mardi 4 mai 2010

Vautour

Tu te réjouis comme un enfant chaque fois que je te donne des miettes de parole.

Tu me fais chier !

lundi 3 mai 2010

Opinion de gars

Aujourd'hui, j'ai demandé l'opinion d'un ami de gars par courriel sur quelque chose qui disons me tenait à coeur. Vous auriez dû voir la bluette/bullshit qu'il m'a sortie au départ ! Un petit truc rose plein d'un début d'optimiste. Du coup, je lui récris et je lui demande c'est quoi cette merde d'opinion. Qu'il est un gars criss et qu'il sait très bien que... (je vous passe ici certains détails trop personnels). Bien entendu, je reçois une réponse quelques temps plus tard. Franchement plus prononcée et assurément plus négative la réponse !

Après, il m'a expliqué de vive voix qu'il avait dit ça parce qu'il ne savait pas trop ce que je voulais qu'il dise... WHAT ?????? J'ai tu bien compris moi là ? Depuis quand lorsqu'on raconte quelque chose d'intime à quelqu'un, cette personne se doit-elle de dire ce qu'on veut entendre ? Surtout un gars merde ! D'une fille à une autre, on s'y attend un peu. C'est souvent un genre de contrat implicite signé trop jeune. Mais d'un gars bâtard ! Argh !!

Ça m'a quand même fait réaliser quelque chose de fort pertinent. Quand je me donne la peine, je suis crissement bonne pour penser comme un gars et enlever tout le foutu crémage/emballage féminin. Ça fait peut-être plus mal, mais le plasteur est enlevé plus vite. Après, reste à s'arranger avec la blessure...

Leçon

Cette photo-là, c'est davantage mon appareil que moi qui l'a prise.

Je m'envoyais en l'air. En parapente pour préciser.

Parfois, lorsqu'on ne regarde pas trop ce qu'on fait, lorsqu'on ne scrute pas attentivement, lorsqu'on ne tente pas de tout contrôler, lorsqu'on vit pleinement en fait, ça sort quand même très bien.

Peut-être est-ce plus qu'une photo. Peut-être est-ce une leçon de vie...

dimanche 2 mai 2010

Doute de moi

Je déteste quand le doute m'envahit. Quand le coeur me verse d'un côté et de l'autre. Quand j'ai une impulsion qui est juste au point limite. Le point tout juste avant celui qui fait que je n'ai plus aucun contrôle de moi. Là, je l'ai et j'ignore la marche à suivre. Je suis trop femme et j'essaie trop de calculer ce qui serait la meilleure chose à faire.

Je déteste ça.

Et dans tous les cas, je risque de m'en vouloir...

Vaut-il mieux s'en vouloir un peu d'avoir trop agit ? Ou s'en vouloir un peu de ne pas avoir assez agit ?

samedi 1 mai 2010

Jusqu'où peut-on aller ?

Quelqu'un vient de m'inciter à une certaine réflexion suite au post que j'ai fait il y a quelques minutes et qui était, ma foi, un peu vindicatif, assurément intense.

Peut-on tout se permettre sur un blogue ? L'anonymat est-il suffisant pour justifier la façon dont les gens se conduisent sur la blogosphère. Ça et le fait qu'ici, bien que tout soit personnel, rien ne l'est vraiment ?

A-t-on le droit de faire des colères gratuites ? Est-ce sain ? A-t-on le droit de surexposer sa vie ? De tout dévoiler, même le plus intime ? De passer des messages aux gens de cette façon-là ? Jusqu'où devrions-nous nous permettre d'aller ? Tout est-il acceptable ?

Je sais. Comme d'habitude, plusieurs questions. Pas de réponses toutes faites. Quant à moi, ici, c'est libre. On y fait ce qu'on veut. On n'oblige personne à nous lire. Pourtant, il m'arrive d'avoir cette impression en lisant certaines personnes, qu'elles vont trop loin. Et moi ? Je ne sais trop. Je n'ai pas le recul nécessaire pour savoir si ce que je fais se justifie dans son ensemble. Je n'ai pas l'objectivité qu'aurait un autre lecteur ne me connaissant pas. Mon blogue, je l'accepte dans sa totalité, dans son intégralité. Mais peut-être puis-je heurter certaines personnes à l'occasion. Sans le vouloir. Car je crois bien être une blogueuse fort polie, fort civilisée. Vraiment.

Quelqu'un a déjà dit dans un commentaire sur mon bout de toile que l'on cherchait tous une certaine forme d'approbation... J'ai tendance à être en accord... De l'approbation, on en cherche partout. Même dans des lieux improbables et de la part de gens qu'on ne connaît pas... Oui, je sais. Abus des points de suspension dans le dernier paragraphe. Ça veut tout dire quant à moi...

Ça se passe de commentaires !!

Criss de tabarnac d'ostie de coliss !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'hais le monde superficiel ! Je leur arracherais les yeux, pis les cheveux un par un, pis je les frapperais pis je leurs crirais des bêtises par la tête ! Le savoir vivre, ça a pas été inventé pour les chiens !

Don de soi

Je sais. Ce n'est pas la première fois que j'aborde le sujet. Mais c'est quelque chose qui me fait réfléchir beaucoup, qui me hante. Et je crois que d'aborder souvent le même sujet, quoique sous divers angles, m'aide à poursuivre ma réflexion. Et peut-être que vous aussi. C'est pourquoi je me le permet. Donc...

Je déteste aller autant vers les gens. Je finis toujours par trop donner et recevoir des miettes. Lorsque vous êtes gentils, à l'écoute, que vous êtes présents, les gens prennent et ne vous le rendent pas. Pourquoi le feraient-ils puisqu'ils peuvent avoir tous les avantages sans se forcer ? C'est comme ça. Je le sais par coeur.

Je le sais parce que je me précipite toujours trop à la tête des autres. Pour les faire sourire, les aider, les laisser se confier, leur donner une surprise, pour être leur amie ou le devenir, essayer du moins.

Eux ? Ils en profitent pour m'ignorer une fois sur deux, pour me faire passer après le reste, pour être bête quand ça leur chante, pour ne pas se soucier de mes humeurs moins joyeux, pour ne pas m'écouter lorsque j'ai besoin de parler. Pourquoi changeraient-ils ? Je leur donne tout. Et ils savent que je vais continuer. Alors ils ne se forcent pas. Ils recueillent seulement. Presque écoeurés parfois de recevoir autant. Toujours bien satisfaits en un sens toutefois. Je suis celle qui perd; ils sont les gagnants.

Bien objectivement, quand je regarde les gens qui viennent spontanément vers moi dans la vie, je trouve qu'il y en a fort peu. Quand je regarde les gens qui me donnent dans la vie, même constat. Quand je pense à ceux qui sont présents pour moi, même chose. Et je regarde en comparaison ce que je donne, que j'offre, presque à m'en dénudé le coeur et je vois le gouffre immense entre les deux. J'aimerais bien parfois que la balance soit renversée. En même temps, j'aime donner. Je suis ainsi faite. Mais j'aimerais trouver plus de gens qui viennent vers moi, qui m'offrent. Spontanément.

Mais voilà, pour ça, je crois que je devrai apprendre à réprimer quelques élans. Et c'est souvent la seule résolution que je me donne. Et que je ne tiens jamais.

Quelqu'un a des trucs pour moi ?