vendredi 29 novembre 2013

Donal et moi : Septième billet

Jour 111 sur 143
Recettes faites : 80
Recettes restantes : 32
Livre : Good Mood Food par Donal Skehan, blogue cuisine tenu
par l'auteur : http://www.donalskehan.com/ (Vous
pouvez entre autre y trouver certaines recettes de ses livres... peut-être même celles que je présenterai ici, mais que je ne vous détaillerai pas compte tenu des droits d'auteur.
Plus d'explications sur le projet ici : http://impulsivemontrealaise.blogspot.ca/2013/08/donal-et-moi-deuxieme-billet.html

Ma foi, c'est fou comme le temps passe. Ai-je réellement commencé ce défi en août ? J'ai l'impression que c'était hier. En même temps, à l'aube de décembre, avec 32 recettes restantes, je commence à ressentir une certaine urgence. À voir que le temps passe et passe dangereusement avec ça ! Je pensais à Julie Powell, ses 524 recettes en un an.... et je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle est complètement dingue. Juste là, 112 recettes en 143 jours, j'ai l'impression d'en avoir plein les bras ! Et le congélo ! En tout cas, je vais devoir mettre les bouchées doubles (!) pour ce dernier mois.


Encore cette fois-ci, de belles découvertes. Le bulgur, entre autre. Avec lequel je n'avais jamais cuisiné et avec lequel je n'aurais peut-être jamais cuisiné sinon. Mais là, définitivement, ça va prendre une belle place dans mon armoire. Un grain facile à cuire et à la texture très intéressante. L'aubergine aussi. Rôtie au four. Pour la première fois, je peux dire que j'ai aimé l'aubergine. Adoré même.

Je travaille aussi sur mes cuissons. C'est fou comme j'ai passé mes premières années de cuisinière à toujours trop cuire mes viandes et mes poissons. Et ma foi, ça fait une différence très intéressante sur le goût !! Je suis d'ailleurs surprise de voir que je ne déteste pas certaines choses qui m'auraient fait peur avant. Entre autre, un thon rosé. Faut dire qu'avant, pour moi, le thon était synonyme de canne. Uniquement.

J'ai aussi fait du pain pour la première fois. Bon, pas un typique du commerce, mais quand même intéressant. J'ai encore du travail à faire pour ce qui est des recettes avec de la levure, mais somme toute, pour mes deux premières fois, je m'en suis tirée honorablement.

Mes deux constats de la dernière fois sont encore bien présents. Ça coûte cher et ça remplit à vraiment à craquer un congélo un défi de ce genre. Ça demande aussi une bonne dose de temps. Mais c'est un temps que j'aime bien. Parfois, la cuisine pour moi, c'est comme la course. Je rentre dans un autre espace, je suis ailleurs et je suis bien.

Sinon, je dois ronger mon frein sur mes autres livres de cuisine. Et tous mes magazines. Je m'appelle Impulsive et je suis accro aux livres de cuisine. (J'entends même la réponse : Bonjour Impulsive !). Le pire, c'est que je continue de m'en acheter encore et encore. D'ailleurs, j'ai reçu le tout dernier livre de ce cher Donal par la poste tout récemment. J'ai déjà hâte d'essayer certaines recettes. Et j'ai aussi hâte de re-feuilleter ses deux autres livres que j'ai aussi.

Aaaah ! Photo de crêpe ici. Et bien, va falloir que je me pratique ! J'avais une crêpe à mottons. Mais le goût était quand même correct. Et la sauce, la sauce..... Miam, miam ! Caramel, pomme. Ça se mange à la cuillère !

Ce que je fais en fin de semaine, demandez-vous ?? Ma foi, je cuisine ma vie !!!

Recettes faites :
- Basic tomato sauce
- Apple, carrot, Ginger & cinnamon juice
- Mango, banana, & blueberry smoothie
- Orange, mint & lemon balm
- Zingy fruit salad
- Irish Brown yeast bread
- Simple tuna niçoise
- Mediterranean roast vegetables with bulgur wheat
- Sesame chicken satay sewers
- My favorite couscous
- Spicy chicken & cucumber salad
- Summer salsa salad
- Tahini noodle toss
- Steaks in chimichurri
- Goat cheese and broccoli pasta
- Bulgur wheat, chicken, rocket & parsley salad
- Lime & mint mojito chicken
- Mixed vegetables parmigiano
- Asian rice rolls
- Spiced sweet potato & squash soup
- Turkey & kidney bean chili
- Spicy sweet potato chips
- Broccoli, feta & cherry tomato salad
- Grilled pineapple skewers with caramelised mint sugar
- Pancakes with caramel apple sauce
- Lemon & poppy seed cake

vendredi 22 novembre 2013

La force du mental

Hier soir, je suis allée courir. Je dois avouer que je suis plutôt contente de moi question course pour le mois d'octobre et de novembre d'ailleurs. Motivation à sortir basse, très, très basse. Mais une fois partie... De belles distances, de belles courses, une vitesse de tortue (on ne peut pas tout avoir) et beaucoup de bien. 
 
C'est bizarre parce que le corps a bien de la misère à suivre ces temps-ci lorsqu'il s'agit de bouger. Alors, je bouge mon mental. Ou plutôt, je me sers de mon mental pour bouger. Du genre j'oublie que mon genou droit est vraiment en criss contre moi et je continue à courir quand même. En me concentrant sur ceux qui ne peuvent  courir. Ou sur ceux qui courent des distances de fou dans des conditions extrêmes. Ou les petits enfants malades, c'est toujours un bon vendeur les petits enfants malades, en me disant qu'eux se battent pour beaucoup plus que pour le prochain, vain, kilomètre de course. Oh ! je ne vous dirai pas que j'ai fait un marathon, loin de là. Mais j'ai battu mon genou droit. Ou ma fatigue. Ou ma vitesse qui refuse de redevenir ce qu'elle est à peu près toujours habituellement et s'acharne à me faire suer ! Mais voyez-vous, entre tout donner sur du plus court, ou donner plus réparti sur du long, je découvre que j'aime bien le un peu plus long. 
 
Et je vous rassure, bien que je batte sauvagement mon genou droit, le surlendemain d'une sortie, il est déjà moins frustré. 
 
Mais là, je crois que j'ai bien envie de rattacher mes souliers jusqu'à 2014. Les températures se font fraîches quand je pars vers 18h30 le soir. Et ça sent la neige tranquillement. Ça sent Noël. Ça sent que je pense qu'un peu de yoga, bien au chaud dans mon salon, me ferait du bien. Ça sent qu'il va falloir que je me serve encore de la force de mon mental... Tsé la mental toughness ! 

mercredi 20 novembre 2013

Qu'est-ce que je veux ?

Ces temps-ci, je suis souvent hantée par la même question. Qu'est-ce que je veux dans la vie ? Et voyez-vous, c'est la page blanche. Complète et totale. Je ne sais plus rien de ce que je veux. En fait, je crois que je ne veux plus rien. Du tout. Je n'ai plus d'élans, d'emportements, de désirs... Je suis morne.

Si je ne me trompe pas, je crois que selon la philosophie bouddhiste, le désir est souffrance. C'est de là que viennent nos souffrances. Sans désir, on ne souffre plus. Selon mon humble philosophie, si on ne désire plus, c'est qu'on est mort. Je suis une vivante morte.

Le désir, c'est ce qui fait qu'on se lève le matin, qu'on se bat le jour, qu'on célèbre la nuit. C'est ce qui nous allume, nous éclaire, nous pousse sans cesse plus loin. Je n'ai plus ça. En fait, je me demande l'utilité de vouloir. Car le vouloir est sans fin. Et quand on a une chose, on ne pense qu'à la prochaine. Celle que nous n'avons pas encore. Et le bonheur, on ne l'atteint jamais réellement. Serais-je plus heureuse en amoureuse ? À l'aise financièrement ? Dans un autre emploi ? J'ai l'impression que tout ça est du vide. Qu'y aspirer ne donnera rien de plus. Que je resterai avec ce que j'ai en moi qui me dévore.

Et honnêtement, douloureusement, je ne sais plus ce que je veux. Je me sens plus pantin qu'humaine, je me sens plus robot et métal que chair, je me sens plus cerveau que battements de coeur.

J'ai perdu mon sac de rêves. Ou l'ai abandonné quelque part sur la route. J'ai un ordinateur au fond de moi. Je suis le pilote automatique de ma vie.

lundi 11 novembre 2013

Mission de vie

Un jour, y'a Kim qui m'a lancé candidement comme commentaire à un de mes textes  : Peut-être que c'est possible de s'accomplir autrement que professionnellement, non?

Oui ?

Non ?

Je me pose encore la question. Certainement je dirais. Dans un sens du moins. Mais vraiment ? Le boulot, c'est là où on passe la majorité de son temps. Ensuite, on dort. Et il y a le reste. Les autres moments bien éphémères et trop courts qui restent.

Vous le savez, si vous me lisez depuis un certain temps, je me questionne souvent sur mon emploi. Je ne le déteste pas. Mais je n'en suis pas vraiment satisfaite. De là, à dire que je serais satisfaite ailleurs... C'est un pas trop grand que je ne franchirai pas.

En fait, je crois que j'aimerais mieux ne pas travailler. Du tout. Mais je ne peux pas. J'ai un compte (en banque) et des comptes (à payer) qui font que je dois m'enchaîner jour après jour. Abandonner mon temps et ma vie pour de l'argent.

Je n'ai pas envie de réussir dans la vie. Je n'ai pas l'âme d'une carriériste. Je voudrais juste réussir ma vie. Mais par quoi ça passe réussir ma vie si je ne considère pas vraiment que la carrière puisse y participer pour moi ?

On parle parfois de ce qu'on ferait si on gagnait beaucoup d'argent d'un coup. Souvent, je suis la seule qui dit que moi, c'est fini, je ne travaillerais plus. Tous les autres éventuellement retourneraient. Ou prendraient un emploi temps partiel. Du moins, ils le disent.

Pas que je ne ferais rien. Mais rien qui m'oblige à faire une chose spécifique, à un moment spécifique pour de l'argent. Ok, peut-être que je plongerais dans une spirale de ne rien faire et me laisser vivre mollement sans rien devenir ni être. Surtout au début. Mais je crois plutôt que je pourrais devenir...

Je pourrais écrire. Donner de mon temps. Essayer d'aider. Faire ma différence sur la planète. Je pourrais être. Je pourrais davantage vivre et moins subir. Et ça, ça vaut tout.  J'envie les gens qui ont trouvé "leur mission"... Je cherche encore. Et qui sait si ma mission n'est pas un boulot !? Finalement, c'est une réflexion en cercle que je viens de faire...

mardi 5 novembre 2013

Étourdie des autres

Des fois, j'en ai tellement, tellement marre.

En ce moment, je ne voudrais qu'aller m'exiler sur une île déserte. Et ne plus jamais voir personne. DE MA VIE.

Je suis épuisée des autres. Ils sont plus que je ne peux gérer. Je déteste leurs humeurs, leurs méchancetés, leur manque de politesse et de civisme élémentaire. Oh ! bien sûr, j'ai aussi mes humeurs, mes méchancetés, mes manque de politesse et de civisme élémentaire... Je ne suis pas parfaite. Loin s'en faut.

Je n'en peux juste plus de gérer tout ça. L'humain, l'autre, c'est trop. Je n'ai plus envie de parler à personne, de voir personne, de vivre en société. Je suis bien seule. Si la solitude pèse parfois, rien n'est plus lourd que la mésentente, les disputes petites ou grandes, la lourdeur des autres.

J'en ai juste marre. Je voudrais faire autrement. Mais moi, l'humain, je ne l'ai pas. Certains se font aimer de tous, attirent comme des aimants, s'entendent bien à la ronde. Je ne suis pas de celle-là. J'aime les autres, mais je n'en peux plus d'eux. Je ne sais pas m'y prendre.

Je voudrais mon île, ma planète, ma caverne. Je voudrais les bois, la cabane, le silence. Je ne veux même pas bien m'entendre. Je veux juste la paix. Tout tourne trop. C'en est épuisant. Cette vie, cette société qui n'arrête jamais... Entrer dans les bois et n'en plus sortir. Cette vie, elle me perd.

dimanche 3 novembre 2013

Retour de la Christmas suckeuse

C'est officiel, je suis une Christmas suckeuse !

Ça m'a pris l'an dernier. Ça recommence cette année.

Mes décos de Noweeell sont sorties et installées (aujourd'hui... j'ai quand même attendu novembre...). Fait déjà 3 films de Noël que j'écoute dans les dernières semaines. J'ai souri comme une folle le lendemain de l'Halloween quand j'ai vu des décos et tout le tralala dans les boutiques.

On dirait que je suis possédée. 

Mais qu'est-ce qui se passe avec moi ?

En fait, je crois que j'ai besoin de magie... Juste tellement besoin de magie...