mardi 31 août 2010

Rien à dire

Ce soir, juste une photo.


lundi 30 août 2010

Battements d'aile‏s

On parle souvent du battement d'ailes du papillon. Hier, j'en ai été témoin. Par la méthode forte. Même si j'aurais préféré l'éviter. Même si on ne peut éviter un battement.

Hier, j'aurais pu manger ma dernière bouchée plus tôt, j'aurais pu attacher mon soutien-gorge plus lentement, j'aurais pu rester au téléphone une minute de plus. Mais je n'ai pas fait tout ça. Hier, je suis partie juste à l'heure. L'heure d'avoir un accident. Oh ! rien de grave comme le billet précédent le mentionne. Un peu de tôle, beaucoup de nerfs, humaine indemne. Mais je ne peux m'empêcher d'y penser. Si je serais partie plus tôt. Ou si je serais partie plus tard. Un battement d'ailes. Un souffle tout petit. Quelques secondes. Il n'aurait probablement fallu qu'une quinzaine ou une vingtaine de secondes de différence pour que ce ne soit pas moi. Qu'on ne me rentre pas dedans. Peut-être aussi que ça se serait produit à l'autre coin de rue. Avec une autre voiture. Qu'en sais-je ? Ce n'est pas mon premier accident... Ce ne sera possiblement pas le dernier. Hier, le papillon a battu des ailes et m'est rentré dedans. Comme ça. Pour quelques secondes sans nuance.

Alors j'y pense. Que je pourrais mourir aujourd'hui. Que ma vie pourrait changer aujourd'hui. Que tout pourrait s'écrouler aujourd'hui. Que quelque chose de magnifique pourrait se produire aujourd'hui. Tout et n'importe quoi pourrait arriver. Mais ce n'est pas la beauté de ce qui pourrait arriver qui me fait peur. C'est la laideur. Aujourd'hui, la fille que quelqu'un verra la tête fracassée sur l'asphalte avec un mince filet de sang qui lui sort du nez et un conducteur paniqué à ses côtés, ça pourrait être moi. La fille qui tombe sous les balles dun tueur fou qui dirige son arme dans les airs aujourd'hui, ça pourrait être moi. La fille qui découvre une bosse suspecte sur son sein et qui apprendra dans quelques semaines qu'elle a le cancer, ça pourrait être moi. La fille qui se fait attaquer, violer et laisser morte dans une ruelle, ça pourrait être moi. Ou ça pourrait être toi. Ou ça pourrait être elle. Ça pourrait être ta mère, ta soeur, ton amie. Ça pourrait être lui aussi qui est attaqué par le battement d'ailes. Ton chum, ton père, ton frère, ton collègue. Ça pourrait être tout le monde et n'importe qui. Et on n'y peut rien.

Vous avez un peu peur ? Moi aussi. Disons que je prendrais bien deux bras autour de moi pour me rassurer et un murmure dans l'oreille pour me dire des mots gentils. Même si ce serait un peu illusoire. Juste parce que...

Il faut tellement d'énergie, de courage, de patience et de volonté pour faire une vie. Pourtant, il ne faut qu'un simple battement et quelques secondes pour la défaire. Mais alors que devons-nous faire ?

dimanche 29 août 2010

Pourquoi je suis arrivée en pleurant à un baptême aujourd'hui

Parce qu'on m'a rentrée dedans. Dans mon char en fait.

Quelqu'un qui ne savait pas que pour tourner à gauche, il faut être dans la voie d'extrême-gauche. Pas dans la voie de droite.

Le plus endommagé ? Mes nerfs, je suppose. Je suis une boule de nerfs là maintenant. Depuis que c'est arrivé en fait.

Hier, ce matin, je souriais bêtement. Aujourd'hui, après ça, j'ai pleuré bêtement.

Les jours se suivent. Ne se ressemblent pas toujours.

samedi 28 août 2010

Question de perceptions‏

L'autre soir, je discutais des différentes perceptions que les gens peuvent avoir de nous. Et force était de constater que notre perception intérieure de nous-mêmes est souvent fort éloignée de la perception extérieure que les gens ont de nous.

Parfois, je me demande comment il se fait que ce soit aussi éloigné... Je veux dire, je n'ai pas l'impression d'être une autre, de ne pas être extérieurement celle que je suis intérieurement.

Peut-être est-ce le physique qui débalance tout. C'est ma faut moi, si j'air l'air bête quand je suis déprimée comme la pluie ? C'est ma faute moi, si j'air l'air solide et ferme alors que oui, je suis faite forte, mais je suis surtout si sensible ?

L'apparence, c'est dommage, prend souvent trop de place dans notre société. Et je ne parle pas que de beauté ou de laideur. Le corps de l'autre, c'est la première chose qu'on voit. C'est la première chose qui nous parle. Ce qui est dommage, c'est que trop souvent, emporté par quelques fausses idées, on coupe trop rapidement une conversation d'âmes qui aurait pu s'avérer passionnante. Une petite perception qui coupe tout. Oui, dommage...

vendredi 27 août 2010

Je veux un coup de vie en pleine gueule‏

Tantôt, pleine de bonnes intentions, j'ai sorti mon manuscrit. J'avais envie d'écrire donc je me disais que ça ferait l'affaire de plancher là-dessus. Mais le fait que je ne veux pas ré-écrire. Je veux juste écrire. Écrire jusqu'à ce que les touches de mon clavier n'existent plus. Écrire comme une dingue, comme une malade. Je ne sais pas ce que j'ai ces temps-ci. J'veux dire, j'ai toujours aimé écrire. Mais là, c'est une fièvre. Sauf que je ne peux quand même pas vous envoyer 10 billets par jour en pleine gueule ! J'écris des courriels, j'écris des billets, je louche en pensant à mon roman. Et je me dis que je devrais écrire autre chose. Pourtant, le roman devrait prioriser. C'est clair. Je ne sais trop rien. Juste la fièvre.

Mais je suis fébrile, je suis de feu, je suis emportée, j'ai le coeur qui bat comme un forcené. Ça fait quelques semaines que c'est comme ça. Pire encore depuis une ou deux. Ce sentiment, je le connais. Ce sentiment, c'est la vie qui veut m'emporter. Et moi, je ne sais pas trop comment me laisser faire. Car je me trouve parfois peu douée pour la vie. Est-ce que ça se peut ça ? En même temps, je ne me vois pas pire que les gens qui m'entourent. Je me bats comme eux, je lutte, je ris comme eux, j'exagère comme eux.

Exagérer... Je ne suis pas reconnue pour être modérée. Mon visage est expressif, mon corps, ma voix, mes mots.... Pourtant, je trouve parfois que je suis beaucoup trop endormie pour la vie. Parfois, j'ai envie de foncer dans des murs, de monter aux barricades, d'abattre tout sur mon passage, de vivre ma vie à m'en tuer d'épuisement. Mais on s'économise. Parce que c'est ce qu'on fait toujours. On se mets le mort aux dents. On se ralenti. Tout à coup qu'en allant plus vite, on se ferait mal. Mais criss, la vie, c'est ça. C'est se faire mal des fois oui, mais ce n'est pas fait pour s'économiser.

Des fois, je rage. Je pense à tout ce temps que je perds. Je pense à toute l'inutilité de trop de mes actions. Je pense au ridicules moments qu'on perd à rien faire. J'ai l'impression que ça me marque droit au coeur au fer chaud quand j'y pense. Une étampe de molle, de lâche, de paresseuse. Est-ce que j'habite bien ma vie ? Est-ce que je suis chez moi dans cette vie-là ? J'ai tellement plus de passion, de rage, de douceur, de violence, d'amour, de désirs, d'ambitions, d'envie de contemplation... Ça me rend malade, je vous dis. Les maudits freins qu'on se donne tout le temps. Les béquilles avec lesquelles on marche. Les sangles qui nous retiennent. Les peurs qui nous étreignent. Les douleurs qui nous caressent. Les morsures qui nous fracassent les os.

Je ne suis pas malheureuse. Je l'ai été trop longtemps. J'ai usé le malheur jusqu'à la dernière goutte. Là, c'est le vide. Parfois, la douleur encore. Mais souvent, la joie, l'espoir, le calme, la beauté. Et j'ai tellement le goût de m'en saouler. De prendre la bouteille de bonheur et de donner tout ce que j'ai. De laisser tomber les couvertures de frileuse, de laisser tomber tout le gris. Sauf que du gris, la vie m'en tend encore. Comme un piège. Et moi, je fais le parcours de la combattante. J'essaie d'éviter, je vois les pièges. Ce ne sont même pas des mines qu'on a tenté de dissimuler. Non, les mines sont là, claires, bien exposées, en plein soleil. Et y'a la vie qui me demande d'y mettre le pied. Et c'est tentant. Parce que le vide, c'est vide. Parce que la mine, ça explose. Parce qu'une explosion, ça remplit.

Et je suis là aussi, à ne rien savoir. À ne pas savoir comment me faire confiance. À ne pas savoir si mes méfiances sont des moyens de défense ou des instincts implacables que j'ai développé avec les années. À ignorer si je sais mieux que les autres. Je sais juste que je veux plus fort. Que je sens plus fort. Que j'aime plus fort. Que je me violente plus fort. Que je me saoule plus fort. Que je ris plus fort. Je fais tout en plus. En démesuré. Je l'ai déjà dit sur un petit bout de cette toile personnelle, j'ai la mesure de mes démesures. J'ai appris à être plus grande que ma nature. Mais prisonnière pourtant de cette grandeur que je ne laisse pas se déployer comme elle le souhaite.

Je pourrais écrire encore, encore, encore. Mon chat fait sa toilette collé sur ma cuisse, la musique joue, je chante quelques mots avec elle, la lumière de mon salon est vive, le bruit de mes doigts sur les touches est quasi hynoptisant. Je pourrais écrire des heures. Mais pourtant ça ne suffirait pas. C'est plus que ça qu'il me faut. C'est un coup de vie en pleine gueule qu'il me faut. Oui, un coup de vie en pleine gueule. Parce que je l'aime la vie. Je l'aime à m'en faire mal.

Encore le baiser‏

Parfois, j'ai l'impression que je dois bien radoter un peu ici. Je veux dire, je parle de tout, vais d'un côté, de l'autre... Mais mes préoccupations principales reviennent. Comme d'ennuyantes et/ou fascinantes litanies.

Et parfois, c'est pire. Je choisis de refaire un billet avec copie conforme dans le sujet d'un ancien billet.

Là, c'est le baiser. Le baiser qui m'obsède. Le premier baiser amoureux. Comme ici. Putain, on dirait que c'est partout. Dans les quelques livres que j'ai lus dernièrement en tout cas (désolé période de chick litt aïgue, je songe à la médecine pour me soigner), il y en avait. Vous savez, de ces descriptions fleuries, ensoleillées, pleine de dauphins et d'arcs-en-ciel, avec une multitude d'oiseaux qui chantent ? Oui, bon, vous devez saisir... Et moi, je lis ça, le souffle court, le coeur battant, follement excitée sensuellement.

Puis, rien. R-i-e-n. Il n'y a rien. J'ai cherché sous le sofa (il en vu quelques-uns lui des premiers baisers.... malheureusement pas très amoureux toutefois...), sous le lit, derrière les rideaux, dans le bain, dans le garde-robe. Oui, je confirme ce dont vous vous doutez sûrement : aucun homme. Même pas empaillé !

C'est fou cette obsession du baiser (j'ai dit DU, pas de). Souvent, entre deux baises, c'est ce qui me manque le plus. Car si l'auto-satisfaction des lèvres d'en bas est envisageable, celle des lèvres d'en haut l'est beaucoup moins.

Et alors, j'attends. Comme une Juliette stupide même pas à sa fenêtre que l'on veuille bien venir cueillir. Un prince à cheval (ou à moto, à vélo, en Madza, en Ford, à pied, peu importe....) qui galopera jusqu'à moi, déposera sa main rude sur ma joue et m'embrassera comme dans les films. Et si possible, AVANT que les mots ''fillette romantique'' que j'ai gravés dans le front commencent à trop paraître...

jeudi 26 août 2010

États Sauvages

Je reviens de l'exposition de photos États Sauvages qui est pour quelques jours encore dans le Vieux Port de Montréal.

Je ne sais trop si "je reviens" est exact. Car j'y suis encore un peu. J'ai souri, j'ai ri, j'ai été émue, touchée, un brin choquée... J'aime la photo. J'AIME. D'une passion qui part du ventre. Je ne m'y connais pas tant, je n'ai suivi aucun cours, mais je crois que j'ai un oeil de photographe. Parfois, même sans avoir mon appareil, je vois la photo que j'aurais prise. Mais il n'y a pas que ça. Encore plus ce soir, je m'en rends compte. Je sais voir les détails qui font la photo. Une des personnes qui m'accompagnait m'a dit que je devrais suivre un cours. Et c'est vrai... Et j'aimerais... Je sais voir le grain d'une photo, ses lumières, ses ombres, ses textures, ses émotions, ses mouvements...

Là, maintenant, je souris encore. Je suis pleine de beauté... Il y avait ce vidéo de Vincent Munier, le photographe principal de l'exposition (et quel talent... mignon en plus...), et ses mots, c'était comme une douceur. Cette façon qu'il avait de parler de ce contemplatif qui l'habite. Que, oui, ramener ces témoignages, ces photos, c'était bien, mais que surtout l'important, c'était d'être là. Ces mot-là m'ont pénétrée jusqu'au fond du coeur. Peu de mots, bien peu. Des chuchotements dans le creux de l'oreille.

Après, je suis sortie. Presque à regrets. Mais dehors, c'était une photo géante. Les lumières, les textures du ciel, la nuit sur la ville, le vent qui sent l'automne. J'avais presque mal de ne pas avoir mon appareil-photo avec moi... Une soirée de la semaine prochaine, j'y retournerai probablement. À m'extasier d'un nuage, d'un reflet de lumière sur l'eau, d'une vieille affiche qui brille sous la nuit...

J'aime, j'aime la photo.

Douleurs de corps, douleurs d'esprit‏

N'avez-vous jamais remarqué à quel point le corps et l'esprit sont intimement liés ? Parfois, ça m'effraie presque. Ce pouvoir que notre mental a sur notre corps. Car on dira ce qu'on voudra, même si on peut difficilement contrôler le corps, on devrait au moins être à même de contrôler un peu plus l'esprit pour qu'il ne détraque pas le corps. Et pourtant...

Je me souviens de certaines douleurs physiques crées par mon esprit de toutes pièces. Mais des douleurs si intenses, si violentes, si tranchantes. Je me revois à pleurer, pleurer toutes les larmes du monde, si longtemps, en me tenant le ventre, en me grafignant le coeur. Parce que j'avais réellement le ventre douloureux, vide, lourd. Parce que j'avais réellement le coeur souffrant qui tirait dans un sens et dans l'autre. Et que dire de mes os ? Je crois qu'ils font plus mal que tout lorsque la douleur est mentale. Comme si on les sentait vivre hors de notre corps. Des os qui battent la mesure de notre coeur.

Vraiment, parfois, ça m'effraie. Parce que tout ça est pratiquement créé à partir de rien. Un amour déçu, un échec cuisant et voilà notre corps qui se meurt. C'est là que je réalise à quel point, nous avons, si nous sommes prêt à nous battre et à affronter, beaucoup de pouvoir sur notre vie et sur notre corps. Et aussi, sur notre mental. Alors pourquoi laissons-nous si souvent le contrôle nous glisser des mains ?

Ce simple désir de plaire‏

Le désir de plaire, c'est une drogue. (Je ne sais pas pourquoi j'utilise le mot drogue si souvent dans mes textes, moi qui ne suis pas une droguée.... Anyway !). Mais revenons à ce que je disais : le désir de plaire est une drogue. Pour lui, pour elle, pour l'autre, pour eux, pour moi. L'envie de reconnaître un début d'étincelle qu'on provoque. L'envie de se sentir désirable, beau/belle. C'est une drogue dure pour certains... Trop dure.

Parce que plaire, c'est un éternel recommencement. C'est un plaisir usable. Le premier regard d'attirance est toujours le plus fort, le plus intense. Alors le drogué doit recommencer. Car le plaisir est périmé ou pire, habituel.

D'où vient cette insatiabilité ? Cette insatisfaction chronique ? D'où vient ce manque de confiance ? Pourquoi les éternels recommencements plutôt que les renouvellements ? ...

Encore et toujours cette société de consommation ! Cet amour des plaisirs éphémères. J'aime plaire. Je ne le nie pas. Mais aux éternels recommencements, je préfèrerais plutôt ce regard d'un seul homme qui évolue sur moi et à qui je chercherais à plaire au fil du temps. Traitez-moi de quétaine romantique finie. Je pourrais difficilement nier que je ne le suis vraiment pas !

mercredi 25 août 2010

Mes grands chevaux

Mes pensées sont des chevaux indomptables. Une horde complète. Ça court, ça rue, ça galope au vent sans barrière. Le problème, c'est que je n'ai pris aucun cours. Je ne sais pas comment leur foutre le mort aux dents ou comment les faire arrêter d'un coup. Alors j'endure sans autre choix. J'entends leurs pas, leurs sabots qui claquent mon cerveau. C'est violent, c'est sanglant, c'est drôle, c'est charmant, c'est pathétique. C'est du n'importe quoi de petite fille de 5 ans. C'est du trop sérieux de madame de 50 ans.

Parfois, je me demande ce qui se passe ailleurs. Si tous les cerveaux sont des animaux indomptés comme le mien. J'ai l'impression d'être la seule. La seule du moins à laisser autant aller la bride. À relâcher tout contrôle et à laisser la folie de la course m'emporter.

Je ne sais trop pourquoi je fais cette métaphore cheval. Je suis une vraie petite métaphorique ces jours-ci. (Vous l'aurez peut-être remarqué.) J'image, je pointe, je grossis, je mets la loupe au visage pour expliquer. Faudrait que je lise mon dictionnaire de symboles, voire, de rêves. Qui sait si je ne trouverais pas un propos (sérieux cela va de soi) pour appuyer ma folie ?

Mais en attendant, ça gronde là-dedans. Y'a n'importe quoi qui m'emporte, qui me soulève, qui me met à terre. Et c'est drôle, mais ça n'est pas que désagréable. Parce que qui voudrait être une mer morte ? Sans substance, sans élan, sans envie, sans désir, sans moelle, sans folie, sans idéaux, sans imagination qui déborde. Qui ? Ouiap, je les garde mes chevaux. Tout en pensant tout de même à prendre un cours d'équitation pour cerveau. Si j'en trouve dans les pages jaunes.

Si j'étais star hollywoodienne...‏

Je l'ai déjà confessé, j'ai parfois une petite faiblesse pour les magazines à potins (bon, pour tous les types de potins en fait, mais passons...). Je trouve ça fascinant à observer, à lire, à constater. Fascinant, mais un brin effrayant.

L'autre jour, je me demandais. Je me demandais si je serais encore fidèle à moi-même si j'étais une star hollywoodienne. Bien sûr, ma vie serait différente. Mais deviendrais-je pour autant une poupée silliconée qui couche avec tout le monde, qui s'éprend d'un rockeur/mauvais garçon et qui se ramassera inévitablement en réhab ?

Je crois que le milieu hollywoodien, c'est la meilleur place au monde pour constater que le milieu a une certaine influence sur l'humain. Bon, ok, sauf peut-être la politique. On dirait que l'argent qui coule à flot et le pouvoir corrompent, salissent l'âme. Si ce n'est pas tout le temps, trop souvent du moins.

Alors, voilà, je me demande. Si j'étais une star hollywoodienne, quel genre de star serais-je ? Mais aussi, à quel point le milieu dans lequel je vis et les gens qui m'entourent influencent qui je suis ? Si je changerais de milieu, est-ce que je me changerais du tout au tout ? Des questions, des questions, toujours des questions...

L'amour ne devrait pas être souffrant‏

Mais un amour qui vous fait souffrir à en crever est-il vraiment un amour ?                  
Guillaume Musso, extrait de Que ferais-je sans toi ?

Je ne réinventerai pas la roue avec ce texte. Le sujet est dans l'air semble-t-il dans les blogues que je lis. Et pourtant, ce sujet me semble inépuisable. Peut-être parce que j'en ai marre de voir tous ces gens choisir d'être malheureux.

Je ne peux certes pas jeter la première pierre. J'ai souffert quelques fois ici et là pour avoir un peu d'amour. On l'a tous fait. On a tous accepté l'inacceptable pour se sentir vivre un peu. Mais il y a inacceptable et inacceptable si vous voyez ce que je veux dire. Je regarde autour de moi et j'en ai marre. Ce n'est plus ce que je veux. Je dois avoir enfin compris. Compris qu'un amour qui fait souffrir à en crever n'est pas un amour justement. Je dirais que c'est ça que je leur reproche. À tous ceux et celles qui restent dans des relations toxiques. Parce que nulle part dans mes agissements idiots, je n'ai confondu souffrance et amour. Je n'ai jamais pensé que plus on souffre, plus on aime et/ou plus on est aimé. J'ai toujours su même si je n'agissais pas toujours selon mes connaissances.

Alors, j'en ai marre. Marre de voir de l'amour gaspillé ainsi. Parce qu'on veut des explosions et de la souffrance. Marre de l'acharnement même plus thérapeutique pour ranimer quelque chose qui est définitivement mort. Je sais, je sais, je suis bien sévère pour quelqu'un qui a fait tout ça elle-même. Je ne prétendrai jamais à la perfection. Mais je me dis que ça vaut la peine d'en parler. D'essayer de rejoindre ces gens-là. D'essayer de les interpeller. D'essayer de leur faire comprendre. Si ça vous fait souffrir à en crever, ce n'est pas de l'amour. L'amour est beau, pur, doux. Il n'est pas toujours parfait. Ce n'est pas ce que je dis. Au contraire. Mais il n'est pas souffrance constante, angoisse au ventre inépuisable et plaie dans le coeur. Et à ceux qui diraient qu'il n'est pas facile de cesser d'aimer quelqu'un, je vous donne raison. Mais s'il est difficile de contrôler son coeur, il est plus facile de contrôler ses actions. Alors, sortez de là. Allez voir ailleurs si vous y êtes. Et peut-être que vous allez vous trouver, heureux et serein...

mardi 24 août 2010

L'inconstance de l'homme

Ça a l'air qu'il y a bien des choses que je ne comprends pas. Bon, faut dire à ma décharge qu'il y en a beaucoup que je comprends trop.

Ce que je ne comprends pas en ce moment ?

Et bien, voilà, j'étais décidée. Ce gars-là, bien qu'il m'attire de prime abord, ne me donne de l'attention qu'au compte-goutte. Alors, j'allais l'ignorer. Purement et simplement. Plutôt que de tenter d'attirer son attention à l'occasion lorsqu'on se croise.

Et bien, vous auriez dû voir ses salutations ce jour-là ! Impossible à manquer. Je ne comprends pas. Non, vraiment pas.

Anyway, je me suis trouvée mieux à faire. On va dire. Il y a toujours mieux à faire que de se battre contre l'inconstance des hommes.

Arrghhhhhhhhhhh !‏

Écrit cet après-midi :

J'ai vraiment, vraiment, vraiment besoin d'air. D'espace. Je suis tannée, écoeurée, je veux du silence, du fucking silence.

Je ne veux entendre les plaintes de l'autre qui se lamente. Je ne veux pas entendre les questions de l'une. Je ne veux pas entendre le monde qui jase. Je ne veux pas entendre des bruits. Je veux du silence. Ou sinon du bruit de choses ou d'objets.

J'ai une boule d'agressivité dans le ventre. Ça fait presque mal. Ça bouge et ça menace d'éclater.

J'en ai marre de l'insignifiance. Marre de l'incompétence. Marre de l'innocence. Marre de l'impolitesse. Marre du monde qui ne respecte rien. Marre du monde qui prenne toute la place.

Et là, c'est moi qui ne respecte rien. Si je m'écoutais, je crierais un immense AAAAARRRGGHHHHHHHHHHH ! Interminable et puissant. Un grand cri de mort. Un long défoulement d'agressivité. Qui sort à grosses gouttes de mon coeur, de mon corps, de ma tête.

Je suppose qu'il y a des journées comme ça. Où on a de la difficulté à endurer les autres, mais aussi à s'endurer soi-même.

Quelqu'un veut me prendre dans ses bras... en silence ??!

Update de ce soir : Vive le 5km de jogging, le 10 minutes "d'escalier" et la musculation. Je suis un brin plus zen. :) Voyons de quoi sera fait demain.

Mes mots

J'aimerais écrire. Écrire jusqu'à ce que je n'en puisse plus. J'ai trop de mots en moi. Des centaines, des milliers, des millions de mots. Qui demandent à être expulser, à vivre, à s'envoler dans le monde.

J'ai trop de mots. Des mots doux, des mots tendres, des mots violents, des mots tempêtes, des mots perdus, des mots naïfs, des mots fous, des mots à l'infini. Des mots longs, des mots pleins, des mots aveux, des mots menteurs, des mots qui dissimulent, des mots qui dévoilent, des mots beaucoup trop.

Parfois, ça déborde presque. Je sens tous ces mots qui me piquent la gorge, qui me chatouillent le coeur, qui me déstabilisent l'âme, qui me brouillent l'esprit, qui me remuent le sang. Du trop plein, du trop besoin, du trop d'amour, du trop de violence, du trop de haine, du trop d'amour encore, parce que l'amour, il n'y a que ça au final, non ? Alors, des mots d'amour, sans amour parfois, d'autres fois avec trop d'amour, de l'amour vrai, de l'amour faux, l'amour de l'amour.

J'ai des mots. J'en ai tellement. Comme une source inépuisable qui part de mon corps et qui se répand partout en moi, à l'extérieur de moi, partout autour, sur les gens que j'aime, que je n'aime pas, sur ceux que je connais, ceux que je ne connais pas. Des mots comme une guérison, des mots comme un supplice, des mots qui me font vivre, qui me font respirer, qui me font espérer. Des mots à donner, des mots à chérir, des mots précieux, des mots de tous les jours. Des mots sans arrêt.

J'ai des mots à l'infini. Des mots pour toi, des mots pour moi, des mots pous vous, des mots pour tout. J'ai des mots à ne plus savoir quoi en faire. Alors je les donne, je les offre, je les répands, je vous les laisse aimer au moins un peu. Des mots. Trop de mots. Trop, mais pourtant pas toujours assez.

lundi 23 août 2010

Je me suis droguée‏

(Ça a commencé avec ceci pour ceux qui ont oublié ou n'ont pas lu.)

Je me suis droguée. Je l'ai fait. C'était quasi parfait. Je me suis laissée tomber là-dedans. J'avais les narines excitées, bien ouvertes, le corps en éveil, les yeux affamés. Je pourrais y aller longtemps de la métaphore, mais le but n'est pas de métaphoriser. Le but est d'avouer que je suis sur le point de craquer.

J'ai mis le pied dans une librairie et je me sens si près de céder. C'était comme de mettre de la coke au visage d'une junkie, une danseuse nue devant un homme qui n'a pas baisé depuis plus d'un an, un grand verre d'alcool devant quelqu'un qui a arrêté de boire.

C'ÉTAIT LE PIED.

Ou presque. En fait, c'était comme un coït interrompu. Comme de se masturber, mais arrêter juste avant l'orgasme. Comme de baiser et de lui dire de ralentir quand vous êtes sur le point de. C'était la jouissance sans l'extase. Et là, vous comprendrez bien que je ne pense qu'à ça. Y retourner. Y aller et acheter. Avoir un orgasme littéraire en quelque sorte. Un cheap, ou un bon, je m'en fous. N'importe lequel. Ce qui est fou, c'est à quel point, j'étais allumée d'être là, au milieu de ces livres, un pied dans le paradis et la tête en enfer. À quel point c'était bien d'avoir ces livres dans mes mains, de regarder les couvertures, de lire le résumé des livres, d'en poser un pour mieux prendre l'autre, d'en prendre plus d'un à la fois dans mes mains, de le reposer, de le reprendre et d'hésiter.

Je me suis droguée. Je suis une junkie aux livres. À l'achat de livres. Je veux les posséder, les aimer, les savourer, les contempler, les lire jusqu'à plus soif. Ce sevrage, c'est une masturbation intellectuelle constante sans jamais atteindre l'orgasme. Ce sevrage donne une soif encore plus grande. Vais-je franchir le pas ? Vais-je me payer un livre et tous les plaisirs que ça implique ? Vais-je faillir à ma résolution ? C'était le pied. C'est tout ce que je peux dire. Rien de plus. Rien de moins. Du désir qui fait tourner la tête.

Incompréhension complète et totale ou l'histoire d'un p'tit doigt‏

Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes sont en couple et pas moi. Vraiment, je ne comprends pas. Ça m'échappe. Bienvenue dans mon cerveau bitch pour les quelques instants qui suivront.

Criss, je comprends pas comment ça se fait que t'as une blonde. En plus, d'être gros, laid, innocent pis fatiguant, t'as zéro virilité. Man, jpense que j'ai plus de virilité dans mon p'tit doigt que toi dans le corps au complet. Pourtant, je suis une femme.

T'es fatiguante. Une vraie colonne. T'es envahissante, pis tu prends de la place que le monde a pas envie de te laisser. J'connais des poissons rouges qui ont plus de classes que toi. Ta voix énerve.

T'es pas fidèle, t'es menteur, t'es hypocrithe, t'es juste des beaux yeux pis pas grand chose d'autre. T'es pas vraiment mature non plus, t'es ben ordinaire, the guy next door.

Toi, j'comprends pas non plus. T'as l'air d'une truckeuse. T'as pas de classe, tes seins regardent le sol de vraiment trop près pis tu t'habilles mal, pis tu sais pas t'exprimer. J'ai plus de féminité dans mon p'tit doigt (je sais, il est bien rempli mon p'tit doigt) que toi t'as l'air d'en avoir eu dans ta vie au complet.

T'as la libido à zéro depuis un siècle. Tu te laisses aller. Tu restes enfermée chez vous. T'es fatiguée. Tu mises trop dans le même panier.

Tu l'aimes pas. Tu te plains tout le temps. Tu chiales contre lui derrière lui, mais aussi devant lui. Dans sa face. Tu te plains, tu as toujours quelque chose à reprocher, tu te lamentes.

Tu bois trop, tu sors trop, tu te drogues trop, tu mens trop. T'arrête pas de provoquer. Tu sais que tu la fais pleurer. Tu ris un peu. Tu te colles ailleurs.

Non, franchement, je comprends pas. Oui, oui, je sais, vous allez me dire que tous ces beaux specimens ramassent ce dont je ne voudrais même pas du bout de mon p'tit doigt (encore lui). C'est vrai. Que vaut mieux être seule que mal accompagnée. C'est vrai aussi. Que bla bla bla. Tout aussi vrai. N'empêche, je ne comprends pas pourquoi eux, elles arrivent à trouver quelqu'un avec qui partager leur vie et moi pas. Pis si y'en a un/une qui ose me dire que je suis trop difficile, j'vous avertis, j'ai une pelle pas loin. Je n'hésiterai pas à  m'en servir. Pour être difficile, faudrait que j'aie des offres. Depuis un bon bout de temps, c'est plus un grand désert. J'dois être trop bitch avec mes semblables en couple ! :-s Ça me fait un mauvais karma. Vaut mieux en rire, non ? Ahahahahahah ! Soupir !

dimanche 22 août 2010

Franchement, je n'ai pas d'idée de titre‏

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment. Je suis à la fois légère et lourde. Légère parce que j'ai envie de légèreté, parce que j'ai envie d'alléger, parce que ça se fait presque tout seul on dirait. Et lourde parce que j'ai la tête lourde. Je pense, je pense plus, je pense encore. Là, je pense à mes hontes. Ces choses que j'ai faites. Celles que je n'aurais jamais dues faire. Parfois, ce n'étaient que de petites choses. D'autres fois, elles étaient beaucoup plus grandes. Mais ce qui est drôle, c'est que peu importe la grandeur que ces choses ont eues, c'est le temps qui est passé qui détermine maintenant leur importance. Le petit geste ridicule d'hier ou d'il y a 2 jours est beaucoup plus lourd de conséquences dans ma tête que le geste grave d'il y a quelques années. Comme quoi tout passe.

Et pourtant, là, je pense. Je pense à tout ce que je fais qui ne me semble jamais assez correct. Et tout ce que je fais qui me fait demander ce que l'autre a bien pu en penser. Comme si c'était important. L'important, c'est soi-même.

J'écris ces mots et ça coule tout seul. C'est comme un déversement. De toutes les petites hontes, tous les petits travers. Ce qui me manque le plus, bien souvent, ce n'est que quelqu'un pour me serrer bien fort. Ça me fait penser à mon chat. Il a ce cri si précis. Il dort tranquillement pendant que je fais autre chose. Et tout à coup, il m'entend. Et là, c'est comme s'il s'apercevait de ma présence et du fait qu'il a vraiment besoin d'amour. Là, maintenant, sans attendre. Il lève la tête, me regarde tout endormi, fait son cri et cours vers moi pour que je lui donne de l'affection. J'aimerais bien être un chat.

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. Pourquoi d'un sujet, j'en suis venue à un autre. Je crois que mes réflexions ne font qu'aller dans tous les sens selon leur propre gré. Je suis un peu lasse. Surtout fatiguée. Pas malheureuse. Pas heureuse. Ailleurs. Bien plongée en moi. J'ai toujours été introspective. Ne me dites pas que vous êtes surpris !

Mauvais réveil

Ce matin, je me suis réveillée avec un noeud dans le ventre. Un noeud qui est encore là on dirait. Qui tarde à disparaître.

Ça a commencé par ce voisin qu'on aurait tous envie de tuer. Qui fait du bruit (fort et beaucoup) trop tôt la fin de semaine. Ça a continué par ce gris que je sentais derrière mon rideau. Encore de la pluie. Qui tombe constamment. Puis, il y a eu ce prénom que j'ai vu. Un destin avorté dans l'oeuf. Un autre de plus à ajouter à ma collection de douzaine d'oeufs. Là, c'est ce désir d'aller dépenser. N'importe quoi. Juste pour revenir avec un ou deux sacs dans mes mains et dans mon coeur. Il y a eu le faux espoir aussi. Un faux espoir de petite fille. Une poupée tendue du bout des bras et retirée bien vite.

C'est tout et rien à la fois. C'est rien surtout. C'est un noeud qui coule et qui serre. Ce n'est pas trop nommé. C'est un petit matin où j'ai peut-être mal regardé quand j'ai décidé quel pied poser en premier avant de me lever. Ce n'est pas grand chose et c'est tout à la fois. C'est un peu d'humanité au milieu d'un peu de pluie. C'est un petit matin qui donne envie d'aller se recoucher. Avec un livre à défaut d'un humain. Avec un chat et quelques couvertures.

samedi 21 août 2010

L'horloge que je n'ai pas

Parfois (bon, ok, souvent), je suis un peu perplexe.

Perplexe parce que je regarde les filles autour de moi et que je suis différente. Avec une grande majorité d'entre elles. Je n'ai pas d'horloge. Je n'ai pas de tic tac. Je n'ai pas la biologie qui s'active en moi. C'est le silence complet là-dedans. Non, je n'ai pas d'horloge biologique.

Je ne dis pas ça parce que je le regrette. Ni non plus parce que je ne veux pas d'enfant. Ni parce que j'en veux en fait...

Ma réponse quand on me demande si je veux des enfants ? Je ne sais pas. Que ces quatre mots. Ou en fait non. Pas que ces quatre mots. Car quand on a mon âge (29), semble-t-il, on devrait avoir le tic tac qui crie bien fort dans son ventre. Alors, il faut ajouter. Dire pourquoi on doute, pourquoi on ne sait pas. Il faut s'expliquer. Contrairement aux femmes de mon âge, même aux femmes beaucoup plus jeunes que moi, qui elles n'ont rien à justifier lorsqu'elles veulent et/ou font des enfants. Parce que c'est ça, la "normalité". Parce qu'il faut l'avoir l'horloge. Parce que sinon, ben, c'est ça, on est juste différente.

Je l'ai dit... Ma réponse n'est pas non. Mais réellement, je ne sais pas. Ce n'est pas la premier venu qui me convaincra ni une envie d'enfant trop forte qui me fera faire un enfant avec whatever où, dans son dos ou non. Que non. Je dis souvent en farce que si un jour, j'ai un enfant, ce sera probablement à 40-45 ans (quand je serai peut-être une vraie "adulte"). Et là, on me parle des risques bien entendu. Mais, voyez-vous, faire un enfant trop rapidement avec un homme qu'on ne connaît pas et sans être installée dans sa vie, dans ce qu'on veut et attend de son existence, moi, c'est ça que je trouve risqué. Chacun sa façon de voir les choses je suppose.

Alors, voilà, plus je vieillis, plus je tends l'oreille. Mais l'horloge est absente. Aucun tic tac à l'horizon du moins...

vendredi 20 août 2010

Danse de salon

C'est moi où il fait chaud ?

Ok, bon, ça doit être moi.

Et le fait que je danse toute seule dans mon salon depuis une bonne quinzaine de minutes.

Je devrais faire ça plus souvent.

D'ailleurs, j'y retourne... de ce pas ! ;)

Mes nuits (Non, ceci ne sera PAS un post érotique)

Dire que je ne me souviens plus en quelle année je ne me suis pas réveillée la nuit la dernière fois serait à peine exagéré. Un peu oui, mais à peine. Parce que je me réveille presque toutes les nuits sans exception.

Parfois, ce n'est que 5 minutes. Le temps d'ouvrir les yeux, de me dire que je suis fatiguée, de comprendre pourquoi en regardant l'heure, de me lever pour aller à la salle de bain entretenir ma vessie (minuscule et hyperactive me semble-t-il parfois...) et de me recoucher pour me rendormir presque aussitôt.

Parfois, c'est plus long. Parfois, je me mets à angoisser, à me poser dix mille questions, à réfléchir à ma vie (surtout à ce qui n'y fonctionne pas). Je me vire d'un bord, je me vire de l'autre et je suis une petite toupie dans mon lit. Souvent, je décide alors de me lever et soit lire, aller sur l'ordi...

Parfois aussi, c'est plus long. Mais j'aime ça. Parce que je suis en train de lire un bon livre par exemple et que je veux continuer à le lire. Parce que je veux aller sur l'ordi voir ce qui se passe dans vos vies et fouiner sur vos blogues. Cette  nuit, c'était le livre !

Que j'angoisse ou non pourtant, ça donne pas mal le même résultat. Je passe une bonne heure, heure et demi réveillée. À ne pas dormir en l'occurence. Donc je me lève fatiguée, j'ai des cernes sous les yeux, qui d'ailleurs ne semblent plus des yeux, mais juste un immense oeil fixe, je suis un peu blême et puis... euh, c'est pas mal ça. Mais ce matin, je suis quand même de bonne humeur. Juste fatiguée !

Douce insomnie quand tu nous tiens...

jeudi 19 août 2010

Intermède musical

Ces temps-ci, j'ai les billets plutôt légers, je trouve. Petites tranches de vie et anecdotes brèves. Je crois que ça va un peu avec ma légèreté d'esprit actuelle. Je suis fatiguée, je dors mal, je me concentre un peu moins bien. Quoique le livre que j'ai commencé à lire ce matin m'absorbe plutôt bien...

Je ne sais trop. J'ai de la difficulté à me mettre les idées en place. Et je ne suis pas certaine que ça fasse des billets aussi intéressants qu'habituellement. Du moins, pas mes billets les plus intéressants. Qui s'intéressent autant à mon petit au jour le jour ? Je ne veux pas dire par là que je n'aime pas les blogues personnels qui sont très anecdotiques. Mais j'aimais bien cette tangente que j'avais pris de la plupart du temps d'essayer de mettre un aspect plus large à mes réflexions...

Le pire, c'est que je dis ça et dans le fond, je sais que je le fais encore. Mais, je ne sais pas, ce n'est pas pareil on dirait. Peut-être aussi que je suis juste trop fatiguée... Que je veux trop analyser...

Ne m'en veuillez pas trop tout simplement. Je reviendrai bien assez vite avec mes mille réflexions qui vous prendront au corps. En attendant, il y a l'intermède presque musical d'une fille qui a hâte à ses vacances. À lire avec un sourire. Ou un rire.

C'est décidé

Pour ceux que ça intéresse, c'est décidé.

Charlevoix ce sera pour les vacances. J'ai hâte.

Et il est mieux de faire beau. Parce que je prévois du dehors à la pelletée. De la nature, de l'exercice, de la beauté. Et plein de photos.

Je voudrais déjà y être. Assise sur le bord du fleuve.

mercredi 18 août 2010

La beauté de la vie

Je sais pas pourquoi, mais ces temps-ci, le monde qui m'entoure, je rushe. Pas que je ne continue pas d'aimer tous ces gens. Au contraire. Mais ça m'écorche.

Je voudrais du positif. Je voudrais de la douceur. Je voudrais des sourires. Je voudrais des câlins. Je voudrais juste de la simplicité. Je voudrais de la beauté. Je voudrais des lunettes roses comme je le disais dans un texte dernièrement.

Mais je ne trouve pas ça. Ou peu. Pas assez pour ce que je voudrais en ce moment.

Je crois que c'est pour ça que j'ai envie de me retrouver toute seule dans la nature. Que c'est pour ça que je rêve de forêt, de fleuve, de solitude, de marche, de longues respirations.

Ce qui est un peu douloureux, pas tant pourtant, c'est que je me rappelle à quel point j'ai pu être ces gens-là. Négative, triste, obsédée, pitoyable ou je ne sais trop quoi. Que je le suis encore parfois je suppose. Je suis presque certaine en fait. Mais je ne veux plus de ça. Pas là.

Et j'ai vraiment besoin de grand air. De m'écouter un peu. De m'entendre un peu. De voir un peu. La beauté de la vie.

Découverte matinale

Ce matin, j'ai découvert que lorsqu'un homme qui vous plaît physiquement est à moins d'un pied de vous, la chanson I Touch Myself est particulièrement... troublante !

Je sais, je sais... Je suis supposée détester le métro. Vrai. Mais bon... !! :)

mardi 17 août 2010

Déversement

Ça faisait longtemps que je vous en avais pas fait un. Un post qui va dans tous les sens et parle de plusieurs sujets différents. Welcome to l'ébullition de mon esprit.

Je vais pas pire. Considérant mon humeur du matin et mon dernier post, c'était mal parti. Mais finalement la journée s'est globalement plutôt bien déroulé. J'ai eu une petite fierté professionnelle. Je suis allée au resto. La productivité/motivation était bonne au boulot. Et surtout, surtout, j'ai fini la journée par une petite visite au gym. Faut que je recommence à y aller plus souvent, plus qu'une fois par semaine (mais vraiment intense la fois). Ça fait tellement de bien. Ces dernières semaines, mon corps souvent me disait non. Ça, c'est un peu dur à battre. Mais ce soir, y'avait que ma tête qui rechignait un peu. Donc coup de pied au derrière. En plus, petit bonus, y'a le gars sur le tapis roulant qui avec ses doigts a indiqué à son ami le nombre de km que je venais de faire. Pourtant, je n'ai pas fait une grosse distance ce soir. Mais j'étais plus vite qu'eux ! :) Ok, je sais, je sais enfantin. :)

J'ai des vacances bientôt. Début septembre. Et j'ai environ 350 activités que j'aimerais bien faire. C'est toujours pareil quand j'ai des vacances, mais pas de voyage de prévu. Je veux tout faire !! Va falloir que je choisisse. Tout en essayant d'épargner mon budget qui est merdique ! Pour l'instant, j'hésite entre pilote d'un jour et quelques nuits dans Charlevoix dans un petit studio. Peut-être les deux. FAUT QUE JE ME DÉCIDE. C'est toujours, mais toujours comme ça. Anyway, je me doute que je vais passer une belle semaine.

Sinon, y'a deux expos photos que je voudrais bien aller voir. D'ailleurs, si jamais vous aimez la photo et que vous voulez une "non-date" (concept baptisé par SP4M et/ou La Grande Affaire), faites-moi signe. Y'en a une qui se termine début septembre je crois. Et l'autre qui aura lieu en septembre. J'adore trop la photo. D'ailleurs, faut que je me prévois une journée photo dans mes vacances aussi. Du moins que j'exploite salement mon appareil ici et là.

J'ai envie de rencontrer un homme. Ouin, c'est pas mal ce que j'avais à dire sur le sujet.

Y'a un chat qui squatte le balcon de mon bloc à l'occasion. Trop mignon ce chat. Selon la concierge semblerait qu'il appartient à quelqu'un dans le quartier. Mais il/elle a l'air si malheureux quand il se met à miauler. Des vrais cris du coeur. Ça donne envie d'adopter. Mais bon, une célibataire dans un 3 et demi avec 1 chat, ça passe. Pas avec deux. Ahahahahha ! Le/la voilà d'ailleurs.




P'tit air fou et charmant, non ?











Bon, ça ne battera jamais le mien !! Mon mien qui est le plusssss beau des chats !   :)




Pis là, j'arrête ici. Parce que je risque de mettre 50 photos de mon chat si je continue. Ahahahahaha ! :-s

Juste de l'inéluctable

Aujourd'hui, je sens que je serai sensible à tout.

J'imagine déjà les grands cercles au-dessus de ma tête. Je les vois presque.

Ma légèreté s'estompe on dirait....

Vivement les vacances !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Début septembre.

Je suis fatiguée.

Je n'ai pas encore lu Don Quichotte (les livres traînent dans mes grosses piles de livres à lire dans mon armoire), mais j'ai l'impression de me battre contre des moulins à vent. Tout comme lui.

Que dire de plus ?.....

Des moulins à vent, oui.

lundi 16 août 2010

Soir de mousson‏

Hier soir, j'écoutais le film La cité de la joie (à voir si vous n'avez pas vu). L'histoire se passe dans un bidonville de Calcutta. Cette histoire, du moins celle du livre dont le film est tiré, est celle qui m'a fait tomber en amour avec l'Inde. Hier soir donc, j'écoutais ce film et c'est drôle parce qu'au moment où la mousson commençait à l'écran, la pluie s'est mise à se déchaîner ici accompagnée de bonnes rafales de vent.

Ce film, c'est l'humanité mise en image. C'est la souffrance qui trouve sa réponse dans l'espoir. Ce sont des gens qui n'ont rien et qui se battent envers et contre tout. Des gens qui sont heureux bien souvent avec cette misère qu'ils ont. Des gens qui ont un espoir plus fort que tout. Ces gens, je suis tombée en amour avec eux. Et en les aimant eux, je suis tombée amoureuse de l'Inde. Vous pourriez me dire que ce n'est qu'un film. Ou bien qu'un livre. Vous n'auriez pas raison. Oui, bon, le film n'est qu'un film. On a joué avec le livre pour rendre le tout un peu plus hollywoodien. Ça reste un excellent film. Mais c'est le livre qu'il vous faut lire. Parce que cette histoire n'est pas que des mots. C'est la vie réelle de certaines personnes là-bas. L'auteur, Dominique Lapierre, a enquêté longtemps pour bâtir son histoire. De longs mois. Bien sûr, il a dû romancé un ou deux détails, mais les faits sont réels. Il y a des gens quelque part qui ont vécu tout ça et lui ont raconté le tout. Des gens qui se sont battus devant le rien de leur vie.

Parfois, trop souvent, je nous regarde ici et je trouve ça dommage. Cette insatisfaction chronique que nous avons. Notre chialage et notre plaignage constant. Nous avons la bouche pleine et nous voulons que l'on nous la remplisse encore plus. N'est-ce pas absurde ? C'est pour ça que j'aime ces gens. C'est pour ça que j'aime cette histoire. C'est pour ça que je rêve d'aller en Inde. Je ne veux pas aller en Inde pour aller voir le Taj Mahal (bien que j'irai c'est certain, car c'est un tel incontournable), ni pour relaxer sur les plages de Goa ou bien méditer dans un ashram. Je veux aller en Inde pour cette culture, cette volonté des hommes. Oui, bien sûr, je me doute qu'humains pour humains, les Indiens ont aussi leurs défauts. J'idéalise l'Inde, mais je reste réaliste. Du mal, il y en a partout. Mais quelque chose m'appelle dans ce pays. Et je sais que cet appel durera tant que je ne serai pas allée là-bas.

Hier soir, il y a avait la pluie. Sur l'écran, à l'extérieur, à l'intérieur même... C'était un soir de mousson. Au propre comme au figuré.

dimanche 15 août 2010

Je veux de jolies petites lunettes roses

Je trouve que c'est difficile parfois de voir la vie avec des lunettes roses. Je ne dis pas ça parce que c'est ainsi que je la vois en ce moment. Non, j'ai beau me sentir légère ces jours-ci, tout n'est pas rose. Mais je réalise en ce moment à quel point, il est difficile de se lever le matin et de se mettre des petites lunettes roses sur les yeux.

La planète va mal. Il y a des guerres. Des famines. Des génocides. Mais ce n'est pas ça le pire, il me semble. Je ne veux pas dire par là que ce n'est pas atroce. Mais ce qui me désole le plus est bien l'état d'esprit des gens. Le cynisme ambiant. Le négativisme éhonté. Le vide de nos vies. Oh ! je ne m'exclus pas dans tout ça. Je suis reine du cynisme. Je ne suis pas toujours positive. Mais pourtant, parfois, je regarde autour de moi et ça me désole. Et c'est en me disant ça, que je me suis dit que se mettre des lunettes roses est difficile. Pourtant, on devrait le faire. N'est-il pas dit que ce ne sont pas les évènements qui nous touchent, mais plutôt ce qu'on en pense, notre façon de réagir à ces mêmes évènements ? C'est si triste je vous dis.

Les journaux télévisés nous bombardent de mauvaises nouvelles, les gens se critiquent entre eux, on vit dans le cynisme et la consommation... Est-ce réellement ce qu'on veut ? Ne voudrait-on pas plutôt de jolies petites lunettes roses ? Alors pourquoi reste-on aussi amer ? Oui, c'est triste...

Objectifs : environ à mi-chemin

Vous vous rappelez peut-être que je m'étais fixé certains objectifs il y a de ça environ un mois. Que je m'étais donné jusqu'au 12 septembre pour y arriver. Vous vous demandez peut-être même comment ça va. Cela sous-entendant que vous n'aviez pas oublié...

Je dirais que ça va bien. Loin d'être parfait. Mais bien. Plusieurs objectifs tiennent encore le coup. D'autres ont été trichés un peu (mais si si peu), d'autres sont partis dans le champs on dirait.

Je n'en reparle par pour vanter mes réussites (pour ceux qui veulent savoir, non, je n'ai pas acheté de livres), je n'en parle pas non plus pour pleurer mes défaites. J'en parle parce que je suis satisfaite. J'en suis satisfaite parce que j'ai agis. Et c'est surtout de ça dont j'avais besoin. J'avais besoin de bouger un peu la petite stagnation de ma vie au début de l'été. Et ça a fait grand bien. Et même si ce n'est pas parfait, je m'en fous. Car vous savez quoi, il faut savoir être indulgent avec soi-même. Pas à tout prix ni en tout temps. Mais l'indulgence avec soi-même est nécessaire. La vie est assez difficile comme ça sans qu'on se mette toujours soi-même des bâtons dans les roues en s'en voulant de si et de ça et de tout.... ! Alors voilà, c'était la belle morale du jour : soyez indulgent avec vous-mêmes lorsque vous faites des efforts même s'ils ne sont pas parfaits. Ne me remerciez pas ! C'est mon plaisir ! ;)

vendredi 13 août 2010

Bulle de superficialité et de quétainisme

Faut que je vous le confesse : j'ai mes moments de suprême superficialité et de quétainisme. Et je les assume.

Je peux parler avec une blogueuse (dont je vais taire l'identité) pendant 10 minutes de Bruce Willis. Mais c'est quand même Bruce Willis là. J'veux dire.... Il est tellement beau et mâle et tout........... Hmmmmmm !

Je deviens folle devant des sandales et des jupes. Folle j'vous dis. L'été, c'est la saison de la frivolité et faut le montrer.

J'aime potiner. Ou plutôt j'aime savoir les potins. Sur mes collègues, sur mes amies, sur les vedettes, sur certains blogueurs... Je n'aime pas tant en dire, mais faut que je les sache.

J'aime lire de la chick litt. J'ai une dépendance aux comédies romantiques. Une vraie dépendance. Et si en plus c'est un film de danse, je craque littéralement. D'ailleurs, quelqu'un veut aller voir Step Up 3 avec moi ?? Oui, je sais, je sais.... Une superficielle quétaine.

Je peux écouter les 3 CD de Simple Plan en boucle pour me défouler. Ça fait quelques mois que je ne l'ai pas fait. Mais pas plus d'un an. J'écoute de la musique d'ado. Voilà. Faut que je l'assume. Soit dit en passant, j'adooooore aussi le CD de Mamma Mia. Bon, j'assume assez je crois sur ce sujet. Déjà, je sens votre opinion de moi se déconstruire vers le bas.

Je renie toute bave de bébé. C'est comme ça. Je trouve inadmissible que l'on essuie pas la bave d'un bébé. C'est dégueux. Un adulte n'aimerait pas se baver dessus. Alors pourquoi un bébé ?

Le deuxième orteil ne doit pas être plus long que le gros orteil. Du moins, ce n'est pas esthétiquement joli. Bon, je vous accepte quand même. Mais c'est ça.

Puisqu'on parle de pied. Je ne pourrais pas sortir avec des sandales sans avoir du vernis à ongle. Jamais sur les mains le vernis. Mais sortir sans vernis sur les pieds, ce serait comme sortir nue. Presque.

J'applaudis à la fin d'un film romantique. Bon, pas au cinéma, j'vous rassure. Juste seule dans mon salon. Mais bon, ça, ce n'est pas un grand aveu. J'vous l'ai déjà raconté.

Faut que j'arrête. J'veux dire, je suis en train de creuser ma tombe là, non ???? Ahahaahahaha !
Aaaaahhhh ! mais c'est que je vous aime mes chéris pour vous dire ainsi mes petits secrets superficiels et/ou quétaines..... Bises.

jeudi 12 août 2010

Légèreté

Je ne sais pas ce que j'ai ces jours-ci, mais je me sens légère. Je n'ai pas envie de me casser la tête, de me poser trop de questions sérieuses, j'ai juste envie d'être bien.

Ce qui est drôle dans tout ça, c'est que je commence tout de même ce texte en disant que je ne comprends pas pourquoi je me sens comme ça. N'est-ce pas idiot ? Pourquoi devrait-on justifier la légèreté de l'âme ? Quand on va mal, il y a plein de raisons, on chiale, on énumère ses problèmes, on a plein de conneries à dire pour justifier notre mauvaise humeur. Et là, quand on va bien, on se demande... Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?

Ben vous savez quoi, j'en ai rien à foutre. Je ne sais pas trop ce qui me fait me sentir comme ça. Mais je suis légère, je suis bien et j'en profite ! :) Et je vous en souhaite une petite dose pareille à tous !

Très courte histoire de seins dans le métro

Ce soir, dans le métro, j'ai été obligé de me mettre le bras sur mes seins pour ne pas toucher le dos du gars en face de moi.

Comment vous dire ??

Autant de promiscuité, ÇA M'ÉCOEURE !!!

mardi 10 août 2010

Romances Canadiennes... ou une statistique étonnante !

L'autre soir, je lisais tranquillement un magazine quand je suis tombée sur une statistique qui m'a fait tomber par terre. Pas littéralement, mais presque. J'aime bien ce genre de statistiques d'ailleurs. Celles qui nous font réagir vivement ou prendre conscience de quelque chose. La statistique concernée ici était plutôt dans le premier groupe, celui réaction vive.

En 2007, un sondage de Léger Marketing. Pas si loin que ça donc. Ça disait que 90% des Canadiens croient qu'il est possible d'être heureux avec la même personne toute sa vie. Que seulement 7% pense le contraire. Les 3% restant n'avaient pas dû comprendre la question je suppose...

Ma réaction : WHAT ????????????

Il y a la presque totalité des gens qui pensent qu'on peut être heureux avec la même personne toute sa vie ???? Alors que le pourcentage de divorce est à 50% ? Et que pour les simples séparations ça doit être encore plus élevé ?

Vous le savez, je suis une incommensurable romantique. Je me gave de chick litt, de comédies romantiques et de chansons cutes... Pourtant, même moi, je ne suis vraiment pas convaincue que je me serais placée dans ces 90%. Si je crois qu'il est possible de rester amoureux/se de quelqu'un toute sa vie, je ne suis pas certaine que nos vies trépidantes et notre société de consommation nous incitent beaucoup à passer notre vie entière avec la même personne. L'amour est parfois beaucoup plus beau que le quotidien. C'est dommage pourtant. J'aimerais beaucoup dire oui à cette question. Je crois même que j'y aspire, que je voudrais trouver celui avec qui je serai capable de dire oui à cette question. Mais.

Disons que cette statistique m'a vraiment jetée par terre ! Vous en pensez quoi vous ? Et je ne peux aussi m'empêcher de me poser cette autre question... Si le sondage n'avait été fait qu'auprès des Québécois, les pourcentages auraient-ils été les mêmes ?

lundi 9 août 2010

Juste bien

En ce moment, je suis juste bien.

Ce qui me fait réaliser quelque chose...

Quand on va mal, on pense que de se sentir bien, c'est vraiment compliqué. Pourtant, quand on va juste bien, on réalise qu'être bien, c'est peu de chose. Que c'est presque tout simple au fond. Dommage qu'on l'oublie si souvent...

dimanche 8 août 2010

À quand des blogueurs dans 7jours ?

Oui, c'est vrai, à quand des blogueurs dans 7jours ? Y'a quelqu'un qui m'a fait un commentaire dernièrement et qui m'a fait réalisé qu'on est des vedettes, nous, les blogueurs. Bon, pas tous, mais quelques-uns au moins. Des stars du web !!

Et il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, mais la tendance est in en ce moment. Je ne sais pas à quoi ressemblaient les années d'or de la blogosphère (semble-t-il qu'il y en a eues), mais je sais qu'en ce moment, notre univers envahit le grand public. Par exemple, je me rappelle plusieurs articles que j'ai lus dans des revues féminines dernièrement. Un pour vanter les blogues à tendance filles chaudes à la sexualité (ou l'imagination) débridée, un autre pour vanter le pouvoir des blogueurs dans le milieu de la mode, un autre pour faire la liste d'une vingtaine de blogues intéressants à lire ces jours-ci... Je vous le dis, nous sommes partout.

Et rançon de la gloire étant, nous sommes des vedettes. Peut-être aussi parce que comme je le disais, nous sommes des stars de l'écriture-réalité. Les gens ont cette impression de nous connaître, admirent nos talents d'écriture, notre originalité, sont impressionnés par notre nombre de lecteurs... Qu'en sais-je ? J'extrapole sur ce qui peut se passer dans la tête de l'autre. L'autre que je suis aussi, mais une autre partiale puisque je suis aussi de ce milieu. Oui, les gens nous lisent par voyeurisme, par envie de nous connaître. Et comme toutes les vedettes, ils veulent en savoir plus sur nous. Ce qui est drôle, c'est que notre milieu est auto-suffisant. Oui, plusieurs non blogueurs nous lisent, je vous le confirme. Mais ceux qui nous lisent le plus sont les autres blogueurs on dirait. Je peux me tromper. Juste une impression. Mais n'empêche qu'à l'intérieur même de ce vedettariat, les vedettes veulent se connaître entre elles.

Moi, je vous le dis, je me le demande du moins... Y aura-t-il des blogueurs dans le 7jours bientôt ? Et vous savez quoi, l'idée n'est pas si absurde. Puisque le phénomène intrigue et pousse plein de revues féminines à en faire l'étalage, il se pourrait bien que demain matin, ce soit des blogueurs plutôt que de leurs blogues qu'on fasse l'étalage ! Mais bon, vous le savez, j'aime bien jaser pour jaser...

Équilibriste

On me dit souvent que je pense trop. Que je me pose trop de questions. Ou que j'analyse trop. Que je m'en fais pour rien aussi. Si vous lisez ici depuis longtemps et que cet aspect de moi vous a échappé, c'est que vous lisez un peu trop en diagonal. Car oui, je ne peux le nier : je pense et analyse à l'infini.

Mais.

Car oui, il y a toujours un mais. Mon titre de blogue est assez court. Si le mot impulsive s'y retrouve, ce n'est donc pas par hasard. Quand j'ai envie de faire quelque chose, c'est obsessif. Ça gronde, ça bouille, ça remue, ça déchire mes entrailles. Et ça, ce ne sont que les premières minutes. C'est pourquoi j'agis souvent sur des coups de tête, ou de coeur, des coups d'impulsions en clair.

Ce n'est pas la première fois que j'aborde le sujet. Je ne veux donc pas trop m'attarder sur les détails. Juste dire que je réalise maintenant une chose... Mes déséquilibres sont les meilleurs équilibres que je me suis trouvée. Être trop dans tout fait que ma balance mentale tient le coup. Quand l'over-thinking prend trop de place, bang ! la petite impulsive se pointe et fracasse tout. Ok, oui, tout est toujours trop dans ma vie. Mais vous savez quoi ? Les morceaux tiennent tous à leur place et je m'en sors plutôt bien. Ok, oui, je fais des gaffes et des niaiseries. Mais je réussis la plupart du temps à bien faire, au final, à la ligne d'arrivée.

Parfois, il semble que nos déséquilibres soient le meilleur équilibre qu'on puisse avoir et souhaiter. Fine, j'm'assume !

vendredi 6 août 2010

Fromage, savon à lessive et autres brocolis

J'aime faire l'épicerie. Je sais que bien des gens n'aime pas ça. Moi, j'aime.

J'aime marcher dans les allées très lentement. J'aime regarder autour. J'aime trouver quelque chose de nouveau. Je m'en fous que ça me prenne une heure. Ce n'est pas aussi bon que marcher dans une librairie, mais presque. J'aime prendre les boîtes, comparer les produits, j'aime voir les spéciaux au bout des allées...

Ce soir, je me suis amusée à sentir deux ou trois savons à lessive différents, j'ai passé cinq minutes dans les fromages sans trop me décider finalement, j'ai joyeusement sauté sur une canne de ragoût de boulettes (I know, trash, faisait longtemps que j'en avais pas mangé, ça me rappelle mon enfance), j'ai tripé en trouvant des barres tendres framboises et chocolat... Bon, vous voyez le portrait je suppose.

C'est toujours une espèce d'orgie festive que de me choisir de la bouffe, de prendre le temps de me trouver de bons (relatif...) trucs à manger et ensuite de défaire mes sacs à la maison en me demandant par quoi je vais commencer.

En fait, y'a qu'une chose que je n'aime pas de nos épiceries. C'est qu'il n'y ait pas, comme dans un pays en Europe (je ne sais plus lequel), d'épiceries où l'on peut choisir un panier "célibataire ouverte à la drague" ou non selon son humeur. Ben quoi, pourquoi ne pas joindre l'utile agréable à l'agréable tout court ?

jeudi 5 août 2010

Mon corps et ma peau‏

Mon corps n'est pas relié à ma tête. Pas toujours. Il a une vie propre et une mémoire tenace. Ma peau, c'est la même chose. Tout lui rappelle ces moments-là. Même si mon esprit se calme, si mon coeur s'apaise, même si ma tête est plus raisonnable, il y a encore mon corps et ma peau.

Mon corps et ma peau sont incendiés. Ils sont fous, ils sont volontaires, ils sont tenaces. Ils ont une mémoire gravée en eux. Les gestes que tu as fais, la douceur de tes mains, l'infini passion de tes bras... Quand ton corps est près du miens, j'ai ma peau qui s'affole. Elle se rappelle ces instants, se rappelle cette tendresse magnifiée, se rappelle tout.

Et alors, ma peau et mon corps sont mal. Car la distance n'est que trop grande. Entre eux et toi, entre eux et ton corps et ta chaleur. Et mon corps et ma peau bougent, se tortillent, inventent mille stratagèmes inventifs pour pouvoir te toucher sans avoir l'air de le faire. Sans avoir l'air de le vouloir si violemment que ça en fait mal.

Vraiment, je crois bien que le coeur a repris sa place. Il a repris ses battements réguliers. Mais le corps et la peau ne veulent rien savoir. Ils te veulent toi. Ils te veulent vraiment. Ils te veulent malgré tout. Ils te veulent comme un désespoir qui ne s'épuise pas.

mercredi 4 août 2010

Un milieu bien étrange (2e partie)‏

Vous avez possiblement lu ceci. Mais je ne crois pas que le sujet soit épuisé. Car la blogosphère, avouons-le est un monde fascinant en soi. On suggérait dans les commentaires de faire une étude sociologique et je crois bien qu'il y aurait matière. Qu'en dire de plus alors ?

Et bien que je ne comprends pas trop ce principe de gang qu'on peut parfois observer ici. J'aime, je lis. Je n'aime pas, je ne lis pas. Bon, d'accord, si je confesse, il m'arrive parfois de lire même quand j'aime un peu moins. Parfois, c'est de la curiosité, parfois, c'est les personnes derrière les mots qui semblent intéressantes et parfois, je suppose qu'on peut dire que ça s'approche du masochiste. Mais je l'assume et je ne vais pas me mêler aux commentaires si le sujet abordé ne m'intéresse pas.

Car c'est autre chose ça, cette facilité que certaines personnes ont à dire des bêtises, des absurdités et disons-le, à bitcher gratuitement des blogueurs. Dans quel intérêt ? C'est ma seule question, quel intérêt ? Puis, l'autre jour, j'y pensais et j'ai eu un début de réponse. Quel autre endroit y a-t-il dans le monde où l'on peut attaquer quelqu'un anonymement et sans recevoir de conséquences quelconque ? Le web. Oui, bien sûr, l'attaque ne soulage pas autant que des insultes en personne ou une bataille dans le fond d'une ruelle (guessing... parce que je ne fais pas ça), mais ça doit soulager quelque part je suppose. Faire un peu de mal gratuitement. Parce qu'on est écoeuré d'être victime. Aucune idée si ma ''supposition'' a un minimum de sens. Mais c'est bien la seule que j'ai pu trouver.

Par ailleurs, là où il y a des méchants, il y a des gentils. Et là où il y a des méchants et des gentils, il y a des stars. Car tout le monde le sait, plus on est aimé, plus on est détesté. Et le web étant un média comme une autre, les stars s'y démarquent comme partout ailleurs. Je ne les nommerai pas, je ne vous nommerai pas, mais vous savez qui ils sont, vous les connaissez. Mais qu'est-ce qui fait qu'un blogueur est plus populaire qu'un autre ? Et non, ce n'est pas toujours la qualité de son blogue. Si c'est votre réponse, vous êtes un peu naïf. Oui, certains blogues sont aimés pour leur qualité. Mais d'autres le sont pour une multitude de raisons. Parce que le contenu est choquant, parce que le blogueur fait la pute, parce que le sexe, ça vend, parce que le blogue dure (combien d'éphémères partout ici ?).... Des raisons, il y en a plein. Autant que de stars !

Vraiment, plus j'observe la blogosphère, plus j'ai l'impression que ce n'est qu'un des nombreux microcosmes de notre société. Mais en même temps, la blogosphère n'est-ce pas comme les blogueurs ? En ce sens que plus on a l'impression de les connaître, plus on peut se tromper ? Car oui, c'est bien là son point le plus fascinant, ici, on a l'impression de connaître les gens, mais au fond, on ne connaît qu'un écran qu'on consulte dans son salon...

mardi 3 août 2010

Ce n'est pas ce que vouz croyez

Ce n'est pas que je sois en manque... Mais ce gars était si mignon. Des fesses appétissantes. Des épaules carrées. Pas musclées, juste carrées. Une gueule adorable. Debout, les jambes légèrement espacées. Je me souviens m'être dit quelque chose qui contenait l'expression morceau de viande. Que je l'utiliserais bien pour mon plaisir. Que je lui en donnerais bien un peu aussi. Que j'aurais bien partagé quelques cris, quelques soupirs, quelques gémissements.

Ce n'est pas que je sois en manque. Mais cet autre gars, cette sueur sur son visage, ces petites mèches de cheveux ébourriffées qu'il avait. On dirait un visage post-baise. Satisfait, repu, en sueur, épuisé. Un visage d'homme qui vient de jouir. Qui prendrait bien un peu de repos, mais qui a pourtant un reste de luxure dans l'oeil. Un reste qui dit de ne pas trop s'éloigner, de ne surtout pas remettre de vêtements, qui dit qu'encore est un des mots les plus magnifiques de la langue française.

Ce n'est pas que je sois en manque. Mais l'autre là-bas, sa mâchoire carrée, ses lèvres minces. Je l'aurais bien embrassé. Goûlument, avec passion, avec urgence. J'aurais bien descendu son visage un peu plus bas. Oui, encore un peu plus bas. Vas-y, juste encore un peu. Quelques minutes. Je ne serai pas très longue à vouloir plus.

Ce n'est pas que je sois en manque. Mais ces hanches-là, cette taille, cette envie que j'avais de voir un peu mieux à travers son pantalon. L'envie de le descendre son pantalon, l'envie de ses hanches sur les miennes. L'envie de m'épuiser dans ses bras. L'envie de le coller, de coller mes seins contre son torse, mon sexe contre sa jambe, puis plus près, jusqu'à qu'il n'y ait plus de distance. Juste de la pénétration.

Ce n'est pas que je sois en manque. Mais lui, lui, je lui aurais dit oui sur mon sofa, oui sur mon plancher, oui dans ma douche. Je lui aurais dit quelques oui dans le creux de l'oreille. Des petits murmures rauques sans timidité. Je lui aurais dit oui dans mon lit aussi. J'oubliais le lit. Je me serais vautrée, j'aurais bien abusé, crié, j'aurais savouré.

Ce n'est pas que je sois en manque. Pourquoi est-ce que vous n'arrêtez pas de m'embêter avec cette question ?

lundi 2 août 2010

La magie de Disney pour adultes‏

Ce que vous vous apprêtez à lire est un ramassi d'âneries de fille trop amateure de chick litt et de comédies romantiques. Soyez très indulgents. Très.

En fin de semaine, j'ai terminé ce livre. De la pure et simple chick litt. Non pas que ce soit la seule chose que je lis. Au contraire. S'il y a un endroit où ma culture est diversifiée, c'est bien dans le domaine littéraire. Mais parfois, il faut ce qu'il faut. Le "ce qu'il faut" étant de la chick litt. Ou une comédie romantique. N'importe quoi qui fait se pâmer dans un petit cri d'extase lorsque la fin arrive.

Oui, oui, je me pâme. Je pousse un petit cri d'extase. Le coeur me débat. La protagoniste finit avec le gars avec qui elle doit finir. C'est l'amour, c'est tout beau, il y a des papillons, des hirondelles, une petite musique douce, ce que vous voudrez. Et pendant un instant, je suis bien. Comme sur un petit nuage. Je me dis que c'est possible ce genre d'histoires, que ça pourrait m'arriver. Pas de façon identique bien sûr. Ce n'est même pas obligé d'être aussi romantique. Mais juste quelque chose de simple. Car ça semble toujours simple dans ces histoires-là. Oh! bien sûr, il y a quelques obstacles, parfois assez imposants, mais on sait que tout se résoudra comme par enchantement. Le monde enchanté de Disney genre. Mais version pour adultes. Ça a l'air si simple rencontrer l'amour dans les films et dans les livres. Les gars sont toujours nobles et honnêtes, ils savent draguer, vous faire sentir unique et merveilleuse.

Je sais, je sais. Je vous ai prévenus dès le départ que ce serait des âneries....

Pourquoi dans la vie cela doit-il être aussi compliqué ? Comprenez-moi, je sais bien que l'histoire est arrangé avec le gars des vues ou que l'écrivaine a planché dure pour résoudre tout ça et mettre ça beau, parfait. Je n'ai pas une tête dans le sable, bien que parfois je me sens autruche. Non, je sais tout ça. Mais je me demande. Pourquoi est-ce aussi complexe ? La rencontre, la séduction, les débuts ? Parce que personne ne niera qu'une relation, c'est complexe et que souvent dans les histoires, on ne voit que les débuts, les avants que la complexité arrive. Mais dans la vie, même les débuts semblent ardus, plus difficiles à provoquer...

Moi, je veux vivre dans une comédie romantique. Je veux la magie de Disney pour adultes, putain ! (Ânerie suprême pour conclure en beauté !..... je vous l'avais dit que ce serait ça.)

dimanche 1 août 2010

Un milieu bien étrange‏

De plus en plus, je m'aperçois que je suis devenue partie intégrante de ce milieu étrange qu'est la blogosphère. Je réfléchissais à ça cette semaine suite à ma rencontre avec La Grande Affaire et Marie s'en va-t-en guerre. Rencontre fort agréable je tiens à le souligner. Je pensais donc à toute cette étrangeté. Cette famille et communauté virtuelle. On dirait presque que ça en est devenu réel. Il faut dire aussi que je suis rendue à quelques rencontres ici et que j'ai échangé avec plusieurs personnes autant sur msn que par courriel. Je ne me cherchais pas des amis en arrivant ici. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'en ai trouvés... Mais il est clair que j'ai développé certains liens avec quelques personnes. Pour autant qu'on puisse développer des liens virtuels.

Ce que j'ai trouvé fou aussi ce soir-là et souvent quand j'échange sur msn avec certains autres blogueurs/euses, c'est cette tendance au potinage et au bitchage qui, ma foi, naît bien n'importe où. Il suffit d'un groupe et voilà que les gens qui se réunissent vont aussitôt avoir le réflexe de parler des autres, de ceux qui ne sont pas là. Ai-je bitché ? Oooh ! un peu. Je n'aime pas beaucoup le principe du bitchage en soi... Mais il m'arrive parfois de céder. Sinon, on parle de vous, de ceux qu'on lit, de ceux qui nous lisent, j'en défends certains, fait connaître d'autres et vice versa.

Ce qui est fou aussi, c'est de rencontrer quelqu'un qui sans vous connaître, vous connaît déjà. Ou de parler à quelqu'un que vous n'avez jamais rencontré, mais qui en sait autant sur vous ou même plus, que votre entourage qui ne sont pas des amis proches. Pourtant, cela va de soi, c'est naturel, dirait-on. Bien sûr, on n'a pas les mêmes confidences pour tous. Mais ceux qui me lisent, qui vous lisent, apprennent à vous connaître considérablement parfois. C'est un peu la téléréalité de l'écriture on dirait la blogosphère. Parfois, le visage des gens restent anonymes, ou leurs noms, parfois pas. Mais il reste qu'une partie de leur vie est affichée sur un média. Et comme tout ce qui est médiatisé, les critiques bonnes ou mauvaises fusent, les discussions sont provoquées, ça jase dans les chaumières... Un milieu bien étrange, oui. Et ce n'est pas qu'une critique.