jeudi 31 décembre 2009

Dans quelques heures 2010...

Oui, déjà, dans quelques heures, la porte de 2010 s'ouvrira. Je vois tout le monde sur leurs blogues, dans leurs vies qui font soit des bilans, soit des résolutions. Je ne fais ni l'un ni l'autre d'une façon sérieuse. Les bilans, pas besoin d'une nouvelle année pour en faire. J'essaie de me regarder aller au jour le jour. Et les résolutions, je les vois plus comme des décisions et des décisions on en prend chaque jour de sa vie !
Pourtant, chaque année, quand vient la fin, je deviens un peu plus introspective. J'essaie de réfléchir à ce que je veux pour la nouvelle année. Parce que je trouve qu'il est plus important d'être orientée vers l'avenir que de penser à son passé. C'est donc un peu mon état intérieur en ce moment. Chaque année aussi, depuis 2 ou 3 ans, j'ai pris habitude d'ouvrir ma fenêtre quand minuit arrive. De sentir l'air extérieur... Un petit geste que vous pouvez trouver idiot... J'ignore si je vais le faire ce soir. C'est une inspiration du moment !
Bon allez, plutôt que de m'éterniser, je finis sur les bons voeux.
Je vous souhaite une année 2010 remplie de santé (le plus important), d'amour (ça vient en 2e), de bonheur, de joie, de douceur, de beaux moments et de rêves qui se réaliseront. Profitez-en bien ! Je lève mon verre de jus vide à votre santé ! Tchin !

Faire des enfants

C'est moi où tout le monde fait des enfants ??
J'ai plein de cousins/cousines qui font des enfants, j'ai une amie enceinte, j'ai 2 vieilles connaissances de mon enfance/adolescente qui font des enfants... Est-ce une maladie contagieuse ces jours-ci ?
Pas que j'aie quelque chose contre les enfants. Non c'est juste une remarque. C'est une grosse décision de faire un enfant. J'ai beau avoir 29 ans, je ne me sens pas rendue là. Je suppose qu'on ne se sent jamais prête avant que l'enfant soit là de toute façon...
La question ? Si j'en veux ? Je ne sais plus. J'ai toujours dit que oui et depuis quelques annnées, je ne sais plus.
Disons que je vais d'abord m'élever moi-même ! ;-)

mardi 29 décembre 2009

Je suis meulade :-(

Je suis enrhumée. Ça me fait chier. Quand je suis malade, ne serait-ce qu'un peu, je deviens la pire des lamenteuses, plaignardes. Au moins dans ma tête. Je suis aussi du genre à appeler ma mère et à lui demander textuellement : " je fais pitié hein maman!?". Un peu en riant, mais aussi mi-sérieuse. Et ma mère qui me connait maintenant a appris que la seule chose à répondre c'est que oui, je fais bien pitié. C'est pas un rhume énorme en ce moment, mais bon... Me fait chier quand même. Hier, je suis allée m'entraîner quand même et je suis sortie de là épuisée, un peu étourdie (j'avais déjà spécifier, je crois que j'étais TRÈS motivée.... et un peu maniaque peut-être). J'y suis quand même allée parce que c'est en ce moment une priorité que je me suis donnée. Mais priorité ou pas, je doute de pouvoir y aller aujourd'hui. Ce qui est très chiant. Parce qu'avec les belles vacances que j'ai en ce moment et considérant que le gym est ouvert juste 3 jours cette semaine, je m'étais dit que je pourrais y aller 3 grosses fois et maximiser mes entraînements vu que j'avais du temps vu que je suis en congé. WRONG ! Fait chier ! Pis là, j'ai mal dormi, je suis fatiguée pis je me sens geignarde. Pas que j'ai un rhume de la mort, mais c'est un rhume de fatigue genre. Quand j'étais plus jeune, j'avais des rhumes de symptômes me semble... J'avais quand même un peu d'énergie, mais j'avais le nez soit complètement bouché, soit qui coulait, les yeux qui pleuraient au point de les avoir mauves et enflés etc. Maintenant, les rhumes, ça me tombe dessus du genre qu'aller de mon salon à ma salle de bain, m'étourdit. Putain, c'est moi ou c'est ennuyant ce que je raconte ?? Anyway, c'est comme ça, je me sens comme ça. Je vante les différentes sortes de rhume. Ahhahaha ! Un n'est pas mieux que l'autre. Juste différents. J'ai vraiment donc vu toutes les heures de la nuit passer ou presque. Me lever pour aller à la salle de bain, me lever aller prendre une gorgée de jus d'orange, me lever pour aller renouveler les tites pilules pour le rhume que j'ai dans le corps qui font pu assez effet à mon goût... J'ai une vie passionnante !!!!! J'prendrais bien quelqu'un pour prendre soin de moi... Pour me coller. Ben quoi, quand tu vis avec quelqu'un, que tu te colles ou pas, les chances de pas pogner son rhume sont minces alors tant pis ! En attendant, je colle mon chat et j'écris des posts bizarres sur mon blogue ! On fait ce qu'on peut. Pas toujours ce qu'on veut !

jeudi 24 décembre 2009

Soir de réveillon

Je ne sais pas chez vous, mais ici, tout le monde est couché ou parti travailler. Le réveillon, ça se passe toujours un peu tôt ici (encore plus cette année parce que mon frère travaillait à 19h) parce que la journée du 25 est chargée. C'est l'in-fameuse journée du gros party de famille at large. Il faut ce qu'il faut... Je n'ai rien contre certaines personnes de famille at large. Mais c'est ça disons...
Je trouve toujours drôle d'être chez les parents et d'y dormir dans un petit lit simple, Je vous écris d'ailleurs de là avec mon mini-portable ! Franchement, c'est presque redevenir fillette. Héhé ! Bon, ok, j'exagère un peu. Mais ce n'est pas juste la grandeur du lit. C'est le feeling qui s'y rattache, le savoir que les parents dorment dans la chambre au premier, de vivre dans une valise alors que cette maison a déjà été la mienne. Impression un peu étrange.
Comme vous voyez, j'ai peu à dire d'intéressant. Mais comme ce n'est pas coutume (du moins, je crois pouvoir être assez confiante là-dessus...), je m'y autorise. C'est Noël après tout. Et où doit commencer l'indulgence si ce n'est par soi-même !
Bon, allez, de toute façon, je quitte... Et je vous re-souhaite encore un merveilleux Noël. :-)Et plein de moments joyeux et magiques !

mercredi 23 décembre 2009

La blososphère et le temps des fêtes

C'est moi où ces jours-ci la blogosphère est d'un ennui achevé ?

Bon, d'accord, c'est le temps des fêtes qui est officiellement commencé... Tout le monde court partout, achète des cadeaux de denière minutes, règle les derniers achats pour le souper du réveillon, essaie de rentrer 14 partys dans 3 jours et ainsi de suite !

Et bien moi, je vous dis : Reposez-vous ! Profitez des beaux moments qui s'en viennent ! Aimez la vie et laissez-là vous aimer ! Donnez et recevez ! Parce que les deux sont agréables. Ne courez pas ! Prenez du temps pour serrer quelqu'un dans vos bras ! Prenez du temps pour écouter votre chat ronronner ! Dites-vous plusieurs fois par jour que la vie est belle ! Pas parfaite, mais belle ! Savourez ! La bonne bouffe, l'amour de vos proches, le temps qui passe, la petite neige délicate d'un soir étoilé ! Profitez de tout ce que la vie a de pittoresque et d'extraordinaire ! Aimez, aimez, aimez !

Euhhhh ! Et passez un excellent, un magnifique, un très joyeux Noël !

samedi 19 décembre 2009

Les résolutions du Nouvel An

Je sais, je sais, le Nouvel An n'est pas encore là. Mais vous admettrez tout de même qu'il est à nos portes.
Je ne suis pas quelqu'un qui a besoin du Nouvel An pour prendre des résolutions. Des résolutions, des décisions de vie, j'aime en prendre autant qu'il est nécessaire et au moment où
ça le devient. N'importe où dans l'année. C'est pourquoi habituellement, le 1er janvier, je ne prends pas souvent de nouvelles résolutions.
Pourtant, l'an dernier, j'en avais pris une.

Et bien, j'ai lamentablement échoué. É-c-h-o-u-é. Échoué peut-être pas sur toute la ligne, mais presque.

J'avais pris cette résolution de ne plus courir après les gens. Ne plus courir après un gars qui n'en vaut pas la peine, ne plus courir après des gens que je veux connaître et qui ne me le rendent pas, ne plus courir après des personnes qui ne veulent pas investir, ne plus courir après les amies qui se foutent de moi... Ne plus courir derrière. Me contenter de ce gens qui savent m'aimer ET venir vers moi. Me satisfaire de ces gens-là et oublier tous les autres.
Mais voilà, c'est plus fort que moi. Si j'aime courir au sens propre, il semble que j'aime aussi courir au sens figuré...
En fait, le seul point sur lequel je n'ai pas complètement échoué, c'est que maintenant, j'ESSAIE de me retenir et je prends de plus en plus conscience de ces situations non viables. Alors qui sait, peut-être qu'un jour je réussirai à ne pas l'échouer cette fameuse résolution-là. En attendant, j'me soigne comme je peux !
Et vous, vous en prenez des résolutions pour le Nouvel An ???

C'est une question de feeling

Je veux bien croire qu'une fois n'est pas coutume. Mais pas aujourd'hui. J'obsède encore. Est-ce les verres d'alcool que j'ai pris, la solitude amoureuse, mais je pense encore à toi ! Putain de merde !
Celui qui a inventé cette expression québécoise d'être feeling a trouvé l'expression exacte qui me convient. Je reviens de mon party d'anniversaire, j'ai pris quelques verres et je suis feeling. Feeling parce que je ressens, parce que je sens, parce que je veux, parce que je pense, parce que c'est dans mes tripes.
J'allais écrire que l'alcool est un traître, mais c'est faux. Ce que je ressens ce soir, je le ressentais hier sans alcool.
Je m'ennuis. Je veux ta présence. Est-ce que l'alcool exacerbe ou invente des émotions ? Moi, j'ai toujours dit que ça ne faisait qu'exacerber. Parce que ce que je ressens après avoir bu ne vient pas du vide. Il vient plutôt de l'intérieur caché, de celui qu'on camoufle, qu'on étouffe, qu'on emmerde !
J'ai juste envie de râler sur ton absence. Mais ce n'est pas vraiment de l'absence en fait. Car être absent veut dire qu'on est là sinon. Mais tu n'es pas là, tu n'as jamais été là. Et je ne sais pas pourquoi ces jours-ci j'obsède sur toi. Ces jours où j'ai de si belles résolutions. Celle entre autre de trouver un amour mature et adulte. Ce qui ne serait probablement pas possible avec toi.
Mais je ne suis pas en train de penser ou de réfléchir ou d'analyser. Je suis en train de vivre. Et tout cette vie en moi veut ta présence. Voilà, comme une idiotie mille fois trop grande pour ce qu'elle est. La vie n'est qu'une immense farce. Et si j'en avais la force, je rirais. Mais mes yeux se ferment tout seuls. Je ne les garde ouvert que pour te sortir de ma tête parce que j'espère dormir bien.
C'est idiot, c'est idiot, c'est idiot.
Pourquoi n'es-tu pas là ?
Oui, j'aurai la dernière phrase répétitive : je voudrais que tu sois là...

vendredi 18 décembre 2009

Réveillée (ou Je voudrais que tu sois là...)

Oui, je suis réveillée. À 5h10 du matin. Et ça fait un bout déjà. Je n'arrive juste pas à me rendormir. J'ai les pensées trop obsessives. Je me sens seule. En fait, c'est plus qu'il y a une personne que je voudrais bien voir en ce moment. Et que la nuit, ce qu'on veut, qu'on pense ou qu'on est, ce qu'on espère et ce qu'on angoisse, est toujours exacerbé.
Je n'arrive pas toujours à comprendre les gens, les humains. On complique toujours tout. Même ce qui ne l'est pas. On ment, on se met des masques, on prétend, on est gêné. Qu'est-ce qui fait qu'on se bloque autant dans la vie ? Pourquoi a-t-on autant peur de dire ce qui nous est viscéral et/ou spontané ? Oui, il y a des choses qui ne se disent pas, je suis d'accord. Mais je ne parle pas de celles-là. Je parle de ces choses qu'on ne dit pas et qu'on dissimule pour toutes sortes de raisons idiotes. Parce qu'on a la trouille, parce qu'on doute, parce qu'on ne veut pas être rejeté, parce qu'on est pas prêt à affronter le regard de l'autre, parce qu'on ne veut pas s'avouer à soi-même, parce qu'on pense que ce n'est pas viable, parce qu'on ne veut pas que ça existe.... Des tonnes de raisons qui faussent la vie ! Des tonnes de raisons qui l'artificialisent un peu, qui la contrôlent, qui la rapetissent. Parce que oui, on rapetisse nos vies. On se contente de moins plutôt que de risquer pour avoir plus. On se plaint (moi je m'en plains en tout cas) parfois en se disant que ce ne peut être que ça... Mais on continue à se brimer, à s'empêcher, à se gêner, à se taire, à se faire peur.
Et puis, là, quand on ne dort pas, on obsède là-dessus. Ou sur n'importe quoi d'autre. Parce que, quand on ne dort pas, on obsède. En tout cas, moi, c'est comme ça. La nuit, j'ai l'angoisse galopante, la pensée compulsive, l'émotion démesurée et violente, l'envie obsessive et l'esprit à idées fixes.
Et là, je voudrais que tu sois avec moi. Que tu me serres, que tu m'embrasses, que tu me fasses une place au milieu de tes bras et de ton affection. Je voudrais ton corps, ta chaleur, ton sourire. Je voudrais sentir quelque chose, ressentir, toucher, vivre. Je voudrais que tu sois là. Contre moi, avec moi, en moi, près de moi, collé sur moi. Je voudrais déposer mon oreille sur toi et écouter les battements de ton coeur. Je voudrais tes lèvres sur les miennes et tes mains sur ma chair. Je voudrais ton sourire dans mon regard et ton regard dans le mien. Je voudrais ta peau contre ma chaleur et la nuit qui nous protège. Je voudrais qu'il n'y ait pas de lendemain et que le monde soit différent de ce qu'il est. Je voudrais que le temps se suspende pour qu'on puisse vivre ce moment sans que ça brise quelque chose par la suite. Je voudrais juste pouvoir vivre sans conséquence. Parce que parfois, on sait que les conséquences ne valent pas toujours les moments et on s'efforce d'être sage. Mais pendant l'insomnie la sagesse se sauve. Ma sagesse s'est sauvée... Et je voudrais que tu sois là. Que tu me serres, que tu m'embrasses et que tu me fasses ressentir. Que tu sois là, vraiment là.
Mais tout ça, tu ne le sauras pas. Ce ne serait pas raisonnable, ni sage, ni sensé. Peut-être même que ce serait rejeté. Probablement. Ou peut-être pas. C'est la nuit et ma pensée a foutu le camp ! Impossible alors de raisonner et d'avoir une opinion éclairée et lucide.
Je voudrais que tu sois là...

mercredi 16 décembre 2009

Ma fête

Dans 3h23 (heure où j'écris ces mots, mais pas heure où ils seront publiés), ce sera officiellement ma fête. Mon anniversaire. Ma journée à moi. Le 17 décembre.
Je l'aime moi cette journée-là. Quand il s'agit de ma fête, je deviens toujours un peu bébé. Je ne veux pas que les gens oublient la date, qu'ils ne soient pas libres si j'organise quelque chose, ou pire qu'ils annulent. C'est comme ça, je suis bébé. Cette célébration-là m'appartient à part entière. Je ne sais pas pourquoi j'y porte autant d'importance. Puis, je le répète, je suis bébé.
L'autre jour, je tentais une explication à une collègue. Larmoyante l'explication, mais bon. Il y a que longtemps, j'ai eu la pensée profonde que personne ne m'aimait. Non, je ne viens pas de la pire des familles, j'ai de très bonnes relations avec eux, je n'ai pas eu de traumatismes puissants qui pourraient expliquer cet état de fait. C'était comme ça. Mon enfance, mon adolescence, je l'ai passé à me dire qu'on ne m'aimait pas, que je ne méritais pas qu'on m'aime. Et même quand mon esprit pouvait admettre qu'une telle personne devait sûrement m'aimer, et bien mon coeur, lui, n'y croyait pas, ne le sentait pas. Allez, avouez que vous avez tous une larme à l'oeil et que vous avez envie de me serrer dans vos bras... ou vous vous dites que je ne suis qu'une fichue larmoyante ?! L'était du moins... Héhé ! Bon, mais quel rapport tout ça avec ma fête ? Bah ! c'est plus fort que moi : je raisonne, mais en même temps, je me dis que vu que c'est MA journée, je devrais passer avant tout le monde. Pour ceux qui voudraient critiquer mon ego démesuré, sachez qu'il n'y a aucune question de ça dans le sentiment ici présent. Car c'est bien d'un sentiment qu'il s'agit. Non pas d'une réflexion éclairée et logique.
Toujours est-il que voilà, demain, c'est mon anniversaire. Et que je suis excitée comme une petite fille de 5 ans. Bon, ok, finalement, je n'ai rien de prévu (changement de plan dernière minute). Ce qui est h-o-r-r-i-b-l-e pour moi. Je prévois d'ailleurs du magasinage compulsif si la situation ne change pas... Mais j'ai quand même eu déjà 2 soupers pour ma fête cette semaine et j'ai un petit party vendredi ! J'aime çaaaaaa ! :-) Un vrai bébé je vous dis ! Ma fête, demain, c'est ma fêteeeeeeeee ! :-)

mardi 15 décembre 2009

La fatigue

Voici ce que j'ai écrit dans mon petit cahier ce matin :

La fatigue, ça tue.

Si vous suivez minimalement ce blogue, vous aurez remarquer que dernièrement, je suis comme une version améliorée de moi-même. Plus sereine, plus énergique, plus confiante, plus en forme. Quoique ce blogue est tout de même récent et je n'ai jamais cru paraître dans un 4e sous-sol de ma vie. Anyway.

Le fait est que pas ce matin. Pas de version améliorée ce matin.

Ce matin, je suis fatiguée, j'ai un début de rhume et j'en ai marre. Oui, la fatigue, ça tue. Je me sens moche, je doute, j'ai la pensée négative, aucune énergie... Une petite bulle de négativité en suspension. Je suis toutefois contente de savoir et de comprendre que ce n'est qu'une petite bulle. Parce qu'une petite bulle, ça se crève. Avant (avant quoi ?... il y a jadis... ?!), mes bulles étaient des gros ballons solides et massifs. Nécessaires, mais imposants. Pourquoi nécessaires ? Parce que parfois, il est plus facile de se donner un gros élan d'en bas plutôt que de monter une marche quand on est en haut et qu'on est rendu à la centième marche.

Tout ça pour dire que la fatigue (ou le début de rhume peut-être plus), ça tue. Je suis une petite bulle de négativité.

En ce moment. Car ça partira. Cette bulle crèvera. Et ça ne m'inquiète pas trop de savoir qu'il y en aura d'autres. Ça s'appelle la vie.

Ce soir, ce que j'aurais à ajouter à ce que j'ai écrit ce matin ?? Bah ! je suis partie plus tôt du travail. C'était calme et je me sentais si amorphe. Je compte donc bien me reposer.

dimanche 13 décembre 2009

Le premier baiser

Cette semaine, j'ai l'obsession du premier baiser. Du premier baiser amoureux en fait. Non pas que je veuille dénigrer le premier baiser sexuel qui peut être très intéressant lui aussi... Mais ce que je veux, ce que j'espère en ce moment, c'est un premier baiser amoureux. Un visage qui s'avance vers le mien avec ses doutes, ses espoirs . Des souffles qui s'accordent et s'affrontent à la fois. Des coeurs qui battent la chamade presque à l'unisson. Une pulsion forte et puissante. Un minuscule raz-de-marée intérieur. L'envie, l'attente, la fébrilité.

Je me souviens de mon premier premier baiser amoureux... Il m'a dit qu'il avait envie de me voler un baiser. Je n'avais surtout pas protesté. Puis il avait déposé ses lèvres sur les miennes. À peine plus d'une seconde. Un effleurement si doux, mais si fort en même temps. Et il avait refermé la porte puis était parti. Je me souviens m'être appuyée au mur, sourire aux lèvres...

Un des plus beau texte qu'il m'ait été donné de lire, c'est une tirade de Cyrano sur le baiser... Il y a un monde dans un baiser, tout un univers à découvrir... Un univers que je veux re-découvrir encore une fois. J'ai envie de revivre un premier baiser amoureux. Il ne reste qu'à trouver celui qui voudra bien me le donner !

samedi 12 décembre 2009

Noël et autres réjouissances

Aujourd'hui, j'étais dans ma voiture et il y avait toutes ces chansons de Noël. Puis, ce soir, j'ai sorti mes décorations et mon mini sapin. On dirait que Noël vient de me foncer dessus comme l'aurait fait un 10 roues. Ma fête arrive à grand pas et la période des fêtes tout aussi vite. Une autre année qui se termine...
J'écris, mais sans trop savoir ce que je veux écrire. Un peu machinalement. Un peu en ayant envie de dire n'importe quoi et tout à la fois.
J'ai fait le fameux pas dont je parlais il y a de ça quelques textes. Reste à savoir ce que ça donnera. Je suis confiante parce que je ne m'inquiète pas. En fait, je dirais surtout que je ne veux pas m'inquiéter et je veux faire confiance à la vie pour m'amener ce qu'il y a de mieux pour moi.
Dernièrement, deux personnes que je connais m'ont dit des choses qui m'ont vraiment fait plaisir. Un ami m'a dit que " crime que j'avais l'air mieux dans ma peau et plus prête à rencontrer quelqu'un de bien pour moi". Puis, une amie a dit que "j'avais l'air plus confiante et que je faisais ce qu'il faut pour me sentir plus belle et mieux et que j'étais encore plus souriante (moi qu'elle trouve déjà très souriante)". Que peut-on demander de plus ? Il est vrai que ces temps-ci, je me sens en pleine forme et bien avec moi-même. La vie est belle !
Je suis peut-être juste un peu fatiguée toutefois.... Mais c'est une belle fatigue !
Bon, tout ça est très décousu... Je m'incline face à mon esprit fatigué.

mercredi 9 décembre 2009

Psychose collective

Peut-on en finir avec cette psychose collective ? Cette psychose de l'hiver, de la neige, de la première tempête... Chaque hiver, c'est la même chose. Quand la première tempête arrive, on en parle 3 jours avant, on parle des craintes, si la ville de Montréal est prête, on interview des gens des transports, on fait des rapports... Pis pendant ou après, c'est les vox pop, les ça fait combien que tu es jammé ds ton char en attendant de rentrer chez vous, combien de temps la ville de Montréal a mis a ramassé la maudite neige etc. Non, mais putain, l'hiver, c'est pas une nouvelle d'actualité. C'est notre pays !! Y'a même une chanson qui le dit. Comme le disait une fille quelconque à un poste de radio que je n'ai pas noté hier, les hivers, on y a toujours survécu. Même quand il n'y avait pas d'équipement pour ramasser la neige pis que les gens se promenaient avec des chars de 20 ans de vieux avec des pneus d'été usés à la fesse. La différence ? Peut-être qu'on était moins dans une société de performance. Donc quand y'avait une tempête comme ça, ben le char restait à maison pis le monde aussi. Au pire, y'allait traire les vaches pis jaser avec le voisin. Ça me tue de voir que y'avait plein de monde au centre-ville avec leur auto aujourd'hui. Plutôt que de risquer sa vie pis de perdre je sais pas combien d'heures de son temps dans la circulation, y'avait pas moyen de faire exception pis de prendre le transport en commun ? Je félicite d'ailleurs ceux qui l'ont fait !! Parce que y'avait quand même moins d'autos que d'habitude downtown today !
Pis sinon, ben je suis pas une trippeuse sur la neige (loin s'en faut). Mais quand on s'arrête, qu'on prend le temps d'en profiter, qu'on marche tranquillement dans les flocons et que y'a pas un bruit autout de soi (sauf une criss de charrue au loin), ben maudit, la neige, c'est pas pire pantoute. Même un peu magique... Pis ça annonce grandement ma fête et Noël. Héhé ! Alors finissons-en avec cette maudite psychose collective !

lundi 7 décembre 2009

Entendu au travail

Un collègue dire de moi : "Oui, mais moi, c'est vrai que j'ai couché avec elle." (la chose étant fausse...)
L'autre de répondre : " Ah ! et me conseilles-tu de coucher avec elle alors ? Ça vaut la peine ?"

Mise en contexte : conversation à haute voix, dans la cafétéria. En présence que quelques tierces personnes.

Soupir...

Les premiers pas

Dans votre couple actuel ou dans vos couples passés, qui a fait le premier pas ? Le gars ou la fille ?

Messieurs, quand un homme sait comment joindre une femme, mais qu'il ne le fait pas, cela veut-il dire qu'il n'est pas intéressé ? Le contexte étant que la rencontre était sociale et de groupe et non pas un rendez-vous. Le contexte étant aussi une première rencontre. Le contexte étant aussi autre, mais je m'arrêterai ici dans la confidence.

Messieurs encore, que pensez-vous d'une femme qui fait les premiers pas ?

À tous, putain, j'ai envie d'être l'impulsive que je suis. :-0

dimanche 6 décembre 2009

La beauté de la vie

Depuis un certain bout de temps, je m'aperçois que je suis de mieux en mieux dans ma peau, de plus en plus de bonne humeur. Je crois que l'entraînement au gym et la nouvelle tête y sont pour une bonne partie.
Mais je m'aperçois aussi que je veux mieux m'entourer. Je veux des personnes positives dans mon entourage. Plein d'études le prouvent qu'on est un peu la somme des gens qu'on fréquente. Et bien, moi, je veux être une somme fortement positive. Et je veux aussi offrir du positif.
Depuis cette bonne humeur aussi, je trouve que les gens autour de moi sont plus joyeux. Même les inconnus que je ne connais pas. Peut-être parce que ma bonne humeur teinte ma vision de la vie en rose. Peut-être aussi parce que ma bonne humeur rend les autres de bonne humeur. Ou un mélange des deux. Mais bon, j'en profite ! Et je veux que ça continue. Que ça se multiplie. Que ça soit à l'infini.
Est-ce que ma vie est parfaite ? Non. Est-ce qu'il y a plein de chose que je veux et que je n'ai pas ? Oui. Mais je suis décidée. Je veux du beau dans ma vie. Je veux des personnes bonnes pour moi. Et je veux être bonne pour les autres. Au bout du compte, je crois que c'est le plus important.

Rencontre

Dernièrement, j'ai rencontré un homme qui a l'air gentil, à l'écoute et qui est mignon. Un que j'aurais envie de revoir. Ça ne m'arrive plus souvent ce genre de chose. Du moins, de façon aussi paisible, sans avoir peur que ce gars soit un cul-de-sac merdique pour moi, du genre que la sirène d'alarme part dans ma tête. Maintenant, reste à savoir s'il pourrait avoir envie de me revoir lui aussi. Pour une fois, j'ai envie de faire confiance à la vie et de ne rien provoquer vraiment. La vie m'est généreuse ces temps-ci.

vendredi 4 décembre 2009

L'insoutenable poids des petites choses

Il y a quelques jours, j'ai pris un crayon et du papier et j'ai écrit ceci. Que voici pour votre bénéfice !

Pourquoi les petites choses, les niaiseries, les banalités ont-elles parfois un poids aussi grand ?
Il arrive que ce soit l'heure de la nuit où on y pense. D'autres fois, on parle d'orgueil. On peut aussi trouver le fameux sentiment d'injustice. Plein de tentatives de réponses me viennent en tête qui sont à la fois vraies, mais aussi à la fois fausses. Fausses parce que dans le fond, rien ne devrait avoir de poids dans une petite chose. La vie est trop courte et trop complexe pour qu'on s'attarde sur des petites choses, des niaiseries, des banalités. Et puis, plus on se dit que qu'on aime pas ça, plus on se fâche et/ou on s'attriste et plus la petite chose nous irrite et nous fout en rogne. Parce que dans cet orgueil et dans ce sentiment d'injustice et puis quoi d'autres, s'ajoute une petite culpabilité. Vous savez, cette petite garce qui, la nuit, vous susurre qu'au fond, vous êtes un peu conne... Parfois, émotivement, il m'arrive d'avoir la fugace impression d'avoir 12 ans. Est-ce que ça passe ce sentiment-là un jour ? Est-ce qu'on finit par avoir la garde à temps plein de sa maturité émotive ? Est-ce que cette maudite petite énervante de 12 ans cesse un jour de nous hurler dans l'oreille pour des conneries ??

mercredi 2 décembre 2009

Les hommes ne draguent plus

Je ne sais pas la journée historique où c'est arrivé... Mais voilà, mesdames du Québec, vous l'avez découvert à vos dépends, tout comme moi, mais les hommes ne draguent plus. Chers 3 ou 4 messieurs qui draguent encore, sachez que je m'apprête à généraliser à outrance... Le fait est là ! Les Québécois ne draguent plus/pas. Il y a même un livre qui est sorti dernièrement qui porte sur le sujet (je ne l'ai toutefois pas lu). Pourquoi, messieurs ai-je envie de vous dire dans un cri du coeur ? Et là, ne me servez pas les réponses habituelles. On entend toujours dire que c'est parce que la femme moderne éconduit trop souvent le pauvre qui a osé jouer d'un peu de drague. Il y a aussi cette excuses comme quoi les hommes de notre génération ont perdu leur repères face à la femme moderne et émancipée, qu'ils ont de la difficulté à s'adapter à ce nouvel état des choses. Et puis quoi encore ??? Allez savoir pourquoi, mais moi, ça sonne comme de la paresse à mes yeux ! Trop forçant, résultat positif non garanti... Pourquoi alors faire l'effort de ? Ma réponse ? Mais parce que ces dames n'attendent que ça messieurs, n'attendent que vous ! Et qu'un peu de couille est quelque chose que les femmes apprécient en général !!