samedi 23 février 2013

Silence. Mots.

Je vous vois venir chaque jour. Vous repartez bredouille. Vous suivez mon silence attentivement.

J'essaie de marcher régulièrement. J'ai besoin d'air. De temps. De réflexion.

Je vous écris de longs textes dans ma tête pendant que je marche. Puis, rien quand je reviens. Je parle comme si je m'adressais à quelqu'un. C'est toujours plus clair quand on doit expliquer ou dire à quelqu'un d'autre. Du moins, pour soi. Car on ne contrôle jamais comment l'autre reçoit.

Je marche et je pense.

Désolée de vous laisser un peu bredouille. Même si je sais que vous comprenez.

Je reste là. Je vous lis. Même si je parle peu.

lundi 11 février 2013

Quelques mots...

La semaine dernière, j'ai écrit un texte. Que je comptais publier ici. Puis est arrivé la cause de mon non billet. Mon billet silencieux. Le texte précédent, que je vous glisse quand même ici, me semble moins adéquat. Et un peu aussi. Il parle de moi. De vous. Des relations sur la blogosphère. Je vous l'offre pourtant.

Je crois que je suis trop sensible. Et ça s'applique aussi à la blogosphère. Oh ! je parie qu'on me répondra que ce n'est que du virtuel. Mais voyez-vous, j'existe moi derrière l'écran. Vous existez, vous, derrière vos écrans. Ce n'est pas virtuel. Ou si. Mais c'est du virtuel humain.

Ça fait environ 3 ans et demi que je suis L'impulsive montréalaise. C'est long 3 ans et demi. J'en ai vu de l'eau couler sous les ponts. Des gens qui sont partis et n'ont plus jamais donné de nouvelles. Des disparus. D'autres qui sont allés faire un tour, puis sont revenus en silence, peut-être parce qu'ils ne voulaient plus que je fasse un tour par chez eux. D'autres qui ont mal interprété un commentaire que j'ai fait. Ou moi qui ai mal compris ce qu'on me disait. Des gens que j'ai rencontrés. Parfois une seule fois, parfois deux ou trois fois et qui ont disparus ensuite. D'autres à qui j'ai jasé pas mal sur les internets ou sur les courriels et dont je ne sais plus rien ou presque. D'autres qui donnent des nouvelles de temps en temps. D'autres que j'aimerais rencontrer peut-être. Des âmes semblables dans un monde où on se sent parfois si à part. Des gens qui ne semblent pas aimer ma présence. Que je lis en silence parce que j'aime les lire, mais que je n'aime pas être ignorée. D'ailleurs, je lis énormément en silence. On n'a pas toujours quelque chose à dire. Ou parfois, c'est juste qu'on ne sait pas comment le dire. Alors on ne dit rien. Il y a eu des fidèles bruyants qui disparaissent. Des fidèles silencieux qui restent, mais dont on ne sait rien. Des petites mises au point. Des gens irrespectueux. Des malaises. Des beaux échanges. D'autres qui font réfléchir. J'en ai eu des visites ! J'en ai perdues. J'en ai retrouvées. J'en ai gâchées peut-être. Qu'en sais-je ? Quand on a un blogue, on sait beaucoup sur nous. Moins sur les autres. Pourtant, c'est parfois ce qui fait que je reste. Ces fameux autres. Vous, en l'occurence. Je me mets le doigt dans l'oeil, c'est clair. Mais moi, ici, je trouve qu'on est un peu amis. Je m'attache à des gens. Que je ne connais pas en vrai certes. Mais que je connais peut-être plus que d'autres personnes qui connaissent ces gens-là en vrai.

Je suis une naive. Un peu idiote peut-être. Ici, rien, personne n'est irremplaçable. Un billet de plus de 24h n'est plus d'actualité. C'est un média rapide et froid si on le regarde de l'extérieur. C'est un média. Rien d'autre ?

Je ne suis pas ici pour rencontrer des gens. Ni pour me faire des amis. Ni pour être aimée. Peut-être un peu pour être lue maintenant. Je dis maintenant, car ce blogue, c'est venu spontanément. Pour écrire. Pour faire mon petit point dans le ciel si grand. Pas nécessairement pour être lue. Mais maintenant, j'aime mes lecteurs, j'aime être lue et commentée. J'aime, car j'aime l'échange. Le côté vivant de tout ça. Et pourtant, quand on parle du côté vivant de la blogosphère, on dit bien souvent que ce n'est que du virtuel. Comment se fait-il alors que je ressente parfois de petites émotions ici et là ? Ah ! oui, je suis trop sensible...


Sinon, vous vous demandez sûrement les causes. Les effets. Vous vous inquiétez un peu je crois. Du moins, c'est ce que semblait dire Papa poule (autre Bob) et Maman Poule (Julie). Mes chers. J'ai peu de mots. Il s'est passé des choses désagréables. Et ça a créé et/ou réveillé de mauvaises émotions en moi. Comment je vais actuellement ? Peut-être une image de comment je me sens... Je me sens comme un chaton qui s'est fait frappé. Qui tremble sur le bas côté de la route. Et là, je ce petit chaton dans mes mains. Et j'essaie de le réconforter et de le soigner un peu.

jeudi 7 février 2013

mercredi 6 février 2013

L'infini des possibilités

Il m'arrive de croire que tout est possible. Ça dure un souffle, un instant, une volatile seconde. Ça m'enfle le coeur. Ça vient de je ne sais quoi pour repartir vers je ne sais où. C'est fugace. C'est l'histoire d'un battement. Comme si un grand voile se soulevait et que je pouvais enfin voir derrière. Et croyez-moi, derrière, c'est beau.

Je n'arrive pas à agripper ce moment. À mettre la main dessus. Mais reste en moi une petite brûlure. Minuscule. Quelque part entre le coeur et la tête. Entre les tripes et les veines. La beauté, c'est plus grand que ce que l'on s'imagine. Ça foudroie tout. L'immense beauté des possibilités. De la route ouverte. De la voie qui brise le vent.

C'est petit. Tout petit un instant comme ça. Pouvoir jeter un oeil sur la scène alors qu'on se pensait vouée aux coulisses. Voir la lumière quand on trouve le tunnel bien long. Apercevoir l'éclair qui fend le ciel.

J'aimerais savoir comment. Je sais que. Mais j'ignore comment. J'ai vu l'apothéose. J'ai vu l'ultime. Je n'ai pas encore les mains capables de l'attraper. Je ne peux que tendre les bras. Les ouvrir désespérément.

Il m'arrive de savoir que tellement de choses sont possibles. Ça arrive, ça repart. Ça ne dure jamais longtemps. Mais ça perdure toujours.

lundi 4 février 2013

Oubli

Oooooh ! je m'aperçois que j'ai complètement oublié de vous dire.

Mon prochain voyage... Je vous avais laissé sur un suspense.

C'est fait depuis environ une dizaine de jours.

Septembre.

Une semaine.

Prague.

:)

samedi 2 février 2013

Simplicité

Je viens de passer 2h40 en presque état d'apesanteur.

Je n'ai rien fait d'extraordinaire. En fait, je n'ai qu'envahi ma cuisine.

Et j'ai cuisiné.

Je mets de la musique, tout traîne un peu partout, je fais la vaisselle à mesure, je chante, je coupe, je cuis, je brasse, je mesure, je mélange, je goûte.

Je ne pense à rien; je cuisine. Tout simplement.

Comme si la vie s'arrêtait. J'ai chaud. Je m'active. Je n'arrête pas une seconde. Je cuisine. Et je suis bien.

La vie, c'est tout simple parfois.