mardi 22 avril 2014

Je n'aime pas trouver des titres

J'étais en congé hier et aujourd'hui et je me suis tappée en rafale quelques épisodes d'une série télévisée que j'apprécie beaucoup. D'un personnage que j'aime beaucoup pourrais-je dire. Je suis folle de ce personnage. Peu importe le nom. Aujourd'hui, c'était celui-ci, le mois dernier, ç'aurait été un autre, et le mois suivant un troisième. J'ai cette tendance à avoir l'esprit très obsessif. Pour un acteur, pour un livre, pour une personne, pour une histoire, pour n'importe quoi... Ça ne dure parfois pas très longtemps. C'est juste très brutal, prenant et passionné. Mais bon, ce n'est pas tant de ce trait de caractère particulier dont je veux parler. Plutôt d'une réflexion qui s'en est suivie.

Cherche quelques informations sur cet acteur sur internet, regarde quelques vidéos, extraits d'entrevues, fantasme un peu (rien de sexuel, plutôt un fantasme hollywoodien rempli de romantisme), pense à la célébrité...

J'ai une petite vie. Ce n'est pas la première fois que je vous l'avoue. Je disparaîtrais demain et la structure de la planète ne s'en trouverait assurément pas modifiée. Comme la plupart des gens, je suppose. Je ne le dis pas sur un ton apitoyé (parfois, ça aura pu être le cas); je le dis comme un constat.

Je le dis comme quelqu'un qui aimerait que ce soit différent. On dit de nos jours que tout le monde veut son quart d'heure de gloire. Serais-je plus heureuse si j'étais une actrice célèbre ? Ou peut-être seulement la copine de cet acteur célèbre qui a inspiré ma réflexion ? Qu'est-ce qu'on cherche dans un quart d'heure de gloire ? Je voudrais sûrement qu'on m'admire, qu'on me trouve différente, intelligente, spéciale. De l'ego, du banal ego... Cela ne pourrait-il être que cela ? Le bonheur de l'ego veut-il dire le bonheur de l'humain ? Ou voudrais-je plutôt un quart d'heure de gloire pour qu'on reconnaisse que j'existe, que je suis là, présente sur cette planète ? Seulement ? Ou mieux, parce que je fais une différence sur la planète ? Parce que j'aide des gens, que j'en sauve, que je fais une différence dans leur vie ?

A-t-on besoin du regard de l'autre pour être heureux ? Ne peut-on chercher, et trouver, en soi, intrinsèquement, le secret de bon bonheur ? Semble-t-il, selon le bouddhisme je crois, qu'il faut relâcher l'ego, s'en départir pour être heureux. Je sais bien que la gloire en soit n'apporte pas le bonheur. La gloire est le résultat de quelque chose, pas quelque chose en soit. Pour autant, je ne peux que trouver légitime une certaine envie d'être reconnue, d'exister dans le regard de l'autre. Mais de combien de ces autres a-t-on besoin pour se justifier l'existence ?

Je regarde mon texte... Il est parsemé de questions. J'ai plus de questions en moi que je n'aurai jamais de réponses. Il y a ces gens plus simples, qui sont libres de ces questions abstraites, de ces réflexions sur rien et sur tout. Puis, il y a les gens comme moi (ou peut-être suis-je la seule). Qui s'ennuient (s'ennuie). À s'en créer des toiles d'araignées au fond du crâne. Car l'ennui est le pire de tout. L'ennui est l’ennemi et crée en soi une impatience de vivre qui empoisonne. Une fébrilité que rien ne peut calmer. Sauf occasionnellement une réponse ou deux. Et seulement pour un temps...

jeudi 3 avril 2014

Les zhommmmeeees !

C'est dur de lire un homme je trouve. De lire ce qu'il pense/veut/ressent. Bon peut-être est-ce juste moi aussi ! Peut-être aussi parfois n'y a-t-il rien à lire alors que nous, pourtant, on aimerait bien lire quelque chose...

Prenons exemple. Il y a cet homme. Je l'ai vu quelques fois. Toujours dans un contexte de groupe de connaissances/amis. Il est plutôt mignon, plutôt gentil, plutôt intéressant.... Plutôt ben des affaires le fun. Juste qu'il me donne l'impression d'être complètement asexuée quand je suis en sa présence. Aucun courant qui passe. Rien. Niet. Nada. Je sais qu'il me trouve drôle, je le fais rire souvent, il m'écoute avec intérêt quand je parle, me sourit autant avec les lèvres que les yeux, me posent des questions ici et là. Mais rien. Pas de complicité.

Il faut savoir que je suis quelqu'un qui aime le flirt. Qui aime beaucoup le flirt même. Que ce soit avec des hommes qui me plaisent beaucoup ou me plaisent moins. Peu importe. Je trouve que c'est une façon d'interagir plaisante, légère, agréable. Et lui, je voudrais bien flirter un peu avec lui. Mais impossible. Rien ne passe. Pas d'échange de regard assumé ou de complicité. Pour tout vous dire, je me suis déjà sentie plus sexuée avec des hommes homosexuels ! Est-ce alors à dire que je ne lui plais pas du tout physiquement ? Possible. Mais voyez-vous, on dirait qu'il ne s'est même pas rendu à une telle question. Comme si j'étais asexuée comme je vous disais au départ. Et je crois bien que je ne me suis pas sentie comme ça face à un homme depuis le primaire ! D'où ma perplexité. Que pense-t-il de moi ?

Pour vous dire aussi comment je ne sais pas lire les hommes... J'ai cette librairie pas loin de mon boulot. J'y vais donc souvent pour le plus grand malheur de mon porte-feuille. Il y a un certain temps de ça, j'y étais, je fouinais. Un employé arrive, me pose une question, m'en pose une deuxième. Je réponds un peu machinalement, mais bien poliment. Le préposé s'en va. Une cliente se retourne à côté de moi, un peu estomaquée et me lance sur un ton sans équivoque : ''Wow, je crois que vous lui plaisez vraiment !'' Ah ! oui ? Vrai qu'il avait l'air un peu timide et rougissant. Peut-être. Depuis, chaque fois que je le vois et qu'il vient me demander si j'ai besoin d'aide, je me demande, j'analyse... et ma foi, je suis gênée un peu moi-même. Car si je ne sais pas si je lui plais, carrément, on ne peut nier qu'il est rougissant quand il vient me voir !

Ouf ! compliqué lire les zhommmes ! Je veux un dictionnaire ! En même temps, paraît qu'un homme qui sait ce qu'il veut vous le fait savoir... En même temps, paraît qu'y'a des hommes trop gênés pour ça.... En même temps, paraît qu'au Québec, les hommes ne draguent pas.... De quessé qu'il faut croire ?????????????????????

mercredi 2 avril 2014

Bref de printemps

Je désire.

Je veux.

J'ai le goût. 

Pantelante.

Distraite.

Printanière.

Messieurs, vous êtes si beaux...Occupés ce soir ? Cette semaine ? Voire le reste de votre vie... Si... Qui sait....

En légèreté.

En bonne humeur.

Envie.

***

En vie.