vendredi 31 décembre 2010

2011 est presque là

C'est officiel. Nous sommes dans le dernier jour de 2010.

Et bien, je ne suis pas fâchée. Je n'ai pas détesté 2010. Au contraire. Ça a été une année de certaines réussites, de feux d'artifices, de couleurs parfois jolies, parfois moins, de beaux moments, de calme, d'apprentissages... Ça a été une belle année sous bien des points.

Mais voilà, 2011 est à nos portes et cogne très fort. Et j'ai hâte. Bien hâte de voir ce que cette année-là va me réserver.

Je l'ai dit hier, je commence 2011 en vacances. Et bien, j'en profiterai pour réfléchir, pour penser à ce que je veux vraiment, pour prendre soin de moi. J'en profiterai pour partir 2011 du meilleur pas possible !

Oui, je sais pas pour vous. Mais j'ai hâte à 2011. Et puisque je parle de cette nouvelle année, j'en profite pour vous offrir mes voeux. Mes meilleurs voeux. J'espère que 2011 sera pour chacun de vous une année absolument merveilleuse. Je vous souhaite la santé, qui est l'essentiel, et pour le reste, ce que vous voulez au plus profond de votre coeur.

Bon, il est encore un peu tôt... mais je vous promets qu'aujourd'hui, je lèverai un verre à vous tous.

BONNE ANNÉE MES CHERS LECTEURS !!!!!! :) xx

jeudi 30 décembre 2010

Waaahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

En vacances pour 12 jours. Un coup de tête.

C'est ce que j'avais à dire !

mardi 28 décembre 2010

Les détails de la vie

C'est un détail. Un tout petit détail.

Y'a Wall-E qui joue à la télé. Si le petit gars d'un couple d'amis était ici, il arrêterait pas de surnommer Eve, le robot dont Wall-E est amoureux, la p'tite poulette. Un petit gars genre de 3-4 ans qui dit p'tite poulette, c'est mignon.

C'est un tout p'tit détail. Mais c'est comme ça qu'on s'aperçoit que les gens nous manquent. Ceux qui sont déménagés loin, très loin. Même si ça fait presque deux ans de ça.

C'est fou comme des petits détails peuvent nous revenir en mémoire. De toutes petites choses. De celles qui font la vie. Je donne un exemple, mais des exemples en fait, il y en a plein. Et plus on vieillit, plus on accumule de ces petites choses. Certaines partent, d'autres resteront longtemps.

Au fond, je suis une somme de petites choses. La vie, c'est bien peu et c'est tout à la fois. Chaque détail compte.

Fatigue accumulée

Je suis fatiguée. J'essaie de me reposer. Mais je suis fatiguée. Lasse même. De corps au moins. Le corps qui ne suit plus. L'esprit aussi. Qui ne veut pas se concentrer trop. Ne veut pas forcer.

Pas que j'aie eu un Noël épuisant. Non, tout a bien été. Ce n'était pas trop chargé. Je pensais que ça me ferait du bien. Ça en a fait. Mais pas à l'énergie, on dirait.

Et là, un peu de boulot. Avant d'avoir de nouveau quelques jours de congé.

Oui, je suis fatiguée. J'ai plein d'idées de bons textes. Plein de choses que je veux faire dans mon appartement. Je n'y arrive pas.

Parfois, je suppose, tout ce qu'on peut faire, c'est tenter de se reposer et attendre que l'énergie revienne.

lundi 27 décembre 2010

La magie de Noël

Période de l'année oblige, tout le monde parle du temps des fêtes, de Noël, de la famille.... Ici et ailleurs. Par écrit, de vive voix, n'importe où.

J'aime Noël. J'aime la magie, les esprits festifs, les cadeaux, les bonnes bouffes, les bons moments avec les proches.

Pourtant, quand j'entends tous ces gens qui parlent, ça me déçoit. Oh ! bien sûr, mon Noël n'est pas nécessairement parfait. Mais je crois que ce sont nous-mêmes qui le faisons, notre Noël. Tout ce que j'entends, ce sont les gens qui ne parlent plus à leur famille (j'ai vu des tas de trucs à ce sujet, c'est fou), des gens qui voient ça comme une obligation, qui trouvent ça pénible, des histoires tristes... C'est dommage. Et après ça, on ouvre la télévision le lendemain, c'est le bulletin de nouvelles et y'a des gens qui entrent en courant dans un magasin, en se bousculant, d'autres qui attendent des heures pour entrer dans l'autre boutique, des gens qui font la file à la caisse.

Après ça, on se demande pourquoi Noël a mauvaise presse. Pourquoi Noël n'est pas aimé, est considéré comme une fête commerciale. Pourquoi le monde chiale en décembre. Pourquoi certains se sauvent à l'étranger. C'est presque rendu honteux d'aimer Noël.

Ben moi, je l'aime. Rien n'est jamais parfait. Mais j'aime Noël. Et je trouve qu'au lieu de se concentrer sur tout ce qui ne va pas, au lieu de se fuir, on devrait essayer de raviver la petite étincelle de magie qu'il peut y avoir dans cette fête. Cette étincelle que bien des enfants vivent encore. Je sais que j'ai l'air de juger un peu. Ce n'est pas le but. Disons que c'est à chacun de faire sa propre réflexion. Parce que Noël, ça revient chaque année. Alors autant l'aimer. Non ?

dimanche 26 décembre 2010

Un peu de neige et de Noël

Il y a une petite neige qui tombe doucement sur la ville. Celle où je suis. Celle de mon enfance. Tout est calme. Que des bruits de fond de maison et celui de mes doigts sur le clavier.

C'est officiel. Noël est terminé.

J'aurais mille choses à vous dire. Mais....non.

Étrangement, mes pensées vont dans tous les sens. Mais calmement. Comme cet endroit. Plus tard aujourd'hui, je retourne à Montréal. Mon chat m'attend sûrement avec impatience. Il était trop mignon le matin du 24 quand je lui ai enfilé un collier rouge et blanc avec des grelots. Je crois que je lui remettrai un peu lorsque j'arriverai. Pour entendre les grelots festifs dans mon appartement.

J'ai plusieurs trucs à vous écrire. Mais je le ferai plus tard. Là, il est trop tôt, il est trop calme. Alors je vous murmure plutôt.

C'est fou comme le temps passe vite... Je viens d'avoir 30 ans. 2011 arrive. Et oui, c'est officiel, Noël est terminé. Et la neige continue à tomber tout doucement.

vendredi 24 décembre 2010

Je manque un peu de temps

pour me mettre à jour sur vos commentaires sur mon blogue...

MAIS. Fallait que je prenne un deux minutes pour vous souhaiter un magnifique, merveilleux et superbe Noël ! Qu'il soit rempli d'amour, de joie, de bons moments... et de quelques beaux cadeaux à donner et recevoir. Ben quoi, j'aime ça les cadeaux ! ;)

Profitez-en pour vous reposer (un peu) et vous aimer (beaucoup) !

J'vous aime mes chéris ! Joyeux Noël !!!!!!! :)

mercredi 22 décembre 2010

Un voyage en métro‏

Parfois, je me dis que je dois avoir l'air un peu freak dans le métro. Je fais quelque chose de totalement impardonnable. Ou presque. Je regarde les gens. En fait, scrute serait plus exact. Je les regarde avec attention. Leurs visages, leurs expressions, leur fatigue, le poids qu'ils ont sur leurs épaules, leurs joies... Je suis fascinée. Personne ne se regarde presque. Tous ses inconnus qui vont quelque part. Qui voyagent ensemble. Mais le métro a ses règles. Que je n'aime pas toujours suivre. Alors, je suis là, freak, et j'ouvre grand les yeux.

Hier matin surtout, je n'arrêtais pas. J'ai fait quelque chose ce matin-là. Un geste complètement spontané. Mais banal. Si banal. Sauf que j'étais contente de l'avoir fait. Peu importe qu'était ce geste, mais j'étais contente. Je me sentais plus vivante à cause de ça. Plus en lien avec les gens qui m'entouraient. Il en faut parfois bien peu. Alors j'aurais eu envie de plus d'humanité. Un peu de chaleur dans ces regards vides qui étaient près de moi.

Il y avait ce gars aussi. Je l'ai vu entrer. Blême. Beau, mais. Il s'est assis sur un banc près de moi. Il avait un poids sur les épaules. Invisible, mais que je voyais quand même. Il dégageait ce poids, une fatigue, une lassitude.

Parfois, je me demande. Je me demande ce que les gens, ces inconnus que je croise tous les jours, perçoivent de moi. Ce que je leur dégage dans ces quelques moments où nous voyageons ensemble.

mardi 21 décembre 2010

Hibernation blogosphérique‏

Il y a un truc infaillible pour savoir en regardant la blogosphère que les vacances des fêtes ont commencées.

Ça se paralyse. Ça devient tristounet. Les gens écrivent moins, lisent moins, commentent moins, partent pour un bout.

La blogosphère hiberne. Ou presque.

Sad.

La tête qui surchauffe

Ces temps-ci, la tête ne m'arrête jamais. Aucun repos. C'est souvent comme ça au mois de décembre. Avec ma fête et la nouvelle année qui arrive, je deviens toujours très introspective. D'ailleurs, je crois que je vous l'ai dit. Je me répète. Ça doit être l'âge. Héhé !

Toujours est-il que ça n'arrête pas. Je pense à tout, à rien, ça va de tous bords, tous côtés. Mon plus grand défi, c'est de me lever le matin. J'aime être endormie. Engourdie par le sommeil. Je suis fatiguée.

Ça vous fait cet effet, vous, une nouvelle année qui approche ? La tête qui n'arrête pas ?

Mes pensées, je ne pourrais pas vous les résumer. Il y en a trop. Mais je pense entre autre à ce que je veux, à ce que j'attends de la vie. À ce que je choisirais si on me demandait ce qui compte le plus pour moi en ce moment précis. Des choses que je voudrais réaliser, avoir ou accomplir. Il y en a trois. L'important n'est pas que je vous dise ce que c'est. Mais plutôt de vous dire que c'est idiot. Je peux identifier ces trois choses-là et je ne fais presque rien pour aller vers. Pourtant, pour chaque but, j'ai une action concrète qui me permettrait de faire un bon premier pas. Mais je ne le fais pas. Qu'est-ce qui explique ça ? Ça vous arrive, vous ? Ce serait quoi ? De la paresse ? De l'auto-sabotage ?

2011 approche. Je viens d'avoir 30 ans. Il serait temps que je fonce !

lundi 20 décembre 2010

Question existentielle

Me semble que j'aimerais bien avoir un homme dans mon appartement ce soir.

Ça se dit tu ça ?

Les joies de l'écriture‏

Faut que je vous le dise. Je suis excitée comme une petite puce.

Avant-hier, je regardais tristement le début de mon deuxième manuscrit qui prend beaucoup trop la poussière depuis un bon moment. Pas que ça ne me tente plus d'écrire cette histoire. Au contraire. Mais il me semble que je cours toujours de tous bords, tous côtés depuis quelques semaines. Je manque de temps. Ou disons que je mets mon temps ailleurs que dans l'écriture.

Sauf que. Mais. Tsé. Un moment donné, ça va faire. Sauf que je me demande si mon deuxième manuscrit ne va pas attendre encore un peu... Je l'avais sorti. Je l'ai relu. Mais là, j'ai fait un rêve. Un rêve vraiment précis. Avec un personnage, son métier, un endroit, un autre personnage. Et je suis "tombée en amour" avec ce premier personnage. Je le vois évoluer. Je n'arrête pas de penser à ses motivations, ses envies, sa personnalité profonde, ses façades. Et je l'adore. Et j'ai envie de l'écrire. Quelque chose de très différent de ce que j'écris habituellement. Du moins, différent des sujets abordés dans mes deux premiers manuscrits. Quelque chose de plus léger. Différent aussi au niveau du style d'écriture.

Et je sais que je suis faite. Tsé, comme dans faite à l'os. Pourquoi je le sais ? J'ai eu le déclic et je me pose des questions. Deux choses qui ne trompent pas. Le déclic, je l'ai eu deux fois avant. J'ai écrit mon premier manuscrit suite à ça. Et commencé le deuxième, qui est en cours, suite aussi à un déclic. Les questions ? Et bien, voyez-vous, la vérité, c'est que je ne sais jamais vraiment où je m'en vais en commençant à écrire. Je sais certaines choses. Mais ensuite, les questions embarquent. C'est quoi son projet personnel ? Pourquoi est-elle arrivée là ? Pourquoi agit-il ainsi ? Parfois aussi, j'ai un nom. Juste ça. Et je me demande c'est qui ce nom. Parce que je sais que ça deviendra un personnage.

Alors, voilà, la vérité, c'est que depuis que j'ai rêvé, depuis que je me suis tenue ensommeillée à 4h00 du matin devant ma feuille le temps de noter mes infos pour les retenir, et bien, je me pose des tas de questions. Et je l'aime mon personnage. Chiant devant, adorable derrière. J'ai hâte que l'histoire soit prête à commencer à s'écrire...

dimanche 19 décembre 2010

Ma fête

Ceux qui ont oublié de me lire le 17 décembre, et bien, c'était ma fête. 17 décembre. 30 ans.

Faut bien que je vous fasse un petit rapport de ma journée. Héhé ! J'ai envie de vous jaser ce soir.

Donc donc. Comment était ce fameux 17 décembre ? Assez calme dans la journée, j'avoue. Grasse matinée fortement appréciée. Petit lever tranquille et je me suis fait un déj de fête. Après, j'ai fait un mix d'alcool pour l'apéro chez moi le soir. Du coup, je me devais de tester la qualité. Of course !

Heure du premier drink : 12h30. Quoi ?! Comme quelqu'un m'a déjà dit, ça devait ben être l'heure de l'apéro quelque part dans le monde. Et je vous rassure, j'ai bu assez tranquillement pour ne pas souffrir.

Ensuite, le soir, on venait me rejoindre chez moi pour un apéro comme je disais. Comprendre que j'ai mis des verres dans les mains de mes amis et que je les remplissais ben vite. Je suis une bonne maîtresse de maison pour ça. Ensuite, ouvert le mousseux rosé ! Tsé, des bulles, ça s'impose toujours quand on célèbre.

La soirée s'est continuée dans un resto au centre-ville. Grosse bouffe, encore de l'alcool, ben des niaiseries, des photos, des rires, une belle conversation.

Ensuite, on s'est séparés. La maison pour certaines, le bar pour moi et d'autres. On est allés danser. Oui, oui. Ooooh ! J'adore vraiment danser. C'est fou comme il m'arrive de l'oublier quand ça fait longtemps. En fait, ce que j'aime moins maintenant que je vieillis, c'est l'ambiance parfois douteuse des bars ou certains types de clients. Je pense aux piliers de bars, au loser qui drague tout ce qui bouge, au couple qui se sent obligé de se frencher à pleine bouche (amygdales même) sur la piste de danse... Je sais pas.... mais parfois, ça me décourage un peu. Mais bon, quand on fait abstraction de ça... Moi, je cours sur la piste de danse et n'en sort pas avant de quitter le bar. D'ailleurs, depuis que je fais du jogging, c'est difficile de m'épuiser juste à danser ! Finalement, on est restés peut-être une heure. Mes invités étaient fatigués. Et pas rentrés chez eux non plus. Certains habitent loin.

Donc on est partis. Pas sans qu'un très mignon jeune homme m'ait fait un sourire fort charmant à la sortie ! Pouvait pas arriver avant lui ? Ou me courir après pour me supplier de rester ? Après, on a marché pendant peut-être un bon 30 minutes dehors en jasant et en profitant de la superbe nuit. Et pour moi, en prenant des tas de photos parce que l'appareil me sautait dans les mains tout seul.



Ensuite, on a pris le bus de nuit pour revenir chez moi et tous se séparés.

Peut-être rien pour décoiffer tout ça. Mais j'ai bien aimé. Et je me suis vraiment fait plaisir. C'est c'qui faut et qui compte ça l'air !

vendredi 17 décembre 2010

17 décembre

Il y a environ une heure, lorsque minuit a sonné le 17 décembre, j'étais sur l'autoroute. J'ai même eu droit à du gros traffic il y a de ça environ une quarantaine de minutes.

Ça s'est fait comme ça. Sur la route. En chemin. Au propre comme au figuré.

Mon anniversaire est arrivé. La journée de mes 30 ans.

Ma fête.

En ce 17 décembre.

mercredi 15 décembre 2010

La lumière du monde

Elles se regardent et savent qu'elles seraient moins seules à deux, mais ni l'une ni l'autre ne sait à quoi ça ressemble, un lien.      

Extrait de Je voudrais qu'on m'efface,
Anaïs Barbeau-Lavalette

Ce matin, j'ai failli pleurer dans le métro. En lisant ce livre, celui où j'ai pris cet extrait. Et c'est cette exacte phrase qui a failli me faire éclater. Il y a des livres comme ça, qui vous donne un coup de poing dans le ventre.

Lieu : Hochelaga, quartier de Montréal.

Ce n'est pas un livre parfait. Il plaira à certains, pas à d'autres. Moi, je l'ai eu dans la gueule. Je n'ai pas eu cette enfance-là. Enfance de misère, mère prostituée, père alcoolique, pas assez de bouffe sur la table... Mais quelque part dans mes tripes, j'ai reconnu un morceau de l'enfant que j'étais. Ça fait réfléchir un livre comme celui-là. Surtout quand on est dans une période de réflexion sur sa vie. Comme je le suis chaque année dans les environs de ma fête et de la nouvelle année. Je me demande. Ai-je fait assez de ce que la vie m'a donnée ? Parce qu'au bout du compte, la vie m'a donnée bien des choses si je me compare à ces kids d'Hochelag' dans le livre. Un livre de fiction, oui. Mais y a-t-il plus réel que la fiction au fond ? Ces kids, on les suit pendant quelques pas. On les voit aller et vivoter. Puis, ça se termine. Sur une note de violon. Rien de plus.

Ce soir, j'ai le coeur en petits morceaux. Je ne suis pas désespérée. Mais j'ai ça dans le ventre. Un ça non identifiable. Des émotions qui viennent à rien. J'aimerais faire quelque chose. J'aimerais pouvoir. Je peux probablement. Je suis jeune, je devrais chercher ma volonté. Mais parfois, la volonté, quand on part avec un ou deux bleus sur le coeur, on la cherche longtemps. On la perd de vue, même. Pis en même temps, la volonté, on en a plein les dents pis la gueule. Tempérament de battant(e).

Dans ce livre-là, y'a la misère. Mais y'a la beauté aussi. Et la lumière. Parce que la misère, quand on fouille ben gros, ça fait sortir la lumière du monde.

mardi 14 décembre 2010

Entendu au travail (encore)

Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas mis une petite citation hors contexte. Donc.

''T'as envie que jme frotte hein, t'as envie que jme frotte, t'aimerais trop ça... ''

lundi 13 décembre 2010

Angoisses existentielles nocturnes‏

Parfois, il arrive qu'on se réveille à 4h du matin et qu'on soit incapable de se rendormir. Parfois, il arrive qu'on angoisse parce qu'on est réveillé la nuit.

Si ça m'est arrivé la nuit dernière ? Euhhh... oui.

Un peu de ma nuit pour vous :

Parfois, je suis tannée en criss de m'en faire avec des niaiseries. Je regarde autour de moi, je vois la misère, je vois des problèmes sérieux, du gros trouble... pis je m'en fais avec des niaiseries. Oh ! je veux pas dire que le fait que je me sente moins bien ne compte pas. Chaque raison qui fait qu'on se sent moins bien compte. C'est quelque chose chose qu'on devrait travailler, essayer d'améliorer. Mais des fois, je trouve que j'angoisse pour rien. Et ça me fait chier. Qu'est-ce qui fait que j'ai ces gènes-là d'angoisse, de doutes, de peurs ? Qu'est-ce qui fait que les autres les ont moins ? Parce qu'on s'entend que je ne me compare pas à ceux qui en ont plus ! Non, je préfère me flageller avec ceux qui en ont moins. Toujours se reprocher quelque chose, se taper dessus, s'en vouloir de ne pas être parfaite et zen et gentille et toujours capable de prendre les bonnes décisions et tout. Ça m'éverve, ça m'énerve, ça m'énerve ! Des fois, j'aimerais ça aussi être une imbécile heureuse comme j'appelle. Quelqu'un qui se casse pas la tête. Quelqu'un qui fait sa vie comme un fleuve tranquille suit son cours. Des fois, vraiment, ça m'exaspère. Et pourtant, c'est con. J'veux dire, je regarde qui je suis, je regarde les choses que j'ai apprises au fil des ans, je regarde à quel point je suis de plus en plus heureuse. Mais tout ce que je vois quand je stresse, c'est ce qui va un peu moins bien. Le maudit fichu détail qui accroche. On a déjà dit que j'étais dure avec moi-même. J'ai beau être indulgente, l'avoir appris, savoir que ça me fait du bien l'indulgence, mais des fois, c'est vrai que je suis dure avec moi-même. Trop dure. Pis des fois, c'est même pas moi. C'est la nuit. Pis les angoisses de la nuit. Pis j'hais ça. Pourquoi moi, je dors mal ? Pourquoi tout le monde dort sur ses deux oreilles, en paix, mais pas moi ? Je sais, je sais. Je suis certainement pas la seule. Mais seule ou pas, quand je suis réveillée la nuit, que je ne dors pas, que j'angoisse, je ne retiens qu'une chose : je suis quand même bien seule dans mon fichu appartement. La seule à angoisser sa vie, putain !

dimanche 12 décembre 2010

Mémoire de corps

La dernière fois que j'ai rêvé à toi, tu me faisais l'amour inlassablement. Je m'en souviens bien. C'était la nuit dernière. C'était comme dans mes souvenirs.

Chaque fois, je suis surprise de voir à quel point mon corps a de la mémoire. Chaque fois, je suis surprise de voir à quel point mon corps peut réagir à un simple rêve. Si le rêve n'est pas la réalité, comment peut-on le percevoir comme aussi vrai, le ressentir aussi profondément ? On dirait que c'est là, ça se produit vraiment, ça arrive. Comme dans nos souvenirs les plus fous, comme dans nos mémoires les plus anciennes. Ça existe.

Toi et moi, ça a été un souffle ou deux, mais des milliers de regards. Tellement de regards. Des vrais, des faux, des longs, des courts, des sombres, des lumineux... Mais peu importe. Je me rappelle tout. Et parfois, la nuit, mes rêves se jouent de moi. Me redonnent l'éphémère.

La nuit dernière, tu m'as fait l'amour inlassablement. Tendrement. Nos corps se soudaient parfaitement. Tellement, qu'en me réveillant, j'avais encore tes coups de hanches imprimés dans moi. Mais j'étais seule, fin seule. La nuit était encore sombre.

samedi 11 décembre 2010

On ne vieillit pas

J'ai 29 ans. Très bientôt 30. Mais ça ne manque jamais...

Dites-moi, y a-t-il un âge où l'on cesse de "tomber amoureuse" du gars le plus populaire de l'école, le sportif, le beau, celui qui brise les coeurs et qui a refoulé en lui toute sa sensibilité pour sortir avec la nunuche garce de la place ? Chaque fois, vraiment chaque fois, ça ne manque pas. Je craque. Il apparaît dans l'écran. Que ce soit un film ou une série télévisée. Et je craque. Complètement. Je "tombe amoureuse". C'est plus fort que moi. Et bien entendu, il y a toujours ce personnage, celle de la fille un peu moins populaire. La rejet. Celle que j'étais. Puissance 1000. Et alors, je croise les doigts, j'espère, j'ai le coeur qui débat. Je ne souhaite qu'une chose. Que ces deux-là finissent ensemble. Comme si cela aurait le pouvoir de me réconcilier avec cette jeune femme que j'étais. Celle que les garçons ne remarquaient pas. Oh ! mon deuil est fait. De cette période difficile et cruelle. Mais je n'y peux rien. Chaque fois que ça arrive à l'écran, que la pauvre fille finit par devenir la fille chanceuse, chaque fois que cette fille réussit à avoir ce gars, si beau, si parfait, si tendre, et bien moi, j'ai le coeur qui s'emballe. Tout joyeux. Comblé.

J'ai 29 ans. Dans quelques jours, 30. Mais au fond, je ne suis encore qu'une adolescente...

vendredi 10 décembre 2010

Un moment parfait

La neige tombait faiblement sur Montréal lorsque je suis sortie du restaurant ce soir. Les gens avec qui j'étais ont préféré se rendre directement au métro pour rentrer chez eux. Moi, je voulais marcher.
J'aime beaucoup marcher. Montréal est une ville faite pour ça. Ce que j'aime, c'est de prendre des rues que je ne vois pas habituellement. Découvrir, explorer, ouvrir grand les yeux. Ce soir, la ville était magnifique.

Je suis partie du métro Place D'Armes et j'ai rejoint la rue de la Gauchetière. Que j'ai suivie pendant un moment. Il y avait bien quelques personnes dans le quartier chinois. Ensuite, c'était désert. Mais moi, je n'ai jamais eu peur de marcher à Montréal. Il faut dire que je ne suis pas peureuse en général. Alors je marchais doucement sur cette rue et je regardais la ville se couvrir d'un manteau blanc léger et délicat. J'écoutais ma musique et je réfléchissais. J'aime réfléchir en marchant. Il me semble que rien n'est angoissant lorsqu'on marche. J'avance et je demeure zen. Je deviens très introspective et je me demande. Je cherche, je me questionne, je ressens. Ces moments-là, je les adore.

Après j'ai rejoint tranquillement la rue St-Denis sur laquelle j'ai tourné en arrivant au coin de l'hôpital St-Luc. J'ai presque eu envie d'aller voir s'il n'y aurait pas eu un patient solitaire, probablement âgé, qui aurait souhaité une bonne oreille. J'ai plutôt continué mon chemin. 

Deux coins de rue plus loin, j'ai croisé un homme. Je ne saurais même pas le décrire. C'est idiot, rien de concret. Mais parfois, je ressens les gens. Ça me fracasse, comme s'ils entraient en moi et ça repart doucement. J'ai continué sur St-Denis, pleine de sa faune nocturne et fêtarde. J'aime bien marcher comme ça le soir dans la foule, anonyme. Mes pas n'étaient pas trop rapides sur les trottoirs enneigés. J'ai monté la côte. Jusqu'au métro Sherbrooke. J'aurais bien continué plus longtemps, mais la fatigue était là. Après l'abus de bouffe, d'alcool et l'entraînement cet après-midi, j'ai plutôt choisi de m'engouffrer dans le métro.

Je suis revenue chez moi. Mon chat m'attendait. La vie est bien.

Si vous n'aimez pas les tranches de vie écrite en québécois, tant pis !

J'ai fait la paix avec l'hiver 2010-2011 aujourd'hui. Il faut parfois bien peu de choses.

Ce matin, j'ai dormi tard, tard. Tsé, comme les grands cowboys ! Pour tout dire, ces temps-ci, quand arrive ma fin de semaine, je suis toujours due pour une superbe grasse matinée. Alors, je me suis roulée dans mes couvertures jusqu'à 11h00 environ. C'est pas si tard vous vous dites... euh ! bon, je somnolais sur mon sofa à peine une heure trente plus tard ! Je sais, je sais...

Mais bon, vous vous demandez sûrement ce qui m'a réconcilié avec l'hiver actuel !? Une paire de mitaines et du pelletage ! Quand une fille est pas trop exigeante dans la vie ! La paire de mitaines, cparce que tsé, cé des mitaines avec les bouts des doigts qui sortent et puis tu as les rabats pour les cacher lorsque nécessaire. Comme des enfants genre ! Ouaip ! Pis d'un beau rouge à part ça. Du coup, en marchant sur la rue, je me sentais comme trop cool. Comme trop enfant. Surtout en écoutant une toune de la Compagnie Créole. Quand une fille est hot, mais trop genre ! ;)

Le pelletage ? C'est simple. C'est que cette année, j'ai une denrée inestimable dans le Montréal hivernal : un stationnement ! Rien de moins messieurs, dames ! Fac  le fameux pelletage m'a pris environ 10 minutes... parce que j'ai pris mon temps ! Dans la rue, je n'ose imaginer avec toute cette belle neige tapée par les maudites charrues et gentiment poussée sur ton char !

Sinon, quessé que je pourrais ben vous dire. J'feel pour vous jaser ! Mais bon, j'ai pas grand temps. Faut que je fasse une épicerie et que je me rende à un souper que j'ai. Ben oui, que de choses à faire. Pis mon chat qui dort bien calme à côté et si peu concerné par tout ça. Sauf que bon, il va s'ennuyer le pauvre p'tit ce soir.

Oui, oui, on a déjà vu texte plus pertinent, plus intéressant ou mieux écrit sur ce charmant blogue. J'pense pas que ce soit ben grave. Bon allez mes chéris, j'vous souhaite... euhh... quessé que je peux vous souhaiter... ?! Des mitaines cools tiens ! Ça met de bonne humeur. Pis si ça marche pas, faite du lypsinc sur une toune de la Compagnie Créole en marchant dans la rue. Pis ça marche pas non plus, ben allez au gym. Pis sinon, ben là, je sais pas. Tsé, cherchez un peu. Et retenez que la vie est un état d'esprit. Ben oui, faut ben une morale sur un texte aussi profond. ;) Bises à tous et toutes !

jeudi 9 décembre 2010

Femme, je suis femme‏.......

Je pense juste à manger du sucré.

J'ai le gros motton devant une pub à la télé.

Je réfléchis au sens de la vie. À la nouvelle année qui s'en vient.

J'aimerais avoir un chum, un copain, un amoureux, n'importe quel synonyme de ça, là là.

J'ai les larmes aux yeux à la fin d'un film leçon-de-vie-sentimento-so-so.

Je veux juste dépenser compulsivement. Pour l'impulsion de plaisir que ça donne.

J'ai juste envie de me rouler en boule dans une couverture, collée sur mon chat qui ronronne.

Je suis toute émue en pensant au temps des fêtes qui arrive.

Je pourrais mettre des tas de points encore sur cette liste !

Une vraie femme, quoi ! :)

mercredi 8 décembre 2010

Ah ! mes petits curieux...

On me dit souvent que je me livre beaucoup, mais qu'on me connaît peu. Je mets mes tripes, mais pas ma vie si on veut. C'est un choix. Je suppose que ça doit sentir un peu le mystère parfois. Pourtant, je ne suis pas la plus secrète des femmes. Mais j'ai fait ce choix, ici, d'être imprécise sur les détails. Les tripes, ça va; les détails, je veux les garder. Pour la plupart du moins. Et surtout, je ne voudrais pas qu'on puisse identifier quelqu'un d'autre que moi ici.

C'est drôle parce que bon, on me dit ça, un peu en reproche, mais en même temps, on m'aime, on continue à me lire. Je dois quand même avoir un petit quelque chose. Héhé !

Toujours est-il que je me demandais... Si vous pouviez me poser une petite question indiscrète, ce serait laquelle ? Je ne dis pas que je vais y répondre. Mais qui sait...

mardi 7 décembre 2010

Maux solitaires

Je me sens seule.

Ça arrive parfois. Ça m'envahit. Ça me fracasse. D'un coup. Sans explication.

Un immense sentiment de solitude.

Mon pays, c'est l'hiver

Ce n'est pas que je sois une peureuse. Mais là, l'idée même de sortir dehors me fout un peu la trouille. Faut dire qu'hier, j'ai été chanceuse. Je suis revenue chez moi plus tôt. Alors, je n'ai pas trop vu. Mais je sais. Je sais que dehors, l'hiver s'est définitivement pointé le bout du nez.

Non, je le répète, je ne suis pas une trouillarde. Mais. Peut-être que si finalement. Je ne sais pas pourquoi, mais chaque année, mon pays d'hiver, je l'appréhende de plus en plus. Enfant, l'hiver, c'est la glissade, la patinoire, les batailles de boules de neige, les cadeaux, le sapin et dégelé en rentrant enfin dans la maison après un temps incroyable dans le froid hivernal.

Maintenant ? Chaque année, au début de l'hiver, je ne sais trop. Je deviens plus sensible au froid, au frette, je suis plus frileuse, quoi ! Et la neige, le vent, les routes affreuses...

J'aime mon pays. Sans conteste. Et mon pays, c'est l'hiver. La chanson le dit. Mais bon, moi, l'hiver, je l'aime bien dans une grosse robe de chambre, au chaud, installée confortablement dans un fauteuil. Faudrait bien que j'apprenne à l'aimer de nouveau, cet hiver. Comme quand j'étais enfant... On va jouer dehors ?

lundi 6 décembre 2010

Un matin, on se réveille‏

Il y a un sentiment que je trouve absolument merveilleux dans la vie. Un sentiment parfait, sans ombre, sans tache. Celui d'être passé à autre chose. Je suis toujours un peu surprise lorsque ça se produit dans ma vie. Pendant des jours, des semaines, parfois plus, il y a une chose, peu importe laquelle. Ça nous hante, ça nous torture, ça nous empêche de bien respirer et ça nous réveille la nuit.

Puis, un matin, on se réveille. Le chat ronronne à côté de nous (n'est-ce pas le bruit qu'aurait un éventuel paradis ?), le soleil éclatant traverse les rideaux et réchauffe notre main qui traîne quelque part à l'extérieur de nos couvertures. On ne pense pas. On est juste bien. On se tourne sur le côté. On flatte le chat. On s'étire longuement. Et finalement, on s'aperçoit. C'est fini, terminé, dissipé. Ce qui nous a pourri la vie trop longtemps, ce qui nous a fait chier, ce qui nous a détruit un peu, c'est disparu. Ça n'existe plus. Ça s'est dissipé quelque part entre nos songes et notre réveil. On est enfin passé à autre chose. Et ça, rien, rien ne bat ça. Rien ne bat ces quelques instants savoureux où l'on s'aperçoit qu'on respire sans entrave et sans difficulté. Que notre souffle en est devenu un de vie plutôt qu'un de souffrance.

Je sais que certain(e)s qui liront ces mots seront au sortir de cette phase. Je sais aussi que d'autres seront pris avant ça, avant la libération. Je ne vous dirai pas d'être patient. Mais je vous dirai qu'un jour, ça vous arrivera aussi. Parce que la vie, ça va, ça vient. Et on finit toujours par passer à autre chose. Toujours. Et je sais que c'est beau et parfait ce moment-là. Je le sais pour l'avoir vécu à quelques reprises sur la route de ma vie. Et je vous le souhaite.

dimanche 5 décembre 2010

Sur la scène

Dernièrement, je suis allée karakoer (oui, j'ai décidé que c'était aussi un verbe). Non, ne pensez pas que vous m'avez vue quelque part dans un bar de Montréal. Je n'étais même pas au Québec pour tout dire. J'étais ailleurs. Et je suis allée chanter.

Je l'ai déjà dit à l'occasion, ici, je crois. Je chante plutôt bien. Et je dis ça en toute humilité. Mais, c'est comme ça ! Alors j'ai chanté. L'occasion était là, l'occasion était belle.

Tout d'abord, il s'agit toujours de choisir la chanson. LA chanson. Celle qui met votre voix en valeur et que vous connaissez assez bien pour être à l'aise. Ben oui, quoi, je ne fais pas des essais moi dans un karaoké. Je fais ma star ! Et loi du karaoké oblige, de grâce retenez ça, j'ai choisi une chanson qui bougeait un peu !

Mon choix ? Like a Prayer, Madonna.

Ce n'était pas la première fois que je chantais en public. Entre autre, j'ai fait cégep en spectacles une fois et aussi un ou deux autres spectacles lors d'un été mémorable où tout le monde de l'endroit où j'étais me connaissait sous le surnom de ''la chanteuse''. J'ai déjà fait un peu de théâtre aussi. Jadis.

Tout ça pour dire que la scène, je connais un peu. Sauf que ça faisait longtemps et que ce soir-là, ça m'a rappelé comment je pouvais aimer. Bon, ok, j'avais la voix qui tremblotait (du moins dans mon oreille), mais j'étais à l'aise. Et en fait, si je n'aurais pas chanté, juste parlé, je sais que ma voix aurait été encore plus affirmée. Voyez-vous, c'est que le chant, c'est un coup de chance à mes yeux. Une fausse note même chantée avec coeur reste une fausse note. Et j'ai de l'orgueil !

Alors voilà. Ce n'était qu'une petite tranche de vie. Ce soir-là, j'étais une Madonne, j'ai chanté, on m'a applaudit et j'ai aimé. Ça faisait longtemps... Ça devrait s'embouteiller ce petit sentiment-là qu'on ressent sur une scène.

Cette envie d'écrire trop physique

Considérant que je suis revenue chez moi depuis très peu et que je travaille demain matin, euh ce matin, à 9h, la logique voudrait que j'aille me coucher immédiatement (pas si matante finalement !!). Mais je ne suis pas logique. Ce soir, j'ai une envie d'écrire physique. Je ne sais pas si ça vous arrive parfois. Mais moi, si.

J'ai le corps épuisé. L'esprit aussi. Mais pourtant, je suis en ébullition. Ma tête, mon coeur, mon âme, tout remue en moi. J'ai à la fois envie de pleurer et de rire. C'est une sensation de trop plein qui m'emporte et me soulève. Une sève de vie qui coule dans mes veines et se répand tranquillement dans mes émotions. Je suis vivante. À fleur de peau et de mots. Quelque chose d'à la fois trop et pas assez. Une impression de manque alors que tout en moi déborde et explose. Un besoin de plus alors que je suis déjà pleine. C'est étrange, indéfinissable. À la fois bon, savoureux et nostalgique. C'est juste beau. D'une beauté imparfaite qui touche plus qu'un esthétique trop étudié.

J'aimerais mieux pouvoir vous décrire... C'est un souffle dans le coeur. Un soupir qui meurt sur les lèvres. La poitrine qui se gonfle pour chercher l'air. C'est le corps et l'âme qui se tendent. Un espoir indéfini. Quelque chose qui demande à s'épanouir. C'est là. Quelque part dans des mots que je ne trouve pas. Dans mon corps qui sait mieux nommer que moi ce qui se passe. Une partition qui se joue sur mon être physique. Une musique inaudible pour la raison.

J'aimerais vraiment mieux pouvoir vous dire... Ces mots qui sont dans ma gorge. Juste là. À la fois si près, mais beaucoup trop loin. Je vis. Voilà, je suis en vie. Vivante. Pleinement. Dans mes doutes, dans mes espoirs, dans mes peines, dans mes désirs, dans mes joies, dans tout ce que je suis. Je me sens vivante. C'est viscéral, c'est vital. Ça vient de rien et de tout à la fois. C'est juste là. En moi. Au creux de moi. C'est doux, c'est chaud, c'est un peu triste, mais si beau. Oh ! oui, si beau...

samedi 4 décembre 2010

Le meilleur des deux mondes

C'est pas arrivé d'un coup, net, fret, sec. Non. Ça s'est fait sournoisement. Mais il ne sert à rien de le nier. L'évidence est là. Implacable.

Je suis une matante. Je me suis matantisée.

Et vous savez quoi ? Ça ne me dérange pas et ça ne m'horrifie pas outre mesure. J'veux dire, si être jeune, c'est prendre beaucoup plus d'alcool que nécessaire en le moins de temps possible, se frotter comme une chatte en chaleur sur sa chum de fille et/ou son ami gay, rire du monde qui font pitié parce qu'ils ne sont pas populaires et ce genre de trucs, je me dis que ça me va d'être matante. Oh ! oui, il m'arrive parfois de faire, mais dans une moindre mesure, certaines choses que je viens de mentionner. Mais que parfois et que dans une moindre mesure. Alors, je me permets de juger un peu. Parce que tsé les matantes, ça juge !

Je suis matantisée. Voilà. Mais une matante qui en a pas trop l'air quand elle s'en donne la peine ! Tsé le genre de matante qui se fait dire qu'elle a une coiffure à la Carrie Bradshaw, pis qu'elle a des belles bottes. Le genre de matante qui sait se faire du fun et faire la folle assez pour qu'on la remarque si ça lui chante. Un genre de matante pas plate, quoi ! Mais qui aime aussi se coucher de bonne heure pis cocooner dans son salon bien souvent pis mettre des grosses pantoufles et s'envelopper dans une grosse robe de chambre quand il fait pas beau dehors. Le meilleur des deux mondes en fait !

jeudi 2 décembre 2010

L'impulsive pleurniche un peu et célèbre

Je suppose que ce billet-là devait venir de la nuit. D'un moment d'insomnie. Comme il y en a eu quelques-uns depuis que je tiens ce blogue.

Depuis que je tiens ce blogue... Ça fait un long moment il me semble ! Il s'en est passé des choses. Dans ma vie, la réelle, et dans ma vie virtuelle aussi. Vous m'avez vu littérairement pleurer, rire, être joyeuse, être horriblement mal, un peu folle, très énergique, épuisée... Vous avez vu mes mots et mes maux de toutes les façons, avec toutes les émotions.

Ici, j'aime toujours. Beaucoup. Mais il m'arrive parfois d'être ambivalente. L'envie de laisser l'ordinateur se reposer un peu ou d'y être, mais pour autre chose. J'aime beaucoup, mais parfois, j'ai mes doutes. Comme j'ai mes doutes partout dans ma vie.

Ici, j'ai rencontré l'âme de plein de monde. On se développe une petite famille en quelque sorte. On s'y attache. Et c'est normal puisque parfois, on en sait et en dit plus ici que dans notre propre vie. Plus régulièrement du moins. Parce qu'ici, on peut tout épancher ou presque. On peut se laisser aller.

Où je veux en venir avec ce petit truc nostalgique et un brin larmoyant ?

Ben, c'est que c'est mon 500e. Oui. Mon 500e.

Je ne sais pas pourquoi... mais j'ai envie de vous dire que c'est à mon tour de me laisser parler d'amour...

Je sais, je sais, je semble un peu pleurnicharde sur ce coup-là. C'est l'insomnie.... (!)

mercredi 1 décembre 2010

Questions en vrac

Pourquoi garde-t-on dans nos vies des gens qui ne le méritent pas ?

Pourquoi se soucie-t-on de l'opinion de quelqu'un dont on se fout ?

Pourquoi est-on curieux de savoir ce que deviens quelqu'un qu'on a jadis connu, mais qu'on ne veut vraiment plus connaître ?

Vous le savez... je suis bonne pour poser des questions !! Les réponses, ça dépend... :-s

Révolte

Hier, je me suis révoltée.

Mais qu'a-t-elle fait vous demandez-vous ?

Je n'ai pas ouvert mon ordinateur en rentrant chez moi. Oui messieurs, dames, grosse révolte !!!

Bon, j'en ris, mais ça faisait des siècles que ça ne m'était pas arrivée. Comme quoi, de nos jours, l'ordi, on y est un peu plogué. Direct dans les veines. Je ne veux pas dire que quand je l'ouvre, je ne fais que ça. Mais il est là, ouvert, au cas où. Hier, non ! Nada, rien. Je suis revenue tard, je n'avais pas envie. C'est fou, hein ! Ne pas ouvrir son ordi et se dire qu'on a posé un geste de révolte !

Votre verdict docteur ?