jeudi 20 mars 2014

Malaaaaaade, complètement malaaade

Un rhume en janvier. 
 
Un rhume en février.
 
Une grippe en mars. 
 
Et l'hiver, l'hiver, qui ne veut rien savoir de partir, qui s'attarde et s'acharne. Pire mois de mars depuis, depuis... 
 
Ai-je besoin d'en dire plus pour vous faire comprendre l'état d'épuisement, de fragilité, d'écoeurantite aïgue, de découragement dans lequel je me trouve ? Dans lequel mon corps et mon esprit se trouvent ?

lundi 3 mars 2014

Ah ! le métro...

Ce matin, je chialais intérieurement contre la STM (Société de transport de Montréal, pour ceux qui l'ignorent). As usual. Et énergiquement ! Quel mauvais service ! Matin après matin. Soir après soir. Mais le matin, c'est toujours pire on dirait. Je ne suis pas à même de gérer les foules avec sourire. J'ai besoin de ma petite bulle intime. 

Et bien, ce matin, aussi as usual, ma petite bulle intime était fortement envahie. Sauf que.... Bon, vous savez, il m'arrive d'être sensible à la gente masculine qui se laisse agréablement regarder. Star crush ce matin ! J'ai passé plusieurs stations collée, vraiment collée, (du genre il tournait son visage et on avait moins d'un pied de distance pour s'embrasser langoureusement; ce qu'il n'a pas fait...) sur un acteur québécois bien connu. Je précise un BEL acteur québécois bien connu. À défaut de frencher, j'ai pu profiter de la douceur de son sac de cuir sur ma main. Presque peau à peau donc. Mais pas la bonne peau ! Mais bon, après 2-3 stations, le star crush passé, ça devient moins adréalinant (mon nouveau mot, passez-le à la ronde.... !!). Sauf qu'il restait beau et lisait un livre. Du coup, comme chaque fois que quelqu'un lit près de moi, surtout les hommes, je cherchais à voir le titre du dit livre. Ma foi, j'y suis arrivée, et pas vraiment dans mes intérêts. On ne peut tout avoir. Reste qu'un homme qui lit, c'est affreusement sexy....

J'avais aussi remarqué un autre joli garçon. Attitude très lundiesque (genre j'ai pas le goût ni d'aller travailler ni d'être ici dans le métro avec vous) plutôt séduisante puisque bien semblable à la mienne. Il jouait de la guitare dans l'air, du coin de sa main, en écoutant sa musique. J'aime ces petits gestes qu'on surprend, qui ne semblent avoir été fait que pour ne pas être vus. 
 
L'acteur descendu, le beau gars descendu, je me suis ''rabattue'' sur cet homme. Vous savez certains hommes portent la chemise délicieusement. Celui-là en tout cas. Un peu trop grand des bras, il manquait peut-être un centimètre ou deux aux manches de sa chemise. Juste assez pour que ce soit séduisant. Oui, bon, on a tous nos trucs qu'on trouve séduisant, hein !! Juste que je trouvais qu'il la moulait bien cette chemise. Ou peut-être était-ce l'inverse... que cette chemise le moulait bien ? Ils semblaient bien s'appartenir disons ! 
 
Arrivée à destination, j'étais plus chaleureuse intérieurement. Pour le dire ainsi ! Oh ! je sais, il fait crissement froid et le criss d'hiver veut crissement pas finir on dirait. Mais moi, je vous le dis : le printemps s'est annoncé ! Quand l'Impulsive ne se contente plus de juste regarder les ombres des hommes, c'est un signe que l'hiver achève. Mais n'empêche, maudite STM de marde ! Une chance que parfois leurs clients mignons nous font oublier notre humeur grognon ! 

samedi 1 mars 2014

Cette façon que tu as

Je n'aime pas cette façon que tu as de me regarder.

Je n'aime pas cette façon. Que tu as. De me regarder.

Dans tes yeux, il n'y a que des univers parallèles. Des derrière le miroir. Des histoires pas pour les petites filles.

Il y a l'univers où je me fais des chimères. Où j'hallucine des étincelles. Où je pense un fil invisible.

Puis, il y a l'univers où je ne peux exister. L'univers déjà fermé boutique. L'univers emprisonné.

Et de ces univers que je crée, ou que je constate, force m'est de constater que je n'en trouve aucun que j'aime bien. Aucun qui me donne une impression doudou sur les épaules au milieu de l'hiver.

Ne me regarde plus avec tes univers dans les yeux. Tu as plus d'univers que je ne peux en contenir.

Nous avons peut-être juste des planètes irréconciliables... Ou des temps dans l'histoire qui ne concordent pas...

Mais je ne l'aime pas cette façon. Que tu as de me regarder. De m'ébranler un peu.