me connais...

Si j'ai pris des photos ?
Euuhhh ! c'est de moi dont on parle !!! Donc oui, des tas. Vraiment. Littéralement.

Si j'ai marché ?
J'ai eu l'impression de marcher ma vie au complet. Et de cultiver les ampoules sur mes pieds. Bah ! que deux ou trois.

Si j'ai bien ri ?
Vous ne croiriez pas aux nombres de fois où j'ai dû essayer les larmes de rire de mes yeux. La fatigue...

Si j'aime les câlins (chastes) de qualité ?
Euh ! oui. Pourquoi cette question ?

Si j'étais contente de rentrer chez moi ?
Plus je voyage, plus je me rend compte que j'aime rentrer chez moi. J'aime voyager. Mais j'aimerais bien que la téléportation existe. Plus rapide.

Si j'ai hâte de repartir ?
Surtout hâte d'avoir un autre projet voyage en tête.

jeudi 11 novembre 2010

De retour physiquement

Oui, oui, je suis de retour.

Physiquement à tout le moins.

Et je regarde tout ce que j'ai à faire.... un peu découragée ! Une chance que je ne travaille pas avant dimanche.

Surtout que j'ai passé mes 15-20 premières minutes de mon arrivée à essuyer du sang. Longue histoire pas intéressante. ;)

Je vous reparle plus longuement plus tard.

Je voulais au moins faire un coucou. Bises mes chéris.

mercredi 3 novembre 2010

Dans quelques minutes‏

Dans quelques minutes, je dois partir pour l'aéroport. Il fait noir, froid et je dois être blême de fatigue un peu. Mais je souris.

J'avais effleuré le sujet à quelques reprises. Et bien c'est arrivé.

Je pars en vacances. En quelque sorte. En fait, je pars en voyage pour le travail. C'est pourquoi je n'entre pas dans les détails.

Mais bon, au rythme où je publie, si je passe une semaine sans rien écrire, vous allez vous demander si je suis disparue.

Alors voilà. Dans quelques minutes, je pars pour l'aéroport.

Je ne sais pas si j'aurai le temps de vous écrire là-bas... De toute façon, j'aurai mieux à faire. :-P

En attendant, bonne lecture de mes archives (héhé) et ne vous gênez pas pour aller voir mon nouveau blogue à deux avec Tattoo (l'adresse est juste dans la marge).

Bisous mes chéris ! À betôt ! Ennuyez-vous : j'aime ça. :)

mardi 2 novembre 2010

Ode au métro

Ô cher métro de mon coeur qui me donne tant envie de me sacrer le tripes au complet.
Si tu savais comme je te déteste et te hais mon cher.
Je hais ton odeur et ta chaleur.
Je hais ta clarté artificielle de toute mon âme.
Je déteste te voir le matin ou le soir.
Je n'aime pas tes entrées qui sentent la douce urine à plein nez.
Te prendre n'est jamais un plaisir.
Mais ce que je hais le plus, ce sont tes usagers.
Celui qui se parfume trop.
La conne qui pousse pour entrer.
Le connard qui plaque les vieilles dames pour sortir.
Celui qui est en dispute avec le savon.
Celui qui pense que son journal mérite de vivre et de prendre toute la place.
Celle qui trouve que le poteau est un accessoire érotique.
L'autre qui a besoin de mettre son sac au milieu de la place et surtout dans mes jambes.
Ce gars qui veut toujours me coller de trop près.
L'autre qui se joue dans le nez.
Te prendre est une poésie chaque matin, un roman chaque soir.
Tu provoques en moi cette marée de sensations physiques si violentes.
Cette envie de d'attaquer, de torturer, de tuer.
Ô oui, je te hais, je hais tes usagers et je hais ces apparences de mouton lorsque nous sortons de toi
Comme des esclaves.
Pour poursuivre nos vies
Et ne mieux te revenir qu'en fin de journée.
Ô cher métro de mon coeur, je te sacrerais ma vie entière...

lundi 1 novembre 2010

Ça ne tient qu'à un fil

Ma patience est à son niveau minimal.

Déjà qu'habituellement, je n'en ai pas.

Aaaaouummmmmmm ! Respiration. Aaaaoummmmmmmmm ! Respiration.

Bâtard de merde de calvaire  !

Vivement mercredi matin.