Ça commence assez jeune. "Finis ton assiette, c'est bon, je suis certaine que t'as encore faim." "Mais non, ça fait pas mal. Souffle sur le bobo, pleure pas."
Ça continue ensuite. "C'est juste un gars, tu vas en trouver un autre, pas besoin d'avoir dla peine." "Mais non, cpas si pire que ça, t'as pas à t'inquiéter."
Ça continue tout le temps comme ça. On essaie de nier les émotions, de les refouler. On essaie de nous dire que nous n'avons pas raison de nous sentir comme ça. Qu'il n'y a aucune bonne raison, que c'est pas beau une vilaine émotion. Qu'il faut étouffer tout ça.
Les émotions font peur. C'est rendu la chose à éradiquer. Alors on vieillit avec un drôle de goût dans la bouche. On se méfie de nos émotions. On veut les nier. Les refuser. On essaie de jouer à la forte, au fort.
Je crois que c'est pour ça les maux de ventre, de coeur. Oui, les émotions laides ne sont pas toujours faciles à vivre. Mais elles sont nécessaires. Et surtout, surtout, il faut les sortir de soi. Ne pas les garder comme un précieux cadeau qui nous empoisonne. Un jour, on arrêtera peut-être de nier, de chercher des solutions, de dire le contraire de, de fausser les ressentis et les perceptions. On acceptera peut-être de juste dire quelque chose de simple. "Je comprends. Et tu as le droit de penser ça ou de ressentir ça."
mercredi 29 février 2012
lundi 27 février 2012
Une tristesse
Avez-vous parfois l'impression de ne pas être la meilleure version de vous-même ?
Parfois, je me regarde aller et je trouve ça triste. Juste triste. Avec les années, j'ai appris à me connaître. J'ai donc appris à connaître mes capacités, mes limites, mes forces, mes faiblesses. J'ai appris à me connaître, moi. Et je sais pertinement que je ne suis pas la meilleure version de moi-même. Je suis pas ce que je pourrais être.
Je suis parfois lâche. Je ne fonce pas, ne me démène pas assez, suis paresseuse. Je suis parfois méchante. Oh ! toujours sans vouloir, jamais dans le but de l'être. Mais parfois les résultats font que certaines personnes peuvent se sentir blessées. Je me sens parfois bien coupable. De tout et de rien. De ne pas être une assez bonne personne. Parfois aussi, je réalise que je pourrais faire plus de ma vie. Aller plus loin, me réaliser davantage, développer des projets plus ambitieux.
Voilà. Je suis moi. Je suis humaine. Je suis une version limitée de moi-même.
Je trouve ça triste. Juste triste.
Parfois, je me regarde aller et je trouve ça triste. Juste triste. Avec les années, j'ai appris à me connaître. J'ai donc appris à connaître mes capacités, mes limites, mes forces, mes faiblesses. J'ai appris à me connaître, moi. Et je sais pertinement que je ne suis pas la meilleure version de moi-même. Je suis pas ce que je pourrais être.
Je suis parfois lâche. Je ne fonce pas, ne me démène pas assez, suis paresseuse. Je suis parfois méchante. Oh ! toujours sans vouloir, jamais dans le but de l'être. Mais parfois les résultats font que certaines personnes peuvent se sentir blessées. Je me sens parfois bien coupable. De tout et de rien. De ne pas être une assez bonne personne. Parfois aussi, je réalise que je pourrais faire plus de ma vie. Aller plus loin, me réaliser davantage, développer des projets plus ambitieux.
Voilà. Je suis moi. Je suis humaine. Je suis une version limitée de moi-même.
Je trouve ça triste. Juste triste.
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18:49
vendredi 24 février 2012
Inauguration course 2012
En début d'après-midi, je suis allée faire mon premier jogging de 2012.
Ô joie ! :)
Bon, ok, je n'avais pas couru depuis plus de trois mois et demi. Donc j'ai laissé quelques bouts de poumons dans mon quartier, c'est clair. J'ai couru un peu plus de 22 minutes. Mais c'était une belle sortie. Ça a bien été. L'air était frais, belle température, les trottoirs presques secs, les pieds voulaient, le coeur aussi. En fait, j'ai couru à ma vitesse habituelle et même en moyenne environ 0,2km/h plus vite. Pas mal après une longue pause ! Pour toute dire, j'ai été surprise de pouvoir courir aussi "aisément". Surtout que j'ai été beaucoup moins active depuis début décembre. Mais bon, il faut dire que m'ennuyais beaucoup de la course. Je ne cours pas l'hiver. Je n'aime pas ça dans la neige. Je ne suis pas équipée et c'est trop glissant à mon goût.
Dommage que la maudite neige soit sur le point de tomber. Ça retardera la prochaine course ! Ce n'est toutefois que partie remise. Mes souliers de course me l'ont bien fait comprendre aujourd'hui.
Ô joie ! :)
Bon, ok, je n'avais pas couru depuis plus de trois mois et demi. Donc j'ai laissé quelques bouts de poumons dans mon quartier, c'est clair. J'ai couru un peu plus de 22 minutes. Mais c'était une belle sortie. Ça a bien été. L'air était frais, belle température, les trottoirs presques secs, les pieds voulaient, le coeur aussi. En fait, j'ai couru à ma vitesse habituelle et même en moyenne environ 0,2km/h plus vite. Pas mal après une longue pause ! Pour toute dire, j'ai été surprise de pouvoir courir aussi "aisément". Surtout que j'ai été beaucoup moins active depuis début décembre. Mais bon, il faut dire que m'ennuyais beaucoup de la course. Je ne cours pas l'hiver. Je n'aime pas ça dans la neige. Je ne suis pas équipée et c'est trop glissant à mon goût.
Dommage que la maudite neige soit sur le point de tomber. Ça retardera la prochaine course ! Ce n'est toutefois que partie remise. Mes souliers de course me l'ont bien fait comprendre aujourd'hui.
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L'impulsive montréalaise
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14:26
mercredi 22 février 2012
Marionnette de chair
Je suis une marionnette. Une petite poupée de chiffons qu'on maltraite, qu'on torture. Une petite catin Vaudou. Des aiguilles dans le coeur. Des brûlures sous les pieds. Des ciseaux qui me coupent un bras. Une râpe qui m'écorche le ventre. Je suis manipulée comme un pantin sans os. Un corps vide. Je n'ai que ma peau. Une mince et fragile couche de peau qui ne me protège plus de rien.
J'ai l'âme exposée. Sur tous les murs de la ville. Dans tous les caniveaux. J'affiche mes émotions comme une putain écarte les jambes. Grande ouverte et humide. De larmes sèches. Des larmes qui ont creusé des failles sur mes joues grises. Des sillons d'humanité. Des taches de souffrance. Je n'ai plus de gêne et de pudeur. Au fond du baril, on ne se soucie plus des regards sur nous. On s'en nourrit un peu. On en meurt un peu.
J'ai la noirceur. Je me sens aspirée. Ces idées mauvaises qui planent comme des vautours. Le soleil plombe et je vois les ombres. La peur fait frémir mon âme. Une âme d'enfant qui voit le gros méchant monstre qui approche. De lourds pas menaçants. Ma vie est une menace. Vivre est une menace. C'est comme ça quand les gens nous traitent comme un jouet. C'est comme ça quand ils nous jettent sur le mur parce qu'ils n'ont plus envie de jouer. Je suis un jouet brisée. Je suis une poupée éventrée.
J'ai l'âme exposée. Sur tous les murs de la ville. Dans tous les caniveaux. J'affiche mes émotions comme une putain écarte les jambes. Grande ouverte et humide. De larmes sèches. Des larmes qui ont creusé des failles sur mes joues grises. Des sillons d'humanité. Des taches de souffrance. Je n'ai plus de gêne et de pudeur. Au fond du baril, on ne se soucie plus des regards sur nous. On s'en nourrit un peu. On en meurt un peu.
J'ai la noirceur. Je me sens aspirée. Ces idées mauvaises qui planent comme des vautours. Le soleil plombe et je vois les ombres. La peur fait frémir mon âme. Une âme d'enfant qui voit le gros méchant monstre qui approche. De lourds pas menaçants. Ma vie est une menace. Vivre est une menace. C'est comme ça quand les gens nous traitent comme un jouet. C'est comme ça quand ils nous jettent sur le mur parce qu'ils n'ont plus envie de jouer. Je suis un jouet brisée. Je suis une poupée éventrée.
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08:20
lundi 20 février 2012
La femme morte
Y'a Quelque part qui a parlé de quelque chose sur son blogue dans son dernier texte. Et je sais pas, mais ça me trouble beaucoup.
C'est une femme. Elle est morte. Seule dans son appartement. Et on l'a trouvée. Mais seulement environ trois ans plus tard ! Et pas une femme de 84 ans, là. Non, non. Une femme de 38 ans.
Comment peut-on mourir et que les gens s'aperçoivent de notre mort seulement trois ans plus tard ? Ça fait peur. Ça en dit beaucoup sur notre société. Sur la solitude des grandes villes, sur les familles qui s'éloignent, sur les voisins qui ne veulent rien savoir, sur les amis qu'on perd.
Et il y a la question, aussi. Moi ? Après combien de temps s'apercevrait-on que je suis morte dans mon appartement ? J'y ai pensé aujourd'hui. Il est certain que ça dépend de plusieurs facteurs. Mais assurément, ça ne se ferait pas en quelques heures. Probablement pas en quelques jours. Sûrement deux ou trois semaines. Comme je dis, ça dépend de plusieurs facteurs.
Deux ou trois semaines ! C'est sacrément long je trouve. Faut dire que je vis seule. Doit-on juger ceux qui vivent seul sur le même niveau que ceux qui vivent avec quelqu'un ? Se poser cette question, n'est-ce déjà pas juger ? Et en même temps, n'a-t-on pas raison de juger ceux qui vivent seuls ? Au bout d'une vie, les relations qu'on a nouées, n'est-ce pas là, la seule chose qui compte ? Mais de nos jours, tellement de gens vivent seuls... C'est difficile les relations humaines. Est-ce que justement je ne vis pas seule à cause de cette société qui fait qu'une femme peut passer plus de deux ans morte dans son appartement avant qu'on la trouve ?
Ça me trouble. Je trouve ça triste. C'est morbide de penser à cette femme, à ce corps qui se décompose, à sa nourriture dans son frigo qui avait des dates d'expiration vieilles de trois ans. C'est ça une société évoluée ? Y'a place à améliorations je dirais !
C'est une femme. Elle est morte. Seule dans son appartement. Et on l'a trouvée. Mais seulement environ trois ans plus tard ! Et pas une femme de 84 ans, là. Non, non. Une femme de 38 ans.
Comment peut-on mourir et que les gens s'aperçoivent de notre mort seulement trois ans plus tard ? Ça fait peur. Ça en dit beaucoup sur notre société. Sur la solitude des grandes villes, sur les familles qui s'éloignent, sur les voisins qui ne veulent rien savoir, sur les amis qu'on perd.
Et il y a la question, aussi. Moi ? Après combien de temps s'apercevrait-on que je suis morte dans mon appartement ? J'y ai pensé aujourd'hui. Il est certain que ça dépend de plusieurs facteurs. Mais assurément, ça ne se ferait pas en quelques heures. Probablement pas en quelques jours. Sûrement deux ou trois semaines. Comme je dis, ça dépend de plusieurs facteurs.
Deux ou trois semaines ! C'est sacrément long je trouve. Faut dire que je vis seule. Doit-on juger ceux qui vivent seul sur le même niveau que ceux qui vivent avec quelqu'un ? Se poser cette question, n'est-ce déjà pas juger ? Et en même temps, n'a-t-on pas raison de juger ceux qui vivent seuls ? Au bout d'une vie, les relations qu'on a nouées, n'est-ce pas là, la seule chose qui compte ? Mais de nos jours, tellement de gens vivent seuls... C'est difficile les relations humaines. Est-ce que justement je ne vis pas seule à cause de cette société qui fait qu'une femme peut passer plus de deux ans morte dans son appartement avant qu'on la trouve ?
Ça me trouble. Je trouve ça triste. C'est morbide de penser à cette femme, à ce corps qui se décompose, à sa nourriture dans son frigo qui avait des dates d'expiration vieilles de trois ans. C'est ça une société évoluée ? Y'a place à améliorations je dirais !
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L'impulsive montréalaise
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20:30
dimanche 19 février 2012
En criss
Je sais pas, mais ce soir, jme sens en criss contre la vie. Une vraie enragée. J'y pèterais la gueule pour tout dire.
Je suis fâchée contre les injustices, contre les délais, contre le monde. Jme sens différente. Comme d'une autre planète. J'ai pas de patience. Je suis tannée que le temps passe, mais pas les mottons dans la gorge. Jveux dire, ça part, ça revient, ça repart. C'est jamais durable.
J'ai juste envie de m'isoler, de fermer la porte. Je suis comme ça quand je vais moins bien. Je n'ai pas envie d'être confrontée à ces gens qui ne comprennent pas, qui ne veulent rien voir des bouts parfois laids de la vie. C'est bien de chialer et d'être sarcastique. Mais faudrait pas dépasser les limites et exprimer plus d'émotions que ça !
Pis l'attente, la maudite attente. Ces conseils qui me disent d'être patiente. Je ne le suis pas, patiente. Mais je le suis devenue. Pas le choix. La patience, la vie me l'a crissée dans la gueule de force.
Pourquoi j'ai tout ça dans la tête ? Pourquoi j'ai ces idées-là ? Pourquoi je ne suis pas née imbécile heureuse ? Ou bien toujours joyeuse et optimiste ? Pourquoi des fois jfonce dans le mur pis je mets pas les freins parce que dans un sens, ça fait du bien quand ça fait mal ? Jveux pas dire que j'aime ça. Mais ça fait quelque chose, ça fait bouger et remuer la mort en-dedans, ça fait évoluer vers un peu de mieux quand c'est fini.
Ce soir, je suis vraiment en maudit avec la vie. J'aimerais ça être comme tout le monde. Me fondre dans le décor. Arrêter de détonner. Ne pas être celle à part.
Ce soir, j'aurais envie de me prendre un grand, grand verre. Pis de tellement boire que je pourrais me vomir au complet, me sortir de moi. Des fois, ça serait le fun si on pouvait prendre des vacances de soi. Mais on peut pas.
Je suis fâchée contre les injustices, contre les délais, contre le monde. Jme sens différente. Comme d'une autre planète. J'ai pas de patience. Je suis tannée que le temps passe, mais pas les mottons dans la gorge. Jveux dire, ça part, ça revient, ça repart. C'est jamais durable.
J'ai juste envie de m'isoler, de fermer la porte. Je suis comme ça quand je vais moins bien. Je n'ai pas envie d'être confrontée à ces gens qui ne comprennent pas, qui ne veulent rien voir des bouts parfois laids de la vie. C'est bien de chialer et d'être sarcastique. Mais faudrait pas dépasser les limites et exprimer plus d'émotions que ça !
Pis l'attente, la maudite attente. Ces conseils qui me disent d'être patiente. Je ne le suis pas, patiente. Mais je le suis devenue. Pas le choix. La patience, la vie me l'a crissée dans la gueule de force.
Pourquoi j'ai tout ça dans la tête ? Pourquoi j'ai ces idées-là ? Pourquoi je ne suis pas née imbécile heureuse ? Ou bien toujours joyeuse et optimiste ? Pourquoi des fois jfonce dans le mur pis je mets pas les freins parce que dans un sens, ça fait du bien quand ça fait mal ? Jveux pas dire que j'aime ça. Mais ça fait quelque chose, ça fait bouger et remuer la mort en-dedans, ça fait évoluer vers un peu de mieux quand c'est fini.
Ce soir, je suis vraiment en maudit avec la vie. J'aimerais ça être comme tout le monde. Me fondre dans le décor. Arrêter de détonner. Ne pas être celle à part.
Ce soir, j'aurais envie de me prendre un grand, grand verre. Pis de tellement boire que je pourrais me vomir au complet, me sortir de moi. Des fois, ça serait le fun si on pouvait prendre des vacances de soi. Mais on peut pas.
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18:22
samedi 18 février 2012
Désertée
Tu ne m'animes plus. Tu m'as laissée vide et désertée. Comme un chien abandonné, mort, sur une autoroute trop passante. J'étais lumières, artifices, j'étais vivante. Tu m'as laissé les joues grises, le souffle éteint. Le coeur comme avant. Un coeur qui a vécu, qui a vaincu. Qui sait trop les misères de la solitude et des nuits étranglées.
J'essaie. De te réanimer. D'avoir des sourires pour tes folies. Des rires pour tes yeux. Mais je n'ai plus rien. J'ai donné l'essence qui restait et tu as étouffé le feu. Tu avais les paroles, mais pas les gestes. Tu avais quelque chose, mais pas ce que je voulais. C'est la vie qui va. Qui suit son chemin sans se détourner pour m'inclure sur sa route.
Je meurs de l'âme. De grands bouillons de vie qui s'échappent. Qui se répandent sur l'asphalte mouillée. Une tragédie moderne au coeur des immeubles de la ville. À une autre époque, j'aurais planté le glaive directement sur mon coeur. Mais l'époque est révolue. Aujourd'hui, on met ses sentiments dans un sac à bandoulière et on traîne nos détresses comme des poids qui nous retiennent à nos plus chères illusions.
J'essaie. De te réanimer. D'avoir des sourires pour tes folies. Des rires pour tes yeux. Mais je n'ai plus rien. J'ai donné l'essence qui restait et tu as étouffé le feu. Tu avais les paroles, mais pas les gestes. Tu avais quelque chose, mais pas ce que je voulais. C'est la vie qui va. Qui suit son chemin sans se détourner pour m'inclure sur sa route.
Je meurs de l'âme. De grands bouillons de vie qui s'échappent. Qui se répandent sur l'asphalte mouillée. Une tragédie moderne au coeur des immeubles de la ville. À une autre époque, j'aurais planté le glaive directement sur mon coeur. Mais l'époque est révolue. Aujourd'hui, on met ses sentiments dans un sac à bandoulière et on traîne nos détresses comme des poids qui nous retiennent à nos plus chères illusions.
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16:47
vendredi 17 février 2012
Brève de vendredi après-midi
J'm'ennuis.
D'ennui.
De la vie.
De j'ai des soupirs d'ennui de plein d'affaires.
D'ennui.
De la vie.
De j'ai des soupirs d'ennui de plein d'affaires.
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14:21
mercredi 15 février 2012
L'art de ne rien dire
Parfois, l'autre essaie de nous faire dire quelque chose. Ce qu'il a envie d'entendre. Ou ce qu'il pense qu'on pense.
D'autres fois, on s'insurge, on s'émotionne (oui ctun mot j'ai décidé !) et on essaie de tasser l'autre dans ses derniers retranchements. Pour provoquer une réaction. Celle qu'on souhaiterait.
Il arrive qu'on dise quelque chose et que l'autre l'interprète tout croche. Invente des choses, s'approprie nos mots et leur fasse dire n'importe quoi.
Et ce n'est que quelques exemples ! Non, mais c'est tu assez compliqué la communication ? On n'arrête pas d'analyser, de se fâcher, de penser qu'on comprend, de dire qu'on comprend pas. On laisse l'autre parler, on s'empêche de parler, on parle trop, mais toujours pour ne rien dire..... C'est sans fin.
Ce que j'aimerais, c'est pouvoir toujours dire ce que je pense et que l'autre comprenne toujours ce que je veux dire. Et que ça se finisse toujours bien. J'aimerais vivre sur la planète Mars donc !
Eille, faut le faire.... Écrire un petit texte pour dire que je veux pouvoir dire. Mais finir par ne pas dire grand chose et tourner autour du pot pour que vous puissiez vous demandez ce qu'au fond j'avais vraiment envie de dire.
D'autres fois, on s'insurge, on s'émotionne (oui ctun mot j'ai décidé !) et on essaie de tasser l'autre dans ses derniers retranchements. Pour provoquer une réaction. Celle qu'on souhaiterait.
Il arrive qu'on dise quelque chose et que l'autre l'interprète tout croche. Invente des choses, s'approprie nos mots et leur fasse dire n'importe quoi.
Et ce n'est que quelques exemples ! Non, mais c'est tu assez compliqué la communication ? On n'arrête pas d'analyser, de se fâcher, de penser qu'on comprend, de dire qu'on comprend pas. On laisse l'autre parler, on s'empêche de parler, on parle trop, mais toujours pour ne rien dire..... C'est sans fin.
Ce que j'aimerais, c'est pouvoir toujours dire ce que je pense et que l'autre comprenne toujours ce que je veux dire. Et que ça se finisse toujours bien. J'aimerais vivre sur la planète Mars donc !
Eille, faut le faire.... Écrire un petit texte pour dire que je veux pouvoir dire. Mais finir par ne pas dire grand chose et tourner autour du pot pour que vous puissiez vous demandez ce qu'au fond j'avais vraiment envie de dire.
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19:39
mardi 14 février 2012
Fille d'absolu
J'ai essayé. Je te jure que j'ai essayé. Comme une torture. M'astreindre à écrire des mots romantiques parce que c'est la fête de l'amour. Parce que je le suis, romantique. Mais ce ne sont pas les mots que je veux pour toi. Pas de sirupeux et de stupide. Je veux de la dynamite au fond d'un verre d'alcool pur. Je veux de la nostalgie qui arrache la peau.
Mes mots, je veux qu'ils expriment toutes ces nuits, ces moments où j'ai gravé ton visage dans mon imagination. Où mes veines résonnaient parce que mon sang battait trop violemment. Où mon coeur s'écorchait de ces mille histoires que je n'arrivais pas à faire vivre. Des histoires capricieuses qui manquaient de souffle avant même d'exister.
Je veux que ce soit sauvage et farouche. Je veux que ce soit plein et unique. Je veux me sortir le coeur par la bouche. Me le vider. Te le donner. Je veux tes bras et tes jambes comme prison. Je veux tes mots comme la plus douce des tortures. Je veux tes griffes sur mes tripes. Me sentir prise et envahie. Je veux que ça brûle, que ça calcine, que ça réchauffe le ventre. J'ai besoin d'absolu.
Cette distance me tue. Ne pas t'avoir. Ne jamais t'avoir eu. N'avoir que des souvenirs imaginaires. Des contes de fée de petite fille à l'innocence perdue. Tu le sais... Le sais-tu ? Devines-tu seulement ? Mes yeux peut-être. Ce trouble sur mes joues. Ou mes mots. Cinglants. Inquisiteurs. Je suis partie à l'affront comme d'autres se sont rendus à la guerre. Avec mes armes et mes protections. Avec le coeur gonflé. J'anticipe la défaite.
Même si je sens quelque chose. Un mince et insidieux ver. Qui se faufile. Et que j'alimente mon espoir avec de l'électricité à puissance maximale. Je l'anticipe la défaite. La crains comme une fin du monde. Un tremblement de cette terre sur laquelle j'habite seule et solitaire.
Et toi, tu joues au fou du roi. Tu me donnes envie de cent meurtres différents. Tu fais gonfler ma colère. Mes balles claquent au vent. Tu ouvres la main, les attrape, tu souris et je me rends. J'essaie d'oublier les romances, les appels puissants de mon ventre, le manque dans mon esprit. Mais je suis à genoux. Je te jure que j'ai essayé. Mais je ne suis pas genre de fille à essayer. Je suis fille d'absolu et d'intensité.
Mes mots, je veux qu'ils expriment toutes ces nuits, ces moments où j'ai gravé ton visage dans mon imagination. Où mes veines résonnaient parce que mon sang battait trop violemment. Où mon coeur s'écorchait de ces mille histoires que je n'arrivais pas à faire vivre. Des histoires capricieuses qui manquaient de souffle avant même d'exister.
Je veux que ce soit sauvage et farouche. Je veux que ce soit plein et unique. Je veux me sortir le coeur par la bouche. Me le vider. Te le donner. Je veux tes bras et tes jambes comme prison. Je veux tes mots comme la plus douce des tortures. Je veux tes griffes sur mes tripes. Me sentir prise et envahie. Je veux que ça brûle, que ça calcine, que ça réchauffe le ventre. J'ai besoin d'absolu.
Cette distance me tue. Ne pas t'avoir. Ne jamais t'avoir eu. N'avoir que des souvenirs imaginaires. Des contes de fée de petite fille à l'innocence perdue. Tu le sais... Le sais-tu ? Devines-tu seulement ? Mes yeux peut-être. Ce trouble sur mes joues. Ou mes mots. Cinglants. Inquisiteurs. Je suis partie à l'affront comme d'autres se sont rendus à la guerre. Avec mes armes et mes protections. Avec le coeur gonflé. J'anticipe la défaite.
Même si je sens quelque chose. Un mince et insidieux ver. Qui se faufile. Et que j'alimente mon espoir avec de l'électricité à puissance maximale. Je l'anticipe la défaite. La crains comme une fin du monde. Un tremblement de cette terre sur laquelle j'habite seule et solitaire.
Et toi, tu joues au fou du roi. Tu me donnes envie de cent meurtres différents. Tu fais gonfler ma colère. Mes balles claquent au vent. Tu ouvres la main, les attrape, tu souris et je me rends. J'essaie d'oublier les romances, les appels puissants de mon ventre, le manque dans mon esprit. Mais je suis à genoux. Je te jure que j'ai essayé. Mais je ne suis pas genre de fille à essayer. Je suis fille d'absolu et d'intensité.
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L'impulsive montréalaise
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19:02
lundi 13 février 2012
Serre-moi
Serre-moi, serre-moi fort.
Prends-moi dans tes bras pour la première fois. Fais-moi oublier que j'ai longtemps juste rêvé. Tes grands bras autour de moi. Serre fort. Comme si c'était la fin du monde. Collé sur moi. Ton coeur qui résonne. Mon coeur qui s'affole.
Serre-moi trop fort. Fais-moi oublier mes tristesses et mes peines. Fais-moi oublier ma fatigue. Laisse-moi pleurer sur ton épaule juste un peu.
Enroule tes bras autour de moi. Comme si tu m'aimais. Comme si rien d'autre n'existait plus autour. Comme si j'étais celle. Que tu voulais, que tu attendais, qu'il te fallait. Aime et serre-moi. Murmure des mots doux à mon oreille.
Serre, serre comme tu peux. Maladroitement, intensément, doucement. Comme un grand enfant. Serre-moi avec toute la chaleur du monde. Calcine-moi dans tes bras. Berce-moi comme si tu étais mon amoureux. Entoure-moi de ton odeur.
Serre-moi, serre-moi fort. J'ai tellement besoin que tu me serres fort...
Prends-moi dans tes bras pour la première fois. Fais-moi oublier que j'ai longtemps juste rêvé. Tes grands bras autour de moi. Serre fort. Comme si c'était la fin du monde. Collé sur moi. Ton coeur qui résonne. Mon coeur qui s'affole.
Serre-moi trop fort. Fais-moi oublier mes tristesses et mes peines. Fais-moi oublier ma fatigue. Laisse-moi pleurer sur ton épaule juste un peu.
Enroule tes bras autour de moi. Comme si tu m'aimais. Comme si rien d'autre n'existait plus autour. Comme si j'étais celle. Que tu voulais, que tu attendais, qu'il te fallait. Aime et serre-moi. Murmure des mots doux à mon oreille.
Serre, serre comme tu peux. Maladroitement, intensément, doucement. Comme un grand enfant. Serre-moi avec toute la chaleur du monde. Calcine-moi dans tes bras. Berce-moi comme si tu étais mon amoureux. Entoure-moi de ton odeur.
Serre-moi, serre-moi fort. J'ai tellement besoin que tu me serres fort...
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20:50
dimanche 12 février 2012
Prétention avortée
Je n'ai plus la prétention de m'ennuyer réellement de toi. Plutôt celle de m'ennuyer de ces écrits plein de ferveur que je te dévouais. C'est vide sans la flamme, l'emportement, les mots qui se précipitent sous mes doigts. J'inventais et je créais. Même les émotions. C'est joli une émotion qu'on façonne de toutes pièces.
Et là, je suis un peu vide. Alors je veux retrouver mon coeur sur mes lèvres. Donner toute la place à quelque chose qui n'existe pas. Pour avoir l'impression d'être vivante. Je ne suis pas à une contradiction près. Mon imagination me fait vivre. Me donne des empressements là où il n'y avait que des lassitudes.
Donne-moi. Donne-moi mille battements de souffles. Des centaines de soupirs enfiévrés. Plusieurs ailes pour m'envoler. Le gris m'envahit trop, sinon. Comme s'il allait me submerger entièrement. Et je ne supporte pas la peur que ça m'apporte. Et si tu ne me donnes pas, je te prendrai. Je t'inventerai dans trop de scénarios différent. Je te créerai une vie dans la mienne. Juste un peu. Pour réanimer mon coeur trop mort.
Je n'ai plus la prétention de m'ennuyer de toi. Mais si tu savais comme tu me manques par tous mes pores de peau, par chacun de mes respirs...
Et là, je suis un peu vide. Alors je veux retrouver mon coeur sur mes lèvres. Donner toute la place à quelque chose qui n'existe pas. Pour avoir l'impression d'être vivante. Je ne suis pas à une contradiction près. Mon imagination me fait vivre. Me donne des empressements là où il n'y avait que des lassitudes.
Donne-moi. Donne-moi mille battements de souffles. Des centaines de soupirs enfiévrés. Plusieurs ailes pour m'envoler. Le gris m'envahit trop, sinon. Comme s'il allait me submerger entièrement. Et je ne supporte pas la peur que ça m'apporte. Et si tu ne me donnes pas, je te prendrai. Je t'inventerai dans trop de scénarios différent. Je te créerai une vie dans la mienne. Juste un peu. Pour réanimer mon coeur trop mort.
Je n'ai plus la prétention de m'ennuyer de toi. Mais si tu savais comme tu me manques par tous mes pores de peau, par chacun de mes respirs...
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L'impulsive montréalaise
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19:27
mercredi 8 février 2012
Un billet d'avion est si vite arrivé....
Votre humble blogueuse a aujourd'hui réservé impulsivement un billet d'avion pour Dublin.
Pas vraiment d'argent de côté, pas tant de place sur la carte de crédit. Mais bon, on n'a qu'une vie à vivre. Dla marde !! J'ai du temps pour économiser avant de partir. J'espère....
Bon, si un gentil mécène voulait me faire un don, je ne dirais pas non. Ou si un gentil chum pouvait apparaître dans ma vie pour partager les coûts non plus. Chuis flexible de même !
Anyway ! La vie a décidé que je m'en allais en Irlande fin août prochain ! :) En plus, j'ai eu un de mes "signes" comme je les appelle. Je lisais un livre hier soir. Ça se passe à New York. Pis le personnage a parlé de vieilles tounes irlandaises. Un signe jvous dis !
Pas vraiment d'argent de côté, pas tant de place sur la carte de crédit. Mais bon, on n'a qu'une vie à vivre. Dla marde !! J'ai du temps pour économiser avant de partir. J'espère....
Bon, si un gentil mécène voulait me faire un don, je ne dirais pas non. Ou si un gentil chum pouvait apparaître dans ma vie pour partager les coûts non plus. Chuis flexible de même !
Anyway ! La vie a décidé que je m'en allais en Irlande fin août prochain ! :) En plus, j'ai eu un de mes "signes" comme je les appelle. Je lisais un livre hier soir. Ça se passe à New York. Pis le personnage a parlé de vieilles tounes irlandaises. Un signe jvous dis !
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L'impulsive montréalaise
à
19:58
mardi 7 février 2012
La somme de nos angoisses
Ne trouvez-vous pas que c'est ce qui ne s'est pas encore produit qui nous angoisse le plus ? Comme si la vie ne pouvait pas parfois être assez stressante, on s'invente des possibles angoisses, des accidents de parcours éventuels, des problèmes futurs.
On a déjà sur nos épaules, la vie. Les soucis, la fatigue, les questionnements existentiels... Puis, on se dit pourquoi pas, je vais m'imaginer le futur qui fonce dans le mur. L'imagination, c'est fort. On peut se créer mille angoisses aisément.
On s'en rajoute aussi ! Une situation nous stresse. Et on l'empire. En un sens au moins. On se dit bah ! On se dit que la vie prendra bien soin de nous sauver la peau. On fait un peu confiance. Peut-être. On se met en danger en croisant les doigts. Pour le thrill. Pour le frisson. Parce que parfois on doit juste faire quelque chose. Il n'y a pas toujours de raison. Juste on doit. Un sentiment incontrôlable. ON DOIT.
Et alors on angoisse encore plus. Le souffle qui passe mal dans le fond de la gorge. Se réveiller au milieu de la nuit avec l'esprit en ébullition. Ça chauffe, ça brasse, on doute, on a cent questions différentes qui fusent. C'est une laveuse à spin là-dedans.
Puis ça s'arrête. Un vent de douceur. On a passé au travers. Peut-être. D'une bataille au moins si ce n'est de la guerre. On a le sentiment du devoir accompli. Un devoir non obligatoire, mais bon, ça ne change pas le sentiment. Sauf si l'angoisse revient... Sur la même situation qu'avant. Ou sur une autre. Ou sur plein d'autres.
La vie, c'est un cercle vicieux d'angoisses et d'apaisements. Et un jour, on en meurt. C'est comme ça la vie. C'est un jeu sérieux.
On a déjà sur nos épaules, la vie. Les soucis, la fatigue, les questionnements existentiels... Puis, on se dit pourquoi pas, je vais m'imaginer le futur qui fonce dans le mur. L'imagination, c'est fort. On peut se créer mille angoisses aisément.
On s'en rajoute aussi ! Une situation nous stresse. Et on l'empire. En un sens au moins. On se dit bah ! On se dit que la vie prendra bien soin de nous sauver la peau. On fait un peu confiance. Peut-être. On se met en danger en croisant les doigts. Pour le thrill. Pour le frisson. Parce que parfois on doit juste faire quelque chose. Il n'y a pas toujours de raison. Juste on doit. Un sentiment incontrôlable. ON DOIT.
Et alors on angoisse encore plus. Le souffle qui passe mal dans le fond de la gorge. Se réveiller au milieu de la nuit avec l'esprit en ébullition. Ça chauffe, ça brasse, on doute, on a cent questions différentes qui fusent. C'est une laveuse à spin là-dedans.
Puis ça s'arrête. Un vent de douceur. On a passé au travers. Peut-être. D'une bataille au moins si ce n'est de la guerre. On a le sentiment du devoir accompli. Un devoir non obligatoire, mais bon, ça ne change pas le sentiment. Sauf si l'angoisse revient... Sur la même situation qu'avant. Ou sur une autre. Ou sur plein d'autres.
La vie, c'est un cercle vicieux d'angoisses et d'apaisements. Et un jour, on en meurt. C'est comme ça la vie. C'est un jeu sérieux.
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L'impulsive montréalaise
à
22:19
dimanche 5 février 2012
Sondage
Avez-vous l'impression de faire ce pour quoi vous êtes sur terre ? D'avoir trouvé votre vocation ?
Commez l'avez-vous trouvée ? Était-ce un processus ? Une évidence ? Un long chemin ?
Croyez-vous à un concept comme celui d'avoir une vocation, une raison d'exister ?
Pourquoi dit-on que chaque être humain a une raison d'être sur terre, mais qu'au bout du compte, tout ce qui compte dans la vie ce sont les relations humaines qu'on aura eues ? N'est-ce pas contradictoire ?
Je sais, ça fait beaucoup de questions ! Libre à vous de répondre à une seule. Ou toutes. Ou Aucune ! Je sais pas, j'ai besoin d'alimenter une certaine réflexion à ce sujet. Et je me disais que ça pourrait vous intéresser aussi.
Commez l'avez-vous trouvée ? Était-ce un processus ? Une évidence ? Un long chemin ?
Croyez-vous à un concept comme celui d'avoir une vocation, une raison d'exister ?
Pourquoi dit-on que chaque être humain a une raison d'être sur terre, mais qu'au bout du compte, tout ce qui compte dans la vie ce sont les relations humaines qu'on aura eues ? N'est-ce pas contradictoire ?
Je sais, ça fait beaucoup de questions ! Libre à vous de répondre à une seule. Ou toutes. Ou Aucune ! Je sais pas, j'ai besoin d'alimenter une certaine réflexion à ce sujet. Et je me disais que ça pourrait vous intéresser aussi.
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L'impulsive montréalaise
à
19:08
vendredi 3 février 2012
Constat
Je viens de faire un commentaire sur un blogue.
Et ça m'a frappée.
Je me sens coincée dans ma vie. Elle est petite. Et je ne sais trop comment changer de côté ou bouger ou l'agrandir ou je ne sais quoi d'autre. On dirait juste que c'est trop coincé, voyez-vous. Et j'ai beau retourner ça dans tous les sens... Je vois tellement de portes fermées.
Je sais, on va tenter de m'encourager, de me dire les possibles et tout ça... Ma vie n'est pas tragique. Je ne suis pas au fin fond du désespoir.
Juste coincée. Je vois les obstacles devant les solutions. Les miracles, c'est dans les films et les bouquins.
Et ça m'a frappée.
Je me sens coincée dans ma vie. Elle est petite. Et je ne sais trop comment changer de côté ou bouger ou l'agrandir ou je ne sais quoi d'autre. On dirait juste que c'est trop coincé, voyez-vous. Et j'ai beau retourner ça dans tous les sens... Je vois tellement de portes fermées.
Je sais, on va tenter de m'encourager, de me dire les possibles et tout ça... Ma vie n'est pas tragique. Je ne suis pas au fin fond du désespoir.
Juste coincée. Je vois les obstacles devant les solutions. Les miracles, c'est dans les films et les bouquins.
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L'impulsive montréalaise
à
13:46
mercredi 1 février 2012
L'éternité
Avant je pensais que l'éternité n'avait pas de date d'expiration. Que ça s'étirait à l'infini.
Si faux.
L'éternité, c'est le nombre de jours qui s'écoulent entre deux fois où je te vois. L'éternité, c'est une poignée d'heures, un million de soupirs. C'est des dizaines de tours d'horloge et quelques regards tristes.
Ça dure longtemps l'éternité. Aussi longtemps que mille fantaisies ou que quelques histoires inventées.
L'éternité, ça peut finir et recommencer. Ça peut s'écouler et cesser. Ça peut monter et redescendre.
L'éternité, j'en ai connu des pelletées. Ça m'a enterrée. Ça m'a fait mourir et renaître de toutes les façons. Ça m'a transportée et jetée.
L'éternité, ça se compte. Ça s'additionne et se multiplie. J'égrène les journées comme d'autres des chapelets. Je fais ça, moi. Je me soumets à l'éternité comme à une religion.
L'éternité, j'y ai goûté. En pleine gueule et un pieu dans le coeur. Tu me donnes des éternités sans même y penser. Parce que tu n'as rien d'autre à me donner. Et moi, je les prends, les subis. L'éternité, c'est aussi long que la trace dans le sable laissée par le poids de la croix que tu me donnes.
L'éternité, c'est le nombre de jours entre deux fois où je te vois. Et je n'en veux pas. J'aime mieux qu'on me rende mon temps.
Si faux.
L'éternité, c'est le nombre de jours qui s'écoulent entre deux fois où je te vois. L'éternité, c'est une poignée d'heures, un million de soupirs. C'est des dizaines de tours d'horloge et quelques regards tristes.
Ça dure longtemps l'éternité. Aussi longtemps que mille fantaisies ou que quelques histoires inventées.
L'éternité, ça peut finir et recommencer. Ça peut s'écouler et cesser. Ça peut monter et redescendre.
L'éternité, j'en ai connu des pelletées. Ça m'a enterrée. Ça m'a fait mourir et renaître de toutes les façons. Ça m'a transportée et jetée.
L'éternité, ça se compte. Ça s'additionne et se multiplie. J'égrène les journées comme d'autres des chapelets. Je fais ça, moi. Je me soumets à l'éternité comme à une religion.
L'éternité, j'y ai goûté. En pleine gueule et un pieu dans le coeur. Tu me donnes des éternités sans même y penser. Parce que tu n'as rien d'autre à me donner. Et moi, je les prends, les subis. L'éternité, c'est aussi long que la trace dans le sable laissée par le poids de la croix que tu me donnes.
L'éternité, c'est le nombre de jours entre deux fois où je te vois. Et je n'en veux pas. J'aime mieux qu'on me rende mon temps.
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L'impulsive montréalaise
à
10:43
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